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  • Mascarade

    MASCARADE, un spectacle sapé comme jamais !Ato mascarade affiche

    Suzie et Samantha endossent bravement l’uniforme de la police ; Monique revêt avec charme les voiles de la Dame blanche ; Béatrice émeut Martine dans sa combinaison d’activiste. Mais tout le monde n’a pas leur chance !

    Il y a aussi Zic, de mauvais poil sous sa fourrure de chinchilla, l’ado gothique, à côté de ses pompes dans sa robe de princesse, et Colin Maillard qui rechigne à revêtir la panoplie du pépère en charentaises.

    Parfois, l’habit fait le moine… jusqu’à l’accident ! Attila arborait fièrement sa cuirasse de bourreau sanguinaire, et le voilà forcé de retourner sa veste. Le don Juan des aéroports avec sa chemise hawaïenne risque bien, lui aussi, d’être rhabillé pour l’hiver. Tout comme Le Boss qui a convoqué ses sous-fifres à un team building costumé pour ricaner de leurs dégaines. "Diviser pour mieux régner !"

    Venez découvrir aussi des Twix insomniaques, des Playmobil en vadrouille, des tournesols carriéristes et un dragon ronchonchon. Mascarade c’est un spectacle carnavalesque joyeusement loufoque, quelquefois espiègle mais toujours bon enfant.

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    Représentations dans les locaux du Patro de Mons les vendredi 26 et samedi 27 avril 2024 / avec Caroline Bachelart, Jean-Luc Hulot, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Agnès Roland, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / avec la participation de Marianne Jourquin, Nathalie Mauroy, Nicole Vanderbecq / écriture collective sous la direction de Jérémie Brasseur / mise en scène de Jérémie Brasseur et Vincent Havaux / avec le soutien de la Maison Citoyenne de Mons / dessin d’affiche : Frédéric Tomisinec

    Représentations le vendredi 26 à 20 heures et le samedi 27 à 15 heures et à 20 heures dans les locaux du Patro de Messines (124 rue du Joncquois à Mons). Informations sur la page Facebook : ateliertheatredesoiseaux et le site web : atelier-theatre.e-monsite.com / réservations nécessaires via les comédiens, la page Facebook ou par SMS : 0497 125 805 / entrée : 7,50 €

    Ouverture des réservations dans quelques jours.

     

    Mascarade visuel promo

     

     

  • Maison à Vendre

    Maison à VendreATO Maison à Vendre

    On réinvestit les lieux !

    Le thème de la maison à vendre, que l’Atelier Théâtre des Oiseaux avait commencé à explorer début 2020, avant le confinement, a inspiré une nouvelle génération de comédiens. Voilà un bien immobilier qui va faire grand bruit !

    « Moi, vivante… enfin : moi, âme errante, jamais on ne la vendra, cette baraque. Ça reste chez moi. » Huguette a beau pester, s’égosiller, vitupérer. Depuis qu’elle est décédée, elle n’a plus voix au chapitre. Son neveu, ce bon-à-rien de Prosper, rêve des plages de la Costa Del Sol. Et pour financer le voyage, le plan est simple : il n’y a qu’à vendre la vieille barraque de feu tantine à Montigny-les-Bicoques. L’équipe de l’agence immobilière est déjà sur le coup. Et derrière la porte, prêts à débouler et à venir fureter dans tous les coins, une belle brochette de ‘potentiels acquéreurs’. 

    Ah, ma bonne Huguette, on n’a pas fini de rigoler ! Autant s’installer confortablement et profiter du spectacle, le show va commencer.

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    Depuis octobre 2022, une nouvelle équipe planche sur le thème de la maison à vendre et invente de facétieux dialogues. Petit à petit, le texte s’est constitué ; la trame narrative s’est structurée ; le travail de mise en scène s’est mis en place. Quelle aventure ! Aujourd’hui, l’équipe a bien des histoires à raconter. C’est qu’il s’en est passé des choses entre ces vieux murs ! Entre les vestiges laissés par les anciens propriétaires et les divagations des visiteurs qui ‘se projettent’ déjà, le bâtiment en voit de toutes les couleurs !

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    Maison à Vendre, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 14 et 15 avril 2023 / avec Jérémie Brasseur, Roberto Carbone, Chiara Cristelli, Brigitte de Grauw, Sophie De Vreese, Christelle Pardon, Agnès Roland, Sandrine Vansnick / création collective mise en texte par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec /  5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger ou par email ateliertheatre.mons@outlook.com

  • Piliers 2 - programme

     

    Piliers 2 Comptoir

    Demandez le programme !

    Piliers 2 Comptoir

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Piliers 2 Comptoir... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles. L'accès rapide ? C'est par ici.

    L'album photos, c'est par là.

    équipe de Piliers 2 Comptoir

    Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • Piliers 2 Comptoir / fil rouge

    Piliers 2 Comptoir

    Fil rouge pour une guignolade

    Piliers 2 Comptoir est une création collective composée des sketchs déjantés créés au fil des neuf derniers mois par une équipe de comédiens farceurs. Suivez les délires des habitués de notre bistrot imaginaire, le Nul Bar Ailleurs. Ce spectacle est potache, c’est vrai. En fin de compte, il s’amuse de l’emprise que l’on subit ou que l’on prend sur autrui.

    Photo jeremie site webRegardez comme nos personnages sont faciles à manipuler. (Mais, dans le fond, sommes-nous vraiment différents ?) Bien sûr, au Nul Bar Ailleurs, l’abus de boissons alcoolisées n’aide en rien.  

    Nos piliers de comptoir font des serments qu’ils renieront dès que la porte du bistrot s’ouvrira. Ils sont têtus mais leurs bonnes résolutions ne résistent pas longtemps. Comme les bolomes du Bétième, ce sont des caboches de bois et des biscotos en coton.

    Chaque personnage est tour à tour manipulateur et manipulé. Forestinne croit discipliner ceux qu’elle traite comme des gosses mais le rapport de force ne demande qu’à basculer. La mère Chouffe et Bavaro deviennent les pantins d’une nonnette aux ambitions cinéastes. Vedett se laisse envoûter au moindre coup d’œil. Sœur Trouffette elle-même devra marcher à la baguette quand Marckloff aura trouvé son point faible. 

    Tous les moyens sont bons pour faire d’un compère sa marionnette : Vedett gagne la confiance de sa victime en jouant la bonne copine ; Forestinne met en place d’innovantes démarches pédagogiques ; sœur Trouffette file en douce de la poudre magique à ses proies.

    Derrière son comptoir, Belle-Vue semble bien potiche. Mais gare !  elle est prête à tout pour imposer ses talents musicaux !

    Jérémie Brasseur

    P2C / Nul Bar Ailleurs

     

    Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 en partenariat avec le Bétième Montois de Messines / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec. Vendredi 24 juin, séances à 19h30 et à 20h15 et samedi 25 juin, séances à 15h00 et à 15h45 et séances à 19h30 et 20h15 dans les locaux du Patro (124, rue du Joncquois) à Mons. PAF : 5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger, par email ateliertheatre.mons@outlook.com ou au 0497 125 805

  • Piliers 2 / Dominique Trillet

    Piliers 2 Comptoir

    Forestinne, maîtresse Bingo 

    Dominique Trillet - ForestinneLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Dominique Trillet interprète le rôle de Forestinne. 

    Dominique est arrivée à l’ATO l’été dernier. Ce spectacle est sa première expérience sur scène mais elle connaissait l’Atelier Théâtre des Oiseaux depuis quelques années, étant amie avec deux des comédiens : « J’ai assisté à plusieurs spectacles. Lorsque Michel m’a dit qu’il y avait des disponibilités dans la troupe, je n’ai pas hésité car j’étais dans une période de ma vie où j’avais besoin de rire et de légèreté. J’ai été accueillie avec beaucoup de bienveillance et je me suis sentie intégrée dans le groupe. »

    Dominique, parle-nous de Forestinne.

    Forestinne, c’est une institutrice à la retraite. Elle a terminé sa carrière mais elle a encore parfois des bouffées d’autoritarisme. Ce qui n’est absolument pas mon cas, bien que moi aussi j’aie été institutrice… C’était dans une autre vie ! Forestinne a un fils qui a fait quelques bêtises mais on n’en parle pas trop dans le spectacle. Elle a une passion, c’est le jeu. Principalement le bingo. Elle adore jouer. Même si elle ne gagne que de la cacaille. Elle aime aussi prodiguer des petits conseils à ses amis. Malheureusement, elle ne se sent pas vraiment écoutée.

    Comme Forestinne, tu serais prête à donner des leçons de conduite automobile 

    Je l’ai fait avec mes enfants, mais je déteste conduire. Par contre, j’aime – tout comme Forestinne – prodiguer des petits conseils santé nature.

    Ton personnage adore le karaoké. Toi aussi ?

    Je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de participer à une soirée karaoké. C’est plutôt un bon souvenir. Et puis, j’ai chanté à la chorale quand j’étais jeune.

    Forestinne est bien au courant des questions de diététique…

    Ça me correspond assez bien. Mais avec de nombreux écarts ! C’est vrai qu’en général, à la maison, on mange sainement… mais on n’oublie pas l’apéro quand même.

     

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  • Piliers 2 / Frédéric Duchène

    Piliers 2 Comptoir

    Marckloff, le voisin pas content 

    Frédéric Duchêne - MarckloffLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Frédéric Duchène interprète le rôle de Marckloff. Fred est arrivé à l’ATO il y a quelque mois à peine. C’est la première fois qu’il participe à la création d’une pièce de théâtre amateur mais il est membre d’une troupe d’impro depuis plusieurs années.

    Fred, parle-nous de Marckloff.

    C’est le voisin du bar. Il est un peu râleur. Au fond, ça l’arrange bien qu’on vienne stationner devant son garage parce que ça lui donne l’occasion de venir demander qu’on lui libère le passage et on lui sert toujours un petit verre gratos pour le dérangement. 

    Ton personnage adore les Chokotoffs…

    Moi, je déteste ça. C’est bizarre d’ailleurs parce que le chocolat, en règle générale, j’aime bien. Mais les Chokotoffs, non merci. Déjà quand j’étais petit, il y en avait à la maison mais je n’aimais pas. Et je ne saurais pas dire pourquoi. J’en ai regoûté quand on préparait ce spectacle et je n’aime toujours pas. 

    Marckloff a aussi la particularité d’avoir une drôle de dégaine. Et toi, Fred ?

    J’ai un point commun avec Marckloff. Moi aussi, j’ai de vieilles pantoufles que je continue à mettre à mes pieds, même si ma compagne m’a souvent demandé de changer. 

    Marckloff vient de Pologne…

    Je n’y suis jamais allé. Par contre, j’ai un ami qui est Polonais. Lui, il parle couramment français mais ses parents gardent l’accent et parlent polonais entre eux. Ça m’a aidé à construire le personnage. 

     

    Frédéric Duchêne - MarckloffFrédéric Duchêne - MarckloffFrédéric Duchêne - Marckloff

     

  • Piliers 2 / Bernard Ameryckx

    Piliers 2 Comptoir

    Bavaro, comique quinze-tonnes 

    Bernard Ameryckx - BavaroLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Bernard Ameryckx interprète le rôle de Bavaro, le camionneur farceur. Bernard est arrivé à l’ATO l’été dernier mais ce n’est pas sa première expérience sur scène puisqu’il a eu l’occasion de participer à plusieurs créations dans la région de Binche.

    Bernard, parle-nous de Bavaro, ton personnage. Comment le décrirais-tu ?

    C’est un chauffeur routier qui passe de longs moments seul sur la route. Il a son petit objet fétiche qui lui tient compagnie, c’est un œil de verre : quand il part pour de longs trajets, il le dépose sur son tableau de bord. 

    Et quand il est de retour dans le secteur, Bavaro passe dire bonjour…

    Il fréquente le Nul Bar Ailleurs parce que quand il revient, il est un peu seul, alors il aime aller au bistrot, écouter ce qui se passe. C’est une façon de socialiser.

    Tu as des points communs avec ce personnage ?

    Moi, je conduis très mal ​​​​​​​; je déteste ça. Bavaro a parfois un humour un peu lourd, et ça par contre ça me ressemble peut-être un peu. Parfois, je lâche une feinte et je suis tout seul à me marrer. Alors je dis à mes enfants ​​​​​​​: « ​​​​​​​Allez, quoi ​​​​​​​! Saluez l’effort quand même ​​​​​​​! ​​​​​​​» Et puis, aussi, c’est vrai, comme Bavaro, j’aime bien boire un petit coup.

    Et la danse ​​​​​​​?

    Oui, j’adore danser. Mais je ne suis pas très doué pour ça. J’ai fait des claquettes. J’ai fait du tango. Ce genre de danses, ça fonctionne généralement en huit temps. Mais j’ai du mal à me repérer. Alors, quand je suis à trois ou quatre, je m’emmêle les pinceaux. 

    Bernard Ameryckx - BavaroBernard Ameryckx - BavaroBernard Ameryckx - Bavaro

  • Piliers 2 / Sandrine Vansnick

    Piliers 2 Comptoir

    Belle-Vue, la patronne avec sa loque 

    Sandrine Vansnick - Belle-VueLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Sandrine Vansnick interprète le rôle de Belle-Vue, la patronne du Nul Bar Ailleurs. Rôle qu’elle interprétait déjà en décembre 2019 lors du spectacle Piliers de Comptoir. Sandrine est co-animatrice de l’atelier théâtre et assistante à la mise en scène.

    Sandrine, que peux-tu nous dire de Belle-Vue ?

    Belle-Vue est limitée au niveau intellectuel mais elle n’en est pas consciente, donc elle est heureuse. Elle a une naïveté et un fond gentil. C’est assez jouissif de jouer quelqu’un comme ça. J’envie sa simplicité. Elle est parfois un peu brusque, un peu vulgaire, et ça, ça m’arrive à moi aussi. 

    Belle-Vue, c’est elle qui règne en maître sur le Nul Bar Ailleurs…

    Elle tient le bar avec son mari qu’on ne voit jamais. Je me retrouve là-dedans puisque dans la vraie vie, avec mon mari, nous nous occupons de l’atelier théâtre. 

    Belle-Vue est souvent en train de nettoyer…

    Belle-Vue ne quitte jamais sa lavette, elle essuie les gouttes sur le bar. C’est une maniaque de la propreté.

    Parle-nous des performances vocales de ton personnage.

    Belle-Vue aime chanter mais tout le monde n’apprécie pas sa voix. Moi aussi, je me suis essayée par le passé au chant sur scène mais le bonheur n’était pas forcément partagé par le public. Je devrais sûrement prendre des cours si je voulais persévérer dans cette voie. 

    Est-ce que Belle-Vue a un bon caractère, selon toi ?

    Elle a des sautes d’humeur, elle peut être désagréable avec ses clients mais ça ne dure jamais longtemps. 

    Belle-Vue a parfois des (dé)raisonnements surprenants. Es-tu sur la même longueur d’onde ?

    Elle a sa propre logique. Quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs. En ça, je me retrouve assez bien dans le personnage. Quand Belle-Vue parle, il lui arrive de télescoper deux expressions. Ce qui m’arrive de plus en plus souvent ​​​​​​​; ça fait bien rire mon mari. Peut-être que le personnage de Belle-Vue déteint sur moi. 


    Sandrine Vansnick - Belle-VueSandrine Vansnick - Belle-VueSandrine Vansnick - Belle-Vue

  • Piliers 2 / Justine Legrand

    Piliers 2 Comptoir

    Sœur Trouffette, dos à Dieu 

    Justine Legrand - sœur TrouffetteLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Justine Legrand interprète le rôle de sœur Trouffette. Arrivée à l’ATO en février 2018 (promotion 11), Justine a participé à la création de Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).

    Justine, présente-nous rapidement les caractéristiques de ton personnage.

    Sœur Trouffette est une ancienne religieuse. Suite à un accident qui est survenu dans une église, elle a quelques hallucinations. Dieu lui est apparu pour lui révéler… qu’Il n’existait pas ! C’est tout le paradoxe : sœur Troufffette pèche beaucoup - c’est son naturel qui revient toujours au galop - mais en même temps, elle fait gaffe au cas où Dieu existerait quand même en fin de compte. 

    Sœur Trouffette a sa façon bien à elle de vivre en société…

    Oui, c’est une sacrée peste : elle aime bien taquiner les gens. Mais, à sa façon, elle est gentille tout de même.

    As-tu des points communs avec ce personnage ?

    Oui, ça peut se ressentir au cours des répétitions : il semblerait que j’aie traumatisé quelques comédiens avec mes petites remarques ! Mais j’aime dire les choses en face. Et quand je charrie les gens ce n’est jamais par méchanceté. C’est de l’humour.

    Ton personnage est passionné par le film Sister Act

    Moi aussi ! Quand j’étais petite, je voulais devenir bonne sœur pour être comme Whoopi Goldberg.

    On se demande pourquoi sœur Trouffette fréquente si assidument le Nul Bar Ailleurs vu qu’elle boit très peu. Qu’est-ce qu’elle fout là ?

    Elle vient là parce que les potins circulent très bien. Alors, elle s’y amuse beaucoup. Elle adore jouer des tours espiègles aux autres habitués. Comme ils ont souvent trop bu, ils sont crédules et facilement manipulables.

    Sœur Trouffette te ressemble quand elle dorlote Lucifer, son petit chat adoré 

    Absolument pas. Mon frère et moi, on avait un chat quand on était petits. On se battait pour savoir lequel aurait le droit de ne pas aller lui donner à manger. Il faut dire qu’il dormait dans la véranda et qu’on détestait sortir quand il faisait froid. Je ne souhaite aucun mal aux animaux, mais loin de moi l’idée d’avoir un animal de compagnie. 

     

    Justine Legrand - sœur TrouffetteJustine Legrand - sœur TrouffetteJustine Legrand - sœur Trouffette

  • Piliers 2 / Caroline Bachelart

    Piliers 2 Comptoir

    Vedett, un troisième-œil aux aguets 

    Caroline Bachelart - VedettLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Caroline Bachelart interprète le rôle de Vedett. Arrivée à l’ATO en janvier 2017 (promotion 9), Caroline a participé à la création de Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019). 

    Caro, peux-tu nous présenter ton personnage 

    Vedett est plutôt simplette. Un côté espiègle, rocambolesque. Mais ça ne l’empêche pas de devenir manipulatrice quelquefois. Elle a souvent un verre dans le nez. Du coup, elle fait sa ‘madame Irma’.

    Vedett raconte qu’elle a des moyens mammographiques et qu’elle est en bisexe. D’où lui vient cette façon de s’exprimer si personnelle 

    C’est-à-dire que des fois, elle a deux-trois frites qui se baladent dans sa tête, elle fait un bug et puis elle repart normalement. 

    Elle a une grande passion… 

    Oui, ce qu’elle adore, c’est tout ce qui touche à l’ésotérisme (l’exotérisque, comme elle dit) : communication avec le surnaturel, divination, magie. 

    Toi aussi, Caro, tu t’intéresses à ça 

    Oui, c’est vrai. J’ai des intuitions. Nounours, mon conjoint, m’appelle parfois La Sorcière et une amie Cayosel car je mets toujours du sel dans un petit pot près de ma porte pour évacuer les mauvaises ondes (rire), d´autres : Père Carolin et Gougouttes. À certains moments, mes prédictions se réalisent ; alors, je leur dis : « Vous voyez, je vous l’avais dit. » 

    Ton personnage, lui, il lit l’avenir dans la mousse de bière… 

    Je n’ai jamais essayé. Ni même dans le marc de café. Mais il paraît que quand je fais mes incantations, ça fonctionne ​​​​​​​: la nature refleurit ​​​​​​​; quand je vais porter mes œufs à sainte Claire, il ne pleut pas. (rire)

    Vedett s’y connaît en champignons… 

    C’est une longue histoire. L’idée vient d’un fait réel puisqu’un jour, au carnaval, mes copains et moi, nous avons eu quelques démêlés avec des toilettes qui étaient d’une propreté douteuse… Autant dire que ça s’est mal terminé. 

    Je ne parlais pas de ce genre de champignons… 

    Ah oui ​​​​​​​! les champignons, c'est aussi les cueillettes. Quand j’étais gamine, il fallait se lever à quatre heures du matin. On mettait nos bottes, on prenait notre seau et on allait dans la prairie pour cueillir les champignons. Fallait bien vérifier ce qu’on cueillait. On revenait à la maison et on les mangeait. Une fois, je me souviens que j’en ai eu marre de cueillir les champignons. J’ai laissé les autres continuer sans moi et je me suis liée d’amitié avec une petite vache. D’où mon côté ‘Petite maison dans la prairie’.


    Caroline Bachelart - VedettCaroline Bachelart - VedettCaroline Bachelart - Vedett

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  • Le Bistro'c

    Piliers 2 Comptoir

    Le Bistro’c, un bar photogénique

    Piliers 2 au Bistro'c à NaastIl y a tout juste deux mois, le 5 avril dernier, l’équipe de Piliers 2 Comptoir s’était donné rendez-vous au Bistro’c à Naast pour préparer la promo du spectacle. Un décor sur mesure !

    À l’Atelier Théâtre des Oiseaux, Le Bistro’c, on connaît bien ! La troupe avait déjà investi les lieux en août 2019. Nous avions découvert là le décor idéal pour photographier l'équipe du spectacle Piliers de Comptoir, premier du nom. Une visite au Bistro'c ce n'est pas le genre de chose qu'on oublie. L'envie nous titillait d'y retourner et la promo de Piliers 2 Comptoir avait bien l'air d'une occasion à ne pas louper.

    Sylvie Jaeger, la patronne du Bistro’c, nous a accueillis sans réserve. Elle nous a laissé faire nos pitreries (sous le crépitement des flashs), nous a servi à boire et s’est même improvisée disc-jockey pour nous pousser à la danse. La soirée s’est achevée en farandole tout-terrain. Quelle ambiance ! Certains comédiens en venaient à rêver que les photos soient ratées et qu’on doive remettre ça la semaine suivante !

    Si vous êtes un jour de passage à Naast (près de Soignies), on vous conseille vivement d’aller boire un verre au comptoir du Bistro’c (Rue de la Place, 32). Plus de septante bières sont à la carte. Le décor est atypique - à la fois facétieux et empreint d'une tendre nostalgie - avec ces bibelots rétros et ces bidules recyclés en objets déco. Bonne adresse pour les amoureux des véhicules anciens, pour les collectionneurs et les passionnés de tout poil, le Bistro’c est un repaire plein de souvenirs et d'aventures. On peut suivre toutes les activités qui s’y déroulent sur la page Facebook : chezlalsacienne32

     

    Belle-Vue au Bistro'c

    Belle-Vue (Sandrine Vansnick) s'entraîne à passer la loque à reloqueter sur le comptoir du Bistro'c (Naast).

     

    Bistro c 04

    Sœur Trouffette (Justine Legrand) s'agrippe au bar pour tramer on ne sait quoi.

     

  • Piliers 2 / Michel Legrand

    Piliers 2 Comptoir

    Gare ! la mère Chouffe est en route !

    Michel Legrand - mère ChouffeLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Michel Legrand interprète le rôle de la mère Chouffe. Arrivé à l’ATO en février 2018 (promotion 11), Michel a participé à la création de Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).

    Michel, pourrais-tu nous présenter la mère Chouffe ?

    La mère Chouffe est une femme d’un âge incertain. Elle a un net penchant pour le Martini. Le Martini rouge sur glace pour être précis. Elle a une manière bien à elle de conduire sa voiture : une conduite assez sportive, on va dire.

    Est-ce que là-dessus tu ressembles un peu à ton personnage ?

    Non, je conduis plutôt calmement. Je ne crache pas sur un Martini, mais c’est loin d’être une addiction.

    La mère Chouffe fait bouillonner les bénitiers, selon ses propres dires. Est-ce que c’est ton cas aussi ?

    Je n’ose pas tenter l’expérience. Je ne pense pas que ça bouillonnerait mais ça frémirait peut-être un petit peu.

    La mère Chouffe a un grain de beauté sur la fesse gauche…

    Est-ce que c’est mon cas ? Pas à ma connaissance. Mais pour être honnête, ça fait quelques années que je n’ai plus assez de souplesse pour vérifier. Si quelque chose a poussé entre-temps, je ne suis pas capable de le confirmer.

    Serais-tu capable d’inventer une recette culinaire comme le fait la mère Chouffe ?

    Je ne suis pas très porté sur la cuisine, mais je sais préparer quelques cocktails. J’en ai créé un qui a connu un beau succès : le Bubble Gum, à la saveur des chewing-gums d’autrefois.

    La mère Chouffe s’est prise d’affection pour sœur Trouffette. Au début, c’était inespéré !

    Les choses ont évolué d’elles-mêmes au cours des improvisations. La relation particulière entre le comédien et la comédienne [Justine, sa fille] a sans doute naturellement favorisé cette complicité.

     

    Michel Legrand - mère ChouffeMichel Legrand - mère ChouffeMichel Legrand - mère Chouffe

     

  • Piliers 2 Comptoir

    Piliers 2 Comptoir

    ATO et BMM font la tournée des bars

    Piliers2 ComptoirL'Atelier Théâtre des Oiseaux (ATO) compte les jours avec impatience. En partenariat avec le Bétième Montois de Messines (BMM), la troupe s'apprête à retrouver la scène avec Piliers 2 Comptoir, une création collective rassemblant des sketchs déjantés créés au fil des neuf derniers mois par l'équipe.

    Evénement exceptionnel : l'ATO monte un projet en partenariat avec le Bétième Montois de Messines, théâtre de marionnettes pour adultes basé dans la région de Mons depuis maintenant plus de 30 ans. Deux équipes, deux spectacles pour un même événement. Et quel événement ! on emmène les spectateurs faire la tournée des bars. 

    BaBo-Bar - Bétième Montois de MessinesLe Bétième présentera un spectacle de marionnettes en un acte (30 minutes) intitulé BaBo-Bar. Une comédie écrite par Jean-Pierre Brasseur qui se déroule dans un bistrot. On y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil... Au Nul Bar Ailleurs, l’établissement où se déroule Piliers 2 Comptoir, c'est un peu pareil : on y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil. 

    D'un spectacle à l'autre, le public peut suivre différents fils conducteurs, se laisser surprendre par les changements de perspective et s'amuser des points de convergence. Les représentations se donnent dans les locaux du Patro (au sein de l'Ecole Notre-Dame de Messines) à Mons. Trois représentations sont programmées : le vendredi soir, le samedi en après-midi et en soirée.

    ***

    Piliers 2 Comptoir / Les habitués du Nul Bar Ailleurs forment une sorte de confrérie où chacun rêve de tirer les ficelles. Il faut s’attendre à de belles embrouilles vu que cette clique ne carbure pas à l’eau plate ! Forestinne, fière maîtresse d’école à la retraite, donne des leçons en veux-tu en voilà ; la mère Chouffe, un volant entre les mains, échappe à tout contrôle ; Sœur Trouffette, sous ses dehors de mignonne nonnette, trame des trucs pas très nets ; Bavaro roule sa bosse de canular en entourloupe ; Vedett communique avec les esprits nageant dans la bière. Derrière le zinc, Belle-Vue gère ce repaire de pantins à coups de loque à reloqueter. Quant à Marckloff, le nouveau voisin, même s’il débarque avec ses pantoufles en peau de loup malade, il a vite saisi où il mettait les pieds… 

    Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 en partenariat avec le Bétième Montois de Messines / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec. Vendredi 24 juin, séances à 19h30 et à 20h15 et samedi 25 juin, séances à 15h00 et à 15h45 et séances à 19h30 et 20h15 dans les locaux du Patro (124, rue du Joncquois) à Mons. PAF : 5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger, par email ateliertheatre.mons@outlook.com ou au 0497 125 805

  • Piliers 2 / interview Marckloff

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Marckloff, le voisin

    - Marckloff, qu'est-ce que ça fait de vivre à côté d’un café comme le Nul Bar Ailleurs ?

    - Ça fait beaucoup de bruit. Je suis arrivé ici, j'ai pris ce qu'on m'a donné. Je me suis retrouvé à côté du café. Ma femme et moi, on fait avec. Mais comme le pognon rentre bien, je pense qu'on va bientôt changer.

    - Vous raffolez des Chokotoff. D’où ça vient, cette passion ?

    - Quand je suis venu ici la première fois, il y avait un pot avec des Chokotoff à l'entrée. C'est là que j'ai découvert les spécialités du pays.

    - Vous avez passé toute votre jeunesse en Russie, je crois. Quel souvenir vous en gardez ?

    - La neige !

    - Ah, l’hiver est froid là-bas. Quand vous y repensez, qu’est-ce qui vous manque ici ?

    - Ma mère…

    - Elle est restée au pays ! Vous lui téléphonez parfois ?

    - Elle est morte.

    - Ah.

    - Ça fait vingt ans.

    - Pardon. Vous avez l'habitude de passer au café ?

    - Si je viens, c’est qu’il y a une auto en face de mon garage ; ça arrive tous les jours.

    - Alors, vous buvez une petite bière au passage ?

    - Bah, disons que pour se faire pardonner, la mère Belle-Vue me sert un petit quelque chose.

    - À propos, Marckloff, quelle est la meilleure vodka ?

    - La vodka de ma mère. Vodka maison. Il y a encore du vingt ans d'âge là-bas. La prochaine fois que je retourne, je ramènerai une bouteille.

    - Marckloff, on m’a dit que vous aviez déjà vu des extraterrestres. C’est vrai ?

    - Non. Par contre, j’ai toujours leur véhicule garé devant chez moi.

    - Une dernière question. Peut-être indiscrète. Dans la peau de quelle bête avez-vous taillé ces magnifiques pantoufles que vous avez chaussées là ?

    - Ça se voit quand même. C'est de la peau de loup.

    - De loup malade ?!

    - Oui, je reconnais, je n'ai pas eu à le tuer très fort, il était déjà mort. J’en ai profité.

    D’après un dialogue de Frédéric Duchène (Marckloff) et Jérémie Brasseur, le 15 02 2022

     

  • Piliers 2 / interview Chouffe

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de la mère Chouffe

    Piliers 2 / interview Chouffe- Bonjour mère Chouffe !

    - Bonjour m’ fille !

    - D’après ce qu’on dit, tant qu’il y a du Martini, vous êtes de bonne humeur…

    - C'est-à-dire que le matin...

    - … vous n'êtes pas d'humeur ?

    - Ce n'est pas que je ne suis pas d'humeur, c'est que je n'ai pas d'humeur.

    - « Vous n'avez pas d'humeur » ? Comment ça ?

    - Si vous voulez, il faut le temps que ça se dégrise. Je ne sais pas trop si c'est le jour ou la nuit, des choses comme ça. Du coup, voilà, je n'ai pas vraiment d'humeur.

    - Vos nuits sont souvent agitées ?

    - Bah, ça arrive. La dernière fois, j’ai fait un affreux cauchemar. Ça se passait en Italie et il y avait une terrible explosion…

    - Dans un champ de romarin ?

    - Pire que ça, hein, m’ fille ! à l'usine de Martini. [frisson d’effroi] Du coup, impossible de produire du Martini pendant des années !

    - Qu’est-ce que vous alliez bien pouvoir faire de votre temps libre ?

    - Dépérir ! Parce que sucer des glaçons, c'est bien, ça rafraîchit… mais sans le Martini, ce n’est quand même pas pareil. Alors, y a de quoi se mettre à fumer des joints.

    - « Des joints », mère Chouffe !? Mais comment vous feriez pour vous ravitailler ?

    - Bah, ici, c’est pas dur avec le fils de Forestinne. Seulement, je peux vous dire, la marchandise elle n’est pas toujours de première qualité !

    - C’est-à-dire ?

    - Il vous refile de la beuh qui provoque des effets secondaires. Après on se retrouve dans des situations… délicates.

    - Vous avez vu des éléphants roses ?

    - Pire que ça !

    - Vous avez vu le loup ?

    - Oh là là ! si je vous disais… Dites, votre interview là, elle remue pas mal de choses en moi.

    - Normal, hein. C'est pour Radio Psychothérapie.

    - C'est ça que je me sens toute psychotée de partout.

    D’après un dialogue de Michel Legrand (Chouffe) et Caroline Bachelart, le 21 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Forestinne

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Forestinne

    Piliers 2 / interview Forestinne- Forestinne, bonjour. Je suis enchantée de vous rencontrer. Nous allons en apprendre un peu plus à votre sujet. Parce qu’on ne sait même pas si vous êtes en couple.

    - Non, je suis seule.

    - Ah, vous êtes célibataire ?

    - Oui, pour tout vous dire, ma plus longue relation a duré six mois. Juste le temps de faire un enfant. Je préfère ne pas m'attacher.

    - Je vois. Vous faites partie des gens qui sont devenus accros à leur téléphone ?

    - Pas vraiment. Tout un temps, je recevais des appels bizarres.

    - « Bizarres » ? comment ça ?

    - Un obsédé appelait chaque jour à la même heure ; il croyait que c’était le téléphone rose.

    - Ça vous dérangeait ?

    - Bah, je n'aimais pas trop ça.

    - On peut comprendre. Forestinne, y a-t-il une chose pour laquelle vous vous sentez prête à tuer ?

    - Le bingo, sans hésitation. C'est ma passion, j'y jouerais jour et nuit. J'adore.

    - Pour clôturer cette interview, pourriez-vous nous avouer un de vos petits secrets ?

    - Oh là là, vous me gênez.

    - Nous sommes entre nous.

    - Alors, je peux bien vous l’avouer, j’utilise mon mucus nasal en complément alimentaire.

    - Vous mangez vos crottes de nez ? Formidable !

    - Il paraît que c'est plein de glycoprotéines et qu’une consommation régulière produit un effet régénérant. D'ailleurs, regardez ma peau, comme elle est belle !

    - En effet. Merci beaucoup, Forestinne. Je suis sûre que tous nos auditeurs sont impatients de tester cette astuce.

    D’après un dialogue de Dominique Trillet (Forestinne) et Justine Legrand, le 21 12 2021

  • Piliers 2 / interview Belle-Vue

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Belle-Vue

    Piliers 2 / interview Belle-Vue- Bonjour Belle-Vue. Nous sommes très heureux de vous recevoir pour cette émission consacrée à nos amis de l’Horeca. Vous vous occupez d'un café, à Monche, Le Nul Bar Ailleurs. Je sais que la propreté, c'est important pour vous.

    - Ah oui, l’hygiène ! moi, je passe la loque à reloqueter cinquante fois par jour. Toujours au même endroit. Comme ça, ça brille.

    - J’imagine ! Est-ce que ça paie bien de travailler comme ça dans un café ?

    - Écoutez, pas assez à mon goût, je ne vais pas vous dire le contraire. Dans un café de village, on n’a pas beaucoup de pourboires. Parfois, il y a un touriste qui passe, il laisse quelque chose. Des pièces bizarres, qu’on ne sait pas trop quoi faire avec.

    - Du coup, vous avez une collection de devises étrangères…

    - … et de petits cailloux. Moi, bon ! je les garde parce que ça fait plaisir.

    - Belle-Vue, quels sont, selon vous, les inconvénients à travailler dans un café ?

    - Bah, des fois, on me vomit dessus. Vedett, par exemple, quand elle se lance dans des expériences de coma tithylique (sic). Ça finit toudis mal.

    - A l’inverse, on vous fait parfois des compliments ?

    - Pas des masses. Un jour, un gars est entré dans le café pour offrir des fleurs. Alors j'étais toute contente. Mais au final, c'était pas pour moi.

    - Ah non ?

    - Le livreur s’était gouré de boutique. Il y avait un message qui disait : « Grisette, je suis ton bel admirateur. Chaque fois que je passe et que c’est toi en vitrine, ça me plaît bien, tout ce que tu fais. »

    - On va se quitter là-dessus. Le mot de la fin, Belle-Vue ?

    - Tant qu'on peut reloqueter, il y a de l’ouvrage.

    - Eh bien, ma foi, reloquetons !

    D’après un dialogue de Sandrine Vansnick (Belle-Vue) et Jérémie Brasseur, le 21 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Bavaro

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Bavaro

    Piliers 2 Comptoir - Bavaro- Vous regardez Télé-Monche, bonjour ! Aujourd’hui dans notre émission, nous avons le plaisir d’accueillir un chauffeur poids-lourd d’envergure internationale. Bavaro, bienvenue !

    - Merci, ça me touche beaucoup. Merci de m’avoir invité.

    - Bavaro. Parlez-nous de votre camion…

    - Ah, vous savez, les camions, pour nous les chauffeurs poids-lourds, ça fait partie de la famille. Le mien, je l’ai appelé comme mon chien : Charleston.

    - C’est une bonne idée.

    - La famille, c’est la famille.

    - Vous avez un métier pas banal. On se pose des tas de questions. Et tout d’abord, on se demande : est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire le tour d’un parking sans pouvoir retrouver votre camion ?

    - Vous posez là une question très pertinente parce qu’effectivement sur les parkings le long des autoroutes, il n’y a pas d’indication ‘allée 12, emplacement 43’, ce genre de choses… Mais moi j’ai trouvé une astuce. Je me suis rendu compte que mon chien quand je le siffle, il vient. Et donc mon camion je lui ai installé un système. Dès que je fais : « fi-fi-fi ! Charleston ! », eh bien, les clignotants s’allument. Mon quinze-tonnes, il est aussi fidèle que mon chien. Par contre, ma femme, si je siffle, elle ne vient pas.

    - Vous n’allez quand même pas comparer votre femme avec votre camion ?

    - Ah certainement pas. Bien sûr que non ! Il n’y a pas de comparaison entre mes deux Charleston, le chien et le camion, et ma femme. Les Charleston, eux, ils ne disent jamais rien, ils sont toujours d’accord avec moi.

    - Bon, bref… Vous faites de grands trajets internationaux, vous avez sûrement une anecdote à nous raconter.

    - Ah oui ! à l’époque où j’étais tout jeune camionneur, me voilà un jour parti pour mon premier voyage international. Je roule. Je descends à Édimbourg et je m’arrête à une station essence. Je fais le plein puis je me remets en route, machinalement. D’un coup, je me retrouve avec une bagnole qui arrive en face, je me dis : « Le con ! Il est du mauvais côté de la route ! » Bah non, c’était moi qui roulais à contre-sens. Di douille ! Je ne suis pas très fier.

    - Nous arrivons déjà à la dernière question. La solitude dans les camions, comment ça se passe ?

    - « La solitude » ? La solitude, quand il n’y a que Charleston et moi ?!... Là on entre dans l'intimité de couple ! Je préfère ne pas répondre. Nous les routiers, on a quand même notre petite pudeur.

    D’après un dialogue de Bernard Ameryckx (Bavaro) et Dominique Trillet, le 14 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Trouffette

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de sœur Trouffette

    20211217 visuel interview trouffette br- Sœur Trouffette, bonjour. Vous êtes sur la radio de la paroisse de Saint-Armulphe. J’ai quelques questions délicates à vous poser. J’espère que vous voudrez bien y répondre sincèrement.

    - Je ne mens jamais.

    - Est-ce que vous avez déjà prétexté la maladie d’un proche pour éviter d’aller à la messe ?

    - Non.

    - Ah, c’est très bien…

    - Par contre, une fois j’ai corrompu le curé du village et à la messe du dimanche, nous avons annoncé le décès du clodo du coin pour lancer un appel aux dons.

    - Mais c’est… inqualifiable !

    - Ça a marché du tonnerre, on s’est rempli les poches à mort !

    - Je préfère ne pas savoir… Sœur Trouffette, je sais que vous accordez beaucoup d’importance à votre apparence. Avez-vous déjà photocopié votre visage ?

    - Mon visage ? Non, hein !

    - Ah, ouf !

    -  … mais mon cul, oui.

    - Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !

    - Je le trouve plus joli.

    - Passons, ma sœur. Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de voler des bonbons ?

    - Oui, ça m’est arrivé.

    - J’imagine que vous étiez gamine. On peut comprendre.

    - Oui, enfin non… c’était il y a trois ans. J’ai piqué tous les bonbons des enfants du caté.

    - Oh non, pas les enfants du catéchisme. Ma sœur, quand même !

    - Si. Pour pas me faire prendre, j’ai tout planqué dans un vieil encensoir. Et après, je m’en suis fait péter.

    - Seigneur ! Et le curé n’a rien dit ?

    - Bah… Il avait déjà sifflé pas mal de vin de messe ce jour-là…

    - Dites donc, on est vraiment bien entourés au niveau ecclésiastique ici.

    - Oh pardon, il ne s’agit pas de notre curé. Je vous parle de faits qui remontent à mon passage dans une autre paroisse. Quelle époque ! on a fait les quatre cents coups, l’abbé Gengoulf et moi.

    - Allons au bout des choses, soyons fous. Vous dites vraiment la vérité, hein ?

    - Oui, là je suis sans filtre.

    - Est-ce qu’il vous arrive de parler sur le dos des habitués du café ?

    - Alors là, non, jamais ! Ce n’est vraiment pas du tout mon style de critiquer. J’aurais trop peur d’aller en enfer.

    - Mon Dieu, sœur Trouffette ! Mais il me semble que votre nez s’allonge. On dirait Pinocchio.

    - Ça tombe bien, j’ai toujours adoré les jouets en bois.

    - Ouh là ! Nous allons rendre l’antenne.

    D’après un dialogue de Justine Legrand (sœur Trouffette) et Michel Legrand, le 14 12 2021

  • Piliers 2 / interview Vedett

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Vedett

    Piliers 2 Comptoir Vedett- Bonjour Vedett. Il paraît que vous en êtes une, de vedette.

    - Il paraît, il paraît.

    - Votre réputation vous précède.

    - Çà, oui ! On dit souvent : « Vedett, c’est du folklore sur pattes ! » Faut dire que j'ai toujours sur moi ma petite pierre précieuse.

    - Oui, votre améthyste…

    - Je pensais qu’elle me protégerait contre les effets de la boisson et du coup, une fois, j’ai bu tout un magnum de Bush de Noël.

    - En une soirée ?

    - Non, comme ça, cul-sec !... Puis j’ai roulé sous la table.

    - C’est inhabituel pour vous ?

    - Bah oui quand même.

    - On m'a dit qu'une fois vous aviez piqué du fric dans les poches d’une veste. C'est vrai ?

    - Eh bien, oui. J’avoue. J’ai quand même un petit côté canaille. Je voulais me venger de sœur Trouffette qui m’avait joué un sale tour.

    - On veut savoir, on veut savoir… Qu’est-ce qui s’est passé ?

    - Bah, au départ, elle voulait m’aider. Elle s’était mis en tête de m’apprendre à draguer.

    - Sœur Trouffette ?

    - Oui, sœur Trouffette ! Alors, elle m’a un peu dévergondée.

    - « Dévergondée » !? 

    - On est allées au magasin, elle m’a dit : « mets ça » et quand je suis sortie de la cabine en mini-jupe, elle m’a fait défiler dans toute la boutique. J’étais gênée !

    - On imagine.

    - Alors, le lendemain au café, dès qu’elle a eu le dos tourné, j’ai fouillé les poches de sa petite veste noire de nonnette. Je savais qu’elle avait vidé le tronc de l’église. Elle avait deux-trois sous. Je les ai pris et je lui ai payé à boire avec.

    - Vedett, on sait que vous êtes toujours célibataire. Est-ce qu'il ne vous est jamais arrivé de flirter ici au café ?

    - Eh bien, je dois dire qu'en général, j’aime les belles personnes. Les hommes et les femmes, d’ailleurs. Je suis en bi-sexe (sic).

    - Ah, ah !

    - Là-dedans, j’ai une petite frite qui se balade. Un homme, une femme... ça dépend comment la frite s’en va. Et j’adore leur mater le 

    - Je crois qu’on va se quitter là-dessus. Merci beaucoup, Vedett. Je ne suis pas déçue de la rencontre.

    - Il va falloir censurer, hein, Madame !

    D’après un dialogue de Caroline Bachelart (Vedett) et Sandrine Vansnick, le 14 12 2021

  • rencontre - PMeA

    Rencontre avec deux passionnés

    Petits Meurtres entre Amis

    Organiser un crime n’est jamais une mince affaire ! D’autant plus lorsque vous devez, en outre, prévoir la manière dont les enquêteurs parviendront à résoudre l’énigme. C’est toute l’expertise d’un collectif de passionnés réunis au sein de l’association Petits Meurtres entre Amis. Depuis 2017, l’asbl met sur pied des murder parties et des Enquêtes en ville.

    citation Jean-Philippe PMeAL’été dernier, ma femme et moi, nous sommes allés mener une enquête dans un petit village de la province du Luxembourg. Une histoire terrible avec des cisailles plantées dans le dos, des dettes de jeu, des liaisons coupables… Cette Enquête en pleine campagne intitulée Le Bal de L’Ampoule était une création de l’asbl Petits Meurtres entre Amis. Comme l’aventure nous avait séduits, nous avons repris contact pour en savoir plus. Nicolas et Jean-Philippe ont répondu à nos questions.

    Nicolas, peux-tu décrire les activités de l’asbl Petits Meurtres entre Amis ?

    Nicolas. – L’asbl Petits Meurtres entre Amis organise principalement ce qu'on appelle des murder classiques : on loue un gîte, les gens s'inscrivent ; quelques jours avant la date fixée, chacun reçoit une fiche qui présente son personnage, ainsi qu’un dossier de jeu. L’intrigue rassemble huit à vingt participants et peut durer une soirée ou toute une nuit. Par ailleurs, il y a les Enquêtes en ville (parfois à la campagne). C'est un format ouvert à un plus large public. Les gens vont, par petits groupes, à la rencontre des suspects qui témoignent et répondent aux questions.

    duo Nicolas et Jean-PhilippeJean-Philippe, qu’est-ce qui te motive dans cette activité ?

    Jean-Philippe. – Le gros avantage du jeu de rôle grandeur nature - et de la murder party, en particulier - c'est de permettre, en quelques heures, de se lier d’amitié avec les autres participants : vivre ensemble des situations intenses, cela permet de tisser des liens très forts. Un tissu social qui compte beaucoup pour moi. Ceux qui participent à nos murder, je ne les vois pas souvent. Pas assez, de mon point de vue. Mais je sais qu'on prendra toujours plaisir à se retrouver au moins une ou deux fois par an. En dehors de ça, chacun vit sa vie.

    Comment est née l’association ?

    Nicolas. – Depuis longtemps, l’univers des murder parties m’attirait. Je connaissais quelqu'un qui disposait d’une salle. Nous avons organisé ensemble une ou deux soirées. Ce qui nous a permis de faire des rencontres. En 2017, on a créé l’asbl. A ce moment-là, on disposait d’un local à Vaux-Borset (province de Liège). D'autres nous ont rejoints ; le rythme s'est accéléré. La salle nous permettait de garder du matériel sur place. Quand on a lancé notre page Facebook, ça a continué à prendre de l'ampleur. Comme nos murder parties étaient prévues pour 10 ou 15 participants, on a été amenés à organiser deux ou trois sessions de chaque intrigue pour accueillir tout le monde.

    Nicolas PMeAComment se répartit le travail de préparation des murder et des Enquêtes en ville ?

    Nicolas. – Pour les Enquêtes en ville, c’est un travail collectif. On construit le scénario ensemble. Concrètement, on se retrouve pour boire des chopes, faire des brainstormings, partager des idées. Puis on rentre chez soi, on écrit un peu. Quelques jours plus tard, on se revoit pour mettre en commun, tester les idées, voir ce qui foire. On retravaille, on tente à nouveau… Et à la fin, on a un scénario qui tient la route. Une énigme plausible que l’on peut résoudre. En revanche, pour les murder parties classiques, il existe beaucoup de scénarios ouverts sur le Net. On peut piocher librement là-dedans. De temps en temps, on en invente un nous-mêmes. Forcément, ça prend plus de temps.

    Jean-Philippe. – Je ne fais pas partie du comité de l’asbl mais je suis responsable organisateur pour plusieurs murder parties par an. Quatre ou cinq en 2022. Je m'occupe de trouver le gîte, de gérer le budget et de lancer la communication…

    Jean-Philippe PMeAComment entre-t-on dans l’univers des murder parties ?

    Nicolas. – Les gens viennent d’horizons différents. Du théâtre par exemple. Du monde de l'impro aussi (comme moi). Et puis des jeux de rôle sur table (comme Jean-Philippe). C'est généralement par une de ces trois disciplines connexes que l’on en vient au jeu de rôle grandeur nature.

    Jean-Philippe. – Je m’intéresse aux jeux de rôle sur table (comme Donjons & Dragons) depuis que j'ai 14 ans. J'ai organisé mon premier jeu de rôle grandeur nature à 16 ans et j’ai poursuivi jusqu’à l’âge de 24 ou 25 ans. Après un break d'une dizaine d'années, j'ai recommencé à organiser des jeux de rôle plus courts. 

    Comment avez-vous vécu le confinement ?

    Nicolas. – Le confinement a mis un frein aux événements en présentiel. On a pu se recycler avec des formules en ligne. A présent, on est contents de pouvoir se retrouver. On verra comment les choses évoluent.

    Jean-Philippe. – Ces circonstances particulières nous ont permis d’explorer d'autres formes de narration. Nous avons travaillé sur des jeux de rôle narrativistes réunissant seulement quatre ou cinq joueurs. Le jeu de rôle narrativiste se construit à partir de situations sur lesquelles les joueurs improvisent ; les choix opérés dans chaque scène déterminent la suite de l’aventure. Toutes ces techniques expérimentées dans un cadre inhabituel, nous allons pouvoir les réinvestir dans le jeu de rôle grandeur nature.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Site Internet: www.petits-meurtres.be
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  • jeu des experts / la potomanie

    Jeu – Les Experts Vous Expliquent

    Qu’est-ce que la potomanie ?

    visuel Les Experts jeu 3 la potomanieRevoici nos experts préférés réunis pour un débat. Le troisième ! La troisième dose ; la dose magique ! Visiblement les plateaux télé se les arrachent toujours autant. Ni les médias ni la population ne leur tiennent rigueur d’affabuler si souvent. N’est pas expert qui veut. Parler avec aplomb en toutes circonstances, ça ne s’improvise pas. Notre brochette de spécialistes va cette fois aborder la question délicate de la potomanie. Serez-vous capable de déterminer lequel de ces beaux parleurs apporte la bonne définition ? C’est le petit quiz du jour 

    Jeu créé à partir d’un dialogue improvisé avec Bernard, Caro, Domi, Justine, Michel et Sandy (14 12 2021).

    Et sinon, connaissez-vous Philippe Torreton ? Un sacré comédien ! Nous lui avons consacré un quiz il y a quelques années. Même sans connaître vraiment sa biographie, vous devriez deviner les bonnes réponses. Par exemple, dans quelle pièce de théâtre Philippe Torreton s’exclame-t-il en 2016 : ‘C’est un peu court, jeune homme…’ ? Ubu Roi, d’Alfred Jarry ?... La Dame de Chez Maxim, de Georges Feydeau ?... Richard III, de William Shakespeare ?... Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand ?

    La réponse se trouve dans les solutions de notre quiz. Allez y faire un petit tour. C’est par ici.

     

  • rencontre - l'happynologue

    Rencontre avec une passionnée

    Rebecca Laï, happynologue

    Aujourd’hui, partons avec Rebecca Laï sur la piste du bonheur. Voilà une affaire bien étrange que le bonheur. Chacun s’en fait sa propre idée. Tout le monde voudrait en voir la couleur. Et ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance d’être conseillé en la matière par une véritable happynologue...

    citation Rebecca Laï« Et vous, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » Plus d’une fois, Rebecca Laï s’est sentie embarrassée par cette question. Comment se définir en un mot ? Sophrologue ?... kinésiologue ?... spécialiste du recrutement ?... accompagnatrice ?... Un peu tout ça à la fois. En fin de compte, Rebecca a résolu le problème en inventant un terme-concept. Elle est happynologue ; sa vocation est d’aider chacun à développer son potentiel de bonheur.

    Rebecca, peux-tu nous raconter comment tu es devenue happynologue ?

    J’ai toujours trouvé que se définir en un seul mot était restreint, je n’aime pas les étiquettes. Il y a quelque temps, j’étais en pleine transition professionnelle et j’avais des difficultés à expliquer qui j’étais, ce que je faisais. Je travaillais dans le recrutement mais aussi dans l’accompagnement avec des outils comme le reiki, la sophrologie, la kinésiologie... Je me suis toujours posé cette question : qu’est-ce qui anime chacun ? Et je crois que notre point commun c’est d’être, pour la plupart d’entre nous, en quête de bonheur. J’avais envie de transmettre ma vision de la vie, proposer une autre perspective, ce que j’ai appris, mon vécu de mère, mes expériences professionnelles. Tout ça ne se résumait pas en un mot. J’ai donc créé ce terme d’happynologue, qui correspond parfaitement au domaine qui me passionne : la recherche du bonheur.

    Qu’est-ce que le bonheur ?

    Pour chacun d’entre nous, le bonheur prend une signification toute personnelle et il s’agit d’en prendre conscience. J’appelle cela le potentiel de bonheur. Chacun le développe à son rythme, avec les personnes qui l’entourent, à travers ses expériences de vie.

    Rebecca lai happynologueLe potentiel de bonheur, cela passe par des tas de choses…

    Oui, se ressourcer dans un bois, à la mer, avec le chant des oiseaux ou en savourant les petits instants du quotidien. J’appelle ça les petits bonheurs de la vie ; ceux qui sont là, sous la main et qu’on peut croquer à pleines dents. Être à la recherche du bonheur, c’est aussi prendre conscience de l’importance d’une simple discussion avec un ami, se nourrir du contact avec nos proches. Le rire d’un petit loulou, par exemple, c’est très communicatif. Il faut savoir aller puiser en soi toutes ces expériences heureuses, tous ces bonheurs que l’on emmagasine et qui sont des ressources. C’est à cela que j’invite lors des accompagnements, individuels ou collectifs : se relier à ces petits bonheurs qui nous permettent d’être dans la résilience. 

    Chacun de nous est en fait unique et en devenir…

    En effet. Je fais souvent référence à la nature. La graine qui pousse ne se compare pas avec la graine qui est à côté, ni à l’arbre qui est déjà là. Par ailleurs, en ce moment de l’année, la nature est en veille. Cependant, même s’il paraît mort, l’arbre est toujours là, bien costaud, bien ancré ; il fait face aux tempêtes, au vent, aux gelées. Quoi que la nature lui amène, il tient debout.

    Comment ton activité a-t-elle évolué depuis le début de la crise ?

    La situation que nous traversons a été un révélateur mais le mal-être était déjà là bien avant. Cela fait quelque temps qu’on parle beaucoup de stress et de burn-out (le mal du siècle ?). On pouvait y percevoir les prémisses de la crise qu’on traverse aujourd’hui. L’humain vit la même chose que la planète. Nous sommes à bout de nos ressources parce qu’on nous en demande toujours plus. Ce que je propose, c’est d’aller rechercher le sens que l’on a en soi pour faire face à toutes les incohérences que nous vivons actuellement. Pour cela, les émotions sont un bon baromètre. Qu’elles soient agréables ou inconfortables, elles ont quelque chose à nous apprendre sur nous-mêmes : « Pourquoi je suis triste, pourquoi je suis en colère ? Pourquoi je ressens une sorte de malaise ? Qu’est-ce que cela vient me dire ? » J’invite à s’observer, s’interroger sur toutes ces émotions pour pouvoir les transmuter. 

    Rebecca lai happynologueCela montre bien que nous sommes acteurs de notre propre développement. 

    Oui, tout vient de l’intérieur. En séance, je dis souvent que ce n’est pas moi qui peux faire la démarche. Moi, je donne les clés et c’est à chacun d’utiliser les clés au bon moment, à son rythme, en fonction de son cheminement. Mais les clés sont là, il suffit de les sortir de sa poche, d’oser ouvrir la porte. Parfois, toute la question est là : est-ce que j’ose ouvrir la porte ? Ce n’est pas toujours évident de se relier à ses émotions et de les vivre intensément, cela peut être vraiment inconfortable, confrontant même.

    Aujourd’hui quels sont les projets que tu continues à développer ?

    En septembre dernier, j’ai animé des cercles de paroles en transition intérieure à Louvain-la-Neuve, à l’occasion du festival Maintenant ! J’aimerais en proposer d’autres l’année prochaine. Avec la perspective de rendre ces rendez-vous réguliers. Ce sont des moments où les gens se retrouvent pour faire le point sur ce qu’ils sont, sur l’écologie, sur l’état actuel du monde. Ces cercles de reliance permettent de se connecter les uns aux autres et de s’entraider, de créer ensemble, de se soutenir. Certains deviennent co-responsables d’un magasin, d’autres font de la permaculture ou organisent des événements et bien d'autres choses.

    Comme happynologue, tu proposes des accompagnements individuels ?

    Je travaille principalement en présentiel. Autant en individuel qu’en collectif. [Rebecca Laï vit à Mons.] Évidemment, si la situation l’exige, je peux basculer sur des contacts en visioconférence mais ce n’est pas ma préférence. D’autant plus qu’en kinésiologie, j’ai besoin d’être en contact avec la personne pour recourir au test musculaire. J’ai une organisation flexible. Pour un premier rendez-vous, il faut compter un délai de quinze jours, trois semaines mais parfois une plage horaire se libère de façon inattendue. Je peux ainsi programmer un rendez-vous de dernière minute

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Le site web de Rebecca Laï: www.rebeccalai.be
    Rebecca Laï sur Facebook


    Rebecca lai happynologue

  • jeu des experts / une wassingue

    Jeu – Les Experts Vous Expliquent

    Qu’est-ce qu’une wassingue ?

    20211130 visuel lesexperts jeu 2 wassingueRevoilà notre batterie d’experts réunis sur un plateau télé pour un débat comme on n’en fait plus. (C’est ça aussi, la magie du théâtre !) Cette fois, nos virtuoses de la langue française se penchent sur le cas de la wassingue. Voilà un mot qui sonne bien. Mais que veut-il dire au juste ? Je crains qu’une fois encore nous ne parviendrons pas à mettre d’accord nos éminents spécialistes. Et pourtant, la vérité s’exprime par l’un d’entre eux. Saurez-vous la repérer parmi ce fatras d’inventions et de fariboles ? C’est le petit quiz du jour ! 

    Jeu créé à partir d’un dialogue improvisé avec Bernard, Caro, Domi, Justine, Michel et Sandy (30 11 2021).

    Et sinon, j’ai une question pour vous. À quel humoriste attribuer cette citation : « À quoi pensez-vous. Monsieur ? - A rien, c'était pour faire avancer le Schimilimilibimliibili... » Patrick Timsit ? Coluche ? Michel Leeb ? Pierre Desproges‎ ?

    La réponse se trouve dans les solutions de notre quiz ‘sketches célèbres (dix questions à choix multiple pour tester vos connaissances)’. Allez y faire un petit tour. C’est par ici.

     

  • jeu des experts / une rincette

    Jeu – Les Experts Vous Expliquent

    Qu’est-ce qu’une rincette ?

    20211130 lesexperts jeu du dico1 brLes experts !

    Courtisés par les médias, ils se contredisent, se déchirent, s’étripent. Moins leur propos est fiable, plus ils palabrent avec aplomb. L’espace d’un jeu, nos comédiens se glissent dans leur peau... Et surtout dans leur tête. Les voilà invités sur un plateau télé pour expliquer un terme inconnu. Chacun y va de sa petite version. Seul l’un d’entre eux propose la bonne définition. (Un sur six, ce n’est déjà pas si mal ; on est peut-être même au-dessus de la moyenne.) Saurez-vous démêler le vrai du faux ? C’est le petit quiz du jour ! 

    Jeu créé à partir d’un dialogue improvisé avec Bernard, Caro, Dominique, Jérémie, Justine, Michel et Sandy (30 11 2021)

    Et si vous êtes d’humeur à jouer, pourquoi ne pas redécouvrir nos quiz consacrés au petit monde du théâtre ? Histoire de tester vos connaissances sur les pièces incontournables du répertoire, les grands auteurs, les sketchs inoubliables, le vocabulaire des gens de théâtre… C’est par ici.

  • rencontre - Les Arts Maniaques

    Rencontre avec deux passionnés

    Pipo Guillet et Gérard Guéguen, fondateurs des Arts Maniaques

    Mais comment font-ils, les Arts Maniaques ? Malgré la crise qui se prolonge, la troupe garde toute sa vitalité, le nombre d’adhérents continue même d’augmenter. Pour tenter de comprendre ce prodige, nous avons fait un petit tour virtuel du côté de Rennes, en Bretagne, à la rencontre de Pipo et Gérard, les fondateurs de la troupe.

    20211128 les Arts ManiaquesC’est en 2007 que Pipo (Jean-Claude) Guillet et Gérard Guéguen fondent ensemble la troupe des Arts Maniaques à Pont Péan, petit village au sud de Rennes. Les deux complices s’appuient sur leur passion commune pour la scène. Avant de se rencontrer, ils ont suivi des trajectoires étrangement similaires et leurs visions du théâtre amateur concordent. Une grande aventure démarre, qui se poursuit, 14 ans plus tard, avec un remarquable dynamisme.

    Bonjour les Arts Maniaques. Dites-nous, comment en êtes-vous venus à créer votre troupe ?

    Gérard. – Chacun de nous s'est implanté, pour des raisons professionnelles, dans la région de Rennes. On ne se connaissait pas. Nous avons cherché une troupe de théâtre qui nous corresponde mais on n’a pas trouvé.

    Pipo. – Dans la région, les troupes montaient surtout du boulevard. Des pièces pas forcément mauvaises mais montées un peu à l'arrache. Nous, on aime le travail bien fait.

    Les Arts ManiaquesVous montez des pièces d’auteur mais vous avez aussi écrit vos propres pièces…

    Pipo. – Oui. J’écris depuis longtemps. J’ai animé un atelier théâtre à Paris et rapidement j’ai été amené à créer des petits dialogues pour les débutants. Gérard, lui, s’est mis à écrire pour les 10 ans de la troupe. En 2017, nous avons décidé d’aller jouer à Avignon. Chacun a écrit une pièce et on a trouvé que ce serait plus sympa de monter celle de Gérard qui était truffée de jeux de mots. Ça s'appelait La balance.

    Vous avez très vite souhaité ajouter une dimension caritative à vos projets théâtraux ?

    Gérard. – Oui, du temps où je faisais du théâtre à Quimper, la troupe courait toujours après l’argent pour son propre fonctionnement, à cause des locations de salle et des frais divers. Ici, les conditions de création sont plus favorables ; la mairie nous aide. Depuis les débuts de la troupe, les statuts prévoient l’organisation d’actions caritatives. Ceux qui rejoignent les Arts Maniaques pour faire du théâtre adhèrent à cet engagement caritatif. Ils viennent aider. Tout spécialement lors de la soirée qu’on organise chaque année au profit de différentes associations. 

    Les Arts ManiaquesConcrètement comment avez-vous mis en place ces partenariats ?

    Pipo. – On ne voulait pas aider des associations qui partent rouler en 4x4 en Afrique. L'argent devait vraiment servir à quelque chose d’utile.

    Gérard. – Nous avons constitué une structure intitulée TACLE (Théâtre amateur contre l'exclusion). C'est une sorte de filiale des Arts Maniaques. Les comptes sont nettement distincts même si l'existence des deux structures est liée : si les Arts Maniaques n'existaient pas, TACLE n'existerait pas non plus. 

    De quelle manière, la troupe a-t-elle traversé les différents confinements depuis 2020 ?

    Pipo. – Au moment du premier confinement, on travaillait sur une pièce de Jean Anouilh. Notre travail a été interrompu alors qu’on était déjà bien avancés. Après un moment de flottement, nous avons mis en place des rencontres en vidéoconférence, histoire de garder le contact. En septembre, nous avons compris qu'on ne pourrait reprendre ni les répétitions ni les ateliers. Alors on a lancé un concours d'écriture ouvert à tous en collaboration avec la médiathèque de la ville et l'Association des parents d'élèves.

    Les Arts ManiaquesCe concours d’écriture que vous avez intitulé À Vos Plumes

    Gérard. – Nous avons proposé le thème du confinement. Les participants nous envoyaient leurs textes. Avec les comédiens d’Arts Maniaques, nous avons réalisé des capsules vidéo pour les diffuser sur notre chaîne YouTube. C'était une manière de créer du lien. Suite au concours, un recueil des textes a été édité.

    Pipo. – Après, on a repris nos répétitions, on espérait rejouer mais un nouveau confinement est survenu en mars 2021.

    Gérard. – L'impact de cette crise, c'est quand même deux pièces mort-nées !

    Pipo. – C'est une grosse déception, même si on reste fondamentalement optimistes. 

    Les Arts ManiaquesPour traverser cette période difficile, vous vous appuyez sur l’esprit de troupe ?

    Pipo. – Oui. Pour nous c'est très important que les comédiens s'investissent même quand ils ne jouent pas. Ils s’occupent de la régie par exemple. Quand on a fondé la troupe, on était trois. A présent, il y a une quinzaine de comédiens. De nouveaux adhérents arrivent par l’atelier, ils restent, ils s'intègrent. 

    Gérard. – Bien qu’on soit déjà suffisamment nombreux, on participe chaque année au forum des associations. On s'oblige à y aller pour éviter que la troupe ne se sclérose. On ne veut pas vivre en vase clos, il faut rester ouvert vers l'extérieur.

    Quels sont vos grands projets en cours ?

    Pipo. – On monte une adaptation de la pièce Vol au-dessus d'un nid de coucou. C’est prévu pour les 19 et 20 mars 2022. On est aussi sur un projet lancé par l’ADEC, la maison du théâtre amateur rennaise. Ce projet intitulé Par 4 Chemins met en contact trois troupes de théâtre amateur et trois autrices professionnelles. Chaque autrice a créé une pièce d’une demi-heure destinée à une troupe en tenant compte du nombre d’acteurs. Trois spectacles d'une demi-heure ; 1h30 de spectacle. On s'est engagés à la monter sans en connaître le thème ! Nous la jouerons en janvier, une fois ici à Pont-Péan, une fois à Rennes, une fois du côté de Fougères et enfin sur Saint Malo. C'est un gros challenge.

    Les Arts ManiaquesQu'est-ce qui vous donne envie de continuer après 14 ans d’aventures ?

    Pipo. – Pour moi, c'est d’être entourés de gens très motivés. Au sein de notre troupe, on a des gens très motivés ; qui s'occupent de notre communication, de notre page Facebook, de notre site Internet, de notre chaîne YouTube ; qui publient tous les mercredis quelque chose ; qui viennent aux répétitions, même quand ils ne jouent pas ; qui s’investissent à fond dans les projets… Tout ça renforce la motivation.

    Gérard. – Chaque année, les nouveaux projets motivent, et on essaie d'emmener les comédiens vers d'autres horizons, de sortir de Pont Péan. L'intégration des nouveaux arrivants, leur écoute lors des ateliers sont également très motivants.

    Pipo. – C’est vrai que souvent dans les troupes de théâtre amateur, les comédiens se produisent uniquement devant leurs familles et leurs amis, autant dire un public acquis d’office. Nous essayons d'amener nos comédiens assez loin, dans des salles parfois improbables, dans des villes qu'ils ne connaissent pas, face à des publics qui vont vraiment les juger sur ce qu'ils présentent.

    Gérard. – Ça crée de belles aventures, des expériences qu'on ne vivrait pas autrement. 

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Le site web des Arts Maniaques: www.lesartsmaniaques.fr
    Les Arts Maniaques sur Facebook
    Les Arts Maniaques sur YouTube
     

  • PhotoRéplique - Avis de recherche

    ATO novembre2021 PhotoRéplique

    Avis de recherche - PhotoRéplique ATO novembre 2021 - sur la photo : Dominique Trillet - idée texte : J. Brasseur

     

  • rencontre - Emmanuel Dupuis

    Rencontre avec un passionné

    Emmanuel Dupuis, organisateur de murder parties

    Le confinement fut l'occasion pour l’Atelier Théâtre des Oiseaux d’explorer un recoin du vaste univers des jeux de rôle. Dans le domaine, Emmanuel Dupuis nous a précédés de quelques lustres ! Sa passion pour les histoires et son plaisir d'interpréter des personnages l'ont amené à créer bon nombre de murder parties.

    citation Emmanuel DupuisEnvie de vivre, le temps d'une soirée, « une aventure policière avec sa part d'énigme, de frisson, d'action et son lot de rebondissements »* ? Bienvenue dans le monde de la murder party ! Ici, chaque joueur incarne un personnage embarqué dans une intrigue où se côtoient suspects et assassin(s). Au programme, le plaisir de jouer un personnage et de mener une enquête. Suivez le guide : Emmanuel Dupuis vit à Binche. Depuis près de vingt ans, il organise des soirées qui peuvent rassembler une quinzaine de participants.

    Emmanuel, d’où vient ta passion pour les murder parties ?

    Depuis l'enfance, j'aime les histoires. Particulièrement celles qui contiennent du mystère et des énigmes. J’aime aussi interpréter des personnages. J'avais un théâtre de marionnettes quand j'étais gosse et à l'école, j’adorais jouer aux gendarmes et aux voleurs, aux cowboys et aux Indiens,...

    Emmanuel DupuisComment as-tu découvert l'univers de la murder party ?

    A la fin des années 90, les magasins de jouets ont sorti une série de jeux de société. Les joueurs interprétaient huit personnages suspectés d’avoir commis un meurtre. Dans la boîte, il y avait une cassette pour accompagner l'intrigue. Le jeu prévoyait des tours de parole ou chacun posait des questions aux autres. Et puis ces jeux-là sont passés de mode, on n’en a plus trouvé dans la grande distribution. Je trouvais ça dommage et j'ai fait des recherches dans des boutiques spécialisées dans les jeux de rôle. C’est comme ça que je suis tombé sur un livret de 80 pages publié par un groupe de Lillois. Ça devenait plus sérieux : l’intrigue était plus détaillée et nécessitait plus de préparation. Trois ou quatre autres livrets sont parus dans la même série. Quand ce filon a été épuisé, je me suis tourné vers Internet.

    Les amateurs de murder parties étaient déjà sur le web ?

    Oui, j’ai découvert un site créé par des passionnés qui publiaient leurs scénarios. J'en ai téléchargé un qui s’appelait Meurtre à Paris. J’ai organisé une soirée et comme ça s'est bien passé, je suis retourné sur le site mettre un petit mot de remerciement aux concepteurs du jeu. C'était des Bordelais. Apparemment, ça leur a fait plaisir. On est devenus très amis. En 2004, ils nous ont invités, mon épouse et moi, à participer à une murder party organisée dans un château à Bordeaux. Au fil du temps, j'en suis venu à me lancer moi aussi dans l'écriture de scénarios.Murder party Emmanuel Dupuis

    J’imagine que l’organisation d'une murder party demande pas mal d’investissement...

    Oui, bien sûr. Il y a d'abord le long travail d'écriture, et comme j’invente des scénarios pour 15 joueurs et que chez moi ce n'est pas très grand, je me suis mis à louer des gîtes. Les gens arrivent le samedi en début de soirée et on joue jusqu'au lendemain matin. Ceux qui ne sont pas fatigués peuvent investiguer toute la nuit, d'autres vont se reposer. Moi, en tant qu'organisateur, je dois gérer les imprévus (les désistements de dernière minute par exemple) et les questions logistiques. Je ne dors que deux heures sur la nuit. Ce qui me motive, ce sont les retours des gens : l'enthousiasme des participants donne envie de continuer. Parfois, je me dis que je vais arrêter d'écrire… mais jusqu’à présent j'ai toujours réussi à mettre sur pied en moyenne une grande murder party par an, que je fais généralement jouer deux fois.

    Comment ça fonctionne précisément ?

    Murder party Emmanuel DupuisJ'écris mon scénario. Les gens s'inscrivent. Un mois avant la murder party, j'envoie un dossier aux joueurs : on y trouve le déroulement de la soirée, le point de base de l'intrigue et surtout la fiche de présentation du personnage à interpréter (son histoire, son caractère, la raison de sa présence, ses motivations). Chaque personnage a des objectifs différents. Pour moi, même s'il y a une enquête à mener et des énigmes à résoudre, ce qui importe par-dessus tout c’est le plaisir de vivre une histoire ensemble. Chacun s’investit pour incarner son personnage et faire évoluer l’aventure. Parfois l'organisateur sait bien que l'objectif que poursuit un personnage est pratiquement impossible à atteindre. Mais en fixant cet objectif, on donne au joueur une détermination, ce qui l’aide à entrer dans la peau du personnage et à entreprendre des actions. Cela donne du relief au jeu.

    Quel impact a eu la crise sanitaire sur tes activités ?

    Le confinement a commencé à la mi-mars 2020 et j'avais une murder party programmée en avril ; on était déjà en pleine préparation. Ça a été un coup dur. Mais en définitive, la période fut propice à l'écriture. Cela faisait un petit temps que j’envisageais de me réorienter vers des scénarios plus courts, pour huit joueurs. J’ai aussi écrit un jeu de rôle atypique, de style narrativiste sur base d'une expérience de jeu vécue chez un ami aussi passionné que moi. Il n'y a pas d'intrigue policière, c'est une série de saynètes qui retracent la vie de quatre personnages. Chaque joueur doit faire des choix. Un peu comme dans les livres dont vous êtes le héros. L’histoire commence à l'école maternelle et se poursuit durant toute la vie : les études, la carrière professionnelle, les relations amoureuses, la confrontation à la mort, les aléas de la vie qui peuvent altérer l'amitié...

    Des murder parties ont pu se poursuivre aussi en visioconférence ?

    Murder party Emmanuel Dupuis​​​​​​​Oui. Lors du premier confinement, j’ai participé à des soirées en ligne organisées par des amis, mais c'était toujours des adaptations de scénarios conçus pour être joués en présentiel. J’ai eu l’idée d'écrire une murder spécialement conçue pour des rencontres virtuelles. L'histoire que j’ai imaginée suit les aventures de personnages qui se réunissent ponctuellement sur les réseaux sociaux.

    Quelles sont les conditions pour se lancer comme joueur ?

    Pour moi, il n'y en a qu'une seule, c'est d'avoir envie d’essayer. Le groupe de joueurs évolue sans cesse : au fil du temps, il y a des participants qui deviennent des habitués, certains s'en vont, de nouvelles têtes arrivent. C'est ainsi que j’ai pu rencontrer un tas de gens en France et en Belgique francophone.

    Quels sont les projets sur lesquels tu travailles ?

    Je continue à travailler sur des murder parties en visioconférence. Pas seulement à cause des contraintes liées à la crise actuelle mais surtout parce que cela permet de faire participer des joueurs qui habitent plus loin ou qui manquent de moyen de locomotion. On peut ainsi regrouper des gens de toute la Wallonie, mais aussi de Paris, de Rouen, de Toulouse... Je tiens beaucoup au fonctionnement en groupe ouvert : bienvenue à tous ceux qui souhaitent participer !

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    * Pour aller plus loin :

    •    www.murderparty.be – un site géré par un ami d’Emmanuel Dupuis
    •    manu280372@skynet.be – l’adresse courriel d’Emmanuel Dupuis
     

  • Piliers 2 Comptoir

    Piliers 2 Comptoir

    Webato pageune nov2021Lorsque vous viendrez flâner à Monche, un moment donné – ce sera sur votre droite (ou sur votre gauche si vous arrivez en sens inverse) – , vous tomberez sur un pittoresque bistrot de quartier, le Nul Bar Ailleurs. 

    Poussez la porte ; vous ne serez pas déçu. Aucun académicien n’y vient disserter mais les conversations s’élèvent quelquefois à de haut degrés de métaphysique. On n’y voit guère de Miss Monde mais les demoiselles qui fréquentent les lieux ont leurs charmes cachés. Pas d’athlètes prestigieux accoudés au comptoir, à moins qu’on englobe parmi les pratiques sportives l’art de la glandouille, l’exercice de la carabistouille et la gymnastique du lever de coude.

    Le maître à bord ici, c’est le sieur Carapils. Du moins, en théorie ! Dans la pratique, on croise rarement le bonhomme. Il s’arrange toujours pour déléguer la gestion de l’établissement à son épouse, Belle-Vue, plus coutumière du coup de rouge que du coup de torchon. 

    Parmi les habitués, vous êtes certain de tomber sur la mère Chouffe, sirotant son petit verre de Martini sur glace tout en pimentant les conversations voisines de ses commentaires sarcastiques. La sœur Trouffette n’est jamais loin non plus. Cela fait belle lurette qu’elle a troqué ses ave maria contre une kyrielle de chansons à boire. Vedett est bien plus mystique au fond, avec ses pierres énergétiques et ses incantations. Elle prétend lire l’avenir dans la mousse de bière mais la technique n’est pas encore à même d’aider Forestinne à anticiper les numéros gagnants du bingo. Qu’importe ! Forestinne redouble d’ardeur et se livre à une série d’entraînements extrêmes ! Snoek passe de temps à autre, entre deux bricolages ; qu’il soit en train de rafistoler un alambic ou de cogiter sur un prototype de machine à faire pétiller le café. Il n’est pas rare, enfin, que Bavaro gare Charleston son quinze-tonnes devant les fenêtres du bistrot. Cela prive un peu les lieux de leur lumière naturelle mais Bavaro compense par son énergie solaire et ses idées éblouissantes.

    Voilà le petit monde du Nul Bar Ailleurs ! Suivez nos potins éthyliques et nos grisantes aventures sur le blog de l’ATO. (novembre 2021)

    ***

    Piliers de Comptoir est un univers créé par l’Atelier Théâtre des Oiseaux en décembre 2019. Depuis l'été 2021, l’ATO réinvestit le bistrot imaginaire du Nul Bar Ailleurs, crée de nouveaux personnages, développe de nouvelles intrigues. Des sketchs sont en préparation, en prévision d’une présentation au public.
     

     

  • rencontre - Camille Rabat

    Rencontre avec un passionné

    Camille Rabat, comédien amateur (LTA)

    Le Théâtre Arrive compte les jours avant la grande première de La Culotte. Dans cette comédie grinçante de Jean Anouilh, Camille Rabat interprète le rôle de La Ficelle, serviteur gourmand et paresseux… mais qui tire toujours son épingle du jeu.

    citation Camille RabatLe Théâtre Arrive existe depuis bientôt dix ans. Camille est de ceux qui ont fondé l’association. Depuis, il n’a cessé de monter sur scène. Côté coulisse, il est branché support technique : c’est lui qui gère la régie, la sono, les captations vidéo. Il s’investit également dans la préparation de l’ORTF (le festival de théâtre amateur organisé en novembre par l’équipe) et les projets pour fêter les dix ans de la troupe.

    Camille, comment es-tu devenu comédien amateur ?

    Quand j'avais 7 ou 8 ans, j'étais ultra timide. Je n'avais que deux amis. Un de mes professeurs en CE1 montait un projet théâtral et il était sûr que le théâtre pourrait m'aider à vaincre ma timidité. Du coup, il a absolument tenu à me confier un rôle important. J’étais loin d’être enthousiaste… et finalement, ça m'a éclaté de monter sur scène. Ensuite, j’ai enchaîné avec différents projets jusqu'en 4e. Cette année-là, l'atelier théâtre de l'école a cessé ses activités faute de participants. Ce n’est qu’après le bac que j'ai remis le pied à l'étrier et depuis, je n’ai plus jamais cessé de faire du théâtre.

    Camille lta la culotteComment a débuté ton parcours au sein de l’association Le Théâtre Arrive ?

    Je fais partie des fondateurs. On était quelques-uns à faire partie de la troupe Atout’A’Zart basée sur Voiron. À cette époque, on montait un spectacle par an. L’ambiance s’est détériorée quand le président a annoncé qu’il s’en allait. Celui qui le remplaçait voulait évoluer vers le théâtre professionnel, il devenait de plus en plus exigeant. Ce qui ne convenait pas à tous. Ça a fini par scinder le groupe. Les rebelles – dont je faisais partie – ont préféré s’en aller et fonder une nouvelle association. C’est ainsi qu’est né Le Théâtre Arrive.

    Qu'est-ce qui te motive le plus dans le théâtre amateur ?

    Le principal intérêt, pour moi, c'est de faire des rencontres. D’ordinaire, je n'aime pas attirer l'attention sur moi mais quand je joue un rôle, j'aime bien être regardé et recevoir des commentaires, que ce soit des compliments ou des critiques constructives. Ça m’aide à m'améliorer. J’aime l’idée que le théâtre permet aux spectateurs, de s’échapper de leur quotidien. Voilà pourquoi je préfère la comédie plutôt que la tragédie. Il y a déjà bien assez de morosité dans la vie de tous les jours.

    Camille rabat 6Parle-nous de ton rôle dans La Culotte.

    En découvrant le texte, je ne voyais pas très bien quel rôle j’allais jouer. Pascal [Mouchard], notre metteur en scène, m'a proposé d’incarner La Ficelle. C'est le serviteur de l’académicien, un rusé qui s’arrange toujours pour passer entre les mailles du filet. Selon Pascal, ça me correspond bien : dès qu'il y a une embûche, j'arrive toujours à trouver un chemin détourné. En revanche, je ne suis pas flemmard comme La Ficelle. Lui, dès qu'il peut refiler ses corvées à quelqu'un, il n'hésite pas.

    Comment fais-tu pour tenir le coup quand le rythme de répétitions s’intensifie ?

    C’est vrai que c’est parfois dur. Si la répétition se termine après 22 heures, comme il faut 45 minutes pour rentrer sur Grenoble, je ne suis pas chez moi avant 23 heures. Quand le lendemain il faut se lever à six heures, ce n’est pas facile. Aussi, c’est parfois agaçant de voir ceux qui habitent à moins de cinq minutes arriver en retard… sans connaître leur texte. Mais bon, ce sont les joies du théâtre amateur !

    Camille rabat 1Quels souvenirs marquants gardes-tu des spectacles auxquels tu as participé ?

    Il y en a tant ! Dans une pièce qui s'appelait Le mari faux, j'ai joué un personnage féminin. C'est le metteur en scène de l'époque qui m'a dit : « Camille, je te vois bien dans ce rôle. » J’ai dit : « Ah bon ? Ben, d'accord, c'est parti. » On s'est beaucoup marrés sur ce projet et on a eu pas mal de succès. Pour la pièce Vendredi 13, je comptais m’occuper de la mise en scène mais à un moment j'ai dû appeler Pascal à la rescousse. Pascal a pris la relève. Plus tard, il a dit qu'il n'avait pas changé grand-chose à ce que j’avais mis en place mais c'est ce qu’il a apporté qui a fait toute la différence.

    Les comédiens débutants te demandent-ils parfois conseil pour gérer le trac ?

    Moi, mon truc, c'est de les faire rigoler parce que ça détend et en même temps, ça dégage les poumons. A part ça, je ne donne pas beaucoup de conseils. Bien que je fasse partie de ceux qui ont créé l'association, je passe toujours pour le petit trublion de service. Avant de monter sur scène, on me demande parfois comment je fais pour rester calme. Je réponds : « Si tu connais ton texte, ça va aller tout seul. Il suffit de respirer, de faire abstraction du public. Tu te concentres sur les projecteurs qui vont t’éblouir et tu ne verras même pas les spectateurs. »

    Camille rabat 4Peux-tu nous dire quelques mots sur l’ORTF ?

    C’est un festival de théâtre amateur que notre troupe organise. Cette année, c’est le week-end des 26, 27 et 28 novembre. Le programme est déjà établi. Les contrats sont signés. Il nous reste à mettre au point des détails pratiques. Le vendredi, notre troupe ouvrira le bal avec la première représentation de La Culotte. Le samedi, trois spectacles s’enchaînent : un one-man-show humoristique en après-midi, une courte pièce en début de soirée, suivie vers 21 h par un show d’improvisation. Pour clôturer le festival, le dimanche après-midi, on a programmé une comédie… sur quai de gare.

    Dans quel genre de pièce voudrais-tu jouer après La Culotte ?

    De la comédie, toujours de la comédie ! Je rêve depuis longtemps de travailler sur Toc toc, une pièce de Laurent Baffie qui m'a toujours fait rire. Et puis, comme j’ai des captations vidéo des pièces dans lesquelles j’ai joué, je viens de revisionner un spectacle auquel j’ai participé quand j'étais plus jeune. Ça s'appelle Rendez-vous dans dix ans. Six personnages se retrouvent, ils se souviennent de leurs années d’études, se rappellent comment ils sont devenus amis, ils découvrent ce qu'ils sont devenus. C'est à la fois drôle et plein de sensibilité. Voilà des projets que je compte soumettre à la troupe.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe: www.letheatrearrive.com/

     

  • rencontre - Pascal Mouchard

    Rencontre avec un passionné

    Pascal Mouchard, metteur en scène amateur (LTA)

    Dans quelques semaines, nos amis français de la troupe Le Théâtre Arrive montent sur scène avec La Culotte, une comédie grinçante de Jean Anouilh. Cette pièce à grande distribution est mise en scène par Pascal Mouchard, grand créatif et joyeux bavard.

    citation Pascal MouchardPascal Mouchard ne manque pas de projets. De son propre aveu, il en a toujours dix ou quinze en tête. Il faut dire que sa passion pour le théâtre ne date pas d’hier. Pascal lit des textes, va voir des spectacles, crée des décors, monte sur les planches et met en scène. Pour lui, Raymond Devos a bien résumé les choses : l’art du théâtre consiste à venir chercher le spectateur dans son fauteuil pour l’entraîner dans la folie avant de le ramener à lui-même en fin de voyage.

    Pascal, parlons d'abord de La Culotte. Qu’est-ce qui t’a amené à proposer ce texte à la troupe ?

    En 2018, on cherchait une pièce pour l'ensemble de la troupe. On accueillait trois nouveaux membres et on clôturait une année où la troupe s’était retrouvée scindée pour monter deux spectacles, Le médecin volant et Vendredi 13. Cela avait un peu éclaté le groupe, malheureusement. D’où la volonté de proposer un projet pour tout le monde. On me disait : « Ça va être trop difficile ; on n’aura jamais tout le monde aux répétitions. » Je répondais : « Je sais mais il faut quand même essayer. » J'ai cherché une pièce à grande distribution et je me suis souvenu de La Culotte. C'est une pièce que j'avais montée en 1994 du temps où j’animais une petite troupe dans un patelin de campagne.

    Pascal MouchardPour remonter cette pièce, tu as donc pu puiser dans tes souvenirs…

    Je me rappelle surtout qu’à l’époque, ça n’avait pas été simple. Le thème de La Culotte n'était pas du tout dans l'air du temps. Les gens n’adhéraient pas trop. On a réussi à monter la pièce mais j'étais resté avec un goût de trop peu. Quand j’ai relu le texte il y a trois ans, j’ai été frappé par l’actualité du propos. Plus je la lisais, plus il me semblait que ça faisait écho avec le mouvement MeToo et les dérives politiques actuelles. Je me suis dit ​​​​​​​: pourquoi ne pas tenter ​​​​​​​?

    Comment la troupe a-t-elle abordé le texte ​​​​​​​?​​​​​​​

    C'est une pièce peu connue. D’Anouilh, les gens citent le plus souvent l’Antigone, et c’est à peu près tout. La Culotte, c'est vraiment une pièce dérangeante, on peut même se demander si Anouilh n’était pas quelque part un anarchiste de droite. Nous avons hésité un moment à faire des coupures, finalement nous avons gardé le texte intégral. Les comédiens se sont distribués les rôles entre eux, en fonction de ce qu’ils avaient envie de jouer. Oui, ce sont les comédiens eux-mêmes qui ont choisi ​​​​​​​! Pour beaucoup de gens, le metteur en scène est comme un chef d'orchestre. Je ne crois pas trop à ça. Je ne suis pas là pour décider mais pour donner des pistes dans le jeu d’acteur.

    Sur quoi portes-tu ton attention pour aider les comédiens débutants à progresser ​​​​​​​?

    Jusqu’à présent, quand de nouveaux adhérents rejoignaient la troupe, ils intégraient le projet en cours. Il n'y avait pas d’exercices qui leur étaient particulièrement dévolus, ils recevaient des consignes de jeu comme tout le monde. J’ai constaté que ceux qui arrivent sans avoir jamais fait de théâtre, c’est important qu’ils montent assez vite sur scène. Sinon, la motivation se relâche. Je suis très attentif au positionnement du corps et au fait que le personnage soit bien habité. On commence toujours un projet par des recherches sur le personnage, sur sa façon de marcher, sa façon de réagir. On essaie de lui trouver des gestes qui pourront servir par après d’effets comiques.

    Pascal Mouchard​​​​​​​Quelles sont les principales difficultés que doivent surmonter les débutants ​​​​​​​?​​​​​​​

    L’erreur classique c’est d’abandonner le personnage. Je me souviens d'avoir lu à ce propos le livre d'un metteur en scène irlandais, Declan Donnellan. Il explique que l'acteur doit montrer au public ce que le personnage voit. C'est pour ça que j'aime travailler sans accessoires. Les débutants disent souvent ​​​​​​​: « ​​​​​​​Mon personnage doit boire, j’ai besoin d’un verre. ​​​​​​​» Mais si le comédien prend un verre, alors il se met à boire de façon banale et ça ne m'intéresse pas.

    Tu es aussi très attentif à la manière dont on se place sur scène ​​​​​​​?

    C’est essentiel. J'ai fait des stages où on apprenait à regarder le public. Il fallait rester immobile face aux spectateurs pendant que l'autre acteur parlait. Le temps peut paraître long ​​​​​​​! Les comédiens débutants ont tendance à rester rivés sur leur partenaire de scène. Du coup, les spectateurs ne voient pas leurs mimiques. Pour le public, il ne se passe plus rien.

    Pascal Mouchard​​​​​​​Comment travailles-tu la diction et le volume sonore avec les comédiens ​​​​​​​?

    Je ne suis pas très attentif à cela. Je parle moi même un peu trop vite. C’est un défaut que j'essaie de corriger quand je joue. Je sais qu’au fond, tout ça vient au fur et à mesure, à force de jouer. Il m’arrive d’attirer l’attention des comédiens sur le volume vocal, mais c'est plutôt en fin de mise en place. Ce qui me semble le plus important, c'est que les comédiens habitent leur personnage. Si l’on fait du théâtre, ce n'est pas pour parler entre soi, c'est pour s’adresser au public.

    ​​​​​​​A quel moment du projet conçois-tu la préparation des décors ​​​​​​​?

    Pour moi, moins il y a d’élément sur scène, mieux c’est. Le minimum du minimum. Pour La Culotte, je voulais deux grands panneaux au fond pour symboliser la pièce. Un bout de rideau déchiré et un poteau de torture surmonté par un buste de Marianne. Ce buste, on l’a fabriqué avec une collègue qui est plasticienne. Et puis, j’ai rajouté une petite estrade pour installer le tribunal.

    La troupe reprend certains éléments de décor d’un spectacle à l’autre ​​​​​​​?

    Oui, avec un membre de la troupe qui ne s'occupe que du décor, on a fabriqué des grands panneaux qui se fixent sur des supports. Ces panneaux, on les habille différemment pour chaque spectacle. On les a utilisés dans Chat en poche avec du papier crépon. Dans Le médecin volant, on les a combinés pour fabriquer une fenêtre. C'est facile à démonter et à embarquer en voiture. Pour La Culotte, on a peint nos deux panneaux en rouge vif.

    Et pour les accessoires ​​​​​​​?troupe Le Théâtre Arrive​​​​​​​

    Pour les accessoires, ça dépend de ce qu'on déniche sur brocantes. Pour La Culotte, il y a une corniche en plâtre doré qui est en train de se casser la gueule. Et des bouts de rideau qui pendent du plafond. Mais ça, c'est arrivé vraiment tardivement.

    Comment prépares-tu ton travail de mise en scène ​​​​​​​?

    Je commence par lire la pièce cinq ou six fois. J’ai alors une idée générale de la manière dont ça va s'organiser. Je fais des petits croquis. Tout de suite je prévois les entrées ​​​​​​​: si c'est plutôt avant-scène ou fond de plateau ​​​​​​​; les décors côté cour ou côté jardin… On cale ça dès le début des répétitions. Mais je garde une certaine liberté ​​​​​​​: si ça ne va pas, on modifie. J'aime faire évoluer ma mise en scène en fonction de ce qui marche ou pas. Des fois, un comédien proteste ​​​​​​​: « ​​​​​​​Mais tu m’avais dit le contraire la dernière fois. – Ben oui, mais ça marche mieux comme ça ​​​​​​​! ​​​​​​​» J'essaie des trucs, et c’est vrai que pour les comédiens ce n'est pas toujours facile à suivre.

    Pascal MouchardOù puises-tu ton inspiration ​​​​​​​?

    Je vais souvent au théâtre. Chaque fois que je me rends au festival Off d'Avignon avec ma femme, on se tape dix spectacle en trois jours. Je me souviens d’un spectacle qui s'appelait ZigZag (une création de Xavier Lemaire). Quand on rentre dans la salle, il y a deux régisseurs tout affairés à placer le public. Puis, un homme arrive en costard cravate, il explique qu'il est metteur en scène et il retrace l’évolution de cette fonction à travers l’histoire du théâtre. Ensuite, il prend la première scène du Médecin malgré lui de Molière pour la jouer de trois façons différentes. Les ‘régisseurs’ du début deviennent les acteurs. Il y a d’abord la version classique, puis une adaptation style théâtre contemporain - et enfin une relecture moderne théâtre engagé (avec deux clodos qui se tapent sur la gueule pour des canettes de bière). On voit à quel point, à partir d'un texte, on peut faire ce qu'on veut. Ça m’a fort marqué.

    Voir des spectacles permet d’enrichir ta palette de metteur en scène ​​​​​​​?

    Oui, quand je vais voir des spectacles, je dis ​​​​​​​: « ​​​​​​​Tiens, ce truc-là, c'est pas mal. ​​​​​​​» Je me souviens d’un spectacle de Grégory Faive il y a deux ans, à Grenoble. L’acteur commence sa pièce tout seul et il s’adresse au public comme si c'était sa troupe de comédiens ​​​​​​​: « ​​​​​​​Toi Denise, ça n'allait pas à la dernière répétition. Toi, Jean-Paul, c'était très bien... ​​​​​​​» Le spectateur devient en quelque sorte un acteur de la troupe. Du coup, on se retrouve du côté des coulisses. Le premier plan, c'est la scène et on voit au fond les sièges vides du public. Tout est inversé. C'était vraiment fabuleux.

    Pascal MouchardComment travailles-tu les jeux de scène avec les comédiens ​​​​​​​?

    Je me suis rendu compte que souvent, dès que les comédiens intégraient un jeu de scène, il y en avait un autre qui arrivait naturellement ​​​​​​​: comme si un jeu de scène en appelait un autre. Le pire dans le théâtre amateur, c'est quand les acteurs déclament. C'est chiant quand le gars est droit comme un i, qu’il récite son truc. Moi je dis à mes comédiens ​​​​​​​: « ​​​​​​​On s’en fout si vous vous trompez dans le texte, ça n'a pas d'importance ​​​​​​​; on est amateurs. Par contre, ne récitez pas. Donnez de la vie ​​​​​​​! ​​​​​​​»

    Comment vois-tu l'évolution du théâtre amateur ​​​​​​​?

    Autour de moi, le théâtre amateur se porte plutôt bien. Il y a toujours beaucoup de troupes, elles ont chacune leur registre. Il y a des festivals qui sont organisés, des tas d’initiatives… Ce que je trouve dommage, c'est que ça se tire la bourre. Mais ça, c’est comme dans la musique, comme dans la danse, comme partout… Ce n'est pas facile de nouer des contacts et de développer des échanges, sauf pour nos ORTF, le festival de théâtre que nous organisons fin novembre ​​​​​​​: ceux qui viennent partagent notre désir de travailler ensemble. Je suis assez confiant. Dans la troupe, on était six il y a 9 ans, maintenant on est dix-neuf. Et les projets ne manquent pas…

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe: www.letheatrearrive.com

     

  • rencontre - Julien Montarros

    Rencontre avec un passionné

    Julien Montarros, président de la troupe Le Théâtre Arrive

    Depuis décembre 2020, nous sommes en contacts réguliers avec Le Théâtre Arrive, une association de théâtre amateur basée en Isère (France). Julien Montarros est président de la troupe « cette année encore ».

    20211006 julien montarros citationMalgré les difficultés, Le Théâtre Arrive poursuit ses activités. La troupe prépare pour le mois de novembre une comédie grinçante de Jean Anouilh, La Culotte, ainsi qu’un festival rassemblant plusieurs troupes de théâtre de la région. Nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec Julien Montarros, le président.

    Julien, comment es-tu devenu président de la troupe ?

    Le Théâtre Arrive est une association qui a été constituée en 2012. Au départ, il y avait cinq comédiens avec un spectacle créé au sein d’une autre structure. Comme nous n’avions pu jouer que deux fois, nous étions frustrés. Deux d’entre nous ont lancé l’idée de créer une nouvelle association pour reprendre les représentations. J’ai suivi le mouvement mais quand on s’est réunis pour rédiger les statuts, personne n’avait réellement l’intention d’assumer un poste à responsabilités. Voilà comment je me suis retrouvé à la présidence. Un peu par hasard. Souvent, je dis que je suis président pour une durée d’un an. Lors de chaque assemblée générale, on revote… Jusqu’ici, j’ai toujours été réélu.

    Cette question du nombre de représentations - qui a mené à la création de la troupe - reste très importante pour toi ?

    Oui. Mon objectif, c’est toujours de jouer au moins cinq fois chaque spectacle. Bien sûr, ça n’a pas toujours été faisable. C’est plus compliqué pour les grandes distributions. En revanche, on est allés au-delà de cinq représentations pour certains spectacles. Le record, c’est Mélange caustique, un duo que j’avais créé en 2010 avec un ami. Quand on a lancé Le Théâtre Arrive, il nous fallait accumuler un peu de trésorerie. Pour louer des salles, par exemple. Or, comme nous avions nous-mêmes écrit les textes de ce duo, il n’y avait pas de droit d’auteur. Ce qui représente un avantage considérable. Alors, même quand on travaillait sur d’autres projets, on continuait à jouer Mélange caustique. Nous avons présenté ce duo une quinzaine de fois. Jusqu’en 2015. Nous avons même eu l’occasion d’aller nous produire dans une petite salle à Paris.

    Julien montarros melange caustiqueQuelle qualité te semble la plus importante quand on est président d’une troupe de théâtre ?

    L'écoute : être tourné vers les autres. Pendant les réunions administratives ou lors de l'assemblée générale, j'aime exposer le projet, écouter un peu tout le monde, essayer de synthétiser les avis. Il faut essayer de trouver un consensus. Moi aussi, je m'exprime évidemment. Je donne mon avis mais mon point de vue n’a pas plus de valeur que celui d’un autre membre.

    Nous fonctionnons en démocratie participative. Tous les adhérents ont accès à la messagerie et peuvent envoyer des emails au nom de l'association. On veille aussi à être totalement transparents sur les questions de comptabilité. Nous nous organisons en commissions pour répartir les responsabilités (entre autres : la communication, les costumes, les décors). Je représente parfois l’association dans les réunions à la mairie mais pas systématiquement : ça peut être quelqu'un d'autre. La rédaction des comptes-rendus, c’est moi qui m’y colle. Mais ce n’est pas un problème parce que j'adore ça. Je synthétise les discussions (en essayant de mettre un peu d'humour) : cela permet à ceux qui étaient absents d’être informés. En fin de compte, la communication, que ce soit à travers les comptes-rendus en interne ou les affiches, cela fait aussi partie de la vie d’une troupe de théâtre amateur.

    Es-tu parfois tenté par le rôle de metteur en scène ?Julien montarros chat en poche

    Pas tellement : j'aime trop monter sur scène. Nous avons parfois créé des spectacles où la mise en scène était collégiale. Dans ces cas-là, j'aimais bien donner mon avis mais nous avons constaté que c'était moins efficace : il vaut mieux dédier ce rôle à une personne.

    Quelles sont, pour toi, les grandes distinctions entre théâtre professionnel et théâtre amateur ?

    Bien sûr, les comédiens professionnels ont suivi une formation. Ce qui n’est pas le cas des comédiens amateurs. Mais la formation n’est pas tout, il y a aussi le talent, quelque chose d’inné qu’on trouve aussi parmi les amateurs. Ce qui nous différencie également, ce sont les budgets en jeu. Le théâtre est un gagne-pain pour les professionnels alors que chez les amateurs, c’est juste une passion : il y a tout de suite moins de pression.

    Est-ce que Le Théâtre Arrive collabore avec des acteurs du secteur professionnel ?

    Chez nous, il n'y a pas de professionnel. Pascal assume le rôle de metteur en scène parce qu'il est expérimenté mais il n'est pas rémunéré. Nous aimerions proposer à certains membres de suivre une formation auprès d’un professionnel, que ce soit pour la sonorisation ou la régie. On a prévu une enveloppe budgétaire mais cela ne s’est pas encore concrétisé.

    Julien montarros mots tordusQu’est-ce qui t’a amené au théâtre amateur ?

    Dès que j'ai su écrire, j'ai inventé plein d'histoires. Pour mon plaisir personnel d’abord et puis pour les lire à mon petit frère. Quand on voyait nos cousins, on créait des petits spectacles ensemble.

    Aujourd’hui encore, j'aime bien mettre en scène les petits moments du quotidien. Quand je suis avec mes enfants, je fais dialoguer les objets, j’imagine des trucs un peu fous-fous. On dirait bien que ça se transmet. Ma fille danse tout le temps, elle s'exprime beaucoup corporellement. Mon fils aussi est très créatif : il aime inventer des jeux.

    Comme beaucoup, j’ai fait un peu de théâtre au collège. On lisait un dialogue en classe ou on montait des petits spectacles. Quand je suis entré en école d'ingénieur, à 20 ans, je me suis inscrit dans le club de théâtre à Grenoble et c'est là que j'ai commencé à faire du théâtre de façon plus structurée, en rejoignant une troupe qui montait de vraies pièces.

    En cette période de crise, comment vois-tu évoluer la pratique du théâtre amateur ?

    Les crises sont fréquentes dans une troupe de théâtre amateur. Un comédien qui vous plante un mois avant de jouer, une salle qui n'est plus disponible à l’approche d’un spectacle… A chaque fois, c’est un coup dur pour la motivation au sein du groupe.

    Cette fois, c'est pareil mais évidemment c'est plus long. il faut que le groupe reste mobilisé et ce n'est pas seulement l'affaire du président mais de l'ensemble du groupe. Notre atout c'est le côté convivial de la troupe : le fait que l'on se retrouve non seulement pour faire du théâtre mais aussi pour manger un bout ensemble. Et en même temps, on partage l’objectif de faire les choses bien, de faire en sorte que chacun participe à la vie de la troupe et puisse s'exprimer. Je suis très fier de cela. C’est grâce à ça, je pense, qu’on arrive à surmonter toutes les crises, même lorsque des adhérents nous quittent, par démotivation ou à cause de problèmes personnels à régler. Du coup, ne restent que ceux qui sont à fond dans le théâtre, qui partagent l’envie de proposer des choses qui ont de la gueule tout en s’amusant.

    Des spectacles de qualité, des mises en scène élaborées tournée vers le public. Ça ne nous intéresse pas un théâtre prétentieux, où les comédiens se regardent le nombril. On est dans la comédie. J’aime bien faire passer des messages sérieux bien sûr, mais toujours en rigolant.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe : www.letheatrearrive.com

     

  • PhotoRéplique - Chapi Chapo

    Juillet 2021 Sandy et Jey

    Chapi Chapo - PhotoRéplique ATO juillet 2021 - sur la photo : Sandrine Vansnick et Jérémie Brasseur - idée dialogue : J. Brasseur

    Le savez-vous ? L’ATO anime cet été des séances rassemblant des débutants et des comédiens ayant déjà participé à la création d’un spectacle ou deux. A partir de pistes variées, on imagine des jeux de scène et des dialogues, le tout sur des thèmes légers pour s’amuser et rire ensemble. Ça se passe le mardi de 19h30 à 21h dans l’arrière-salle du Malgré Tout (café de la place de Ciply - rue des Robiniers 51). Cotisation : 5 e / séance. Réservations nécessaires.

  • annonce - La Guerre des Trônes

    La guerre des trones page titreVous avez un peu de temps libre le mois prochain ? L'équipe de production de la série télévisée historique La Guerre des Trônes est en tournage dans notre région (à Belœil) en préparation de la saison 5. L'action se déroule sous le règne de Louis XV. Cette série TV, présentée par Bruno Solo, est diffusée sur France 5. Si l'expérience vous tente, vous pourriez postuler afin d'intervenir comme comédien ou figurant sur le tournage. Voici les renseignements transmis par la responsable du casting :

    On recherche des hommes et des femmes, âgés de 18 à 70 ans
    Tournage entre le 18 et le 31 août à Belœil
    Rémunéré (selon la convention audiovisuelle)

    Les candidatures sont à envoyer sur castingtrones5@gmail.com (mettre en objet BELOEIL + votre AGE) avec les informations suivantes :

    • Nom / Prénom
    • Âge
    • Lieu de résidence
    • 2 photos en couleurs (1 portrait + 1 en pied) et bande-démo si possible
    • CV artistique, expériences cinéma / théâtre
    • Mensurations (taille, taille de veste, taille de pantalon) 
    • Indisponibilités sur la période ?
    • Véhiculé(e) ?

     

     

  • PhotoRéplique - Au pique-nique

    Juillet 2021 au pique nique

    Au pique-nique - PhotoRéplique ATO juillet 2021 - sur la photo : Michel et Justine Legrand - idée dialogue : J. Brasseur

    Le savez-vous ? L’ATO anime cet été des séances rassemblant des débutants et des comédiens ayant déjà participé à la création d’un spectacle ou deux. A partir de pistes variées, on imagine des jeux de scène et des dialogues, le tout sur des thèmes légers pour s’amuser et rire ensemble. Ça se passe le mardi de 19h30 à 21h dans l’arrière-salle du Malgré Tout (café de la place de Ciply - rue des Robiniers 51). Cotisation : 5 e / séance. Réservations nécessaires.

  • site ATO - nouveau look

    Qu'est-ce qui n'avait pas changé de costume depuis 2015 ? C'est notre site internet. Notre plateforme de création de site web, e-monsite, nous le fait remarquer à juste titre. Il paraît que le thème Castafiore que nous avions choisi n'est plus au goût du jour. Il disparaît des catalogues. Qu'à cela ne tienne ! nous passons donc au thème Pretty. Cela ne change rien au fond. Simplement le module Cartes postales virtuelles n'est plus disponible... Mais vous retrouverez facilement les photomontages que nous avons créés ces derniers mois. Ils sont rassemblés dans un nouvel album photo. (Venez, c'est par ici.)

     

     

  • rencontre - Sandrine Vansnick

    Rencontre avec une passionnée

    Sandrine Vansnick, clown relationnelle

    Le 3 juin dernier, dans le cadre de ses rencontres virtuelles, l’ATO a reçu la visite de Sandrine Vansnick. Ce soir-là, notre comédienne avait coiffé sa casquette de clown relationnelle pour nous parler de cette passion qui l’anime depuis plus de dix ans. Mais qu’est-ce que c’est, au juste, un clown relationnel ?

    citation Sandrine VansnickJe parie que vous imaginez déjà un clown qui débarque avec ses grandes godasses, qui braille d’une voix nasillarde bonjour les petits enfants ! et puis, qui sort du fond de ses poches tout un tas de bidules qui font splash et pouët-pouët… Sauf que là, non, pas du tout. Le clown relationnel ne se donne pas en spectacle, il se donne tout court, on pourrait dire…

    Sandrine, à quand remonte ta passion pour les soins relationnels ?

    C’est la quête de toute une vie ! Un jour, quand j’étais à l’école primaire, je suis allée à Tivoli rendre visite à une camarade qui s’était cassée la jambe. J’ai découvert l’hôpital, ses odeurs, ses murs blancs… Je me suis sentie appelée, c’était très intense ! À 16 ans, j’ai suivi des cours de secourisme à la Croix rouge. Ça ne répondait pas vraiment à mon besoin d’être auprès de ceux qui souffrent mais, au moins, je me rapprochais un peu de ce qui me faisait vibrer.

    Sandy clown 01Cela a-t-il orienté ton choix d’études ?

    J’ai d’abord suivi un cursus universitaire en langues. J’ai obtenu mon diplôme mais ça ne m’a pas du tout passionnée. Alors que je terminais ma deuxième année, j’ai eu la chance d’accompagner les derniers jours de vie de mon grand-père. Une infirmière à domicile venait chaque jour à ses côtés. Cette fois encore, je me suis sentie attirée par ce type de mission. Je me suis réorientée vers une licence en sciences hospitalières à l’École de Santé Publique. Grâce à ces études, j’ai ouvert une maison de repos. Je sentais bien que j’étais au bon endroit mais je ne faisais pas le métier que je voulais. Il me manquait quelque chose…

    Ça ne te plaisait pas d’être Directrice ?

    Si mais je sentais que je me réaliserais dans quelque chose de différent. C’est pour ça qu’à 32 ans, j’ai tout plaqué. J’ai pris une pause-carrière et je me suis offert le graduat d’infirmière. Trois ans plus tard, je décrochais mon diplôme. J’avais bien sûr appris des tas de choses intéressantes mais cela se limitait aux soins techniques et ce que je voulais, moi, c’était aller à la rencontre de l’humain pour l’accompagner dans sa souffrance. C’est là que j’ai découvert une formation organisée à Liège par l’Institut du Clown Relationnel et de la Clown-Thérapie. Huit semaines réparties sur deux ans. Et ça, vraiment, ça a répondu à ce que je désirais faire.

    Sandy clown 02Alors, tu es devenue clown professionnelle ?

    Le clown relationnel, on n’en vit pas financièrement. C’est quelque chose qui prend aux tripes ; on se sent vivre intensément mais il faut un boulot alimentaire à côté. J’en suis là aujourd’hui, j’exerce un job administratif et une ou deux fois par mois je pars en maison de repos pratiquer le clown relationnel.

    Est-ce que tu as toujours été fascinée par les clowns ?

    Non. Quand j’étais enfant, j’ai assisté un jour à un spectacle où des clowns se moquaient des gens et ça ne m’a pas plu. Ça m’a laissé de mauvais souvenirs. Cependant, le clown relationnel n’a rien à voir avec ça. C’est une démarche de soins relationnels, une approche non médicamenteuse de la souffrance morale. Quand les facultés de communication sont altérées, chez les personnes âgées par exemple, les soignants sont souvent démunis. J’en ai moi-même fait l’expérience lorsque j’étais directrice de maison de repos. On est confrontés à des résidents qui répètent sans cesse les mêmes mots, qui sont dans des états de repli, qui refusent de s’alimenter ou deviennent agressifs. Plus la personne est dépendante psychiquement, plus elle a besoin de soins relationnels adaptés.

    Et le clown peut intervenir auprès de ces personnes ?

    Oui. L’un des objectifs est de prévenir les troubles liés à l’isolement. On va vers les personnes qui sont en manque de relations, qui n’ont pas beaucoup de visites, les personnes qui sont en syndrome de glissement, c’est-à-dire qui se laissent mourir, qui ne veulent plus manger. On peut aussi apaiser les angoisses, soutenir le désir de vivre et favoriser des émotions positives.

    Sandy clown 03Comment le clown s’y prend-il ?

    Tout cela se passe essentiellement dans le non-verbal. Cela nécessite une préparation. Il faut se désencombrer pour se rendre totalement disponible à l’autre. Le clown arrive dans une posture physique et mentale qui est ancrée dans le bassin, il ‘habite’ sa structure osseuse. Il doit se départir de toute réflexion intellectuelle pour être au plus proche de sa sensibilité.

    Comment se déroulent les rencontres ?

    On ne vient pas avec un spectacle pour divertir des gens qui s’ennuient. Nous, on n’est pas dans ce registre-là. On va vers des gens qui ne sont plus capables d’être spectateurs, qui ont besoin qu’on se centre sur eux et qu’on reçoive ce qu’ils ont à exprimer. Ces personnes sont parfois confuses. Cela peut sembler étrange mais, grâce au nez rouge, le clown représente ce que chacune d’elles va projeter : une mère, une voisine, un curé, un ange, un père abusif à qui on a besoin de pardonner… Ce sont toutes des situations que j’ai vécues. Le clown rend possible la rencontre désirée afin de libérer la personne et de l’apaiser.

    Et quand une personne ne peut plus s’exprimer du tout ?

    C’est effectivement un autre niveau de rencontre. Certains sont totalement recroquevillés sur eux-mêmes, soit ils ne parlent plus, soit ils gémissent ou crient. D’autres n’ont plus ouvert les yeux depuis longtemps. On va alors travailler en empathie corporelle : on peut rejoindre la personne en respirant en synchronisation avec elle. Au début, en apparence, il ne se passe rien. On fait le pari que la personne sent qu’on est là pour elle avec toute notre ouverture sensible. Parfois, c’est magique et cela se termine en effusion de joie : une personne qui était totalement en repli va se lever pour danser avec le clown. C’est pour ça que je balade toujours avec moi un petit transistor qui diffuse des vieilles chansons et des musiques entraînantes.

    Pourquoi le personnage du clown est-il tout désigné pour de telles rencontres ?

    Le clown est toujours tout neuf ; chaque jour, il vient de naître, il est gourmand de rencontres, il s’émerveille d’un rien, il se trompe tout le temps et il en rit. Et puis, le clown a la chance de n’être personne, il débarque de nulle-part. Il peut devenir le dépositaire d’un secret que les gens ont besoin de confier.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir en six capsules vidéo la démarche du clown relationnel présentée par son fondateur : MOFFARTS1 - YouTube

    Pour voir des clowns relationnels en action (reportage de 2:17) : Clown relationnel - Formation.mpg - YouTube

    Pour en savoir plus sur la formation et devenir clown relationnel : sandrinevansnick@hotmail.com - 0498 244 944.

     

  • rencontre - Olivier Geneviève

    Rencontre avec un passionné

    Olivier Geneviève, fondateur de la compagnie Hyad Borest

    La semaine dernière, dans le cadre de ses rencontres virtuelles, l’ATO a reçu la visite d’Olivier Geneviève, fondateur et animateur de la compagnie Hyad Borest en Normandie. Déterminés à poursuivre leurs activités malgré le confinement, les comédiens ont présenté le 17 mai dernier leur spectacle Et si on conte en direct sur YouTube.

    citation Olivier GenevièveCe n'est sans doute pas l’aboutissement auquel s’attendaient les comédiens mais l’émission Et si on conte a eu le mérite de nous faire découvrir la compagnie Hyad Borest, une troupe qui ne se laisse pas démonter ! Aux commandes du projet, Olivier Geneviève, qui anime depuis douze ans des ateliers d’initiation au théâtre destinés à divers publics. L’aventure de la compagnie Hyad Borest démarre précisément dans le cadre de l’Université Inter-Âges de Normandie.

    Olivier, comment la compagnie Hyad Borest a-t-elle vu le jour ?

    Il y a quelques années, l’Université Inter-Âges de Normandie Antenne de Caen m’a confié l’animation d’un cours de théâtre destiné aux retraités. Ce cours fonctionne par année académique. Le groupe, constitué en octobre, évolue vers la création d’un spectacle de fin d’année qui a lieu en mai. Et puis, une année, il est arrivé quelque chose d’absolument inhabituel : un groupe a décidé de partir rejouer son spectacle à l’extérieur. Il fallait trouver un nom à l’équipe parce que ‘Atelier Théâtre de l’Université Inter-Âges de Normandie Antenne de Caen’, c’est un peu long… La compagnie, qui ne manque pas d’humour, a décidé de s’appeler Hyad Borest. À partir de là, la troupe a réellement pris vie et poursuit son chemin quand bien même les participants ont changé. 

    Et si on conte par Hyad BorestQuand avez-vous commencé à travailler sur le spectacle Et si on conte 

    C’est au début de l’année académique 2019-2020 que j’ai proposé au groupe de travailler sur le thème des personnages de contes de fées. Moi, j’adore quand on reprend un truc qui existe et qu’on le retravaille pour en faire quelque chose de nouveau. C’est le théâtre tel que j’ai envie de le pratiquer : le théâtre qui fait rire mais qui en même temps est source d’apprentissage. On s’est un peu inspirés de la démarche de Bruno Bettelheim dans son livre Psychanalyse des contes de fées. On s’est penchés sur Pinocchio, La Belle au Bois Dormant, le Petit Chaperon Rouge,… et on a commencé à se poser des questions comme : ce personnage, qui est-il ? qu’est-ce qu’il devient suite à son aventure ? Parfois je donnais des consignes, on expérimentait la scène en improvisation et on gardait ce qui nous semblait intéressant. Ceux qui avaient envie d’écrire arrivaient avec des propositions. On faisait le tri, on retravaillait, on combinait… Patrice est arrivé un jour avec son texte en alexandrins qui racontait la confrontation entre l’ogre et son psy. C’était super, on l’a gardé tel quel.  

    Olivier Geneviève Hyad borestVous étiez déjà pas mal avancés dans le travail en mars 2020 quand le confinement est survenu… 

    Oui. C’est pour ça qu’on ne pouvait pas se résoudre à abandonner. Après quelques semaines de flottement, on s’est mis d’accord pour poursuivre nos rencontres en visioconférence. Mais le théâtre c’est par essence quelque chose qui se vit ensemble et ça a été un grand défi de bosser par ordinateurs interposés. Certains comédiens ont dû demander une tablette à prêter à leurs enfants. Il a fallu réinventer une manière de communiquer, composer avec les difficultés informatiques des uns et des autres. Pour moi, ça n’a pas été simple non plus : diriger les comédiens avec la webcam me prenait une énergie folle ; parfois la connexion sautait, parfois le son de l’ordi était pourri. Au début, après une heure, j’étais épuisé… 

    Comment vous êtes-vous adaptés pour poursuivre votre projet ?  

    Plutôt qu’une séance de deux heures par semaine, nous avons organisé trois séances d’une heure. Et nous avons continué nos rencontres tout au long des mois de confinement pour préparer notre spectacle bien que nous n’ayons pas de perspective claire. Cette expérience nous a appris à tirer parti des contraintes pour inventer quelque chose de nouveau. Mais en janvier dernier, on ne voyait toujours pas le bout. J’avais le sentiment que les comédiens commençaient à se démotiver.

    Et si on échange par Hyad BorestC’est là que t’est venue l’idée de présenter vos travaux en live sur le web 

    Je savais que c’était possible. Cela fait quelques années que je coanime une chaîne YouTube consacrée à la présentation humoristique des jeux de société (T’As Vu A Quoi Tu Joues ?) avec mon pote Alexis et ma sœur Léa. Pour maîtriser les outils de production audiovisuelle (lumière, son, vidéo), il faut vraiment s’accrocher ; au début, le montage vidéo, c’est infernal, surtout quand on se lance en autodidacte. Mais cette maîtrise ouvre tout un champ de possibilités de création. Je ne prétends pas être un monteur professionnel mais mes compétences techniques pouvaient s’avérer fort utiles.  

    Et comment les comédiens ont-ils accueilli cette idée 

    Ça les a vraiment emballés. Le fait d’avoir une perspective a redonné à un coup de fouet à notre projet. Comme le spectacle en préparation était un assemblage de petites formes, on a pu reprendre quatre saynètes et les adapter à ce nouveau média. Je tenais beaucoup à ce que cela reste du théâtre et que la technique audiovisuelle ne prenne pas le pas. Nos quatre scènes ont été filmées de différentes façons : un enregistrement radiophonique accompagné de dessins (Et si l’ogre rime, dialogue en alexandrins) ; une réunion sur Zoom (Et si on échange, thérapie de groupe rassemblant des héros de contes de fées) ; un montage de monologues (Et si on cause, quatre personnages face au psy) ; un double dialogue filmé d’une traite (Et si on boit, deux duos de copines dont les conversations se construisent en parallèle). Et si on boit par Hyad Borest

    Y a d’ beaux résultats, j’ai envie de dire. Qu’en ont pensé les comédiens eux-mêmes 

    Le soir-même de la diffusion sur YouTube, les comédiens étaient très enthousiastes, ceux qui m’avaient rejoint pour la présentation du spectacle et ceux qui suivaient la diffusion depuis chez eux et qui recevaient des messages de félicitations de leur famille et de leurs amis. Malgré tout, d’avoir laissé sur le carreau la moitié du spectacle nous laisse insatisfaits. Il y a une frustration. Les comédiens ont bien sûr très envie de se retrouver sur les planches avec les copains et de présenter leur création devant un public. L’automne prochain, pendant la première moitié de l’année académique, nous reprendrons notre projet et, une fois n’est pas coutume, si les circonstances le permettent, nous monterons sur scène fin décembre.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour voir le spectacle Et si on conte : Spectacle de fin d'année 2021 : "Et si on conte..." (Atelier Théâtre UIA Sud Caen) - YouTube (Note : l'émission commence à 17:10.)   

    Pour découvrir la chaîne YouTube T'As Vu A Quoi Tu Joues : T'as Vu A Quoi Tu Joues ? - YouTube 

     

     

  • Allô Pizza

    Envie de vous faire livrer une 4 saisons, une margherita, une napoli ou une 4 fromages ? Il suffit de téléphoner. Chez Le Roi de la Pizza, on prend les commandes dans la joie et la bonne humeur. Même lorsqu’on a affaire à des clients très drôôôles.

    Cliquez sur l’image pour visionner le film [4 min 41s] sur Facebook.

    Allo pizza page web« Allô. Le Roi de la Pizza. Je vous écoute… »

    Voilà un sketch choral qui réunit en moins de cinq minutes sept comédiens de nos ateliers théâtre virtuels : Caroline Bachelart, Roberto Carbone, Joseph Cau, Chiara Cristelli, Sophie Gérin, Margarita Guerra, Michel Legrand. Cette vidéo, enregistrée - comme les précédentes - avec les moyens du bord, vous invite à assister à la confrontation téléphonique entre un pizzaiolo prêt à satisfaire l'aimable clientèle et un défilé d’énergumènes tous plus tordus les uns que les autres. Ces dialogues sont le fruit de notre imagination bien sûr… mais qui veut parier que la réalité dépasse parfois la fiction ?

    Détail des séquences :

    • 4 saisons : Sophie Gérin à la pizzéria – Roberto Carbone, client
    • Spaghet’ : Chiara Cristelli à la pizzéria – Joseph Cau, client(e)
    • Fromages : Caroline Bachelart à la pizzéria – Michel Legrand, client
    • Promo du mois : Margarita Guerra à la pizzéria – Chiara Cristelli, cliente
    • Soutien scolaire : Michel Legrand à la pizzéria – Sophie Gérin, cliente
    • Psychopathe : Roberto Carbone à la pizzéria – Caroline Bachelart, cliente
    • Super Insastisfaite : Joseph Cau à la pizzéria – Margarita Guerra, cliente

    Allô Pizza est un sketch collectif initialement créé pour notre café-théâtre Boustifaille en décembre 2016. Les textes des différentes séquences ont été imaginés par Jérémie Brasseur, Françoise Coton et Carine Dissegna. En avril dernier, Sophie Gérin a écrit le dialogue Soutien scolaire tout spécialement pour cette reprise en vidéo.

    Pour le décor, nous avons emprunté une photo au restaurant La Tour de Pizz’ localisé à Gerpinnes, près de Charleroi. Vu qu’on leur doit bien un petit coup de pub, voici leur site Internet : https://www.latourdepizz.be. On apprend notamment que « toutes les pizzas sont préparées selon la recette authentique italienne imposant un diamètre de 33 centimètres ». (Pour les matheux : calculez combien mesure la circonférence.)

    La musique est de Sophie Maes et de Damien Santerre, le montage de Jérémie Brasseur.

     

  • rencontre - Benoît Miclotte

    Rencontre avec un passionné

    Benoît Miclotte, créateur de jeux de société

    La semaine dernière, dans le cadre de ses rencontres virtuelles, l’ATO a reçu la visite de Benoît Miclotte. Suite à un étrange concours de circonstances, Benoît s’est mis à créer des jeux de société. L’un de ses projets, La Guerre des Coins, a même été commercialisé par un éditeur sous le nom Arkans.

    citation Benoît Miclotte 2021 05 19C’est l’histoire de deux amis qui jouent ensemble mais les règles du jeu ne leur conviennent pas. Adaptons un peu, se disent-ils. Et c’est le début d’un formidable engrenage ! Car après avoir bidouillé sur des détails, les deux comparses vont s’attaquer aux règles de base… jusqu’à créer un jeu complètement original. Ce sera le premier d’une belle série. Voici le passionnant récit que Benoît Miclotte (l’un des deux jeunes en question) est venu nous retracer l’autre soir.

    Benoît, d’une certaine manière, ta passion s’est jouée sur un coup de dé…

    Il y a un peu de ça. J’ai toujours été attiré par l’heroic fantasy. Avec un ami, on s’adonnait à des jeux qui nous plongeaient dans cet univers-là. On lançait les dés pour combattre des monstres, lancer des boules de feu, vaincre des sortilèges... Or, les dés, si vous avez de la chance, vous gagnez ; si vous n’en avez pas, vous perdez ; moi, j’avais tendance à avoir beaucoup de chance et mon ami nettement moins. La frustration s’installait. On s’est mis d’accord pour changer deux ou trois règles afin de limiter la part de hasard. Et puis, on s’est dit : « Tant qu’à revoir les règles, allons-y franchement, inventons quelque chose de nouveau. » Et c’est ainsi que nous avons créé un premier jeu intitulé Instance. D’autres amis sont venus jouer avec nous et ça leur plaisait aussi.

    jeu prototype InstanceAlors, l’idée de le faire éditer vous est venue…

    Les éditeurs n’ont pas sauté de joie. C’était il y a quinze ans. Notre projet nécessitait un tas de figurines et à l’époque, toute la machinerie de production n’existait pas encore. Les éditeurs trouvaient ça trop compliqué. Ils nous ont conseillé de créer un jeu plus simple. Moi, je faisais la navette tous les jours pour aller travailler à Bruxelles et j’ai commencé à plancher sur un jeu qui serait adapté au trajet en train. C’est ainsi qu’est née la première maquette du jeu qui allait devenir La Guerre des Coins. J’ai présenté le jeu à des amis. Ça marchait bien. Quand on m’invitait à une soirée, on me disait : « Amène ton jeu, qu’on refasse une partie. » 

    Quel était le thème de La Guerre des Coins ?

    Au départ, j’étais parti sur les vikings parce que c’est une culture qui me passionne. Ça collait bien avec mon plateau de jeu. Mais je me suis heurté à un obstacle que je n’avais pas prévu parce qu’à l’époque, beaucoup de gens avaient un apriori négatif : les vikings, ce n’était pas du tout vendeur. Alors, j’ai revu l’habillage et c’est devenu La Guerre des Coins, qui était basé sur les quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu. Les règles n’avaient pas changé mais j’avais simplement revu l’habillage graphique. Et à partir de ce moment-là, le jeu a reçu un accueil bien meilleur.

    tableau Guerre des Coins au 1er soirComment le public a-t-il commencé à s’intéresser à ton jeu ?

    Lors d’une édition du salon Trolls et Légendes (à Mons-Expo à Mons), je suis venu avec un grand tableau. Je donnais des Post-It à ceux qui venaient jouer à La Guerre des Coins, je leur disais : « Notez ce que vous en pensez. Vous écrivez ce que vous voulez et puis, vous allez coller votre Post-It sur le tableau. » Dès la fin de la première journée, le tableau était couvert de commentaires positifs et marrants. Ça attisait la curiosité des gens qui passaient devant, ils étaient intrigués et ils venaient eux aussi découvrir le jeu.

    Après La Guerre des Coins, tu as créé d’autres jeux ?

    Oui, notamment La Cour de Récré. Dans ce jeu, tous les joueurs retournent à l’école primaire pour faire un maximum de bêtises et faire accuser les autres. Celui qui se fait attraper le plus souvent doit s’acquitter d’un gage que l’ensemble des joueurs déterminent en début de partie. Je me souviens d’une dame déjà assez âgée qui avait décidé : « Celui qui perd, il monte sur la table et il crie : J’ai perdu ! » Les autres joueurs ont marqué leur accord. À la fin de la partie, c’est la dame qui a grimpé sur la table. Ça ne s’oublie pas ! La Cour de Récré, ça rassemble toute la famille. Pour les enfants, c’est l’occasion de demander à leurs parents : « Et vous, quand vous étiez à l’école, vous faisiez quel genre de bêtises ? » 

    La Cour de Récré Benoît MiclotteLa création de jeux de société, c’est devenu une vraie passion pour toi…

    Ce qui me plaît le plus quand je crée un jeu, ce n’est pas tant d’y jouer moi-même que de voir les joueurs passer un bon moment. C’est un peu comme au théâtre. Les comédiens ont du plaisir à jouer la pièce, bien sûr, mais ils ont aussi du plaisir à voir que les spectateurs s’amusent au spectacle. 

    De nos jours, l’attrait pour les jeux de société n’a-t-il pas tendance à disparaître ?

    Au contraire ! Depuis quelques années, il y a même un regain d’intérêt. On produit beaucoup de nouveaux jeux. Je crois que c’est une réaction à la multiplication des écrans et à l’invasion du multimédia : les parents veulent renouer le contact avec leurs enfants. Un contact qu’ils ont peut-être un peu perdu. 

    D’autant plus dans le contexte de crise actuelle…

    Oui. Les gens ont besoin de rire, de s’amuser, de sortir un peu de la grisaille. Quand on est confinés, il faut bien trouver quelque chose à faire. Alors, le jeu de société a vraiment toute sa place. L’offre a explosé, il y a une grande diversité de thèmes, de mécaniques de jeu, de modes d’interactions entre les joueurs… Tout le monde finit par trouver un jeu qui lui convient. 

    La Guerre des Coins version vikingIl y a des gens qui disent : moi, j’ai trop de choses à faire, je n’ai pas le temps de jouer…

    Il faut prendre le temps. D’une certaine manière, le jeu de société aide à ne pas vieillir. Cela permet de relativiser beaucoup de choses. On se rend compte qu’on se tourmente parfois pour des broutilles. Jouer, c’est l’occasion de relâcher les soupapes. Et c’est étonnant comme la nature profonde des gens se dévoile à travers le jeu.

    Le jeu, c’est aussi un moyen d’apprendre plein de choses…

    Tout à fait. Des profs se sont intéressés à La Guerre des Coins parce qu’ils trouvaient que c’était un bon outil pour dédramatiser un peu les mathématiques. Moi, je n’y avais jamais pensé mais j’aime cette idée que le jeu de société permette d’aborder en s’amusant des apprentissages perçus comme difficiles.

    En fin de compte, comment vois-tu l’évolution du jeu dans le monde de demain ?

    Je suis certain que le jeu de société a encore un bel avenir devant lui parce qu’il rassemble les générations. Aujourd’hui, les enfants jouent avec leurs parents, mais aussi avec leurs grands-parents. Je crois qu’il y aura de plus en plus de liens intergénérationnels. Et le monde ne s’en portera que mieux.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Benoît Miclotte présente son jeu Arkans (La Guerre des Coins) en vidéo (4 min 14) : https://www.jeuxdenim.be/news-2762

     

     

  • Mon petit poney

    Entre Sophie et Sandrine, qui est la plus grande fan de Mon-Petit-Poney ? Pour le savoir, suivons-les jusque dans les toilettes. Nos comédiennes se sont coiffées de leurs plus flamboyantes crinières pour une vidéo pleine de panache.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [2 min 12 s] sur Facebook.

    Mon Petit Poney« Le look My Little Pony, je t’apprends, c’est d’abord un état d’esprit. Moi, dans ma tête je suis 100 % Petit Poney. – Ouais, dans l’haleine, surtout ! »

    Nouveau souffle pour ce petit dialogue qui nous replonge dans nos souvenirs d’enfance. Ah, ces heures exquises consacrées à caresser les crins criards de nos poneys en plastique ! Et quelles délices pour les oreilles de nos familles que de nous entendre seriner à longueur de journée le générique du fabuleux dessin animé ! « Et si j’ai dans la tête / un air de fête / oui, c’est grâce à Mon Petit Poney. » Les moins de vingt ans ne peuvent pas comprendre ! (Les moins de quarante ans non plus, je crois.)

    Ce sketch, écrit par Jérémie Brasseur pour Playlab, le cinquième café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux  (décembre 2015), était à l’origine interprété par Magalie Baudouin (dans le rôle de la fashionista 1) et Zoé Koller (dans le rôle de la fashionista 2). Le texte est disponible au format PDF sur la page Sketches de notre site web. Les rôles ont été repris en mars 2018, en première partie de La Grande Tourterie, par Marie Devigne (Fashionista 1) et Nadège Florin (Fashionista 2).

    Dans cette vidéo, le duo formé par Sandrine Vansnick et Sophie Maes ne manquera pas d’en scotcher plus d’un : « Et toc ! », comme on dit sur la page Facebook officielle des fans francophones de Mon Petit Poney. La musique est de Sophie Maes et de Damien Santerre, le montage de Jérémie Brasseur.

     

  • Onze

    Voici Teresa Maggiordomo et Sophie Gérin face à face (par la magie du montage vidéo) pour un duel sans merci. L’une a choisi onze livres, l’autre ne lui en accorde que dix.

    ⇒ Cliquez sur l’image dans quelques minutes pour visionner le film [3 min 04 s] sur Facebook.

    Onze« Pourquoi vous me parlez comme ça ? Qu’est-ce que je vous ai fait ? – Mais rien. Arrêtez de pleurer. – Vous ne voyez pas que je souffre. J’arrive avec onze livres. Oui, il y en a onze. Oui, c’est beaucoup. Mais dans mon cœur, ils ont tous la première place. »

    Assistez à un affrontement d’une rare férocité dans l’univers impitoyable – bien que feutré – des bibliothèques. Sophie s’est débrouillée pour trouver un décor plus vrai que nature. Teresa a pris son air le plus sévère pour faire respecter le sacro-saint règlement des lieux. Et, cerise sur le gâteau, en trois minutes, on vous sert le happy end sur un plateau. Après cela, si vous vous reconnaissez de près ou de loin dans le rôle de la lectrice indécise, vous n’aurez qu’à aller compulser J’apprends à prendre des décisions en dix leçons (… ou onze peut-être, l’auteur n’est pas fixé)

    Ce sketch, écrit par Jérémie Brasseur pour Bibliothèque, le quatrième café-théâtre de notre atelier d'initiation au théâtre amateur (juin 2015), était à l’origine interprété par Bruna Campagna (dans le rôle de la bibliothécaire) et Marie-Françoise Glineur (dans le rôle d’Yvonne, la lectrice). Le texte, un peu écourté dans sa version vidéo, est disponible au format PDF sur la page Sketches de notre site web.

    La musique est de Sophie Maes et de Damien Santerre, le montage de Jérémie Brasseur.

     

  • rencontre - Genseric Delpâture

    Rencontre avec un passionné

    Genseric Delpâture, forgeur de rêves

    La semaine dernière, dans le cadre de ses rencontres virtuelles, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a reçu la visite de Genseric Delpâture, le président du club de jeu de rôle Les Forgeurs de Rêves basé à Mons. Passionné par les jeux de rôle depuis l’âge de 11 ans, Genseric en a lui-même créé plusieurs.

    Depuis décembre dernier, les membres de l’ATO se retrouvent par visioconférence autour de ce qu’on appelle entre nous des jeux de rôle. Mais il est évident que nos petits scénarios improvisés autour de faits divers sont assez éloignés de ce qu’on définit ordinairement par ce terme. En fait, le jeu de rôle a bien évolué ces dernières décennies ! Si vous avez en tête un groupe de collégiens bizarres qui se lancent des sortilèges le soir au fond des caves, il est temps de revoir votre copie. Genseric Delpâture, le président du club Les Forgeurs de Rêves a accepté de participer à l’une de nos rencontres virtuelles pour nous parler de sa passion.

    Genseric, depuis quand t’intéresses-tu aux jeux de rôle ?202005 genseric delpature 1

    J’avais 11 ans quand je suis entré dans cet univers. J’ai fait mes premières armes en famille et avec des amis, puis je suis entré dans un club. Peu à peu, j’ai fait mon chemin et j’en suis devenu le président. Je suis aussi le créateur de jeux de rôle, dont certains (Le Club et L’Agence Barbare) ont été publiés par des maisons d’édition reconnues.

    Comment pourrait-on définir le jeu de rôle ?

    Le jeu de rôle n’a pas toujours été bien perçu. Il faut dire que les univers des aventures proposées font souvent référence aux monstres, à la magie noire ou à des thèmes horrifiques. Les parents n’étaient pas franchement rassurés à l’idée que leurs enfants lançaient des sortilèges dans les caves des appartements. Pourtant, le jeu de rôle n’a rien de sulfureux. C’est un jeu de société, un peu comme le Monopoly. Les joueurs sont amenés à interagir dans le cadre d’un scénario. Ils construisent eux-mêmes leurs personnages en respectant quelques règles fixées par le maître de jeu. Au cours des aventures, le hasard prend une place importante : d’où la grande variété des dés utilisés… du dé à trois faces au dé à cent faces !

    Quand on pratique le jeu de rôle, on parle beaucoup…​​​​​​​

    Oui, c’est un art oratoire. Le maître du jeu raconte l’histoire et les joueurs dialoguent avec lui. L’un des aspects les plus intéressants, c’est que le jeu de rôle se pratique en équipe. Il est très rare que les joueurs s’opposent les uns aux autres au cours d’une partie. Au contraire, ils s’allient pour déjouer les plans machiavéliques du maître de jeu, qui est en fait l’animateur de la partie. Il n’est pas là pour embêter les joueurs mais pour que leur expérience soit la plus intéressante possible. Ce qui implique de semer des embûches au fil de l’histoire. Plus les dangers seront grands, plus les joueurs seront heureux d’arriver au terme de l’aventure avec des personnages en vie.

    ​​​​​​​Genseric leclubCombien de temps dure une partie ?

    Il y a différents formats. Certains jeux de rôle durent une demi-heure. C’est une bonne façon de faire découvrir notre activité lorsqu’on tient un stand dans un salon et que les gens passent de table en tab​​​​​​​le. Il y a donc des jeux de rôle très courts mais ce ne sont pas ceux qui permettent de s’impliquer vraiment dans la construction d’un personnage et de découvrir un univers très riche. Le format d’une partie classique s’étend sur quatre ou cinq heures. Ce sont les one shot qui permettent de mener une aventure à son terme en une soirée. Et puis, il y a des formats beaucoup plus longs, les campagnes. Elles peuvent s’étaler sur plusieurs années au rythme d’une partie par mois avec un enchaînement de scénarios qui entraînent une réelle évolution des personnages.

    Vous incarnez vos personnages, c’est un peu comme dans le théâtre d’improvisation ?​​​​​​​

    Oui, avec une grande différence tout de même. Il n’y a aucune obligation de faire parler son personnage. On dira par exemple : « J’entre dans l’auberge, je demande ce qu’il y a à boire. » De temps en temps, un joueur peut commencer à parler avec la voix de son personnage mais très souvent on se contente de décrire les actions et le contenu des conversations.

    Pourquoi les jeux de rôle plongent-ils toujours les joueurs dans un univers fantastique ?​​​​​​​

    Ce n’est pas toujours le cas mais c’est vrai pour 95 % du marché. Comme on dit souvent, si c’est pour jouer la vie de tous les jours – métro, boulot, dodo – le jeu de rôle n’a pas grand intérêt. Cela vient sans doute aussi de l’influence énorme de Donjons et Dragons. Ce jeu de rôle [médiéval-fantastique], créé dans les années 70, a touché les amateurs de ce type de littérature. Mais de nos jours, il y a beaucoup d’autres univers, souvent inspirés de films et de séries, comme La Guerre des Étoiles, Harry Potter ou James Bond.

    Participer aux jeux de rôle, cela peut-il devenir une pratique addictive ?​​​​​​​​​​​​​​

    Je n’ai jamais connu de cas où cela soit devenu pathologique. Bien sûr, il y a des passionnés qui voudraient pratiquer le jeu de rôle le plus souvent possible, mais rien qui puisse devenir inquiétant. Par contre, la pratique du jeu de rôle pourra aider une personne timide à sortir de sa coquille. J’ai le souvenir d’un jeune homme qui est arrivé au club en se cachant derrière sa maman. Au fil des séances, on l’a vu prendre sa place, gagner en assurance et commencer à défendre son point-de-vue avec aplomb. Le jeu de rôle permet d’épanouir le contact social et de développer la faculté de prendre la parole en public.

    Logo forgeurs de revesComment fonctionne le club des Forgeurs de Rêves ?

    Ces dernières années, le club a connu une grande augmentation du nombre de ses adhérents. Début 2020, il rassemblait plus d’une cinquantaine de membres. Nous accueillons un large public, hommes et femmes, à partir de 12 ans. Cela fait beaucoup de monde à caser ! Bien sûr, les joueurs peuvent se réunir chez les uns et les autres mais, en principe, nous encourageons les maîtres du jeu à organiser leurs séances dans les trois locaux mis à la disposition du club à Mons : Les Bains Douches (rue de Malplaquet), la maison de quartier de Cuesmes et le bâtiment de la Ligue des familles sur le boulevard Albert-Elisabeth. Nous espérons nous retrouver dès que la situation s’améliorera. Bien sûr, des parties ont pu se dérouler en visioconférence. Internet propose des outils pour cela. Mais pouvoir se rassembler autour d’une table, avec nos chips et nos pizzas, cela garde une saveur inégalée !

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Forum des Forgeurs de Rêves : www.forgeurs.net

    Pour découvrir les jeux de rôle de Genseric Delpâture : www.jdra.eklablog.net

    On trouve des jeux de rôle en vidéo sur YouTube. Par exemple : www.youtube.com/c/RôlenPlay

     

     

  • Bouffe-balle

    Malgré ses moyens techniques limités, l’ATO vous propose dans cette vidéo deux Joseph Cau pour le prix d’un. Le voici, se donnant la réplique à lui-même, dans le sketch Bouffe-Balle.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [1 min 17 s] sur Facebook.

    Page titre bouffe balle« Steeve, the revolution is dead ! »

    Ils en tiennent une couche, ces deux gaillards qui philosophent autour d’un pétard au beau milieu du champ de foire. La scène est extraite de notre spectacle Fête foraine créé en octobre 2018 avec une belle équipe de 22 comédiens. L’action se déroulait en 1988, soit vingt ans après les événements de Mai 68. À l’époque déjà, les grands espoirs révolutionnaires commençaient à sentir le sapin…

    Lors de la création du spectacle, Joseph Cau incarnait un pittoresque penseur aux propos perchés avec la complicité de Jean-Pascal Giacometti. Ces deux-là s’entendaient comme larrons en foire quand il s’agissait de faire le pitre. Le duo ne faisait que traverser brièvement la scène, mais avec quel charisme ​​​​​​​! D’où l’envie qui nous est venue de remonter le dialogue en capsule vidéo. Cette fois, Joseph a dû ruser pour camper lui-même les deux rôles. Par chance, c’est le king du relooking. Lunettes, perruque, pull rayé, badges, bob, chemise à fleurs, pétard de compète… tout lui va comme un gant.

    Octobre 2018, c’était il y a deux ans et demi. Et pourtant comme cette époque nous semble lointaine. On pourrait presque renchérir au discours désabusé de nos deux hippies. On n’en est même plus à canarder des mannequins en plastique avec des balles en mousse ​​​​​​​; on attend gentiment la permission de pointer le nez dehors. Eh oui, Steeve, faut se faire une raison ​​​​​​​: elle est dead de chez dead, la révolution ​​​​​​​!

    Le texte et le montage sont de Jérémie Brasseur, la musique de Sophie Maes et Damien Santerre.

     

  • Les chrysanthèmes

    Maudits, Les chrysanthèmes de Sophie Maes ?... Par deux mis en scène et répété, par deux fois privé de représentations, le sketch est finalement créé en vidéo.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [4 min 51 s] sur Facebook.

    Les chrysanthèmesPauvre madame Bernard. La voilà veuve ! Pour rendre hommage au pauvre monsieur Guy, le fleuriste du quartier s’efforce de trouver les mots… et les fleurs… La tâche est délicate ! il faut composer avec les desideratas de madame. Une chose est sûre : À mon cher époux tant regretté n’est pas la formule adéquate à broder sur la couronne.

    Il y a un an, l’Atelier Théâtre des Oiseaux était obligé d’annuler les représentations de son café-théâtre FloroLogies. Le sketch Les chrysanthèmes écrit par Sophie Maes allait dormir quelques mois au fond d’un tiroir. En octobre 2020, Joseph et Sophie, les deux comédiens qui avaient mémorisé le texte, étaient ravis de ressortir le dialogue des cartons. L’ATO préparait alors son café-théâtre ROUF ROUF bric & Broc au Malgré Tout de Ciply. Et puis, patatras : la Belgique est de nouveau confinée et le spectacle est annulé. Aujourd’hui, voilà Les chrysanthèmes créés en vidéo. Ouf, cette fois, c’est la bonne !

    Joseph Cau a renoué avec ses racines méridionales pour interpréter un fleuriste mélomane, sensible et amoureux de son métier. Quant à Sophie Maes, le rôle de la veuve 'éplorée' lui permet d’explorer un personnage au bord de la crise de nerfs. Sophie n’aura pas ménagé ses efforts pour ce sketch puisqu’ici, outre son implication en tant que comédienne, elle signe le texte, ainsi que la musique du générique avec la complicité de Damien Santerre. Le montage est de Jérémie Brasseur. 

    À l’heure de mettre en ligne cette vidéo, on adresse un salut amical à toute l’équipe de FloroLogies. Notre aventure théâtrale s’est interrompue de façon brutale mais on garde l’espoir de se revoir un jour. C’est donc un B.À.V. qu’on vous envoie… et non un R.I.P. !

     

  • Infos Malédictions - verre

    Infos Malédictions – au fond du verre

    Rendez-vous en terrain mystique ! Un an et demi après leur interprétation sur scène, Sandrine Vansnick et Sophie Gérin reprennent en vidéo le dialogue Infos Malédictions – au fond du verre.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [1 min 58 s] sur Facebook.

    Infos maledictions verre brQue se passe-t-il lorsqu’une personne boit dans le verre d’une autre ? Si vous n’êtes pas féru de superstitions, vous l’ignorez peut-être. Heureusement, au bureau Infos Malédictions, un personnel qualifié peut éclairer votre lanterne.

    En octobre 2019, quand nous avons monté notre café-théâtre SuperStitieux avec la 13e promotion de notre atelier d’initiation au théâtre amateur, les dialogues Infos Malédictions ponctuaient le spectacle : ils servaient d’intermèdes entre deux sketchs plus longs. Chaque saynète entraînait le public dans l’étrange office d’un service d’information hors du commun, où des employés zélés répondaient aux demandes portant sur les présages, les sortilèges et autres phénomènes paranormaux.

    En avril 2021, Sandrine et Sophie réinterprètent leurs personnages en vidéo. Les deux comédiennes marquent ici davantage le contraste entre la spécialiste de l’ésotérisme, aux allures sibyllines, et la requérante, très fleur bleue. Pensez à nous la prochaine fois que vous reposez votre verre n’importe où sur la table !

    Le texte et le montage sont de Jérémie Brasseur. La musique du générique a été composée et enregistrée par Sophie Maes et Damien Santerre.

     

  • Les mouchoirs

    Toujours actifs en visioconférence, les comédiens de l’ATO reprennent avec les moyens du bord quelques anciens sketchs. Sandrine Vansnick et Teresa Maggiordomo ouvrent le bal avec une reprise des Mouchoirs.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [4 min 06 s] sur Facebook.

    « Les gens doivent trouver ça étrange, deux femmes qui brinqueballent deux valises bourrées de liasses de mouchoirs. »Les Mouchoirs

    Les Mouchoirs c'est un sketch écrit par Marie-Françoise Glineur et Jérémie Brasseur pour le troisième café-théâtre monté par l’ATO, Le Pactole (présenté en décembre 2014). Sur scène, Cécile et Marie-Françoise, les deux comédiennes qui interprétaient les rôles de Véronique et Laetitia, s’agrippaient à un manche à balai faisant office de barre de rame de métro ! 

    En octobre 2020, l’Atelier prévoyait de reprendre quelques anciens textes dans le cadre de ROUF ROUF bric & broc, son deuxième café-théâtre préparé sur le pouce au Malgré Tout de Ciply. Le reconfinement nous a empêchés de mener notre projet à terme. En attendant la réouverture des salles, voici une interprétation en vidéo. Un sacré challenge pour les deux comédiennes, Teresa et Sandrine, d’enchaîner chacune de son côté les répliques de son personnage face à la webcam. 

    Cela ne rivalise pas avec le plaisir de rencontrer le public mais l’exercice est fort intéressant ! Quant au résultat, on espère que les spectateurs internautes le trouveront distrayant. Le montage a été réalisé par Jérémie Brasseur. La musique du générique est signée par Sophie Maes et Damien Santerre.

     

  • nouveau : Cartes virtuelles

    Besoin d’une pensée positive ? Sur son site internet, l’Atelier Théâtre des Oiseaux ajoute un album photo. Vous y trouverez nos ‘Cartes virtuelles’ : des photomontages à parcourir et à diffuser. Les comédiens de l’ATO revêtent leurs plus beaux costumes, ressortent quelques accessoires de scène et mettent leur expressivité au service de citations drôles, tendres et optimistes. 

    Aidez-nous à enrichir cette collection. Vous aimez photographier toutes sortes de paysages ? Faites-nous parvenir quelques-unes de vos photos numériques, nous en ferons nos prochains décors (par email : jeremie.brasseur@hotmail.com). Vous pouvez aussi nous partager vos citations préférées. Celles qui vous remontent le moral…
     

    Phm teresa maggiordomo 20210323 1 v2 br

    Teresa Maggiordomo, photomontage ATO mars 2021

     

  • rétrospective

    Un an pour se réinventer

    Mars 2020 - mars 2021 : un an de crise... et un bilan sans précédent pour l'Atelier Théâtre des Oiseaux. Contrainte de se réinventer, notre troupe a mené tout au long de cette année des projets novateurs : théâtre en BD, jeux d'été au café, scène ouverte, photos cartes postales, diaporamas, jeux de rôle, rencontres transfrontalières, clips vidéo. Seigneur, que de souvenirs !

    FloroLogies ATO-2020 BD13 mars 2020 : c’est la douche froide ! Dans un contexte de crise politico-sanitaire, l’Atelier Théâtre des Oiseaux est contraint d'annuler les représentations du spectacle FloroLogies préparé par l’atelier d’initiation (promotion 14). Ce coup d’arrêt survient le jour-même de la première représentation au lendemain d’une belle répétition générale. On publie sur notre site web le livret de présentation du spectacle et on convertit en cases de bande-dessinée quelques extraits de nos sketchs. À cette époque, le confinement a pour vocation d’ « aplatir la courbe des contaminations ». Il est prévu pour une période de quinze jours. Rien n’interdit d’espérer remonter sur scène avant l’été. Sauf que les choses se gâtent… 

    Décidément, le printemps est pourri. Pas d’un point de vue météorologique : de ce côté-là, au moins, nous avons pu profiter de quelques belles journées. Mais la gestion de la crise s’avère calamiteuse. Pendant des semaines, l’ATO est au point mort. On écoute avec sidération de grands ‘experts’ défendre l’enquête Surgisphère parue au Lancet. Plus tard, le gouvernement belge fera la promo des sorties en kayak, puis distribuera des masques en tissu qui s’avèreront toxiques. On découvrira les confidences édifiantes du cynique Van Ranst en conférence privée et les boursicotages du PDG de Pfizer. Chaque mois, un nouveau scandale éclate. Mais sans trop ébranler la sphère politico-médiatique. Ça bidouille tranquillement entre soi.

    Carre septembre 2020L’été nous remet le pied à l’étrier. Si la Maison de Quartier de Mons a fermé ses portes pour de longs mois, l’Atelier Théâtre des Oiseaux trouve refuge à Ciply, dans l’arrière-salle du Malgré Tout. C’est là que nous nous réunissons un ou deux soirs par semaine en juillet et en août. C’est l’occasion d’expérimenter de nouveaux jeux de scène et d’imaginer de drôles d’histoires, peuplées de nains de jardin, de Moaïs, de dragueurs lourdingues,... Avec le projet Pool-Party dans la Marne, nous tirons d’un fait divers récent tout un scénario burlesque. Un sketch-mosaïque est publié sur notre site web. (Cette démarche, nous y reviendrons en décembre en créant nos jeux de rôle en visioconférence.)

    En septembre, nous retrouvons le public pour une éphémère Scène (r)Ouverte. Dans l’arrière-salle du Malgré Tout, une quarantaine de spectateurs viennent encourager 14 comédiens amateurs qui se relaient sur scène, deux par deux. Les sketchs sont préparés sur le pouce mais l’ambiance est bon enfant et l’accueil franchement encourageant. Un nouveau rendez-vous, intitulé ROUF ROUF bric & broc, est programmé le dimanche 25 octobre…

    Mais un second confinement ferme les cafés et interdit tout rassemblement. Cette fois, l’informatique va nous permettre de rester en contact. On crée dans un premier temps une série de photos cartes postales agrémentées de citations (octobre 2020) et timidement, on apprivoise la vidéo. Sébastien LambertD’abord sous forme de diaporamas. C’est l’occasion de ressortir quelques belles photos de nos archives et de témoigner, en quelques mots, de notre attachement au théâtre amateur. 

    En décembre, un petit groupe d’irréductibles lance les rencontres en visioconférence. Ça cafouille pas mal au début, l’Internet nous donne du fil à retordre, mais nous ne désespérons pas. Rétrospectivement, on ne peut que s’en féliciter ! Nos rencontres virtuelles sont l’occasion de créer et d’explorer, à travers des jeux de rôle, tout un univers parallèle. On brode des bavardages loufoques qui se développent en rocambolesques aventures. Nos scénarios s’inspirent de faits divers, transposés dans le cadre de la petite ville imaginaire de Monche.

    Parallèlement, nous lançons un appel à toutes les compagnies amateures qui partageraient notre envie de nouer des contacts, échanger des idées et développer une relation amicale. Des comédiens de l’Isère (France) répondent à notre appel.Bienvenue à Monche Leur troupe s'appelle Le Théâtre Arrive. Des rendez-vous en visioconférence, s’amorcent début 2021 au rythme d’une rencontre par mois. 

    En janvier 2021, l’ATO diffuse sur Facebook ses diaporamas et prépare ses premiers clips vidéo. Ô mon Bateau est mis en ligne en février 2021 et Le Cadavre du Grand Larche au mois de mars. L’ambition est de poursuivre l’aventure en s’améliorant chaque fois. Les pionniers des rencontres virtuelles sont peu à peu rejoints par des comédiens depuis trop longtemps privés de théâtre…

    Le théâtre amateur a l’habitude de ‘faire avec’ : c’est dans ses gènes, il n’attend pas les conditions optimales pour entreprendre, il trouve toujours des pis-aller pour rassembler des passionnés, offrir des opportunités d'inventer et de s’exprimer. L'imperfection ne nous fait pas peur ; un projet vient toujours après un autre pour nous permettre de tirer les leçons de nos maladresses et viser la marche supérieure. Ainsi, la difficulté devient en soi source de motivation.

    Mars 2021 : l’aventure de l’Atelier Théâtre des Oiseaux continue, plus nécessaire que jamais. Nous espérons vous retrouver bientôt, en vidéo ou sur scène…

    Jérémie Brasseur
     

  • Le Cadavre du Grand Larche

    Chaud devant ! L’ATO vous sert son deuxième clip vidéo. Le petit univers des Monchois continue à s’étoffer au fil de nos jeux de rôle hebdomadaires. De nouveaux personnages font leur apparition et s’embarquent dans de drôles d’embrouilles.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film [5 min 49 s] sur Facebook.

    Le cadavre du gl page titreTout commence par un coup de fil désespéré. Un certain Lothaire Suif appelle la police pour signaler la disparition d’une amie. Le jeune homme, qui n’est pas inconnu de la justice, explique aux forces de l’ordre que Laureline Tors – surnommée Orly – a sombré dans les flots du Grand Larche, un lac artificiel aux abords de la ville de Monche. La commissaire Anicette Pasania prend l’affaire très au sérieux et confie le dossier à deux enquêtrices de choc : l’agent Francine Brette, brusque mais tenace, et l’agent Marie-Florence Pison, tendre… mais épuisante.

    Le cadavre du Grand Larche est basé sur le scénario d’un jeu de rôle créé le 17 février dernier lors des rendez-vous virtuels de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Un scénario basé sur un article paru sur le site 20min.ch (05-02-2021). Cette affaire, transposée dans le petit univers virtuel de Monche, méritait bien d’être portée à l’écran. Ce film nous permet de pousser les portes du commissariat central de Monche et de flâner au bord du Grand Larche, dont les flots recèlent de troubles secrets !

    Notre grand objectif était que ce deuxième clip, ‘tourné’ dans des décors photographiques, soit plus rythmé que le premier. Le casting, quant à lui, reste le même : Joseph Cau (Suif), Sophie Gérin (Orly), Sophie Maes (commissaire Pasania), Teresa Maggiordomo (agent Pison) et Sandrine Vansnick (agent Brette). Sophie Maes a concocté une joyeuse musique pour le générique, avec la complicité de Damien Santerre (guitare). Quant aux gribouillages de l’agent Francine Brette, ils ont été commis par Jérémie Brasseur, qui s’est également chargé du script et du montage.

    À peine notre nouvelle vidéo mise en ligne, nous repartons en excursion dans notre monde imaginaire. Le territoire se prête à d’innombrables explorations. Peut-être serons-nous rejoints par de nouveaux compagnons d’aventure. Les talents de chacun nous permettent d’aller toujours un peu plus loin.

     

  • Ô mon bateau - la vidéo

    L’ATO se met à réaliser des clips vidéos. Découvrez la ville de Monche et les scénarios explorés lors de nos jeux de rôle hebdomadaires. Ô mon bateau est notre premier sketch-vidéo. Le premier – espérons-le ! – d’une belle série.

    ⇒ Cliquez sur l’image pour visionner le film sur Facebook.Ô mon bateau 6 vignettes

    Mais qu’est-ce qui lui prend, à Célestin Bada ? Depuis qu’il est pensionné, plus personne ne le voit au Petit Bateliaux, son bistrot favori. Hermine, sa femme, est très inquiète… mais leur fille, Anaïs, ne va pas tarder à y voir plus clair. C’est qu’il a encore de l’ambition, le père Célestin Bada ! (Au grand dam des époux Conac, les voisins du dessous.) Il ne faut pas être grand clerc pour voir que l’on court tout droit à la catastrophe et seule la sympathique Sybille Cruche permet d’espérer encore un happy end...

    Ô mon bateau, c’est d’abord le scénario d’un jeu de rôle créé le 27 janvier dernier lors des rendez-vous virtuel de l’ATO. Un scénario basé sur un article paru sur le site Ouest-France.fr : Larmor-Plage (Bretagne) - Lors d’une régate insolite, les participants vont naviguer dans des bateaux en carton. (18-01-2021). Cette affaire, transposée dans le petit univers virtuel de Monche, a inspiré à nos comédiens des dialogues loufoques et quelques joyeux éclats de rire. 

    Pour partager cela avec un plus large public, nous avons retravaillé l’histoire sous forme de script et, chacun ayant bossé de son côté, voici le montage vidéo que nous en avons tiré. Nul doute que nos fidèles spectateurs seront heureux de retrouver les bouilles familières de Joseph Cau, Sophie Gérin, Sophie Maes, Teresa Maggiordomo et Sandrine Vansnick.

    Depuis notre ‘tournage’, les aventures monchoises continuent et nous espérons revenir bientôt avec d’autres vidéos. Vos avis, vos encouragements et vos conseils sont les bienvenus en commentaires sur notre page Facebook.

    Jérémie Brasseur

     

  • Vidéos ATO

    Nous avons proposé aux comédiens d'expliquer en quelques phrases pourquoi ils aimaient faire du théâtre. On a puisé dans les archives photo pour réaliser de petits diaporamas, aujourd'hui partagés sur Facebook.

     

    « S'essayer à l'art du théâtre, c'est ouvrir les portes d'un monde extraordinaire... »

    Joseph Cau, ATO 2020 - voir la vidéo sur facebook

     

    « Au théâtre, je peux avoir mille vies ! »

    Sophie Gérin, ATO 2020 - voir la vidéo sur facebook

     

    « Je fais du théâtre pour libérer l'enfant qui sommeille en moi... »

    Sophie Maes, ATO 2020 - voir la vidéo sur facebook

     

  • Poème de l'ATO virtuel

    Affiche ato hiver 2020

    En novembre l’idée a été semée.

    En décembre, elle a germé.

    Quoique l’expérience reste virtuelle,

    Les rendez-vous sont attendus, bien réels.

    Mercredis soirs devenus rituels,

    Entre deux, on se donne aussi des nouvelles.

    De bugs informatiques en maîtrise de la technique,

    Nous apprivoisons Teams de clics en clics,

    À en devenir presque geek.

    Si l’écran ne remplace pas le présentiel,

    Il préserve au moins quelques essentiels :

    Le lien, le partage et le rire.

    De joyeux délires en jeux de mots,

    De micro défis en faux apéros,

    Nos personnages prennent vie

    Avec une liberté qu’on leur envie.

    Alors toi, te prends pas la tête.

    Ce serait vraiment trop bête !

    Rejoins Célestin, Sybille et l’agent Brette,

    La fabrique de Trolls et Guillemette.

    Prépare ton portable ou ta tablette,

    Et viens avec nous pour faire la fête !

     

    Sophie Gérin

    janvier 2021

     

  • Amitiés transfrontalières

    Amitiés transfrontalières

    Depuis décembre, quelques irréductibles de l’ATO se retrouvent virtuellement pour des jeux de rôle drôlement délirants. Parallèlement, nous avons lié des contacts avec une troupe de théâtre française, enthousiaste et joyeuse : Le Théâtre Arrive.

    20210127 article blog amitie transfrontaliereConnaissez-vous la ville de Rives ? Sans doute pas mieux que nous il y a deux mois à peine. Rives est en Isère, à 25 kilomètres au nord-ouest de la ville de Grenoble (… et à quelque sept cents kilomètres au sud de Mons). On y compte un peu plus de six mille Rivois. Dont quelques-uns sont devenus nos amis. Ils sont membres de la troupe Le Théâtre Arrive. Depuis 2012, la troupe monte en moyenne un spectacle par an. Elle a mis à son répertoire Le médecin volant de Molière, Chat en poche de Feydeau et Vendredi 13 de Jean-Pierre Martinez...

    En octobre dernier, alors que la troupe est sur le point de présenter son nouveau spectacle, La Culotte (une comédie grinçante de Jean Anouilh), un nouveau confinement ferme brusquement les salles et oblige les comédiens à démonter les décors déjà prêts et mis en place. Depuis lors, Le Théâtre Arrive piaffe d’impatience de remonter sur les planches et de retrouver son public. Tout ça n’est pas sans rappeler la mésaventure que nous avons vécue en mars dernier lorsque nous avons été forcés d’annuler en dernière minute les représentations de notre café-théâtre FloroLogies (et en octobre encore avec ROUF ROUF bric & broc).

    Une bouteille à bon port

    En décembre dernier, l’ATO se met en tête de nouer des contacts avec des comédiens souffrant eux aussi des mesures de confinement. Puisque nous sommes privés de nos soirées théâtrales habituelles, pourquoi ne pas organiser des rencontres par vidéoconférence, histoire de discuter et éventuellement de plancher ensemble sur de futurs projets ? Nous avons lancé quelques messages sur le Web ; des petites bouteilles à la mer dont l’une, fort heureusement, est arrivée à bon port. 

    Le Théâtre Arrive a répondu positivement et c’est ainsi que le jeudi 21 janvier dernier, une réunion – joyeuse bien que virtuelle – a rassemblé comédiens montois et rivois. Il n’aura pas été bien difficile de briser la glace. Très vite, les présentations étant faites, la passion commune pour la scène nous a fourni une abondance de discussions captivantes.

    On rêve d’autres bouteilles

    Le grand constat que tous peuvent formuler, c’est la similitude de nos aspirations malgré la distance qui nous sépare : d’abord, cet intense désir de partager des moments conviviaux entre comédiens et d’entraîner le public dans un univers riche en émotions ; ensuite, le souci d’adapter le projet à l’ensemble des comédiens qui s’y impliquent, notamment, par une mise en scène inventive et taillée sur mesure ; enfin, le goût pour les projets élaborés collectivement, où chacun s’investit avec ce savant équilibre de sérieux et de plaisir, – équilibre toujours nécessaire à la création artistique. 

    Une heure et demie de conversation, c’est vite passé. Nous nous sommes juré que nous n’en resterions pas là ! Un nouveau rendez-vous est déjà pris. Ce sera dans quelques semaines, toujours sur ordinateur. Mais nous espérons un jour avoir l’opportunité d’une rencontre effective. À Mons ou à Rives ; autour d’une bouteille… de bière ou de vin !

    Jérémie Brasseur

    Pour découvrir la troupe Le Théâtre Arrive sur Internet : http://letheatrearrive.com
     

  • Monch'Quetaires de janvier

    Monch'Quetaires de janvier

    Chaque semaine, les Monch'Quetaires de l'ATO se rassemblent pour vivre des aventures virtuelles extraordinaires dans le cadre de la rocambolesque ville de Monche. (photomontage de Teresa Maggiordomo)

     

    Ato montage janvier 2021 br

    Joseph Cau                              Sophie Gérin

    Jérémie Brasseur

    Sandrine Vansnick                             Teresa Maggiordomo

     

    Nous avons créé sur ce site une nouvelle page, consacrée à nos jeux de rôle. On peut y lire un mot d'introduction retraçant rapidement les différentes expériences de jeux de rôle à l'Atelier Théâtre des Oiseaux et la liste des jeux de rôle imaginés depuis le 6 décembre 2020. A l'avenir, nous allons étoffer cette page avec une réflexion sur le jeu de rôle théâtral, ses apports et ses modalités. 

     

  • Monche - Poussière couleur sang

    Poussière couleur sang

    [La gazette de Monche] – Branlebas de combat dans la ville ! La carte de vœux envoyée quelques jours avant Noël par l’échevine monchoise Mathilde Borain-Minette déclenche une alerte chimique

    Monche - Poussière couleur sangCarterie Jalat créations (rue commerçante de Monche), 14 décembre

    Adélaïde Jalat. – Voilà, madame l'échevine.

    Mathilde Borain-Minette. – En tout cas, c’est un joli métier que vous faites. Dessiner des cartes postales ! Ça m’aurait bien plu. Je veux dire, si j’avais eu du temps à perdre…

    Adélaïde Jalat. – Je vous ai montré à peu près tout ce que j’ai en stock.

    Mathilde Borain-Minette. – Des trolls dans la neige, des trolls sous le sapin, des trolls dans la crèche. Ça fait beaucoup de trolls.

    Adélaïde Jalat. – C’est que c’est en quelque sorte mon univers artistique depuis quinze ans.

    Mathilde Borain-Minette. – Moi, je voudrais que ma carte fasse local. Qu’on se dise : « Ça c’est typiquement Monchois. » Et bon, des trolls à Monche… à part dans les rangs de l’opposition au Conseil communal…

    Adélaïde Jalat. – Vous auriez dû m’en parler plus tôt, je travaille justement sur un projet…

    Mathilde Borain-Minette. – Montrez voir.

    Adélaïde Jalat. – Ce n’est pas encore au point.

    Mathilde Borain-Minette. – Oui mais croyez-moi, si vous attendez d’être au point, ça risque d’être long.

    Adélaïde Jalat. – C’est une vue de Monche. L’impression est faite avec de la houille extraite de l’Héributte.

    Mathilde Borain-Minette. – Exactement ce que je veux ! Faites-m’en 250 avec l’inscription Meilleurs vœux 2021.

    Adélaïde Jalat. – Le procédé d’encrage est encore en phase de test.

    Mathilde Borain-Minette. – Eh bien, testez ! C’est très bien. Vous mettrez la facture au nom de la Commune.

     

  • Monche - Rattrape-le Père Noël

    « Rattrape-le, Père Noël ! »

    [La gazette de Monche] – Le 10 décembre dernier, devant le centre commercial du Grain Près, deux policiers en costumes de saison ont arrêté des individus qui tentaient de voler une voiture. 

    Visuel rattrape le pere noel brMagasin de jouets de la galerie commerciale (Monche), 3 décembre

    La commerçante. – Excusez-moi d’avoir fouillé votre sac…

    La cliente. – C’est ça.

    La commerçante. – … et d’avoir retourné les poches de votre imper.

    La cliente. – Mon trench-coat.

    La commerçante. – Oui, pardon. J’ai vraiment cru que c’était vous…

    La cliente. – Que c’était moi ?

    La commerçante. – Je veux dire : que c’était vous qui piquiez mes PlayBidules.

    La cliente. – Parce que j’ai une tête de voleuse ?

    La commerçante. – C’est pas la tête, c’est l’imper.

    La cliente. – C’est vous qui faites des impairs. Vous feriez mieux d’appeler la police pour vos PlayBidules. Au lieu d’agresser votre aimable clientèle.

     

  • Monche - Saint Armulphe

    Saint Armulphe perd la tête

    [La gazette de Monche] – La statue de saint Armulphe (quartier de Meschines) décapitée par un mouvement de grue : le buste est allé s'enfoncer dans la voûte. Les travaux de rénovation de l’église entrepris il y a cinq ans, venaient de s’achever.

    20201212 jeu de role st armulphe perd la tete page 001

    Bistrot de Meschine (Monche), 7 décembre - 2h00​​​​​​​

    Célestin. –  Alors quoi ? On fout les clients à la porte, maintenant ?

    La patronne. – Rentre chez toi, Célestin. Il est deux heures du mat’.

    Célestin. – La fin d’un chantier, c’est quelque chose qui se fête dignement !

    La patronne. – Quinze Pils, je crois que c’est assez digne. Allez ouste ! Ta femme doit se demander si tu n'es pas coincé là-haut, dans ta grue.

    Célestin. – Beuh, ma femme... J’aime autant filer : la conversation tourne au vinaigre !

    ​​​​​​​

     

  • Monche - scène virtuelle

    Bienvenue à Monche !

    Toujours confinés, quelques membres de l’ATO se rencontrent virtuellement autour de jeux de rôle : Monche, petite ville belge toujours en chantier, est le théâtre de leurs divagations. Un appel est lancé pour une collaboration entre troupes.

    Visuel monche01brConfinement oblige, l’ATO a interrompu ses rencontres hebdomadaires. Cependant, en ce mois de décembre, quelques inconditionnels se lancent dans une toute nouvelle aventure numérique. Nos rencontres virtuelles sont l’occasion de créer et d’explorer, à travers des jeux de rôle, tout un univers parallèle (où le Covid-19 n’existe pas). On brode de rocambolesques aventures à travers les bavardages de personnages loufoques.

    Nos scénarios s’inspirent de faits divers parus ces derniers temps sur les sites d’actualité. Mais nous transposons toute la folie du monde dans le cadre de Monche, une petite ville belge toujours en chantier. Au détour d’une rue, jamais loin d’une piste cyclable, nous croisons de pittoresques Monchois, comme Agathe Fistule, Herbert Lachouille, Sibylle Cruche, sans oublier l’échevine Mathilde Borain-Minette.

    Nous espérons retrouver nos spectateurs en 2021 pour partager avec eux notre petit monde fantasque. D’ici là, pour garder le contact, on publiera de temps à autre quelques aperçus de nos élucubrations. En outre, nous lançons un appel à toutes les compagnies de théâtre amateur qui, à travers la francophonie, prennent leur mal en patience en organisant ce genre de rencontres virtuelles. Nous aimerions nouer des contacts pour partager ensemble des idées de scénario, des pistes d’amélioration, des coups de cœur.

     

    contact : jeremie.brasseur@hotmail.com

     

  • Le chapelier allumé

     

    Basile salue en tirant respectueusement son chapeau.

     

    Antoine – Mais que faites-vous, mon cher ?Sophie Gérin - Sébastien Lambert

    Basile – Je tire mon chapeau, Monsieur.

    Antoine – À qui, bon Dieu ? Je ne vois personne.

    Basile – Et pourtant, ils sont des milliers, Monsieur.

    Antoine – Ah bon ! Mais qui ça, ‘ils’ ?

    Basile – Tous ceux qui continuent à marcher tête haute, Monsieur. 

    Antoine – Où ça ? Vous les voyez, vous ?

    Basile – Là-Bas. Regardez comme ils sont fiers. On dirait leurs ancêtres quand ils ont gagné leurs bonnets phrygiens d’esclaves libérés.

    Antoine – Des bonnets ? Vous êtes toqué mon cher, je ne vois rien.

    Basile – Non ! Vous, vous ne voyez rien de tous ceux qui à longueur de mois en bavent des ronds de chapeaux. Vous ne voyez pas comme ils restent debout, malgré les gros bonnets qui voudraient leur faire porter le galurin.

    Antoine – Mais qui donc voudrait faire porter quoi à qui ? Je ne comprends rien à ce que vous dites. Vous perdez la boule, mon vieux ! 

    Basile – Oh oui, j’en ai ras la casquette de tous ces gens si haut placés, si imbus d’eux-mêmes qu’ils ont perdu toute humilité. Aucun ne mangerait son bob.

    Antoine – Qui est Bob ?

    Basile – Peu importe ! Aucun ne mangerait son bob, son canotier ou son casque.

    Antoine – Comme je les comprends ! ça doit être fort indigeste.

    Basile – Non, c’est une expression qui veut dire qu’aucun d’eux n’accepterait de reconnaître ses erreurs. Ils préfèrent rester en place, encourager chacun à opiner du chef pour toute nouvelle avancée vers le futile et inciter tout le monde à s’occuper du bibi de la gamine plutôt que du sien.

    Antoine – Mais cela est immuable, mon cher ! Les grands de ce monde, et même les grands d’un tout petit pays vous savez, ne supportent pas d’être coiffés au poteau. Et ceux qui peuvent se permettre le Pérou ou même le Panama sont loin des soucis de ceux qui tendent leur vieux béret troué dans l’espoir de récolter une pluie, aussi fine soit-elle, de pièces de cuivre.

    Basile – Il est clair qu’en gardant les yeux fermés, tel un sombrero posé sur nos paupières lourdes, nous finirons tous par jouer du feutre.

    Antoine – Ainsi va le monde, mon cher ! Je ne vois pas de solution.

    Basile – J’en vois une, Monsieur. Je mise sur le sursaut d’humanité qui, tel un lapin surgi d’un Borsalino, nous secouera le melon à tous. Alors, cette humanité nous remettra en forme. En haut de forme !

     

    Sophie Gérin (novembre 2020)

     

  • Le théâtre de tout cœur

     

    Le théâtre nous manque.

    Normal ! l'Atelier nous tient tellement à cœur. 

     

    wordcloud pourquoi faire du théâtre

    réalisé par Teresa Maggiordomo

    novembre 2020

    Teresa Maggiordomo

     

  • Poème de confinement

    Sophie Gérin

    Freinés, arrêtés, empêchés,
    Claquemurés, confinés, contrôlés.
    Nos seuls compagnons restent nos murs,
    Dont nous percevrons bientôt les murmures.
    Alors, pour faire face à nos peurs,
    Pour atténuer nos douleurs,
    Souvenons-nous des faiseurs de bonheur.
    Ceux qui font de nous des rêveurs.
    Ceux qui font de nous des penseurs.
    Ceux qui font de nous des rieurs.
    Photographes et sculpteurs, 
    Écrivains et chanteurs,
    Peintres et danseurs, 
    Comédiens et acteurs.
    Et si l’envie nous prend d’être acido-rigolos,
    Revoyons Guitry, Courteline, Feydeau
    Et tous les magiciens des mots
    Qui inspirent l’ATO.

     

    Sophie Gérin

    octobre 2020

     

  • ROUF ROUF bric & broc

    ROUF ROUF bric & broc

    Bonne pioche... en attente

    ATO reportPour son café-théâtre en préparation, l’Atelier Théâtre des Oiseaux rouvre ses archives pour y piocher ses plus chouettes sketchs en duo.

    L’équipe qui prépare ROUF ROUF bric & broc reprend sur scènes une douzaine de sketchs montés ses dernières années à l’ATO. On avait trop envie d’entendre à nouveau Joseph gazouiller dans son rôle de fleuriste (Chrysanthèmes), de revoir Margarita dans son costume de fleur (Tournesols) et de confier à Sébastien le soin de mettre le pied dans un bon gros tas de… chance ! (Le porte-bonheur égaré)

    Dans ce spectacle préparé sur le pouce (d’où le titre !), nous revisiterons ainsi des saynètes tirées des spectacles Le Pactole (décembre 2014), Jeux de Clés (mai 2017), La Grande Tourterie (mars 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018), Des Files & Vous (mars 2019), SUPERstitieux (octobre 2019) et FloroLogies (mars 2020).

    Initialement programmé à La Maison du Peuple Le Malgré Tout de Ciply le 25 octobre, nous sommes contraints de reporter les représentations de notre spectacle.

    En septembre, pour Scène (r)Ouverte, l’entrée était gratuite mais les réservations nécessaires pour l’organisation de l’événement. En effet, afin de respecter les règles sanitaires en vigueur, le nombre de spectateurs dans la salle était limité à quarante. Deux entractes de cinq minutes ont permis aux gérants du café de ravitailler l’assistance. Avec un grand choix de boissons à petits prix… et même des portions de fromage et de cervelas à grignoter !

    Infos pratiques : café-théâtre ROUF ROUF bric & broc, à La Maison du Peuple Le Malgré Tout de Ciply (rue des Robiniers 51) – date et conditions à déterminer

     

    Jérémie BrasseurJoseph Cau

    Teresa Maggiordomo

    Sophie Maes

    Sarah Langenakens

    Sandrine Vansnick

    Sébastien Lambert

    Nathalie Deghislage

    Margarita Guerra

    Sophie Gérin

     

  • Cherche : marionnettes

    Appel

    L’ATO cherche des marionnettes

    Une fois n’est pas coutume, l’ATO lance un appel aux dons. Il n’est pas ici question d’argent mais de marionnettes. Peut-être y a-t-il quelque part, dans un grenier ou au fond d’un placard, des marionnettes qui s’ennuient. Nos comédiens ambitionnent de faire d’elles les stars de demain !

    appel marionnettesComme beaucoup de troupes de théâtre amateur, l’Atelier Théâtre des Oiseaux doit s’adapter aux mesures Covid. Même si rien n’altère notre créativité ni notre passion, nos jeux de scène sont quelque peu restreints. Les chuchotements à l’oreille et les corps-à-corps, les comédiens qui se baladent bras dessus bras dessous de côté cour à côté jardin, tout ça ne sera plus fort possible avant un bout de temps… Sauf pour les marionnettes qui, elles, ne craignent pas le grand méchant virus.

    Voilà pourquoi nous aimerions confier à des marionnettes le soin d’incarner certains de nos personnages. La troupe a timidement amorcé l’expérience à l’occasion du café-théâtre de septembre, Scène (r)Ouverte. Et force est de constater qu’on n’était pas vraiment équipés pour, comme on dit. Notre paravent était trop haut. Nos marionnettes – empruntées à un jeu de quilles pour tout-petits – manquaient cruellement d’expressivité. Et puis, les voix des comédiens passaient difficilement la muraille de carton.

    Titibouch le Tire-Bouchon & Cie

    Qu’à cela ne tienne. On planche actuellement sur la fabrication d’un castelet qui nous permettra de faire mieux. C’est encore à l’état de maquette mais ça progresse. Provisoirement, nous avons collé quelques paires d’yeux sur des objets de la vie quotidienne pour créer les héros de nos jeux théâtraux : il y a Jean-Luc le Pot d’ Suc’, Marco le Micro, Gudule la Spatule, tante Marthe la Pelle-à-Tarte, Stéphone le Téléphone…

    Ça nous a permis de faire quelques photos rigolotes… mais ça reste tout de même assez basique comme marionnettes. Alors, on s’est dit que des marionnettes, il y en a peut-être qui prennent les poussières. Offertes à un enfant qui a grandi et qui les a délaissées, ramenées comme souvenirs d’un voyage depuis lors oublié, exposées quelque temps comme objets déco ou reliquat d’une lointaine passion pour le bricolage… Les marionnettes terminent parfois leur carrière, loin des regards, abandonnées de tous. (Snif !)

    Marionnettes, sortez des oubliettes !appel marionnettes

    Voilà pourquoi nous lançons un appel à nos amis, aux amis de nos amis, et même plus largement encore. Nous serions ravis de recevoir des marionnettes à qui nous donnerions une seconde vie. Il faudrait qu'elles soient animées par le bas (pas comme les marionnettes à fils) et que leur taille soit adaptée pour un public de quarante personnes (pas comme les marionnettes à doigts).

    Vous avez ce genre de trésors ? Ou peut-être qu'étant habile de vos dix doigts, vous seriez prêt à bricoler pour nous quelques bonhommes avec du matos de récup’ ? Dans cette période difficile, votre aide serait vraiment la bienvenue. Si vous pensez pouvoir faire quelque chose, n'hésitez pas à en parler à un comédien de la troupe ou à nous contacter directement. Par email ou par téléphone.

    Jérémie Brasseur / 09-10-2020

    contact : jeremie.brasseur@hotmail.com / 0497 125 805

     

  • Et de dix pour Joseph !

    Portrait

    Et de dix pour Joseph !

    ATO octobre 2020Mais qui donc est ce beau barbu sur l’affiche du prochain café-théâtre de l’ATO, ROUF ROUF bric & broc ? À qui sont ses beaux yeux vifs et rieurs, ce nez volontaire, ce menton délicatement velu ?... La question, elle est vite répondue, comme on dit sur Instagram. C’est bien sûr la bobine de notre ami Joseph Cau, qui a rejoint l’ATO en janvier 2017 et qui compte aujourd’hui dix spectacles à son actif au sein de notre troupe.

    Quand Joseph est arrivé à l’atelier théâtre, il n’était pas tout à fait certain d’être à sa place. N'importe qui pouvait-il donc vraiment se lancer dans le théâtre amateur, à tout âge et à tout niveau ? Son objectif, en poussant la porte du théâtre, c’était de « réveiller un court instant l’enfant qui sommeille en soi ». Eh bien, l’enfant qui sommeillait en Joseph n’allait pas se rendormir de sitôt, croyez-moi.

    Très vite, Joseph fait son trou au sein de l’équipe. Ses premières inquiétudes se dissipent. Mais quand on commence à évoquer la création d'un spectacle, il devient tout vert, notre joyeux drille. Il n’en mène pas large. Peut-il vraiment s’engager dans une telle aventure ? Arrivera-t-il à mémoriser un texte et à garder ses moyens face au public ?

    Tant de doutes, tant de tracas… et en fin de compte un si beau succès ! Car, devant les spectateurs, il s’épanouit, notre ami. Il tire toujours son épingle du jeu. Quitte à broder un peu quand les trous de mémoire lui font perdre le fil. En plus de s'éclater sous les feux de la rampe, Joseph a pris la plume pour écrire ses tout premiers sketchs ; ils ont pour titres : Dessins d’enfant ; Géoglyphes ; Pictogramme ; Plan de montage ; Rorschach ; Smileys… Il en écrira bien d’autres, au fil des mois et des années qui suivront.

    Joseph le caméléon

    Dessin josephCar les spectacles s’enchaînent pour lui. Après Faut te faire un dessin ? en décembre 2017, Joseph rempile avec La grande Tourterie (en mars 2018). Il campera Clampain, le donjuan des bibliothèques, mais aussi le professeur Demaideux, expertologiste aussi pompeux que bigleux. Et puis, il y aura Fête foraine (en octobre 2018), Tranches de Maillard (en décembre 2018), Des Files & Vous (en mars 2019), Parc Montines (en mai 2019), SUPERstitieux (en octobre 2019) et Piliers de Comptoir (en décembre 2019).

    De spectacle en spectacle, Joseph nous surprend avec son inépuisable passion pour le déguisement : de la licorne bougonne à Jules César, de la bimbo affublée d’un talisman évocateur au chef de chantier toujours équipé de ses ‘stoefs’, du fils du patriarche Noé au psy en bermuda, rien ne l’arrête, tout lui va. Il déniche des postiches, il bricole des accessoires et bidouille des costumes hauts en couleur, il se grime au besoin… Joseph change de look à volonté pour le plaisir des spectateurs et pour le bonheur des albums photos.

    DF&V - Matthieu Saint / Joseph CauEn mars 2020, il est à l’affiche de Florologies mais le spectacle ne pourra malheureusement pas être présenté au public. C’est bien dommage ! Entre autres personnages, notre infatigable caméléon devait jouer un papa poivrot pas piqué des ver(re)s et un fleuriste vaquant à ses occupations, tout guilleret et gazouillant. Alors, si notre calcul est bon, Joseph a participé pour la dixième fois à la création d’un spectacle de l’ATO le 27 septembre dernier, lors de la représentation de Scène (r)Ouverte. Un sacré bout de chemin émaillé d’anecdotes inoubliables.

    « Ça va aller ! »

    Hors scène, Joseph est un camarade fidèle, toujours prêt à rassurer les petits nouveaux : « Ça va aller ! », aime-t-il leur répéter. Au besoin, il les aide à gérer le trac qui les submerge. En outre, il répond présent, que ce soit pour installer un décor, trouver des solutions aux problèmes techniques ou faire connaître l'ATO. Comme en avril 2018, lors d’une animation chez Hainaut Sport.TdM - Christelle et Joseph

    Faire du théâtre, c’est « passer dans un autre monde », confiait-il il y a quelque temps. « Avant d’entrer, vous laissez sur le trottoir une valise remplie du stress quotidien. Même s’il est difficile d’abandonner sa valise, c’est une bouffée d’air, de rires et de partages qui vous attendent à chaque rencontre. » Et si on lui demande ce qui continue à le fasciner après tous ces spectacles, il répond : « l’évolution qui s’opère au fil des répétitions chez tous ceux qui ont décidé […] de venir s’exprimer devant des gens qu’ils ne connaissent même pas ».

    Dans quelques jours, Joseph sera de retour sur scène à l’occasion du café-théâtre ROUF ROUF bric & broc. Il a prévu de reprendre, avec Sophie Maes et Margarita Guerra, deux sketchs * qu’il avait préparés pour le spectacle FloroLogies. Alors, si vous avez l’occasion de venir lui faire un petit coucou, n’hésitez pas. Joseph est toujours l’un des premiers à circuler entre les tables du café, après une représentation, pour vérifier si le spectacle a plu… et si la bière est bonne !

    Affaire à suivre / 07-10-2020

    ​* Bouquet livré, un sketch de Joseph Cau - Chrysanthèmes, un sketch de Sophie Maes

    Le café-théâtre ROUF ROUF bric & broc est programmé le dimanche 25 octobre 2020 à 15h30 à la Maison du Peuple Le Malgré Tout de Ciply (rue des Robiniers 51). L’entrée est gratuite mais les réservations sont nécessaires pour l’organisation de l’événement. Plus d’infos sur Internet: atelier-theatre.e-monsite.com

     

     

  • Scène (r)Ouverte - septembre 2020

    vie socioculturelle

    Scène (r)Ouverte : À Ciply, l’ATO relève un défi

    Cet automne, l’Atelier Théâtre des Oiseaux relève le défi de jouer ‘gaiment sans contact’. Par la force des choses, les interactions sur scène sont limitées. De plus, les spectateurs doivent s’avancer masqués pour assister au spectacle et se répartir en bulles (de champagne) dans l’espace.

    Scène (r)Ouverte ATO sept2020Saura-t-on organiser des spectacles en mode Covid et tisser malgré tout une certaine complicité avec le public ? Grâce à l’accueil très pro des gérants du café ciplycien La Maison du Peuple Le Malgré Tout, l’ATO a décidé de relever le défi. Ces retrouvailles avec le public se sont déroulées le 27 septembre dernier lors d’une après-midi Scène (r)Ouverte. Les heureux spectateurs (maximum 40 personnes en fonction de la disposition des lieux) ont pu encourager de leur présence ces drôles d’oiseaux passionnés par le sixième art.

    Quatorze comédiens amateurs se sont relayés, deux par deux, devant un décor construit de paravents colorés pour improviser de joyeuses saynètes et lire à voix haute des ‘carabistouilles’ truffées de clins d’œil à l’actualité locale. Deux entractes de quelques minutes permettaient aux patrons du Malgré Tout de ravitailler le public en bières et boissons diverses.

    Hâte de retrouver le public

    Pour être honnête, les sketchs étaient plus improvisés que réellement mis en scène. Mais cela faisait partie du deal, comme l’explique Jérémie Brasseur, l’animateur de cette après-midi théâtrale. « Nous avions tellement hâte de retrouver le public après le confinement que nous avons monté ce jeu théâtral en quatre soirées seulement. Entre chaque rencontre, les comédiens travaillaient leurs scènes en se contactant par téléphone ou sur le Net. »

    Le public a pu reconnaître sur scène des bouilles bien connues de l’atelier théâtre. Certains comédiens ont en effet déjà pas mal de bouteille : ils ont participé à plusieurs spectacles créés à la maison de quartier de l’Allée des Oiseaux à Mons, notamment en décembre dernier lors du café-théâtre Piliers de Comptoir. Mais dimanche dernier, on a également applaudi trois comédiennes qui se produisaient devant un public pour la première fois. Un sacré défi, relevé haut la main et vécu dans le plaisir – semble-t-il – puisque les trois courageuses ont décidé de rempiler pour le spectacle prévu fin octobre.

    Scène (r)Ouverte ATO sept2020« Sautez sur scène avec nous ! »

    « On tire un bilan très positif de cette première représentation au Malgré Tout de Ciply, confient les animateurs de l’ATO. C’était toute une affaire de s’installer dans une nouvelle salle et de concevoir un projet avec toutes les contraintes que la situation actuelle nous impose. Nous souhaitons renouveler très vite l’expérience, en tirant profit de la première édition pour nous améliorer et proposer un spectacle plus abouti… même si l’on sait que le délai de quatre semaines ne nous permettra pas de peaufiner la mise en scène. »

    En mars, l’ATO a dû interrompre l'organisation de ses ateliers d’initiation au théâtre amateur mais aujourd'hui une main est tendue à ceux qui sentent bouillonner en eux l’envie de brûler la rampe - comme on dit dans le milieu. « Si vous n’avez pas froid aux yeux, pourquoi ne pas sauter sur scène avec nous ? Le public est toujours un excellent coach ! Et notre public est particulièrement sympathique. Venez à notre rencontre, le 25 octobre prochain… et vous verrez bien ! »

    Affaire à suivre / 02-10-2020

    Le café-théâtre ROUF ROUF bric & broc est programmé le dimanche 25 octobre 2020 à 15h30 à la Maison du Peuple Le Malgré Tout de Ciply (rue des Robiniers 51). L’entrée est gratuite mais les réservations sont nécessaires pour l’organisation de l’événement. Plus d’infos sur Internet: atelier-theatre.e-monsite.com

     

    Ato septembre 2020 scène (r)ouverte

     

     

  • Un chemin de croix

    Un chemin de croix

    Le week-end des 12 et 13 septembre 2020 se sont tenues les Journées du Patrimoine en Wallonie. L’occasion pour l’Atelier Théâtre des Oiseaux d’aller découvrir le fabuleux chemin de croix en pâte à modeler de la chapelle du Malgré Tout. (Dialogue de Jérémie Brasseur, avec la contribution de Sébastien Lambert et Michèle Rouhart.)

     

    Sebastien lambert septembre 2020Un camelot amène sa malle de trucs à vendre. – Bonjour, la foule. Tant que vous êtes là à poireauter, j’ai tout ce qu’il faut pour votre bonheur… Monsieur, je vois que vous avez une tête de pêcheur. Oui, ça se voit que vous avez beaucoup péché dans votre vie. (Il sort un poisson de sa malle.) Ça vous dit pas, mon petit anchois ? Il est frais du jour. Enfin, il a été frais du jour… il y a quelques jours… 45 euros les cent grammes. J’ai aussi du fromage au lait de caniche.

    La guide. – Mesdames et Messieurs, approchez, s’il vous plaît.

    Une dame arrive en traînant derrière elle un sac visiblement très lourd. – Excusez-moi, je cherche le chemin de point de croix. D’ordinaire, je fais plutôt dans le crochet, mais je me suis dit : ce coup-ci, on va faire un p’tit bout de chemin de point de croix.

    La guide. – Merci d’être venus à l’occasion des Journées du Patrimoine. Bienvenue à la chapelle Notre-Dame du Malgré Tout, vous allez découvrir un chemin de croix très particulier, puisqu’entièrement réalisé en pâte à modeler. Ce qui apporte au récit biblique une touche plus guillerette : y a un petit côté La Mort de Jésus au Pays de Wallace et Gromit. Vous avez ici la première station. « Jésus est condamné à être crucifié. » Jésus, c’est le petit bonhomme bleu qui rigole.

    Le camelot, à une personne du public. – Pardon, je vois que ça vous parle, Jésus qui est condamné. Je parie que ça vous connaît, les tribunaux de Justice. On sait ce que c’est : détournement de fonds, braquage à main armée, prostitution, séquestration et crime contre l’humanité… On est tous passés par là. (Il sort un livre de sa malle.) C’est votre jour de chance : j’ai ici un petit abécédaire du Code pénal… Bon, c’est en russe. Mais vous trouverez facilement quelqu’un pour traduire…

    La guide. – La deuxième station du chemin de croix est en réparation : y a un bidule qu’on doit rafistoler. Je vous invite à vous déplacer directement vers la troisième station.

    La dame, se déplace et trébuche. – Aïe !

    La guide. – « Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix. »

    La dame. – Ah ben, y a pas que lui. C’est pavé ici comme dans la Rampe Sainte-Waudru. Je me suis troué la robe, moi. C’est du propre ! Je vais pas pouvoir ravoir ça, moi. Même au crochet. Si j’avais su, je serais venue en salopette. (Jetant un regard mauvais à la station du chemin de croix.) Tout ça pour voir un Schtroumpf qui trimbale son échelle ! Il ferait mieux de se mettre à la couture, le giambo : les gros travaux, c’est pas fait pour lui.

    La guide. – J’oubliais de vous prévenir : faites attention, le sol est piégeux.

    Le camelot. – En cas de besoin, j’ai du mercurochrome… 12 euros du litre. (Il sort de sa malle une grosse bouteille remplie d’un liquide bordeaux.) Je peux aussi fournir en bandages, vaccins, cataplasmes. En cas d’achat groupé, je fais les suppositoires gratuits.

    La guide. – Quatrième station : « Jésus rencontre sa mère. » On reconnaît bien la vierge Marie à droite. Enfin, on suppose que c’est elle… Oui, elle a des grandes oreilles. Mais comme dit l’Evangile, c’est pour mieux vous entendre, mon enfant.​

    La dame. – Elle a pas l’air commode, la mère du petit. Si c’est elle qui lui apprend le point de croix, ça doit pas être une partie de plaisir. Moi quand maman m’a fait faire mes débuts au crochet, fallait pas crocheter de travers. Je me revois encore, gamine, sous la menace d’une torgnole qui plane jamais loin. Je vous prie de croire que faire son crochet avec les doigts qui tremblent, ça tient de l’exploit !

    La guide. – Et là, c’est la cinquième station. « Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. » Vous noterez que Simon a amené sa petite brouette. Un peu d’esprit pratique, ça aide.

    Le camelot sort de sa malle un sac pastique avec un fatras de petites pièces. – Pour les petits déménagements, j’ai un chariot élévateur… à monter soi-même. Là, c’est en modèle réduit. Mais une fois que vous l’avez fait en miniature, vous prenez des planches, des clous, des trucs qui traînent : y a toujours moyen d’adapter les dimensions. Monsieur, je vous sens intéressé. Je vous fais le lot à 200… Bon, allez… 190. Parce que c’est vous. Et parce qu’il manque sans doute deux, trois vis.

    La guide. – La sixième station, « Sainte Véronique essuie le visage de Jésus ».

    La dame. – Ben, mon vieux ! moi, je n’ai pas besoin que la voisine vienne me moucher le nez. Ça, c’est bien les jeunes d’aujourd’hui. Dire qu’il y a pas loin, les fillettes, à cinq ans, elle vous cousaient des napperons en dentelle, que ça faisait tout à fait correct sur le buffet du salon !

    La guide. – Pour le voile de Véronique, l’artiste s’est sans doute inspiré des serviettes chaudes qu’on a parfois en fin de repas au resto chinois.

    Le camelot. – À propos, je fais aussi dans la lingette démaquillante. 9 euros la douzaine. (Il sort de sa malle des bouts de ouate.) Monsieur, un cadeau pour votre dame… quand elle a son rimmel qui coule. C’est comme ça qu’on gagne une réputation de parfait gentilhomme.

    La guide. – Je vous invite à passer de l’autre côté pour la septième station...

    La dame, se déplace et trébuche. – Aïe !

    La guide. – « Jésus tombe pour la deuxième fois. »

    La dame. – Ah ben non, alors ! ça devient répétitif, cette affaire. Moi, je ne reste pas. Je préfère aller au Silex’s de Spiennes : y a rien grand-chose à voir mais au moins tout est bien sécurisé : pas un gravier qui dépasse ! (Elle part.)

    La guide. – J’oubliais de rappeler : attention au sol, hein !

    Le camelot, sortant à la suite de la dame. – Madame ! J’entends que vous aimez la belle caillasse. Attendez de voir ce que j’ai en stock. Du caillou de Quaregnon, du caillou de Quévy, du caillou de Cuesmes, du gravillon dur, du gravillon mou,…

    La guide. – Bon, sinon… quelqu’un veut voir ma huitième station ou bien… ? Personne ?

    septembre 2020

     

  • Faut pas draguer !

    Faut pas draguer !

    Joseph Cau

    Joseph Causéquence 01

    Lui. – Maa oui qué tou mé connais… Maa c’est moi, Tonio Gustavio Verdi ! Jé souis lé plous bello, eh… Jé souis céloui qui té fait mal aux yaux quand tou mé régardes ! Hmm, jé vois ahossi qué tou ne sais plous respirer. Maa ch’est normalè ! Ferme les zouyeux, jé va té faire lé boca boca.

    Il veut l’embrasser. Elle lui colle une baffe.

    Elle. – Mais ça ne va pas, non ! T’es un rapide, toi… TGV, va !

    Lui. – Maa qué, « TGV » ? Jé m’appellé Tonio Gustavio Verdi.

    séquence 02

    Lui. – Pardon, mademoiselle. Pouvez-vous m’indiquer la rue T’es-bonne-toi Straat ?

    Elle. – Bien sûr, Monsieur. Prenez la deuxième à gauche après l’avenue Connard-Laan et arrêtez-vous au feu Va-te-Faire-Mettre-Profond : vous y êtes !

    séquence 03

    Lui, chantant Dany Brillant. – « Quand je vois tes yeux, je suis amoureux / Quand j’entends ta voix, je suis fou de joie / Quand je vois tes yeux, je suis amoureux / Quand j’entends ta voix, je suis fou de toi… »

    Elle, chantant Daniel Guichard. – « Mais sèche un peu tes yeux / Et ne crois pas surtout / Que nous autres on s’en fout / Tu sais, pleurer ça sert à rien / Laisse un peu dormir ta peine / Dans un coin. »

    Lui. – Bon, OK ! C’est pas encore aujourd’hui que je vais conclure.

    séquence 04

    Ils dansent.

    Lui, se trémoussant. – Tu sais, tu ne le sais pas encore mais c’est aujourd’hui que ton avenir se dessine ! Tu es sur le point de changer ta destinée. Saisis ta chance sans hésiter… Elle ne repassera pas ! (À son oreille :) Ne le dis à personne mais j’ai un don pour ça.

    Elle, continuant à danser. – Quelle chance que j’ai ! J’ai toujours eu beaucoup de chance et te voilà, toi, la lumière de ma vie, la prunelle de mes yeux. Mais dommage…

    Lui. – Comment ça, « dommage » ?

    Elle. – Mais oui ! Dommage que ton don ne t’a pas fait voir mon copain qui va te mettre la tête au carré !

    séquence 05

    Lui. – Quand j’étais petit, j’étais tellement beau que toutes les nounous étaient folles de moi. Elles m’appelaient ZouzouMon petit Zouzou.

    Elle. – Oui, je sais, j’ai entendu parler de toi mais…

    Lui. – J’ai grandi et ma beauté en a ébloui plus d’une. Elles ont toujours été folles de moi. C’est naturel chez moi. Va savoir pourquoi ! Une bonne étoile, peut-être ?

    Elle. – Oui, ça aussi j’en ai entendu parler mais…

    Lui. – « Mais… », « mais… » Comment ça, « mais… » ? Que cherches-tu à me dire ?

    Elle. – Ta beauté s’est arrêtée à ton nombril et maintenant je sais pourquoi elles t’appellent toutes Petit zizi.

    séquence 06

    Lui, frappant à la vitrine. – C’est combien ? (Il frappe trois fois.)

    Elle, montrant trois doigts. – C’est trois cents.

    Lui. – Ouah ! C’est cher !

    Elle. – Peut-être, mais c’est du double-vitrage !

    séquence 07

    Lui. – Je vois que vous êtes très en forme aujourd’hui. Ne soyez plus impatiente, je suis là pour tous vos désirs.

    Elle. – Tiens donc ! Et qu’est-ce qui vous émoustille de la sorte ?

    Lui. – Eh bien, si ça ce n’est pas un signe : avoir sa petite culotte sur sa cheville !

    Elle. – Espèce de sale goujat ! (Elle lui colle une baffe.) C’est un bandage : je me suis tordu la cheville ce matin.

    séquence 08

    Ils sont bras dessus, bras dessous.

    Lui. – J’ai vu beaucoup de pays. Celui qui m’a le plus marqué, c’est le Brésil : ce sont tous des joueurs de foot et des prostituées !

    Elle, fâchée. – Eh, le globetrotteur, je suis Brésilienne !

    Lui. – Ah oui ? Quelle coïncidence ! Dans quelle équipe de foot tu jouais ?

    séquence 09

    Lui. – Dans tes yeux, il y a tant de soleil ; quand tu me regardes, je bronze...

    Elle. – Tu ne risques pas une insolation : en bégayant comme tu le fais, tu t’inondes de postillons !

    séquence 10

    Lui. – I had a dream ! Cette nuit, j’ai fait un rêve merveilleux ! J’ai rêvé de toi.

    Elle. – Grand fou, va ! « De moi » ! Et comment ça ?

    Lui. – J’ai rêvé de ton corps. Je marchais les pieds nus sur un océan de seins. Un océan de tes seins !

    Elle. – Eh bien, j’espère que tu sais nager parce que je fais du 75 A !

    août 2020

     

  • Petits défauts, trois fois rien

    Petits défauts, trois fois rien !

    Maison à Vendre

     

    dessin Fred TomisinecMadame. – Bonjour, nous sommes le rendez-vous de dix-sept heures.

    Le vendeur. – Je vous attendais. Entrez donc… Voilà d’emblée le hall d’entrée. Très beau couloir, très large, très aéré.

    Monsieur. – Excusez-moi, mais votre hall d’entrée n’a qu’un mur. Ce n’est même pas un couloir.

    Le vendeur. – Mais c’est moderne, c’est un peu loft. On ne s’embarrasse plus de mur inutile à l’heure actuelle. C’est beaucoup plus lumineux.

    Madame. – Mais oui, chéri, laissons Monsieur ImmoChance nous montrer la suite.

    Le vendeur. – Eh bien, justement, pas de mur et pas de porte ! Vous avez sur votre droite le living… 18 m de long, 5 m de large à rue.

    Monsieur, ironique. – Pas de porte, pas de murs. Pour peindre et tapisser, ça fait moins de boulot.

    Le vendeur. – Je sens que la maison commence à vous plaire ! Vous avez au bout de ce très spacieux triangle une small kitchen équipée.

    Monsieur. – C’est ça que vous appelez une cuisine équipée ? Pas de frigo, pas de lave-vaisselle, un évier troué et un robinet sans eau chaude.

    Le vendeur. – Tout de suite les critiques ! Les gens qui vivaient ici avaient huit enfants et ils étaient très heureux ! Des gens très débrouillards. (À mi-voix.) Jusqu’à ce que...

    Monsieur. – Avant d’aller plus loin… le chauffage ? Je ne vois pas de radiateur.

    Le vendeur. – Un poêle à pellets, là-bas devant la baie vitrée pour couper le froid en hiver. Ça chauffe toute la maison. Astucieux, non ? Très débrouillard, l’ancien propriétaire. Très débrouillard !... Mais je vois que madame a trouvé la salle de bains. Vous avez, là dans le coin, une baignoire sabot et une splendide douche délicatement ocrée. Magnifique, n’est-ce-pas ?

    Madame. – Délicatement ocrée : c’est de la crasse.

    Le vendeur. – Un petit coup de serpillère et Monsieur Propre fera le reste !

    Madame. – Et la fenêtre donne sur la cuisine du voisin ?

    Le vendeur. – Oui. Des gens très sympathiques. Voyez, ils vous font signe. Souriez : c’est important, les relations de bon voisinage.

    Monsieur. – On pourrait carrément les embrasser : leur fenêtre est à un mètre à tout casser ! Ce n’est plus de la promiscuité là, c’est de la cohabitation !

    Le vendeur. – Monsieur plaisante ! J’aime ça : ça détend l’atmosphère. La maison commence à vous plaire. Si, si. Ça se voit.

    Madame. – D’où vient ce courant d’air qui me glace le dos ?

    Le vendeur. – La baie vitrée n’a plus de carreau. C’est dû à une fissure sur le pignon : le vent s’est engouffré et a fait éclater la vitre. Mais c’est trois fois rien. Ce serait encore l’ancien propriétaire… ah çà ! un type très débrouillard ! (À mi-voix.) Enfin, jusqu’à ce que...

    Madame. – Dis, Gérard, je viens de voir le garage. Il fait à peine deux mètres de long. Le coffre de la voiture sera sur la rue. Je crois qu’il vaut mieux arrêter la visite.

    Le vendeur. – Et puis, vous avez une très belle cave, bien aérée.

    Monsieur. – Tu m'étonnes ! il y a des trous partout. Oui, je sais : le propriétaire était très débrouillard. Mais jusqu’à ce que... quoi, à la fin ?

    Le vendeur. – Eh bien, jusqu’à qu’on le fasse interner, avec sa femme et ses huit enfants.

    Monsieur. – Tous ensemble ?

    Le vendeur. – Oui, ils se sont mis à voir des spectres partout dans la maison.

    Madame. – Quelle horreur !

    Le vendeur. – Mais le bâtiment reste une très bonne affaire. À saisir immédiatement.

    Madame. – Et vous, vous les avez vus ?

    Le vendeur. – Qui ?

    Madame. – Les spectres.

    Le vendeur éclate de rire. – Mais, madame… je suis leur chef !

    Madame. – Gérard, j’ai peur !... Gérard ? Où es-tu ?

    (Gérard s'est évanoui.)

    Joseph Cau, janvier 2020

  • Le Silence des Voisins

    Le silence des voisins

    Maison à Vendre

     

    dessin Fred TomisinecUn expert immobilier fait visiter la maison à Renan Taraud. L’expert est volubile, fait de grands gestes, donne beaucoup de détails alors que Renan voudrait visiter en silence.

     

    L’expert. – Voilà, voilà ! Après le magnifique rez-de-chaussée, la pièce la plus belle de l’étage !

    Renan. – Ah ? Vous êtes sûr ?

    L’expert. – Oui ! (Il tourne sur lui-même, les bras en l’air, pour admirer l’ensemble de la pièce.)

    Renan. – Vu l’état, j’ai peur de voir le reste. Je cherche le calme, vous savez, pas un chantier de gare.

    L’expert. – Oh, ne soyez pas ronchon ! Cette maison est une source d’inspiration idéale pour un écrivain.

    Renan, penché sur un tas de briques au fond de la pièce. – C’est sûr que ce mur effondré a sûrement des choses à raconter.

    L’expert. – Allez, aidez-moi ! (L’expert tend un mètre-ruban à Renan et prend toutes les mesures avec lui. Renan voudrait s’en libérer.) Dimensions idéales de 6 m sur 7 m 50. Hauteur au plafond de 2,50 m. Fenêtre de 1,50 sur 2,50 m. Vue magnifique sur le jardin : 10 m sur 15 m.

    Renan. – Oui mais c’est le jardin des voisins.

    L’expert. – Ce jardin est un véritable havre de paix. Que ce soit aux voisins, c’est un détail !

    Renan. – Un détail de 10 m sur 15 !

    L’expert. – Avec un petit arrangement, vous pourrez profiter de leur merveilleux coin vert.

    Renan. – Un arrangement ? Un arrangement de quelle sorte ?

    L’expert. – Oh, peu importe… De toute façon, ils sont rarement là ; vous pourrez vous faufiler à travers la haie ni vu ni connu. Leur hamac est un des meilleurs du quartier.

    Renan. – Ah bon ! Vous avez testé ? Vous n’êtes pas gêné !

    L’expert. – Mais Monsieur, ça fait partie des obligations professionnelles de tout connaître du voisinage.

    Renan. – Et que font-ils, les voisins, s’ils sont rarement là ?

    L’expert. – Ce sont des artistes. Ils créent ! Comme vous, finalement.

    Renan. – Ils créent … quoi ? Des pièces de théâtre, des peintures, des sculptures ?

    L’expert. – Non, ils sont dans la musique. D’où les concerts, les nombreux déplacements… Vous verrez, vous ne les verrez pas souvent. (L’expert est fier de son jeu de mots.)

    Renan. – Et c’est quel genre de musique ? Pas trop bruyant, j’espère ? Du classique ?

    L’expert. – Euh… non, pas tout à fait. C’est tout sauf classique en fait…

    Renan. – Eh bien, expliquez-vous ! Ils jouent d’un instrument ? Ils chantent ? Ils jouent du rock, de la pop ?

    L’expert. – En fait, ils travaillent sur le chant des baleines et le traduisent en partition pour cuivres, instruments à cordes et chants lyriques.

    Renan. – Ah ? Je ne connais pas ce genre musical. Mais soit ! Puisque vous savez tout, qu’est-ce qui est arrivé au plancher ? Il est plein de griffes.

    L’expert. – Oui mais ce n’est pas très grave. C’est le chat de l’ancien propriétaire.

    Renan. – Le chat ? Vous avez vu la profondeur des griffes ?

    L’expert, la larme à l’œil. – Je sais, oui… Malheureusement…

    Renan. – Quoi, malheureusement ? Qu’est-ce qui vous rend triste tout d’un coup ?

    L’expert. – Le chat en avait tellement marre…

    Renan. – Marre ? Marre de quoi ? Expliquez-vous, mon vieux !

    L’expert. – La voisine… Sa voix de crécelle…

    Renan. – Je ne comprends rien à votre histoire !

    L’expert. – Lorsque la voisine est venue la dernière fois, le chat lui a sauté dessus, il l’a traînée tout du long ; on aurait dit une bête enragée !

    Renan. – Le chat ou la voisine ?

    L’expert. – Elle a résisté… Ce sont ses ongles imprimés dans le plancher. Le chat l’a secouée dans tous les sens…

    Renan. – Et le mur, lui, n’a pas résisté : c’est ça, hein ?

    L’expert. – Elle s’est échappée mais plutôt que de prendre les escaliers, elle a pris la fenêtre…

    Renan. – Elle ne s’en est pas sortie ?

    L’expert, faisant non de la tête. – Trop haut ! Elle a hurlé en tombant ; un véritable hommage à Moby Dick…

    Renan, tout excité. – Eh bien, il fera plus calme dans le quartier, on dirait ! Allez, concluons la vente. Je tiens mon nouveau polar.

     

    Sophie Gérin, janvier 2020

  • Pool-Party - Sophie Gérin

    Pool-Party - contribution de Sophie Gérin

     

    Restons créatifs cet été. À partir d'un fait divers, les comédiens de l'ATO ont improvisé des saynètes racontant les péripéties d'un nageur à la dérive.

     

    Sophie GérinPOOL PARTY : L’interview des Chousse-Mafouille (Sophie Gérin)

    Mercredi 27 mai, quelques jours plus tard

    Les Chousse-Mafouille et Bernal Lesaint, chroniqueur à Radio France-Bleu Indigo de Champagne- Ardennes

    Bernard Lesaint. – Tout d’abord, merci à vous, les Chousse-Mafouille, de me recevoir dans votre appartement pour cette interview exclusive, sur les ondes de Radio France-Bleu Indigo. Alors, dites-moi, comment avez-vous réagi quand vous avez vu l’eau passer à travers votre plafond ?

    Monique Chousse-Mafouille. – Ah, mon p’tit ! Ma première pensée a été pour vous. Je me suis dit que vous n’étiez vraiment pas doué pour les prévisions météo. J’ai plaint votre mère, vraiment !

    Maurice Chousse-Mafouille. – Mais tais-toi, Monique ! Excusez-la, monsieur Bernard, elle plaisante bien sûr ! Notre réaction a été l’étonnement, puis la colère. C’est pas la première fois que ces jeunes nous en font voir. Le mois passé, ils ont organisé un nouveau jeu… Une partie de rave qu’ils appellent ça. Je n’ai pas vraiment compris mais ils ont eu des ennuis parce que c’est un jeu qui se fait dehors, à ce qu’il paraît… Dans un champ de céleri sans doute… mais pas dans un petit appartement, hein ! ça fait bien trop de bruit.

    Monique Chousse-Mafouille, se rapprochant très fort de Bernard. – La police a fait stopper leur fête. C’est dommage. Moi, j’aurais bien aimé que Maurice y aille. Vous vous rendez-compte, mon p’tit ? Un champ de céleri !

    Bernard Lesaint. – Attention aux distances, madame Chousse-Mafouille. Mais revenons à vos voisins bruyants. Est-ce que vous saviez que le jour de la Pool-Party, ils avaient aussi prévu des covers ?

    Maurice Chousse-Mafouille. – Ben, pourtant, il fait pas si froid que ça en ce moment ! Et je suis sûr qu’elles viennent de Chine, leurs couvertures. Pour sûr, ils allaient les revendre un bon prix; des magouilleurs, en plus !

    Monique Chousse-Mafouille. – Mais non Maurice, tu comprends rien… Dites, mon p’tit Bernard, ça vous dirait d’être mon agent ? Pour leur prochaine fête, faites-moi engager ; j’ai un répertoire varié, vous savez : je chante du Rolling Stones, du Petula Clark et du Queen. Je me suis confectionné la même combinaison que Freddy, vous savez, celle avec des carreaux blancs et noirs. Bon, un peu moins collante quand même… Dites aux voisins du quatrième que Queen Monique est prête à faire un tabac chez eux… Quand la dalle sera réparée.

    Sophie Gérin – 12 juillet 2020

  • Pool-Party - Joseph Cau

    Pool-Party - contribution de Joseph Cau

     

    Joseph CauRestons créatifs cet été. À partir d'un fait divers, les comédiens de l'ATO ont improvisé des saynètes racontant les péripéties d'un nageur à la dérive.

     

    Thibaut et Nathan sont mariés. Le déconfinement les rend dingues. Nathan aime l’eau !

    Thibaut. – Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu vas crever de chaud.

    Nathan, en combinaison de plongée. – T’occupe ! je tiens à être prêt, des fois où ils changeraient d’avis. (Devant son reflet dans la glace.) Ah zut ! j’ai grossi. Faut que je remette du poids à ma ceinture, bon sang ! Je ne tiens pas à m’épuiser. Ah ah ah ! pas le jour de l’ouverture.

    Thibaut. – Mais mon mignon, t’es complètement barge. Ça ne s’arrange pas hein, t’es complètement siphonné, mon popote.

    Nathan. – Oui, c’est ça ! J’en peux plus de ces quatre murs et de la déco. Je vais finir par faire une bêtise si on ne me lâche pas… Avec ça, je ne dois pas oublier mon masque.

    Thibaut. – Tiens ! prends le mien, mon chou.

    Nathan. – Mais non, voyons ! pas ton masque. Pas ton masque de Zorro !... Mon masque qui va avec ma combinaison. Sans oublier mon respirateur.

    Thibaut. – Pff ! mon poulet… D’abord, Zorro, c’est sur ses yeux qu’il a un masque. Et puis, ton respirateur, ton respirateur ! Ah ah ah ! Ton petit bout de tuyau, tu veux dire ?

    Nathan. – Ben oui, mon petit bout de tuyau… celui qui va avec mon masque, ma combinaison et ma belle ceinture…à gros poids, na ! Celui qui va me permettre de respirer. De respirer, si tu ne veux pas venir à mes funérailles ! Et puis, zut ! Tiens, rends-toi utile, prends mes pantoufles et passe-moi mes …

    Thibaut, moqueur. – Tes … ? tes … ? Tes propulseurs ! (Il éclate de rire.) Mais tu vas ressembler à un canard, mon poussin. (Il rit.) Oh, que j’aime ça !

    Nathan, en aparté. – C’est vrai qu’il fait chaud ! C’est une combinaison d’hiver que j’ai là. Elle fait au moins sept millimètres. (À Thibaut.) Pour te moquer de moi, tu n’es pas le dernier, bien sûr ! En attendant, moi, je n’en peux plus, je veux être prêt.

    Thibaut. – Allez, mon grand fou ! reviens un peu les pieds sur terre ! Une tenue de plongée complète : masque, tuba, combinaison, palmes et ceinture lestée… Ne penses-tu pas que tu exagères un peu ? Ce sont les piscines que l’on va ouvrir. Tu espères peut-être y rencontrer des dauphins ou faire ton Cousteau ?

    Nathan. – Et alors, pourquoi pas ? J’en ai assez de patauger, de faire la planche, de jouer avec toi au ‘yellow submarine’ dans une piscine improvisée dans notre salon.

    Thibaut. – Oh, c’est vrai : tu as raison, ma petite truite. C’est ce que j’ai trouvé de mieux pour t’aider à supporter ce méchant confinement.

    Joseph Cau – 12 juillet 2020

  • Pool-Party - Sophie Maes

    Pool-Party - contribution de Sophie Maes

     

    Restons créatifs cet été. À partir d'un fait divers, les comédiens de l'ATO ont improvisé des saynètes racontant les péripéties d'un nageur à la dérive.

     

    POOL PARTY : Chez les Chousse-Mafouille (Sophie Maes)

    Sophie MaesDimanche 24 mai, 22h28, quelques minutes plus tard

    Les Chousse-Mafouille, un couple de septuagénaires, locataires du dessous

    Madame chante We Will Rock You pour donner du pep à son mari. Elle lui montre les mouvements. – Allez, Maurice, on lâche rien ! Pense à bien respirer.

    Monsieur – J’en peux plus de tes séances de sport ! Tu n'y rentreras jamais plus dans ce foutu bikini, tu n'as plus vingt ans ! Et puis arrête de chanter : c'est un vrai supplice !

    Madame, l'air combatif. – Oh si, j'y arriverai ! (Elle se met de nouveau à chanter.) « Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini / Qu'elle mettait pour la première fois / Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini / Un bikini rouge et jaune à petits pois… » Allez, Maurice, on y va ! (Elle se met à chanter Eye of The Tiger.) Chante avec moi.

    Maurice Chousse-Mafouille fredonne sans aucune conviction. Il s’arrête, regarde le plafond, tend la main et reçoit une goutte d'eau provenant du plafond.

    Monsieur. – Oh mais il pleut ! Il pleut dans l'appartement !!!

    Madame. – Oh, il pleut ! (Elle prend la main tendue de son mari et l’entraîne danser.) « I'm singing in the rain, just singin' in the rain / What a glorious feeling, I'm happy again… »

    Monsieur – Je ne plaisante pas, il pleut vraiment ! Regarde !

    Madame, constatant la fuite. – Mais oui ! il pleut ! Fichue météo ! Ils avaient pourtant prévu un ciel bien dégagé pour aujourd'hui.

    Monsieur – Pas de chance : ma partie de pêche va être annulée ! Je te l'ai pourtant assez répété : « Arrête de chanter, il va pleuvoir ! »

    Sophie Maes - juillet 2020

     

  • Pool-Party - création théâtrale

    Pool-Party dans la Marne

     

    Restons créatifs cet été. À partir d'un fait divers, les comédiens de l'ATO ont improvisé des saynètes racontant les péripéties d'un nageur à la dérive. (écriture : Jérémie Brasseur)

     

    INTRODUTION Pool-Party dans la Marne

    Lundi 25 mai, 7h30

    L’animateur-radio et le chroniqueur, dans leur studio vers la fin du bulletin d’information

    L’animateur de France Bleu Champagne Ardenne. – … Et puis, ce drame social la nuit dernière en Châlons-en-Champagne…

    Le chroniqueur. – Oui, Boris. Il était près de 23 heures lorsque les forces de l’ordre sont intervenues au quatrième étage d’un immeuble à Saint-Memmie.

    L’animateur. – Une petite commune pourtant sans histoire !

    Le chroniqueur. – En effet, Boris. La Police explique avoir reçu un coup de fil désemparé de la part d’un couple résidant au troisième étage de l’immeuble. Ce couple avait constaté des infiltrations d’eau au niveau de leur plafond.

    L’animateur. – Et dites-nous, mon cher Bernard : la vaillante Police châlonnaise a-t-elle pu venir à bout de cette intrusion aquatique ?

    Le chroniqueur. – Eh bien, il s’est avéré que les voisins du dessus, deux jeunes colocataires, s’étaient bricolé une piscine au beau milieu du séjour en vue de faire la fête. Une ‘Pool-Party’ à laquelle ils avaient même conviés quelques amis.

    L’animateur. – Une initiative conviviale, certes ! mais discutable quand on loge au quatrième.

    Le chroniqueur. – Je vous l’accorde. Plusieurs invités ont pris la poudre d’escampette à l’arrivée de la police.

    L’animateur. – Merci, Bernard. Ajoutons que les pompiers ont été mobilisés pour vider la piscine – une piscine de trois mètres de long – car les tonnes d’eau menaçaient la stabilité du bâtiment.

    (d’après un fait divers publié par France TV Info, le 25 mai 2020)

     

    POOL PARTY : Un nageur au bord du suicide

    Samedi 16 mai, neuf jours plus tôt

    Thibaut et Nathan, les deux colocataires, dans leur appartement

    Nathan. – Bon Dieu, Thibaut, qu’est-ce que tu fous avec la tête là-dedans ?!

    Thibaut. – J’en peux plus, Nathan ! Tu m’entends ? J’en peux plus. Pardonne-moi : ferme la porte en sortant, j’allume le gaz.

    Nathan. – Arrête tes conneries, Thibaut : t’es dans la machine à laver, là !... Écoute ! après ton suicide médicamenteux, t’avais promis d’arrêter. Quand même ! t’as avalé trois cents grammes de laxatif et t’es toujours là. C'est un signe, merde ! T’as pas encore compris ? T’es pas doué pour les suicides.

    Thibaut. – C’est trop dur ; tu ne te rends pas compte ! Je viens juste de créer une technique de nage révolutionnaire : la brasse dorsale coulée-touchée. Et depuis ce foutu confinement, impossible d’aller à la piscine tester mon invention de génie !

    Nathan. – Chiale pas, Thibaut ; s'il te plaît, chiale pas : tu vas réveiller Chousse-Mafouille et il va monter gueuler… Thibaut, écoute-moi... Ecoute-moi, vieux ! Je te promets que d’ici la fin du mois, je te trouve une solution. Tu vas nager, mon pote. Je ne sais pas encore comment mais je vais te rejeter à la flotte.

    Thibaut. – Jure-le, Nathan ! Sur la tête de la petite Sirène.

    Nathan. – Je te le jure… Et même sur les nageoires à Bubulle ! (En aparté.) Ô destin faquin ! Comment tenir pareille promesse ? Et comment pourrais-je ne pas la tenir ?... Eh bien, quoi qu’il en coûte, je suis homme de foi et je tiendrai parole.

     

    POOL PARTY : Chez les parents

    Samedi 23 mai, une semaine plus tard

    Le couple Chignole, les parents de Nathan, dans leur lit conjugal

    Monsieur. – Tiens, au fait, Nathan est passé cette après-midi à l’atelier…

    Madame. – Ah bon ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Qu’est-ce qu’il raconte ?

    Monsieur. – Il venait emprunter deux, trois bricoles : des bâches, du Scotch, des palettes. Je crois qu’il monte une piscine.

    Madame. – Une piscine ? Nathan ? Mais son appart’ est au quatrième ! Germain, qu’est-ce que tu racontes ?

    Monsieur. – Oh, écoute ! J’en sais rien, moi.

    Madame. – Enfin, c’est ton fils quand même ! Tu aurais pu lui demander... Et s’il allait faire une bêtise…

    Monsieur. – Qu’est-ce que tu veux qu’il arrive ? Il bricole un peu : c’est pas une affaire qui va sortir dans la presse, hein. Allez, dors maintenant !

     

    POOL PARTY : Le plan de Stinky

    Dimanche 24 mai, 22h06

    Noëlla et Stinky, deux invités à la Pool-Party, dans la cuisine de l’appartement

    Noëlla. – Stinky, t’es pas encore en maillot ?!

    Stinky. – Nan ! Moi, l’eau j’aime pas ça. Au début, même, je voulais pas venir…

    Noëlla. – Ben oui, je comprends…

    Stinky. – Quoi ! tu voulais pas que je vienne ?

    Noëlla. – C’est pas ça mais bon… Qu’est-ce que tu vas faire si tu nages pas ?

    Stinky. – Thibaut m’a dit : « Viens quand même; tu verras, ce sera comme d’aller à la mer… »

    Noëlla. – Ah oui… Et quoi ?

    Stinky. – J’ai amené mon seau, je vais ramasser les coquillages.

     

    POOL PARTY : L’embuscade

    Dimanche 24 mai, 22h58, une petite demi-heure plus tard

    Bichon et Flanchard, deux policiers, dans le couloir de l’appartement

    Bichon. – Alors, c’est quoi le plan ?

    Flanchard. – Ben, je fous mon pied dans la porte ; on gueule ‘police !’, on pénètre ; et on neutralise tout ce qu’il y a à neutraliser. T’es prêt ?

    Bichon. – Attends, je suis pas sûr. C’est quand qu’on gueule ? Avant ou après qu’on pénètre ?

    Flanchard. – On s’en fout. On gueule et on débarque. Il est clair, le plan ; clair et net… Ton arme, elle est chargée ?

    Bichon. – Quoi ?

    Flanchard. – Bon sang, quelle bite, ce mec ! (Il lui gueule dans le nez.) Est-ce que ton arme est chargée ? C.H.A.R.J.É. : Chargée !

    Bichon. – Bah ouais qu’elle est chargée… (À mi-voix.) Presque autant que ton haleine.

    Flanchard. – Tu disais ?

    Bichon. – Rien, rien.

     

    POOL PARTY : Nageuses en cavale

    Dimanche 24 mai, 23h07, à peine dix minutes plus tard

    Vanilla et Sully, deux invitées de la Pool-Party, en maillots de bain sur les balcons de l’immeuble

    Vanilla. – Sully, je te hais. Sans déconner, je crois que je vais te tuer. Je voulais pas venir à cette putain de fête. Je t’avais dit que ce coup-là, je le sentais pas.

    Sully. – Mais arrête de râler, Vanilla. Regarde : le temps est super doux. Profite un peu ! Tu as vu toutes ces étoiles ? Y a la grande Ourse, là-bas.

    Vanilla. – Je crois que tu ne te rends pas compte : on est à moitié à poil, on est trempées, on a les flics au cul !

    Sully. – Le problème avec toi, c’est que tu vois toujours le verre à moitié vide.

    Vanilla. – « Le verre » ? Quel verre, bordel ? Y avait même pas d’alcool. C’était la Pool-Party la plus pourrie de toutes les Pool-Parties de l’histoire. Comment est-ce qu’on va redescendre maintenant ?

    Sully. – Passe-moi ta main, on va passer par la corniche. Tu me lâches pas, hein ! Promis ?

    Vanilla. – Non, mais sérieux, Sully, tu charries. Arrête ! (Sully glisse, Vanilla lâche sa main et Sully chute de quatre étages ; son cri d’effroi s’éteint dans la nuit.) Eh, merde ! Sully ?!... Oh, oh ! Sully ?... Qu’est-ce que ça dit en bas ? La voie est libre ?

     

    POOL PARTY : Blues de pompier

    Lundi 25 mai, 00h16, une heure plus tard

    Le pompier et Stinky (caché dans un coin), au bord de la piscine

    Le pompier, dans son talkie-walkie. – Capitaine, pour vider la piscine, je fais comment ? J’ai pas le matos, moi… À vous !... Capitaine, vous m’entendez ?... À vous… (Il vérifie le talkie-walkie.) Shit ! plus de batterie.

    Stinky, apparaissant. – Y en a pas, des coquillages !

    Le pompier, surpris. – Hein !? D’où il sort, celui-là ?...  (À Stinky.) Qu’est-ce que vous foutez là, vous ?

    Stinky. – J’étais sous l’évier, je comptais les cafards.

    Le pompier. – Les cafards ? Mais pourquoi?

    Stinky. – Parce que moi, l’eau, j’aime pas ça. Et puis, c’est pas comme la mer, ici. À la mer, les cafards c’est des moules.

    Le pompier. – Écoutez, mon vieux : faut pas rester là. La dalle peut céder d’une minute à l’autre.

    Stinky. – Ben… Et vous alors ?

    Le pompier. – Moi, j’ai reçu des ordres : je dois vider cette foutue piscine. D’ailleurs, faut que je trouve un truc… (Il cherche.)

    Stinky. – J’ai un seau.

    Le pompier. – Ah ouais ! (Il lui prend le seau des mains.) Ben… réquisitionné, du coup !

     

    POOL PARTY: Au bord de l’étang

    Mercredi 3 juin, dix jours plus tard

    Gilles (un ami de Thibaut) et le père Mouchaillon, dans un pré, au bord d’un étang

    Mouchaillon. – Ça n’a l’air de rien parce que c’est vaseux, mais c’est profond, vous savez ? J’avais mis des bébés requins là-dedans.

    Gilles. – Comment ça, des requins ?

    Mouchaillon. – Là, il n’y en a plus, hein ! Je ne sais pas comment ça se fait, ils ont crevé. Ils ont dû choper un truc…

    Gilles. – Tant mieux… Je veux dire : pour Thibaut c’est plus sécure.

    Mouchaillon. – Oh, je dis pas… mais ça m’a fait de la peine. Je les avais appelés Sharky et Makron. Deux belles bêtes, vous auriez vu !

    Gilles. – … En tous cas, c’est vraiment sympa de votre part de laisser Thibaut venir plonger : c’est super important pour lui. Rapport à la nouvelle nage qu’il met au point.

    Mouchaillon. – Ah ouais : la brasse dorsale croquée, je-sais-pas-quoi… C’est beau, l’innovation !... Enfin, là, ça commence à faire un peu long, quand même.

    Gilles. – Un quart d’heure, je dirais.

    Mouchaillon. – Et votre copain, il est censé remonter un jour, ou bien… ?

    (Un temps.)

    Gilles. – Pour vos requins, vous êtes 100 % sûr, ou bien… ?

    création théâtrale, juillet 2020

  • Maison à Vendre

    Maison à Vendre

    projet à reprendre

     

    dessin Fred TomisinecEn mars dernier, la promo 15 de notre atelier travaillait sur Maison à Vendre, un café-théâtre dont les représentations étaient prévues pour fin mai. Après avoir élaboré la trame narrative et défini les personnages du spectacle, le groupe s’attaquait à l’élaboration des dialogues. Le confinement a mis un coup d’arrêt au projet... 

    Le confinement aura durement affecté nos projets. Florologies, le café-théâtre de la promotion 14, devait faire le plein de spectateurs le weekend du 13 au 15 mars, l’équipe était fin prête mais n’a pu présenter son spectacle au public.

    La frustration fut grande également pour la promotion 15 qui préparait son spectacle Maison à Vendre, programmé le week-end du 22 au 24 mai. Notre ami Frédéric Tomisinec nous avait dessiné une belle affiche. Le spectacle devait emmener le public derrière les portes d’un bien immobilier à rafraîchir, hanté par les fantômes du passé et par les potentiels futurs acquéreurs. Les préparatifs allaient bon train avec un canevas fantasque et des personnages hauts en couleur…

    Voyez d’ici le tableau : autour de Clarisse Arrache-Clou, l’agent immobilier vite dépassée par les événements, se bousculent Soline Pointerolle, la championne du bricolage, et sa copine Nine Gradine, qui la suit en traînant les pieds, Francette Genouillère qui cultive "la zen-attitude", la baronne Zélie Wastringue et son rat Zouzou, Céleste Martelette dont la voix d’or cherche toujours le plus bel écho, Lucile Douille dans son imper sexy, Clio Moule, grande flemmarde devant l’Éternel, Guyot Burin, l’encombrant voisin, Florie Maillet la vieille mêle-tout du quartier, Josselin Serre-Joint, le fourbe fonctionnaire, Ronan Taraud, le poète qui perçoit les murmures des vieux murs. Et rôdant discrètement, se sentant comme chez elle, Fantine Moine, la squatteuse, qui scrute avec une douce ironie ces drôles de zigotos.

    En février, pour promouvoir le spectacle, l’équipe avait réalisé un shooting photo. Avant d’archiver le dossier (non sans l’espoir de reprendre un jour le projet inachevé), notre site publie quelques-unes des photos prises à cette occasion. Ça témoigne bien de l’enthousiasme de l'équipe et des chouettes soirées du lundi, d’octobre 2019 à mars 2020 ! En compagnie d’Isabelle Blanquet, Christiane Carlier, Joseph Cau, Dominique Fievet, Sophie Gérin, Inèse Haubourdin, Candice Honorez, Marianne Jourquin, Emilie Kalecinski, Sébastien Lambert, Camille Schiffer, Sandrine Vansnick et Gina Zicari.

    À présent, c’est l’été et on reprend doucement nos activités. « Le théâtre ça devient vite addictif, confiait Joseph Cau un soir où l'on préparait Maison à vendre. Une fois qu’on a commencé, on ne peut plus s’en passer. » Il est encore impossible de programmer nos prochains rendez-vous avec le public mais nous continuerons néanmoins à exercer notre fantaisie et à créer des saynètes délirantes. Le site Internet proposera tout au long de l’été des dialogues et des sketchs créés par les comédiens de l’ATO. Comme une promesse de retrouvailles…

    Jérémie Brasseur

     

    Ato 16 2020

    Ato 16 2020

    Ato 16 2020

  • FloroLogies - en BD

     

    FloroLogies

    souvenirs en bande dessinée

    affiche Fred Tomisinec

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSandy Vansnick

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSophie Maes - Joseph Cau - Coralie Thomas - Stéphanie Eggermont

     

    FloroLogies ATO-2020 BDIsabel Greco - Margarita Guerra

     

    FloroLogies ATO-2020 BDDorothée Giraud - Laurence Scherer

     

    FloroLogies ATO-2020 BDCoralie Thomas - Doriane Ghysels

     

    FloroLogies ATO-2020 BDStéphanie Eggermont - Eléonore Dimey

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSabrina Cauchies - Isabel Greco

     

    FloroLogies ATO-2020 BDJoseph Cau - Sophie Maes

     

    FloroLogies ATO-2020 BDDoriane Ghysels - Coralie Thomas

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSébastien Lambert - Sophie Maes - Doriane Ghysels

     

    FloroLogies ATO-2020 BDEléonore Dimey - Isabel Greco

     

    FloroLogies ATO-2020 BDRoberto Carbone - Margarita Guerra

     

    FloroLogies ATO-2020 BDMélissa Copenaut - Sabrina Cauchies

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSophie Maes - Isabel Greco

     

    FloroLogies ATO-2020 BDSébastien Lambert - Eléonore Dimey

     

    FloroLogies ATO-2020 BDCoralie Thomas - Sophie Maes - Roberto Carbone

     

    FloroLogies ATO-2020 BDJoseph Cau - Laurence Scherer

     

    FloroLogies carte groupe14

  • FloroLogies - programme

    FloroLogies

    Nous sommes contraints d'annuler les représentations de notre spectacle. Nous publions sur notre site le livret de présentation en souvenir de cette belle aventure. 

    Florologies programme

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle FloroLogies... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

     

    FloroLogies, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2019-2020) / créé à la Maison de Quartier de Mons en mars 2020 / avec Roberto Carbone, Joseph Cau, Sabrina Cauchies, Mélissa Copenaut, Eléonore Dimey, Stéphanie Eggermont, Doriane Ghysels, Dorothée Giraud, Isabel Greco, Margarita Guerra, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Laurence Scherer, Coralie Thomas, Sandrine Vansnick / textes de Jérémie Brasseur, Joseph Cau, Sabrina Cauchies, Doriane Ghysels, Dorothée Giraud, Isabel Greco, Jacques Lambert, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Laurence Scherer, Coralie Thomas / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • FloroLogies - Sandy

    FloroLogies

    Rencontre avec Sandy Vansnick

     

    FloroLogies - SandyCe week-end, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Sandy Vansnick, assistante à la mise en scène et animatrice de la soirée.

    Sandy, quand est-ce que tu ris ?

    Chaque soir en animant nos ateliers théâtre: les impros ou mises en scène sont souvent cocasses et on ne manque jamais une occasion de rire. Ça tombe bien, il parait que rire allonge la vie, je vais être centenaire! Avec mon mari aussi, on rit souvent. Avant, on scotchait sur notre frigo un post-it rapelant en quelques mots nos plus grands fous rires, puis il y en a eu trop... mais on ne rate pas une occasion de s’en remémorer. On a aussi des phrases qui sont sorties spontanément et sont devenues des expressions culte qui nous font toujours rire.

    Qu’est-ce qui te fait rire au théâtre quand tu vas voir un spectacle ?

    Je ris rarement lorsque je vais voir une comédie : en fait, toutes les situations où un personnage est emberlificoté dans ses mensonges, ça me met mal à l’aise, comme dans les pièces de Feydeau et de Ray Cooney, qui sont beaucoup jouées. Je n’aime pas non plus quand l’auteur se moque méchamment de quelqu’un. Quand je vais voir un spectacle d’humoriste, je ris aux bons mots, aux expressions bien trouvées, plus qu’aux situations.

    Quel est ton humoriste préféré ?

    J’ai pris énormément de plaisir à regarder l’émission On ne Demande qu’à en Rire (ONDAR). Mon humoriste préféré est Arnaud Tsamere. C’est, pour moi, le plus intelligent. Je l’ai vu deux fois sur scène. J’aime aussi brancher ma radio sur Rires et Chansons en vacances, cela me détend même si je ne m’esclaffe pas autant que le public à l’enregistrement. Plus vintage : j’aimais bien Les Frères ennemis.

    Quelles répliques de comédie te reviennent souvent en mémoire ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    « Jour. Nuit. » dans Les Visiteurs, « Sur un malentendu, ça pourrait marcher » dans Les Bronzés font du ski, « Tout à fait, Thierry » des Inconnus, « Faut rire, ça remplace la viande » de L’Atelier, une pièce de Grumberg, « Confidence pour confit d’oie » de Pierre Dac, Une chanson qui fait : « On n’est jamais trop aidés ».

    Quel genre de déguisement t’amuse particulièrement ?

    J’ai pris un pied terrible à me déguiser et me maquiller en sorcière (pour La Grande Tourterie – mai 2018), j’ai aussi un excellent souvenir de m’être déguisée en Twix pour un café-théâtre (Boustifaille – décembre 2016) et tous les déguisements un peu sexy qu’on ne met pas couramment. En fait, je suis un peu ‘no limit’ au niveau des déguisements, rien ne me fait peur !

    Qu’est-ce qui t’a amusé depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Le shooting photos a été un moment très joyeux et les photos reflètent bien l’ambiance très amicale qu’il y a dans le groupe 14. On a aussi fait une sortie au marché de noël de Mons, qui s’est terminée dans une excellente friterie de Dour. Ça a été l’occasion de se découvrir en dehors des séances.

    Quand as-tu offert des fleurs pour la dernière fois ?

    Je m’offre couramment des fleurs car j’aime ça. J’ai récemment offert une rose de Noël à maman pour son anniversaire et avant ça, un montage de fleurs pour les noces d’or de mes parents. Le lys est ma fleur préférée. L’odeur n’est pas agréable mais j’aime la beauté de la fleur ouverte. Sinon, je suis fana de roses rouges (qui sentent bon).

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

  • FloroLogies - Doriane

    FloroLogies

    Rencontre avec Doriane Ghysels

     

    Florologies - DorianeDans quelques jours, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Doriane Ghysels, une comédienne qui aime les séances photo.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète un sketch écrit par Doriane (avec Coralie Thomas) : Marguerites.

    Doriane, quand est-ce que tu ris ?

    Partout et pour tout et rien. D’ailleurs plus la blague est nulle, plus j’ai de chance de rire. Au-delà de la blague elle-même, c’est surtout le jeu d’acteur qui me fera rire ou non.

    Quelle réplique de comédie te revient souvent en mémoire ?

    Celle qui me vient là maintenant, c’est la réplique de Jamel Debbouze dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre : « … Et juste là : un petit géranium ! »

    Quel genre de déguisement t’amuse particulièrement ?

    Un biker en costume de licorne.

    Qu’est-ce qui t’a le plus amusée depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Je dirais que ça a été notre petite séance photos… même s’il y a eu beaucoup d’autres chouettes souvenirs !

    Quand as-tu offert des fleurs pour la dernière fois ?

    La dernière fois que j’ai offert des fleurs, c'était à mon ex-belle-mère... et ça n’a pas vraiment été une réussite.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    Je ne sais pas si j’en ai une. Les plus belles sont celles qui poussent naturellement, sans avoir besoin de l’homme.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    Vu mon sens de l’organisation catastrophique, ce serait un miracle que je ne passe pas mon temps à confondre une rose et un lilas… et à intervertir les commandes des clients.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Coralie

    FloroLogies

    Rencontre avec Coralie Thomas

     

    FloroLogies - CoralieDans quelques jours, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Coralie Thomas, une comédienne qu'un rien amuse.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète un sketch écrit par Coralie (avec Doriane Ghysels) : Marguerites.

    Coralie, qu’est-ce qui te fait rire ?

    Je ris tout le temps. Ou, en tout cas, très souvent. Cela me met de très bonne humeur. Il faut dire qu’un rien m’amuse ! Le rire fait partie intégrante de mon quotidien.

    Quel est ton humoriste préféré ?

    Gad Elmaleh. Ce que j’aime chez lui c’est qu’il met en scène des événements que nous vivons au quotidien, pour la plupart d’entre nous. C’est ça qui est drôle.

    Qu’est-ce qui t'a plu dans cette aventure théâtrale ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Ce que j’ai adoré à l’Atelier Théâtre des Oiseaux, c’est que le rire est le bienvenu. Il n’y a pas de pression, pas de compétition entre nous, rien qu’un partage de bon temps. De la simplicité. Et ça, ça fait vraiment du bien. Nous sommes un groupe très soudé.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    Je ne peux en choisir une en particulier car je les apprécie toutes. Ce que j’aime dans la nature, et principalement dans les fleurs, c’est qu’elles sont toutes singulières. Chaque fleur dégage une odeur, une couleur et une émotion unique.

    Pour conclure, je voudrais citer Céline Blondeau : "Un simple regard posé sur une fleur… et voilà une journée remplie de bonheur !"

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

  • FloroLogies - Eléonore

    FloroLogies

    Rencontre avec Eléonore Dimey

     

    FloroLogies - EléonoreDans quelques jours, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Eléonore Dimey, une comédienne qui aime les tulipes.

    Eléonore, quand est-ce que tu ris ?

    Je ris au théâtre, bien sûr ! mais aussi dans la vie de tous les jours. Au travail, cela permet de respirer un peu, de se détendre et de profiter d’un bon moment avec les gens qui nous entourent. Cela m’arrive aussi souvent quand je suis fatiguée. Mais là, c’est plutôt un fou rire nerveux. Pas vraiment justifié, le plus souvent. Ce qui a tendance à interloquer les personnes autour de moi et à leur faire penser que je suis un peu folle !

    Quels sont les humoristes que tu préfères ?

    J’aime bien l’humour absurde, les choses qui n’ont pas vraiment de sens a priori et qui vont dans des directions auxquelles on ne s’attend pas. C’est pourquoi j’aime des humoristes comme Arnaud Tsamère, l’humour de Kaamelott ou de Burger Quiz.

    Quelle réplique de comédie te revient souvent en mémoire ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Difficile d’en retenir une seule. Ce sont plutôt des phrases qui m’ont fait rire plutôt que quelque chose que je répète. L’humour absurde, quand c'est sorti de son contexte, ce n’est plus drôle. Mais quelques exemples quand même : No, Mike, my friend, wake up, Mike [Il montre qu’il essaie de réveiller son ami en se servant du rideau sur la scène.] Oh my God ! I’m talking to a rideau ! (La différence dans le cinéma, Anthony Kavanagh) ; On est à 15.9. En arrondissant, on arrive à 16 décibels, soit cinq fois moins [de bruit] qu’un éternuement. Et regardez bien, messieurs-dames, ici, [en montrant son paperboard] nous avons un dessin qui n’a rien à voir avec tout ce que je viens de vous dire. Ce qui vous montre bien que tout ceci n’a aucun sens. (Les fumeurs moins bruyants grâce aux mimes, Arnaud Tsamère. Tout le sketch est absolument génial.) Je gueule, c’est vrai ; j’ suis un peu sec mais c’est important ce que vous faites. C’est systématiquement débile, mais toujours inattendu. (Kaamelott livre II) Je conseille aussi vivement le podcast du Gorafi Se verser du tabasco dans les yeux fait-il vraiment mal ? qui m’a valu un fou rire tout le long du sketch.

    Qu’est-ce qui t’a amusé depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Les séances d’improvisation des premières séances sont assez drôles et cela s'amplifie au fur et à mesure que l’on apprend à se connaître.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    J’aime bien les tulipes. Il y en a de toutes les couleurs, voire de plusieurs couleurs à la fois. C’est très joli. C’est aussi quelque chose d’éphémère, que l’on ne trouve pas toute l’année. Ça les rend encore plus belles. Les parterres de tulipes, c’est magnifique.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Roberto

    FloroLogies

    Rencontre avec Roberto Carbone

     

    FloroLogies - RobertoEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Roberto Carbone, un comédien qui nous vient d'Italie.

    Arrivé à l’ATO en janvier 2015 (promotion 5), Roberto a participé à la création des spectacles : PlayLab (décembre 2015), Les Valoristes (avril 2016), Cappadoce (mars 2017), Fête foraine (octobre 2018), et Des Files & Vous (mars 2019).

    Roberto, quand est-ce que tu ris ?

    Quand les situations sont exagérées, avec des surprises et des revirements, et quand les personnages sont très caricaturaux. Au théâtre, je ris quand l'histoire est comique, quand il y a des blagues et des doubles-sens.

    Quels sont tes humoristes préférés ?

    Comme je suis Italien, j'aime les humoristes du cabaret de Milan, Zelig. Parmi les comédiens francophones, j'aime bien Dany Boon, Kad Merad, Louis de Funès.

    Quelle répliques te reviennent souvent en mémoire ?

    Je repense à deux dialogues que j’ai joués avec Sébastien Lambert dans notre spectacle Des Files & Vous (mai 2019) : « Je vEUx du blEU ! – Rouge ! – Bleu ! – Rrrrrr-ouge ! – Beleu-beleu-beleu !» (Au bureau de vote, de Joseph Cau). – « Ouais, il faut qu’on ramène une douzaine de bouteilles d’essence. – Pour avoir quelque chose à lancer à la manif. – La manif contre la brutalité policière. » (À la station-service, de Roberto Carbone)​

    Quel genre de déguisement t’amuse particulièrement ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Les perruques, les moustaches, les fausses dents, les lunettes bizarres...

    Qu’est-ce qui te fait rire dans cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Je rigole toujours en écoutant les sketchs de mes camarades de scène et en regardant notre metteur en scène quand il explique et qu’il montre comment donner du caractère aux personnages. C’est génial.

    Quand as-tu offert des fleurs pour la dernière fois ?

    À ma femme, pour lui faire plaisir.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    La rose. Rouge, jaune ou blanche.

    Est-ce que tu penses que tu pourrais faire un bon fleuriste ?

    Ah ça, non ! Je travaille avec les militaires. Et les gars qui sont fleuristes, on entend toutes sortes de blagues sur leur compte.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Sophie

    FloroLogies

    Rencontre avec Sophie Maes

     

    FloroLogies - SophieEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Sophie Maes, une comédienne qui est très fan d'Albert Dupontel.

    Arrivée à l’ATO en septembre 2018 (promotion 12), Sophie a participé à la création de Des Files & Vous (mars 2019).

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète deux sketchs écrits par Sophie : Chrysanthèmes et Collier.

    Sophie, est-ce que tu ris souvent ?

    Tous les jours, même quand le moral n’est pas au top. J’ai la chance d’être entourée par des personnes positives : parents, amis et collègues. Donc, le rire c’est tous les jours, même pour une broutille. Il y a toujours quelqu’un pour sortir quelque chose qui me fera rire : être positive et rire ne peut apporter que du bien-être au quotidien. C'est d’ailleurs pour cela que j’aime autant venir à l’Atelier. Je sais que l’on va rire et que je me sentirai bien, loin des soucis du quotidien.

    Quelles répliques de comédie te reviennent souvent en mémoire ?

    Ça ne parlera peut-être pas à grand-monde mais les premières répliques qui me viennent sont: "Et ta sœur, elle a de la barbe" (dans le film Happy Gilmor) ; "Sherman, Sherman, Sherman !... oh, ma petite paupiette" (dans le film La Famille foldingue). C’est de l’humour familial… Sinon, je suis une grande fan d’Albert Dupontel. Alors, je ne peux pas répondre à cette question sans citer cette réplique qui me fait tant rire : "Je m'appelle Bernie Noël, j'ai 29 ans, bientôt 32. Je... Je suis député. Je possède un chat. Momo. Momo est un chat depuis de nombreuses années mais c'est également un félin. Voilà, c'est Momo... Kikikikikik !’ (dans le film Bernie)

    À qui as-tu offert des fleurs récemment ?

    À mon petit garçon, qui m’en réclame souvent. Alors, un petit bouquet de germinis en surprise dans sa chambre et il a été tout heureux. Pour rendre heureux, il suffit souvent de choses simples. Les fleurs en sont un bon exemple.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

  • FloroLogies - Laurence

    FloroLogies

    Rencontre avec Laurence Scherer

     

    FloroLogies - LaurenceEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Laurence Scherer, une comédienne qui crée des oiseaux en papier.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète un sketch écrit par Laurence (avec Dorothée Giraud) : Edelweiss.

    Laurence, quand est-ce ce que tu ris 

    Quand je fais des ateliers philo avec des petits de cinq-six ans ; leurs propos tellement naïfs et surtout imprévisibles me font rire de bon cœur. Quand on se raconte nos petits malheurs avec certaines amies et que, pour "faire passer la pilule", on y ajoute de l’humour, un peu d'ironie : ça devient tordant. Quand les gens emploient des mots à la place des autres dans des expressions courantes et qu'ils vous soutiennent que c'est bien comme ça qu'on dit. Quand je fais une formation de yoga du rire et qu'on rit pendant deux jours à en avoir mal aux abdos le soir.

    Quel est ton humoriste préféré ?

    J'adore Florence Foresti, ses mimiques, ses réparties, tout me fait rire. Olivier de Benoist est très fort aussi.

    Quel genre de déguisement t’amuse particulièrement ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Des tenues un peu extravagantes et très colorées.

    Qu'est-ce qui t’a amusée à l'atelier théâtre des Oiseaux ?

    La capacité d'impro dont chacun peut faire preuve et le déroulé incroyable de certains sketchs. Les expressions qu'on adopte en cas de trou de mémoire.

    À qui as-tu offert des fleurs pour la dernière fois ?

    À moi. On n'est jamais aussi bien servie que par soi-même !

    Quelle est ta fleur préférée ?

    La renoncule, car il peut y avoir une multitude de couleurs et j'adore cette succession très serrée de pétales.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    Je verrais bien un atelier floral où on pourrait apprendre l'Ikebana, déguster un thé en profitant de l'odeur des fleurs, avec plein d'oiseaux en papiers colorés comme ceux que j'adore créer depuis deux ans.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

  • FloroLogies - Mélissa

    FloroLogies

    Rencontre avec Mélissa Copenaut

     

    Florologies melissa01En mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Mélissa Copenaut, une comédienne qui se relaxe devant les orchidées.

    Arrivée à l’ATO en octobre 2012 (première promotion), Mélissa a participé à la création des spectacles : Les MonsQuetaires (mai 2013), Bibliothèque (juin 2015), Le Petit Chaperon rouge (juin 2016), Cappadoce (mars 2017) et Fête foraine (octobre 2019).

    Mélissa, qu'est-ce qui te fait rire ?

    Je ris beaucoup quand je visionne Les Visiteurs 2 : quand Jacquouille jette un objet dans l'écran de la télévision et qu'elle explose ou quand Jacquouille arrache la télévision et la jette par la fenêtre. J'adore aussi les films avec Louis de Funès.

    Quel est ton humoriste préféré ?

    C'est François Pirette. J'adore ses personnages : la maman de Nathalie, madame Termol, Amédée.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    Ma fleur préférée, c'est l'orchidée car il y en a de toutes les couleurs. Les orchidées sont des fleurs qui me relaxent quand je les regarde.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    Mon magasin serait rempli d'orchidées et de plantes colorées. Ce serait un endroit relaxant et un havre de paix. Il y aurait aussi un coin où on pourrait faire la sieste.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

  • FloroLogies - Isabel

    FloroLogies

    Rencontre avec Isabel

     

    FloroLogies - IsabelEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Isabel, une comédienne qui rit 785 fois par jour.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète un sketch écrit par Isabel : Tournesols.

    Isabel, quand est-ce que tu ris ?

    Je ris à peu près 785 fois par jour et je n’exagère presque pas. Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours cultivé mon amour pour le rire. Je ris quand je trouve une situation amusante, lorsqu’on me raconte quelque chose de drôle ou simplement lorsque mon cœur a envie de faire la fête. Il m’arrive souvent de rire seule, grâce à un souvenir qui se dessine derrière mes paupières. Mon entourage s’y est d’ailleurs habitué, il est très friand du partage de ces moments qui vagabondent. Mais je ris aussi lorsqu’une situation a tout, justement, pour ne pas être drôle, ou lorsque la logique m’appellerait à ne pas rire. Dernièrement, j’ai littéralement pleuré de rire face au comportement extrêmement désagréable d’un patron de restaurant. Il mettait tellement d’énergie à être le moins chaleureux possible que j’ai trouvé cela profondément drôle. Je me suis imaginé la galère que ça devait être dans sa tête pour qu’il agisse de la sorte. Avec la personne qui m’accompagnait, nous nous sommes surpris à inventer les différents personnages qui pouvait l’habiter et ça a contribué à rendre cette soirée réussie. L’idée n’était pas de me moquer de lui bêtement mais plutôt d’utiliser ma créativité pour transformer ce négatif en éclat de positif lorsqu’il transperce ma stratosphère personnelle.FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    J’aime beaucoup la citation  d’Alphonse Allais : « À quoi bon prendre la vie au sérieux, puisque de toute façon nous n'en sortirons pas vivants ? ». C’est devenu au fils des années une philosophie de vie. Je me pose cette question comme une remise en question permanente de la place que je veux réellement consacrer au négatif. Le rire est pour moi une potion magique, un peu comme une crème miraculeuse pour m’hydrater le cœur. Lorsque je me regarde dans le miroir, j’ai l’impression de voir mes rides de sourire autour de la bouche s’accentuer à chaque fois un peu plus, et l’autodérision me donne envie de rire de plus belle. Je pars du principe que je suis la seule personne responsable de la réaction que je choisi d’avoir. L’envie de rire, et de trouver des nouvelles occasions de m’amuser dans tout ce qui se présente dans mon quotidien, est une des principales forces qui me propulsent à pieds joints chaque matin.

    Quels sont tes humoristes préférés ?

    Mon frère, mon compagnon, mes parents, ma grand-mère, mes amis, sont les personnalités de ma vie qui me font le plus rire. Ils sont extraordinairement drôles. J’en conviens, il pourrait sembler que je ne sois pas tout à fait objective, au vu de mon niveau d’amour pour eux, mais, sans blague, ce sont de véritables artistes, chacun à sa manière. Ils ne sont pas connus du grand public certes, mais finalement la célébrité est-elle réellement la clé du succès ? Leur humour est fin, décalé, et intemporel. Il est parfois tendre mais peut aussi être sadique ou absurde. D’après moi, s’ils sont aussi drôles, c’est parce qu’ils jouent avec la vie comme on joue avec un cerf-volant. Ils la regardent, l’admirent, essayent de la diriger chacun à sa façon, mais finalement les couleurs flottent d’elles-mêmes et se reflètent simplement grâce au soleil.

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020Quelles répliques de comédies aimes-tu répéter?

    J’ai l’impression de dire une réplique du film Un indien dans la ville au moins une fois par semaine. Celles qui reviennent le plus souvent sont : « Beaucoup bon goût »,« On est mal, on est mal, on est mal ! »,« Il est gentil mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce », « Chlack Chlick di doigts », « T’as signé, j’ai signé, ils ont signé. On a signé, quoi ! », ou encore: « Maytika ».

    Qu’est-ce qui t'a plu depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux?

    Sans vouloir nous jeter des fleurs… j’ai tout de suite été très impressionnée par la capacité de chacun des membres du groupe à faire rire avec une grande place pour l’humilité. Lorsque nous faisions des exercices d’improvisation, j’étais très admirative pour l’humour de chacun dans sa particularité. Je pense que l’atmosphère très bienveillante que Sandrine et Jérémie ont si naturellement installée tient un rôle capitale. Il n’y a pas de jugement, pas de négativité ni de pression démesurée. Tout se passe sans prétention et dans la joie et la bonne humeur. En mon sens, ça invite, tout en douceur, chacun à libérer sans crainte qui il est vraiment. J’ai l’impression qu’on prend tous autant de plaisir à jouer qu’à regarder les autres jouer à leur tour. Du coup, c’est un amusement constant. Lorsque je ferme les yeux et que j’essaye de visualiser une soirée passée avec le groupe à l’ATO, c’est un gros éclat de rire qui me vient en image. Du bonheur pur en continu, en somme.

     

  • FloroLogies - Sabrina

    FloroLogies

    Rencontre avec Sabrina Cauchies

     

    FloroLogies - SabrinaEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Sabrina Cauchies, une comédienne qui nous fait découvrir les Cœurs de Marie.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète deux sketchs écrits par Sabrina : Pavots et Sachet magique.

    Sabrina, quand est-ce ce que tu ris ?

    Beaucoup de situations me font rire, que ce soit dans la vie de tous les jours par des situations réelles ou encore par des spectacles comiques. Pour moi, la vie ne serait pas aussi belle si je ne pouvais pas rire au moins une fois par jour. J’aime l’humour absurde, l’humour intellectuel mais aussi l’humour noir car pour moi on peut rire de tout.

    Quels sont tes humoristes préférés ?

    Il y a énormément d’humoristes que j’aime, comme Gad Elmaleh et Florence Foresti pour les plus connus, mais il y a également tous les humoristes de l’émission On n’demande qu’à en rire comme par exemple Arnaud Tsamère et Jérémy Ferrari. J’aime aussi énormément Jamel Debbouze et certains humoristes du Jamel Comedy Club (comme Ines Reg), ainsi que des humoristes qui passent souvent dans l’émission Vendredi tout est permis, comme Geremy Credeville et Cartman.

    Quelle réplique de comédie te revient souvent en mémoire ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Je pense instantanément à "Download ou download pas ? Bon allez, download !" dans La Panthère rose mais aussi à "Assis, assis, c’est bien ça, bon yorkmouth !" dans RRRrrrr !!!. Et puis tellement d’autres que cela prendrait trop de temps de toutes les citer !

    Qu’est-ce qui t'a amusée depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux?

    Tout, tout, tout, absolument tout ! L’ambiance est incroyable, les impros sont tordantes et les personnes présentes sont fantastiques. J’y suis arrivée avec l’appréhension des nouvelles rencontres et j’y retourne depuis avec l’impatience de revoir tout le monde pour rire en toute liberté pendant une heure et demie chaque semaine. Dès le début, le cadre a été posé : ici, on oublie ses soucis et on pense à nous ! C’est libérateur et ça permet d’être soi-même tout en jouant un rôle.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    Dicentra spectabilis ou Cœur de Marie, voici ma plante préférée. Elle possède de magnifiques fleurs en cœurs, très originales. J’aime par-dessus tout cette plante que mon grand-père avait dans son jardin quand j’étais toute petite. Je me souviens qu’à l’époque j’aimais offrir les petits cœurs à tous ceux que j’aime. Je pouvais passer de très longs moments à la regarder, tellement j’étais fascinée par la forme des fleurs. Je crois que, pour une fleur, c'est le plus important : qu'elle provoque des émotions, qu'elle laisse des souvenirs dans notre esprit par une image ou une odeur. Mais je préfère les voir à l’état sauvage dans un jardin ou dans la nature plutôt que dans un vase.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Sébastien

    FloroLogies

    Rencontre avec Sébastien Lambert

     

    FloroLogies - SébastienEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Sébastien Lambert, un comédien qui préfère le chocolat.

    Arrivé à l’ATO en septembre 2018 (promotion 12), Sébastien a participé à la création des spectacles Des Files & Vous (mars 2019) et SUPERstitieux (octobre 2019).

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète trois sketchs écrits par Sébastien : InterrogationJardinier et Pot en fleur.

    Sébastien, quel est ton humoriste préféré ?

    J'aime beaucoup Raymond Devos. Dans ses sketchs, les raisonnements sont pleins de paradoxes. Sa manière de jouer avec les mots nous montre certains non-sens et certains maux de notre société. Tout cela, sans critiquer personne : ce que je trouve admirable. Cela fait bien rire quand c'est mis en scène mais c'est un peu plus difficile quand on fonctionne ainsi dans la vie réelle. (Pour moi, c'est du vécu.) Non seulement, ce type d'humour permet de montrer à quel point la société nous conditionne, mais cela permet aussi de faire un pas vers la différence puisqu'au fond c'est bien de soi-même qu'on rigole.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait votre boutique ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Alors voyons : commençons par essayer de comprendre la question car, pour moi, elle n'est pas si simple. D'abord : qu'est-ce qu'un fleuriste ? Une personne qui s'occupe de la culture et du commerce des fleurs ?... Ou une personne qui tient un commerce de fleurs au détail ?... Ou un simple amateur de fleurs ?... Ou encore une personne qui fabrique des fleurs artificielles ? Difficile de savoir. Un fleuriste tient-il forcément une boutique de fleurs ? Eh bien, à l'évidence, non.

    Les fleurs, je les préfère dans la nature. Une chocolaterie c'est pas mal comme boutique vu que j'adore le chocolat. Et puis les fleurs c'est périssable… (alors que les bonbons c'est tellement bon.)

    Qu’est-ce qui t’a amené à l’ATO ?

    Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je ferais du théâtre, je serais sans aucun doute resté fort dubitatif. C'est très amusant de faire ce que les autres ne nous croient pas capable de faire... et c'est encore bien plus amusant de faire ce que soi-même on ne se croit pas capable de faire. Bien sûr, on stresse un peu - beaucoup même, parfois ! - mais, comme on dit, le ridicule ne tue pas. Au final, jouer un rôle, ça vous apprend à être à l'aise avec vous-même. Si vous voulez comprendre,... rendez-vous dans le prochain groupe !

     

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  • FloroLogies - Dorothée

    FloroLogies

    Rencontre avec Dorothée Giraud

     

    FloroLogies - Dorothée GiraudEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Dorothée Giraud, une comédienne qui adore rire en famille.

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète deux sketchs écrits par Dorothée : Bijoux volés et, avec Laurence Scherer, Edelweiss.

    Dorothée, quand est-ce ce que tu ris 

    Les situations décalées me font beaucoup rire dans la vie comme au cinéma ou au théâtre. J’adore les rires partagés avec mes frères et sœurs car nous avons le même humour et une forte complicité, surtout pour faire les andouilles. Pareil avec quelques amies proches lorsqu'on se lâche comme des ados en soirée, en sortie ou avec des jeux de société. Le top ! On oublie tout.

    Quels sont tes humoristes préférés ?

    Gad Elmaleh, Claudia Tagbo et ces bons vieux Les Nuls (complètement loufoques !).

    Comment vis-tu cette aventure à l'ATO ?

    C'est une belle parenthèse dans la semaine : lâcher-prise, rires aux impros et situations cocasses. Bonne humeur partagée avec beaucoup de bienveillance.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    Je l’imagine spacieuse avec du bois et des ambiances végétales. Zen, avec espace détente, coin lecture, tisanerie.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Margarita

    FloroLogies

    Rencontre avec Margarita Guerra

     

    FloroLogies - Margarita GuerraEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Margarita Guerra, la comédienne que passionnent les roses.

    Margarita, quels humoristes te font rire ?

    Il y a des sketches qui m'ont particulièrement marquée : Le K-Way de Dany Boon ; Le Noir et L'Addition de Muriel Robin ; Le Restaurant de Gad Elmaleh ; Le Scrabble de Pierre Palmade ; Les Parents de Pierre Palmade et Michele Laroque ; Nathalie de François Pirette ; La Grossesse et Les Mamans calmes de Florence Foresti.

    Comment vis-tu cette aventure à l'ATO ?

    Tout m'amuse et me plait : les exercices d'improvisation, la bonne ambiance dans le groupe, les fous rires à gogo. Sandrine nous a appris à laisser nos problèmes dans le placard avant chaque séance.  Pendant une heure et demie, on oublie tout... Que du bonheur !

    Quand as-tu offert des fleurs pour la dernière fois ?

    Récemment, j'ai offert une rose éternelle. La rose est une fleur élégante et durable. Elle peut embellir de façon originale la décoration d'intérieur. C'est ma fleur préférée. Elle a beaucoup inspiré les grands auteurs et les poètes. Sa beauté est aussi grande qu'éphémère. La rose peut, avec ses épines, blesser la main qui la cueille. Elle nous rappelle que la vie est pleine de paradoxes.

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Joseph

    FloroLogies

    Rencontre avec Joseph Cau

     

    FloroLogies - Joseph CauEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Joseph Cau, un comédien qui se déguise passionnément.

    Arrivé à l’ATO en janvier 2017 (promotion 9), Joseph a participé à la création de : Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018), Des Files & Vous (mars 2019), Parc Montines (mai 2019), SUPERstitieux (octobre 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).

    Dans ce spectacle, l'équipe interprète trois sketchs écrits par Joseph : Bouquet livréFleuristes en herbe et Florothérapie.

    Joseph, quand est-ce ce que tu ris? 

    Souvent. Quand je suis de bonne humeur. Tout me fait rire, de manière générale. Tout, pour moi, est prétexte à la plaisanterie et j’aime m’amuser de tout. Il est si agréable et enrichissant de rire... et surtout de faire rire. Ce n’est que bonheur de voir les visages déridés, déstressés… relaxés ! Quand la grosse ‘connerie’ que je viens de dire rend les gens gais et heureux…, pour moi tout est gagné.

    Quelles répliques de comédie aimes-tu répéter ?FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    "Il est l’or, Monseignor, il est huit or", "Si je trouve le con qu’a fait sauter le pont"... et j’en passe. Il y a beaucoup d’artistes comédiens que j’apprécie, parce que ces personnes apportent du rêve, de la joie, du plaisir et les plus beaux sentiments que sont les émotions. Que serions-nous sans émotions ? Je n’ose même pas y penser.

    Quel genre de déguisement t’amuse ?

    Aaaaah… les déguisements ! Ne plus être ‘moi’ : tout un programme, un plaisir, une évasion. Dommage pour moi de ne pas avoir un budget à dépenser pour me déguiser. Il serait, je pense, toujours trop… juste !

    Qu’est-ce qui t’a marqué depuis le début de cette aventure à l'ATO ?

    Ce qui m’amuse et me touche, c’est de voir l’évolution qui s’opère au fil des répétitions chez tous ceux qui ont décidé d’apprendre et de venir s’exprimer devant des gens qu’ils ne connaissent même pas ! Au théâtre, les gens vous applaudissent (ou pas) et vous existez. Dans la vie de tous les jours, on se croise, on se salue peu, on se méfie ou on s’ignore. Que choisiriez-vous ? Moi je sais.

    Quelle est ta fleur préférée ?

    Toutes les fleurs sont belles mais je suis plutôt du genre à laisser autant que possible la nature là où elle est.

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    Être fleuriste dans mon monde, ce serait avoir une boutique aux couleurs de l’arc-en-ciel où toutes les fleurs seraient offertes avec terre et racines pour voyager et repeupler tous les coins de la planète. "Un monde sans couleurs, c’est un monde sans vie" (C’est de moi !... à moins que quelqu’un d’autre l’aie déjà dit.)

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - Stéphanie

    FloroLogies

    Rencontre avec Stéphanie Eggermont

     

    FloroLogies - Stéphanie EggermontEn mars, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, FloroLogies, un spectacle fort en fleur écrit et interprété par la promotion 14 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés : ce qui les fait rire, ce qui les amène à se lancer dans le théâtre, ce qu'ils aiment chez les fleurs. Voici Stéphanie Eggermont, la comédienne qui vous vend un canard en plastique mieux qu'à la télé.

    Stéphanie, est-ce que tu ris souvent ?

    Le rire, c'est la vie ! Je trouve que le rire est l'outil le plus important que l'on puisse avoir dans la vie. Regarder un bon spectacle, par exemple, cela vaut mille relaxations. Je crois avoir lu dans un article que le rire était la meilleure arme contre les états de déprime de la fin de l'hiver. Je partage totalement ce point de vue. Qu'est-ce que ça fait du bien de discuter avec des amis ou des collègues et de pleurer de rire au sujet d'un souvenir, d'une boutade ou de mille autres choses ! Même au travail, rire permet de désamorcer des situations un peu tendues, de remonter le moral de quelqu'un, de voir une situation de manière grotesque pour relativiser. Franchement, le rire est pour moi le plus beau cadeau.

    Quelles répliques de comédies ou de sketchs te reviennent souvent en mémoire ?

    Ouille. Je suis nulle pour me rappeler des sketchs. Je vous citerai tous azimuts : "C'est quoi que tu aimes chez une fille ?... qu'elle soit vivante !" (RRRrrrr !!!), "Tu reconnais la maman calme devant une école, c'est la seule qui ne court pas" (Florence Floresti),  "Tout va bien, je vais bien" (Danny Boon), "La dame que tu as vue rentrer tout à l'heure, ce n'est pas Maman, c'est sa jumelle maléfique, tata Kronenbourg" (Florence Foresti), "Il faut lire, il faut liiiirrre" (Danny Boon), "Bienvenue à la première rencontre du festival de la chanson de Montecarlo de Paris..." (les Robins des Bois)FloroLogies - groupe 14 / mars2020

    Qu’est-ce qui t'a amusée depuis le début de cette aventure à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Les improvisations que l'on fait et qui parfois te font pleurer aux larmes parce que totalement incongrues. Personne ne se prend la tête : ça amène de beaux fous rires. Un chouette souvenir c'est une séance où chacun a dû vanter un produit incongru à la manière du téléshopping. Ma compagne de scène et moi, nous avions reçu un petit canard en plastique. Ce que j'aime aussi, ce sont les rires en coulisse : les répétitions où chacun essaie de trouver des astuces pour se rappeler une réplique ou un mouvement, assis dans les canapés à refaire la vie des personnages. Des chouettes moments !

    Si tu étais fleuriste, à quoi ressemblerait ta boutique ?

    (Rire.) Un endroit rempli du sol au plafond, même une petite souris ne s'y retrouverait pas ! Il y aurait des fleurs mais pas uniquement. Ce serait un caverne d'Ali Baba où les gens pourraient flâner, rêver et créer quelque chose à leur image. Sur un mur, il serait écrit "Créer, c'est la vie" en grandes lettres d'or avec une jolie rose ancienne qui serait accrochée dessus. Le magasin aurait mille senteurs, mille couleurs, mille découvertes ! Et dans un coin, tu pourrais t'assoir dans un canapé bien confortable, siroter une tasse de thé tout en lisant un bon roman... En somme, une boutique de fleurs / salon de thé. J'ai un concept !

     

    FloroLogies - groupe 14 / mars2020

     

  • FloroLogies - mars 2020

    FloroLogies

    Les drôles de pouvoirs des fleurs

     

    affiche Fred Tomisinec

     

    Le week-end des 13, 14 & 15 mars prochain, à la Maison de quartier de Mons, l’ATO célèbre le retour du printemps avec un spectacle fort en fleur. Sur scène, quinze comédiens tout pistil tout pétale 

     

    Scènes de jalousie ou de séduction, fumeuses expérimentations, thérapies très alternatives ou départs pour la grande aventure… venez découvrir les rocambolesques histoires que les fleurs nous inspirent. Vous rencontrerez des tournesols en quête de gloire, des fleuristes en pleine tourmente, des botanistes transis d’amour.

    Chez nous, comme vous le constaterez, le chrysanthème jaune peut devenir l’instrument d’une froide vengeance ; l’édelweiss, un prétexte pour tirer une flemmarde de sa couette ; les marguerites, de clairvoyantes agences matrimoniales.

     

    L’équipe qui vous concocte ce spectacle se réunit chaque semaine depuis septembre 2019. C’est le 14e groupe d’initiation de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Quelques anciens se sont glissés dans ce projet mais les autres comédiens vont faire leurs premiers pas sur scène. Venez applaudir ces artistes... en herbe !

     

    FloroLogies

    Café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 14 / 2019-2020)

    Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 13, 14 et 15 mars 2020 - vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 17 h 

    Avec Roberto Carbone, Joseph Cau, Sabrina Cauchies, Mélissa Copenaut, Eléonore Dimey, Stéphanie Eggermont, Doriane Ghysels, Dorothée Giraud, Isabel Greco, Margarita Guerra, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Laurence Scherer, Coralie Thomas, Sandrine Vansnick

    Textes de Jérémie Brasseur, Joseph Cau, Sabrina Cauchies, Doriane Ghysels, Dorothée Giraud, Isabel Greco, Jacques Lambert, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Laurence Scherer, Coralie Thomas

    Adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur

    Assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick

    Affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • Piliers - en BD / 02

     

    Piliers de Comptoir

    souvenirs en bande dessinée

    affiche Fred Tomisinec

     

    Piliers de comptoir bd part2 01Xavier Daffe - David Courselles

     

    Piliers de comptoir bd part2 02Michel Legrand - Marie-Bérengère Etienne

     

    Piliers de comptoir bd part2 03Michel Legrand - Marie-Bérengère Etienne - Caroline Bachelart

     

    Piliers de comptoir bd part2 04Justine Legrand - Nathalie Mauroy

     

    Piliers de comptoir bd part2 05Marie Lamotte - AR - Jossia Collard - Catherine Beerens

     

    Piliers de comptoir bd part2 06AR - Marie Lamotte - Catherine Beerens - Xavier Daffe

     

    Piliers de comptoir bd part2 07Catherine Beerens - AR - Marie Lamotte

     

    Piliers de comptoir bd part2 08David Courselles - Isabelle Blanquet

     

    Piliers de comptoir bd part2 09Sandrine Vansnick - Marie Lamotte - Isabelle Blanquet - David Courselles

     

    Piliers de comptoir bd part2 10Marie Lamotte - Jossia Collard - David Courselles

     

    Piliers de comptoir bd part2 11 1

    Michel Legrand - Justine Legrand

     

  • Piliers - en BD / 01

     

    Piliers de Comptoir

    souvenirs en bande dessinée

    affiche Fred Tomisinec

     

    Piliers de comptoir bd part1 6Catherine Beerens - Matthieu Saint - AR

     

    Piliers de comptoir bd part1 7Catherine Beerens - Matthieu Saint - AR

     

    Piliers de comptoir bd part1 3Marie-Bérengère Etienne - Michel Legrand - Nathalie Mauroy

     

    Piliers de comptoir bd part1 2Marie-Bérengère Etienne - Michel Legrand

     

    Piliers de comptoir bd part1 1

    Marie-Bérengère Etienne - Michel Legrand - Joseph Cau

     

    Piliers de comptoir bd part1 8

    Matthieu Saint - Isabelle Blanquet - Jossia Collard

     

    Piliers de comptoir bd part1 5

    Joseph Cau

     

  • Piliers - programme

     

    Piliers de Comptoir

    Demandez le programme !

    affiche Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Piliers de Comptoir... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    Piliers de Comptoir

    Piliers de Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 6, 7 et 8 décembre 2019 (vendredi et samedi à 20 h et dimanche à 11 h et 17 h) / avec Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marie-Bérengère Etienne, Marie Lamotte, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Sandrine Vansnick / textes de Jérémie Brasseur, Jossia Collard, David Courselles, Marie Lamotte, Justine Legrand, Michel Legrand, Matthieu Saint, Vincent Sclamender / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène: Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • Piliers - Isabelle

    Piliers de Comptoir

    « J’étais une étudiante bien guindailleuse. »

    Interview d'Isabelle Blanquet

    Isabelle BlanquetPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Isabelle Blanquet interprète dans ce spectacle le rôle de Mystic, une cinéaste aux scénarios typiquement hollywoodiens (mais aux budgets typiquement belges). Isabelle est arrivée à l’ATO en septembre 2015 (promotion 6). Elle a déjà participé aux spectacles suivants : Le Petit Chaperon rouge (juin 2016), Montigny-les-Deux-Platanes (octobre 2016), Cappadoce (mars 2017), La Gazette du bon Dieu (novembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Isabelle interprétait le rôle de Chrystal La Lanterne.

    Chrystal La Lanterne, c’était un personnage très autoritaire. Est-ce que tu aimes ce genre de rôle, Isabelle ?

    J’avais envie de jouer une fois ce genre de personnage, très éloigné de ce que je suis dans la vraie vie. Mais j’aimerais aussi jouer d’autres personnalités. Je n’aimerais pas jouer tout le temps le même type de rôles. J’aime bien changer. C’est ce que j’aime dans le théâtre, c’est de se mettre dans la peau de personnages très variés.

    Quel a été ton rôle préféré ?

    J’ai bien aimé Antonia pour les pantomimes et Chrystal avec son sale caractère. Dans Le Petit Chaperon rouge, j’ai bien aimé la diversité des rôles dans un même spectacle. J’aimais bien changer de costume au cours de la soirée, j’ai trouvé ça chouette.

    Quel souvenir gardes-tu de ta dernière cuite ?

    Pendant mes études, je ne pourrais pas dire combien de cuites j’ai prises. J’étais une étudiante bien guindailleuse, au vin ou à la bière. Ce n’était pas triste.

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    Piliers de Comptoir

    David Courselles / Isabelle Blanquet

     

  • Piliers - Jossia

    Piliers de Comptoir

    « Ce n’est pas grave, je boirai encore. »

    Interview de Jossia Collard

    Jossia CollardPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Jossia Collard interprète dans ce spectacle le rôle de Gouyasse, la reine des médocs en tout genre. Jossia est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Jossia interprétait le rôle de Valériane Lauflette. Pour Piliers de Comptoir, Jossia a écrit une saynète : « Subterfuge pour une tournée ».

    Jossia, il y a des bistrots près de chez toi ?

    Non, pas autour de chez moi. C’est assez calme. C’est d’ailleurs pour ça que je me plais dans ce quartier. Avant qu’on arrive dans le quartier, juste sur le coin, il y avait un café qui s’appelait Chez Olga. C’était un café très connu, d’ailleurs on disait Chez Olga plutôt que de dire le nom officiel de la rue. Mais fort heureusement il a fermé juste au moment où on s’est installés.

    Tu te souviens de ta pire cuite ?

    Il y en a eu deux où j’ai vraiment passé une mauvaise nuit. La première, je me suis dit : « C’est fini, je ne boirai plus jamais de ma vie. » Evidemment, je n’ai pas tenu parole. Alors, la deuxième, je me suis dit : « Ce n’est pas grave, je boirai encore. »

    Tu aimes bien cette photo prise au Bistro’c ?

    Au premier regard, cette photo m’a paru un peu ambigüe, ça m’a amusé. Je me trouve pas trop mal sur cette photo et j’aime le décor derrière.

     

    Piliers de Comptoir

    Xavier Daffe / Jossia Collard

     

  • Piliers - Marie-Bérengère

    Piliers de Comptoir

    « Chacun sa petite soirée. »

    Interview de Marie-Bérengère Etienne

    Marie-Bérengère EtiennePiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Marie-Bérengère Etienne interprète dans ce spectacle le rôle de Quintine, une bonne âme en pantoufles et peignoir. À l’Atelier Théâtre des Oiseaux depuis 2017, Marie-Bérengère a participé aux spectacles Faut te Faire un Dessin ? (décembre 2017), La Grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018) et Des Files & Vous (mars 2019). Pour Piliers de Comptoir, Vincent Sclamender, son mari, a écrit une saynète : « Déménagement mal organisé ».

    Marie-Bérengère, Vincent a déjà écrit plusieurs textes qui ont été joués par l’ATO. Pourquoi ne monte-t-il pas sur scène ?

    Il préfère que j’aie une activité pour moi sur la semaine. Lui, il ne serait pas à l’aise sur scène, il préfère écrire, c’est son truc. Moi, c’est l’inverse. Chacun sa petite soirée.

    Pourquoi aimes-tu cette photo prise au Bistro’c ?

    Parce que je suis avec Marie sur la photo. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. On n’a jamais joué une scène ensemble malheureusement, mais j’aurais bien aimé.

     

    Piliers de Comptoir

    Marie-Bérengère Etienne / Marie Lamotte

     

  • Piliers - Michel

    Piliers de Comptoir

    « Je suis en train d'écrire mon oraison funèbre. »

    Interview de Michel Legrand

    Michel LegrandPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Michel Legrand interprète dans ce spectacle le rôle de la mère Chouffe, la vieille fille du quartier. Michel est arrivé à l’ATO en février 2018 (atelier d’initiation – promotion 11). Il a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Michel interprétait le rôle d’Armando de La Poudrière. Pour Piliers de Comptoir, Michel a écrit trois saynètes : « Love coaching », « Le chat de la voisine », « Améthyste ».

    Michel, tu as écrit beaucoup des sketchs depuis que tu es à l’ATO. Tu avais déjà écrit auparavant ?

    J’adore écrire, surtout des discours humoristiques. Je suis d’ailleurs en train d’écrire mon oraison funèbre parce que je ne veux pas que quelqu’un d’autre le fasse à ma place.

    Tu as aimé participer au shooting photo au Bistro’c ?

    Les shootings photos, en général, je n’aime pas trop ça. Me déguiser, ça ne me pose aucun problème mais si je dois être pris en photo, là j’ai une petite retenue. Je ne sais pas expliquer pourquoi. Cette fois, à Naast, comme on a mangé ensemble, c’était vraiment un très chouette moment. Cela m’a m’a aidé à apprécier peut-être davantage le shooting photo.

     

    Piliers de Comptoir

    Michel Legrand / Nathalie Mauroy

     

  • Piliers - David

    Piliers de Comptoir

    « C'est le grand drame de ma vie ! »

    Interview de David Courselles

    David CoursellesPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    David Courselles interprète dans ce spectacle le rôle d’Orval, le motard en scooter. David est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). David s’est ensuite investi dans Fête foraine (octobre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, David interprétait le rôle d’Alexo Beghin. Pour Piliers de Comptoir, David a écrit plusieurs dialogues de transition.

    David, dans tes rôles précédents, tu te retrouves toujours martyr de la gent féminine…

    Oui, je vais finir par penser que c’est une fatalité. « C’est le grand drame de ma vie ! » (rires)

    Quelle est ta boisson favorite ?

    Ça dépend. En général, je bois beaucoup d'eau mais dans un contexte festif, j’aime bien le vin rouge. Peu importe que ce soit un Bordeaux ou un Bourgogne, ce qui compte c’est que mes papilles l'apprécient. Je ne suis pas très bière, je n’aime pas la Pils classique en tout cas. Et depuis près d'un an, j'ai arrêté totalement les sodas !

    Tu aimes bien cette photo prise au Bistro’c ?

    Je trouve qu’elle est assez significative des rôles que j’ai interprétés jusqu’ici à l’ATO. Tant avec Isabelle dans Parc Montines que dans certains sketchs auparavant. J’avoue que ce sont des rôles que je joue avec plaisir !

     

    Piliers de Comptoir

    Isabelle Blanquet / David Courselles

     

  • Piliers - Xavier

    Piliers de Comptoir

    Une camomille, s'il vous plaît !

    Interview de Xavier Daffe

    Xavier DaffePiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Xavier Daffe interprète dans ce spectacle le rôle de Bush le redoutable joueur de poker. Xavier est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Xavier interprétait le rôle de Marty L’Héribus.

    Xavier, est-ce que tu te rappelles ton arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Oui. Après des mois d’hésitation, j’ai décidé d’envoyer le mail pour avoir des renseignements. Il y avait encore de la place pour l’atelier d’initiation, ça commençait en septembre. Et là j’étais tout fou. La première séance était très sympa. Ce sont des moments forts évidemment puisque, s’il n’y avait pas eu cela, il n’y aurait pas eu cette aventure qui dure maintenant depuis un peu plus de deux ans.

    Quelle est la boisson que tu ne connais pas encore et que tu aimerais découvrir ?

    La camomille.

    Pourquoi aimes-tu cette photo prise au Bistro’c ?

    Là-dessus, je porte un képi de policier. Quand j’étais enfant, c’est un métier qui m’attirait.

     

    Piliers de Comptoir

    Xavier Daffe / Catherine Beerens

     

  • Piliers - Marie

    Piliers de Comptoir

    « J'ai commencé le théâtre quand j'ai arrêté le volley. »

    Interview de Marie Lamotte

    Marie LamottePiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Marie Lamotte interprète dans ce spectacle le rôle de Floreffe, l’éternelle fashion victime. Marie est arrivée à l’ATO en septembre 2018 (atelier d’initiation – promotion 12). Elle a participé au café-théâtre Des Files & Vous (mars 2019). Pour Piliers de Comptoir, Marie a écrit une saynète : « Reconstitution contrariée ».

    Marie, qu’est-ce qui t’a amenée à l’ATO ?

    Quand j’ai arrêté le volley, j’ai eu peur de m’ennuyer. Je jouais au volley depuis vingt ans et je m’entraînais deux fois par semaine. J’ai trouvé le site de l’Atelier Théâtre des Oiseaux un peu par hasard, ça m’a parlé.

    Quel a été ton rôle préféré ?

    Zac le chinchilla. C’était chouette. Rien que de savoir que je cherchais un costume de chinchilla, tous mes collègues ont dit qu’ils viendraient voir le spectacle.

    Qu’est-ce qui t’a amené à écrire un texte sur les accidents de voiture dans les ronds-points ?

    Le fait que ça parle de voiture, de rond-point et d’accident, ça n’avait pas d’importance à la base. J’ai choisi un thème et je me suis mise à écrire. Je n’ai pas eu beaucoup d’accidents de voitures depuis que j’ai le permis. En fait, je n’en ai eu que deux. Le pire : sur la place de la Bourse à six heures du matin. J’étais bob, un vrai bob !... ce n’est pas moi qui étais en tort.

     

    Piliers de Comptoir

    AR / Marie Lamotte / David Courselles

     

  • Piliers - Catherine

    Piliers de Comptoir

    « J'adore m'installer en terrasse. »

    Interview de Catherine Beerens

    Catherine BeerensPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Catherine Beerens interprète dans ce spectacle le rôle de Stella, une spécialiste de la biture. Catherine est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Catherine interprétait le rôle d’Adeleine des Amandiers.

    Catherine, est-ce que tu aimes fréquenter les bistrots ?

    Pas spécialement les bistrots mais j’adore m’installer en terrasse et regarder les gens passer en sirotant un bon verre.

    Quand tu es de sortie, qu’est-ce que tu bois ?

    Du vin, du vin et du vin. J’aime bien aussi les apéros.

    Dans ce spectacle, ton personnage organise une fête d’anniversaire. C’est quelque chose que toi aussi, tu as l’occasion de faire de temps en temps ?

    J’adore ! Même si ça me cause pas mal de stress. Je veux que tout soit parfait.

     

    Piliers de Comptoir

    Catherine Beerens / Matthieu Saint

     

  • Piliers - Matthieu

    Piliers de Comptoir

    Une Lucifer, s'il vous plaît !

    Interview de Matthieu Saint

    Matthieu SaintPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Matthieu Saint interprète dans ce spectacle le rôle de Chimay, toujours accompagné de son fidèle Toby. Matthieu est arrivée à l’ATO en septembre 2018 (atelier d’initiation – promotion 12). Il a participé au café-théâtre Des Files & Vous (mars 2019). En mai dernier, dans Parc Montines, Matthieu interprétait le rôle de Toinot. Pour Piliers de Comptoir, Matthieu a écrit une saynète : « Toby ».

    Matthieu, quelle boisson préfères-tu ?

    En soirée, je préfère la bière ambrée. Ma préférée c’est La Lucifer, une bière qui vient de Malines. Elle a un goût un peu particulier et, généralement, quand je la fais goûter à des amis, ils trouvent ça dégueulasse. Ils disent qu’elle a un arrière-goût de fer. Donc, il n’y a que moi qui en bois.

    Sur cette photo prise lors de notre shooting au Bistro’c, tu prends la pose avec Joseph...

    Oui, c'est un camarade avec qui j’ai déjà joué dans un spectacle précédent... Avec qui j’ai bien aimé jouer. Et je trouve que là-dessus, on a vraiment deux têtes d’ahuris. On fait la paire.

     

    Piliers de Comptoir

    Matthieu Saint / Joseph Cau

     

  • Piliers - Caroline

    Piliers de Comptoir

    « Une fois déguisée, tout peut se recréer. »

    Interview de Caroline Bachelart

    Caroline BachelartPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Caroline Bachelart interprète dans ce spectacle le rôle de Vedett, une apprentie dragueuse bien coachée. Caroline est arrivée à l’ATO en janvier 2017 (atelier d’initiation – promotion 9). Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017) et au spectacle La grande Tourterie (mars 2018), avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (décembre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Caroline interprétait le rôle de Luce Voituron.

    Caroline, tu as déjà participé à pas mal de projets à l’ATO. Comment vis-tu, à chaque fois, le déroulement du projet ?

    Le début, c’est toujours laborieux. Je ne suis pas très à l’aise dans les improvisations. Mais une fois que j’ai les textes, même si je rame un peu pour les étudier, cela va mieux. Et quand je revêts un costume ou quand je suis dans mon rôle, plus de quartier : au diable la vie de tous les jours !

    Parmi les rôles que tu as interprétés, lequel as-tu préféré jouer ?

    Dans le café-théâtre Faut te faire un dessin ?, je m’amusais beaucoup dans La plage des tout-nus. On était presque tous sur scène. J’ai aussi adoré jouer avec Jérôme Dupont, Titi et Fafa, dans Portrait-robot. Dans La Grande Tourterie, j’aimais bien jouer Corrida avec Sandrine. Et avec Justine dans Tranches de Maillard : le sketch Pot de retraite, lorsqu’on jouait les rôles de Cathy et Jacqueline.

     

    Piliers de Comptoir

    Caroline Bachelart / Catherine Beerens

     

  • Piliers - Joseph

    Piliers de Comptoir

    Ah, la dérision...

    Interview de Joseph Cau

    Joseph CauPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Joseph Cau interprète dans ce spectacle le rôle de Grandgousier, le chef de chantier. Joseph est arrivé à l’ATO en janvier 2017 (atelier d’initiation – promotion 9). Il a participé aux spectacles Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La Grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018) et Des Files & Vous (mars 2019). En mai dernier, dans Parc Montines, Joseph interprétait le rôle d'Antoinel Mouzin. Depuis, il est à nouveau monté sur scène, à l’occasion du café-théâtre SUPERstitieux (promotion 13 – octobre 2019).

    Joseph, parmi tous les spectacles auxquels tu as participé, quel est le rôle dans lequel tu t’es le plus éclaté ?

    Je me suis éclaté dans tous les rôles que j’ai interprétés mais évidemment le rôle de Jules César, avec la toge et la couronne de laurier, c’était vraiment un rôle impérial... (rires) Non, sincèrement, je n’ai pas de préférence. C’est chaque fois différent. J’ai du mal à comparer. Ce qui est sûr c'est que je préfère nettement participer à un spectacle de sketchs.

    Tu as l’air bien à l’aise sur cette photo où tu danses avec Matthieu Saint ?

    Oui, quand j’ai eu mon camarade Matthieu entre les bras, une fraction de seconde je l’ai trouvé très séduisant avec sa barbe et ses grands yeux de braise. Une fraction de seconde seulement parce qu’après, je me suis posé une série de questions. Je me suis dit : « À mon avis, je me suis trompé de cible. » (rires) Voilà ce que j’apprécie au théâtre : la dérision, le plaisir de s’amuser et rire.

     

    Piliers de Comptoir

    Matthieu Saint / Joseph Cau

     

  • Piliers - Justine

    Piliers de Comptoir

    « Mon pire souvenir : l'absinthe. »

    Interview de Justine Legrand

    Piliers Justine LegrandPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Justine Legrand interprète dans ce spectacle le rôle de Trouffette, une sacrée bonne sœur. Justine Legrand est arrivée à l’ATO en février 2018 (atelier d’initiation – promotion 11). Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Justine interprétait le rôle de Madorah Trouillon. Pour Piliers de Comptoir, Justine a écrit une saynète : « Babysitting ».

    Justine, quelle est ta boisson préférée ?

    L’eau. Je ne bois ni bière, ni vin, ni Champagne. Je ne bois que les cocktails qui sont à base de vodka. J’aime aussi le Pisang orange. Ça, c’est mon cocktail préféré ! Je ne coûte jamais très cher en soirée.

    Quelle est la boisson la plus dégueulasse que tu aies goûté ?

    Un jour d’anniversaire, on m’a payé de l’absinthe dans un bar à Bruxelles. Non seulement j’ai gardé le goût en bouche pendant des heures, mais en plus j’ai été sacrément mal après coup. L’absinthe, c’est extrêmement fort. On la brûle avant de vous la servir, si je me souviens bien.

     

    Piliers de Comptoir

    Justine Legrand / Michel Legrand / Joseph Cau

     

  • Piliers - Nathalie

    Piliers de Comptoir

    « J’adore jouer les rôles de snobs. »

    Interview de Nathalie Mauroy

    Piliers - NathaliePiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Nathalie Mauroy interprète dans ce spectacle le rôle de Moinette, l’Américaine au pied des terrils. Nathalie a rejoint l’ATO en janvier 2015 (atelier d’initiation – promotion 5). Elle a participé à la création de Playlab (décembre 2015) et des Valoristes (avril 2016) puis elle a joué dans les comédies montées par l’Atelier Théâtre des Oiseaux: Cappadoce (mars 2017), La Grande Tourterie (mars 2017) et Fête foraine (octobre 2018). En mai dernier, dans Parc Montines, Nathalie interprétait le rôle d’Elisiane Quinet.

    Nathalie, quel est le rôle qui t’a plu le plus ?

    Celui de la baronne dans La Grande Tourterie. J’adore jouer les rôles de snobs. C’est quelque chose que j’ai découvert un peu par hasard. Je ne savais pas que ça me plairait autant.

    Est-ce que tu partages la passion de ton personnage pour les terrils ?

    Absolument pas.

    Pourquoi as-tu choisi d’interpréter une Américaine ?

    Pourquoi pas ? C’est ça, la magie du théâtre. À une époque de ma vie, j'ai travaillé pour des Américains. J'ai toujours quelques amis américains en Belgique et aux États-Unis.

    Alors, tu parles anglais ?

    On va dire que je me débrouille.

     

    Piliers - Xavier & Nathalie

    Xavier Daffe / Nathalie Mauroy

     

  • Piliers - Sandy

    Piliers de Comptoir

    « J'aime les bars d'hôtel. »

    Interview de Sandrine Vansnick

    Piliers sandyPiliers de Comptoir, la nouvelle création théâtrale de l’ATO invite les spectateurs dans l’univers joyeusement imbibé du Nul Bar Ailleurs, un café pittoresque de la région. À l’approche du spectacle (6, 7 & 8 décembre prochain à la Maison de Quartier de Mons), les comédiens ont pris la pose devant notre appareil-photo. Pour l’occasion, nous les avons emmenés au Bistro’c à Naast. Et on en a profité pour leur poser deux ou trois questions.

    Sandrine Vansnick interprète dans ce spectacle le rôle de Belle-Vue, la patronne du bistrot. Sandrine est co-animatrice de l’atelier théâtre et assistante à la mise en scène. "Chaque projet est très enthousiasmant avec une nouvelle équipe, un nouveau texte, un nouveau personnage à créer. On ne s’en lasse pas." En mai dernier, dans Parc Montines, Sandrine interprétait le rôle de Delphia Deffuisseau. Depuis, elle est à nouveau montée sur scène, à l’occasion du café-théâtre SUPERstitieux (promotion 13 – octobre 2019).

    Sandrine, dans ce spectacle, tu te moques souvent du pauvre Orval et de sa ‘trottinette’. Mais toi, es-tu déjà montée sur une moto ?

    Quand j’étais adolescente, mes parents, qui avaient très peur des accidents, m’avaient interdit de monter sur une moto. Quelques années plus tard, un collègue m’a promis de m’emmener faire un tour, ça ne s’est jamais fait mais un jour, j’ai tout de même eu l’occasion de monter à l’arrière d’une moto. Le tour devait être trop long parce que je me suis endormie.

    Tu aimes aller au bistrot ?

    Non, je n’aime pas ça. Si j’entre toute seule dans un bistrot, je ne me sens pas à l’aise. J’ai l’impression que les gens me regardent de travers. Il faut dire que je ne vais au bistrot que lorsque je dois aller aux toilettes. Par contre, j’aime bien aller boire un verre dans les bars d’hôtel. Je préfère les ambiances plus calfeutrées. Je me suis d’ailleurs mariée dans un bar d’hôtel (le Mercure à Maisières, qui n’existe plus maintenant).

    Quelles sont les boissons que tu préfères lors des fêtes ?

    Je n’y connais rien en vins mais je connais la recette d’un super cocktail. C’est un peu traître mais c’est parfait pour lancer la fête. Le petit jeu, c’est de faire deviner ce qu’il y a dedans. En général, personne ne parvient à reconnaître tous les ingrédients.

    Monter des spectacles avec son mari, c’est une gageure ou un plaisir ?

    C’est un réel bonheur de partager la même passion. On s’est rencontrés sur scène et on a la grande chance de partager ça. Ce n’est pas facile tous les jours, on n'est pas d'accord sur tout, il y a beaucoup de discussions. Mais c’est un projet qui a vraiment beaucoup de sens pour nous.

     

    Piliers - Nathalie & Sandy

    Nathalie Mauroy / Sandrine Vansnick

     

  • Piliers de Comptoir

    Piliers de Comptoir

    la nouvelle création de l'Atelier Théâtre des Oiseaux en décembre 2019

     

    affiche Fred TomisinecLe Nul Bar Ailleurs, c’est un troquet pittoresque comme on n’en fera plus. Les minutes et les heures s’y égrainent au rythme des consommations.

    Certes, les habitués sont moins nombreux qu’autrefois mais soyez certains que leur soif reste inextinguible, ils sont passés maîtres dans l’art de lever le coude et leur taux d’alcoolémie reste vertigineux. À leur manière, ils sont capitaines de navire ! La bière : c'est leur carburant. Les tabourets de bar : leur poste de pilotage. Les jugements à l’emporte-pièce : les aiguilles de leur vieille boussole. Ensemble, envers et contre tout, ils refont le monde... dans un univers parallèle ; seul l’éthylisme y donne accès. 

    Derrière le comptoir, veille la patronne. Dévouée, consciencieuse et résignée, elle décapsule, verse et torchonne, re-décapsule, re-verse et re-torchonne… Ainsi va la vie au Nul Bar Ailleurs et l’existence serait aussi fade que l’eau plate si chacun n’y mettait son grain de folie, son quota de cocasserie, son zeste de bizarrerie.

    Poussez la porte du Nul Bar Ailleurs en décembre 2019 à l’occasion de Piliers de Comptoir, le nouveau spectacle de l’ATO.

     

    Après Montigny-les-Deux-Platanes (2016), Cappadoce et La Gazette du bon Dieu (2017), La Grande Tourterie et Fête foraine (2018), Parc Montines (mai 2019), Piliers de Comptoir est la nouvelle comédie de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Un savoureux cocktail d’aventures burlesques et de réparties truculentes servi par une équipe de quinze comédiens amateurs.

    Spectacle interprété par Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marie-Bérengère Etienne, Marie Lamotte, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Sandrine Vansnick / textes de Jérémie Brasseur, Jossia Collard, David Courselles, Marie Lamotte, Justine Legrand, Michel Legrand, Matthieu Saint, Vincent Sclamender / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

    dessin Fred Tomisinec (détail)© dessin Piliers de Comptoir - Frédéric Tomisinec (détail)

     

  • SUPERstitieux - programme

     

    SUPERstitieux

    Demandez le programme !

    affiche SUPERstitieux Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle SUPERstitieux... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    Infos maledictions

    SUPERstitieux, café-théâtre de la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre, sur scène Olivier Andrzejewski, Jamila Bourdji, Céline Canei, Joseph Cau, Alain Damien, Sophie Gérin, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Marie-France Moucheron, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille, Sandrine Vansnick. Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 11, 12 & 13 octobre 2019 (vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 17 h) / textes de Laura Battard, Jérémie Brasseur, Joseph Cau, Alain Damien, Véronique De Muynck, Marie-France Dewit, Sophie Gérin, Charlotte Jouret, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Sabine Paternostre, Sonia Paternostre, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • SUPERstitieux - Sandy

    Super Sandy

     

    Super sandrine 1Plus que quelques jours avant le nouveau spectacle de l’Atelier Théâtre des Oiseaux, SUPERstitieux, un café-théâtre écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Sandrine Vansnick est tout à la fois co-animatrice de l’atelier, assistante-metteur en scène et comédienne. Elle cumule donc trois casquettes : mais comment fait-elle donc ?

    Sandrine, est-ce que tu es superstitieuse ?

    Je suis super superstitieuse. Mais uniquement pour les superstitions qui remontent à mon enfance (alors que toutes celles que j’ai découvertes en préparant ce spectacle me semblent farfelues). Le vendredi 13, c’est un jour où je ne sortirais même pas de chez moi. Lorsque j’étais ado, j’ai eu une journée vraiment catastrophique un vendredi 13 et ça a renforcé ma croyance. Un autre exemple : je ne passerais jamais sous une échelle. Par contre, je n’ai rien contre les chats noirs et j’ai déjà cassé un miroir sans que ça me perturbe…

    Tu as des porte-bonheur ?

    Je m’en suis créé un quand j’avais dix-sept ans, c’est un petit crocodile en perles que j’ai fabriqué lors d’un stage de néerlandais à Bruges. J’ai eu beaucoup de difficulté à le terminer et cela me rappelle qu’en faisant preuve de courage, je peux parvenir à mener à bien beaucoup de choses. Et donc, quand j'ai dû passer des examens, je le déposais toujours sur ma farde de cours. Il n’a jamais failli.

    SUPERstitieux est le spectacle du groupe 13. Vous allez être treize comédiens sur scène. Est-ce que cela te fait un peu peur ?

    Non. En dehors du vendredi, le treize ne me pose aucun problème. Je vais interpréter le rôle de Jessika. Jessika avec un K. C’est un personnage qui est dans l’extrême. Dans la gesticulation et dans le démonstratif. Ce sont des apparitions très courtes mais chouettes à jouer parce qu’il y a moyen de me faire plaisir en incarnant un personnage très déjanté.

    Dans le programme du spectacle, on mentionne que tu as commencé le théâtre il y a quarante ans. Il y en a qui se demandent si ce n’est pas une faute de frappe. Tu confirmes ?

    C’est vrai. J’ai commencé le théâtre à six ans au Conservatoire de La Louvière, quand mes parents m’ont inscrite au cours de diction. Je ne suis peut-être pas montée sur une vraie scène cette année-là mais c’était le premier pas. Et puis, j’ai suivi le parcours de diction, déclamation, art dramatique, je suis entrée dans une troupe de théâtre pour enfants et adolescents. C’est en fin de primaire, vers 11 ans, que j’ai véritablement joué mon premier spectacle. Je m’en souviens, c’était au Théâtre de La Louvière. Mille places… et les mille étaient occupées ! Aujourd'hui, j’ai plus de septante spectacles à mon actif.

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    SUPERstitieux - Sandy

  • SUPERstitieux - Notre pain

    Notre pain quotidien

     

    La scène se passe au bureau d’ Infos Malédictions, le bureau de renseignements sur les superstitions.

    détail affiche Fred Tomisinec​La guichetière – Madame ?

    La cliente – Dites. Je viens pour le pain…

    La guichetière – Quoi, le pain ?

    La cliente – Faut faire une croix dessus, hein ?

    La guichetière – Exact. Avant de le couper, vous tracez une croix dessus avec le couteau.

    La cliente – C’est bien ça.

    La guichetière – Voilà.

    La cliente – Même si on est libre-penseur ?

    La guichetière – Ça, c’est à vous de voir.

    La cliente – Bon, je vais le faire quand même, par précaution…

    La guichetière – C'est ça. Ça ne coûte rien et c’est vite fait.

    La cliente – Et si c’est du pain aux noix ?

    La guichetière – Je vous demande pardon.

    La cliente – Si c’est du pain aux noix, on fait une croix quand même.

    La guichetière – Eh bien, oui, pourquoi pas ?

    La cliente – Non, je demande pour être tout à fait sûre.

    La guichetière – Noix ou pas noix, vous faites la croix.

    La cliente répète pour bien mémoriser Noix ou pas noix… la croix.

    La guichetière – Et la même chose pour les craquelins et les cramiques.

    La cliente, frappée par une révélationAlors, c’est la même croix ? Pour tous les pains, c’est la même croix ?

    La guichetière – Bah oui.

    La cliente – Je ne sais pas bien faire les croix.

    La guichetière – Vous voulez rire ! Une croix, c’est tout ce qu’il y a de plus con : un grand coup comme ça et puis un petit coup comme ça. Faut pas avoir fait Sciences Po’.

    La cliente – Oui. En théorie…

    La guichetière – Mais en pratique aussi, je vous assure.

    La cliente – Parce que moi, j’ai le couteau dans la main, je suis bien décidée, mais au dernier moment, je vois le pain, je sens dans ma main sa petite croûte dorée, je devine par-dessous sa mie tendre et tremblotante, et je ne peux pas, je ne peux pas !

    La guichetière – Ça suffit, ces chichis. Tenez, on imagine que mon grimoire, c’est une miche de pain...

    La cliente – Un multicéréales ?

    La guichetière – Comme vous voulez, on s’en fout. Où j’ai mis mon coupe-papier, moi ? (Elle trouve son coupe-papier.) Ah, le voilà. Alors, vous prenez votre pain. (Gestes.) Tac, tac. Et elle est faite !

    La cliente – Oh non, je ne pourrais pas ! Un pain qui ne m’a rien fait. Multicéréales en plus.

    La guichetière – Vous me fatiguez. Prenez ce couteau.

    La cliente – Non !

    La guichetière – Tout de suite ! Et faites-moi voir comment vous tracez une belle croix là-dessus.

    La cliente – J’ai les doigts qui flageolent, j’ai le poignet qui se dérobe.

    La guichetière, de plus en plus menaçante Assez ! Tailladez-moi ça ! Vous allez faire ce que je vous dis, espèce de nouille !

    La cliente panique et se sauve.

    La guichetière – Non mais je rêve. Elle part avec mon coupe-papier. (Elle se lance à sa poursuite.) Eh !... (Voyant que la cliente a filé, elle revient sur ses pas.) Je crois que je peux faire une croix dessus.

    Jérémie Brasseur, septembre 2019

     

    affiche SUPERstitieux Fred TomisinecSUPERstitieux, café-théâtre de la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre, sur scène Olivier Andrzejewski, Jamila Bourdji, Céline Canei, Joseph Cau, Alain Damien, Sophie Gérin, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Marie-France Moucheron, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille, Sandrine Vansnick. Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 11, 12 & 13 octobre 2019 (vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 17 h) / textes de Laura Battard, Jérémie Brasseur, Joseph Cau, Alain Damien, Véronique De Muynck, Marie-France Dewit, Sophie Gérin, Charlotte Jouret, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Sabine Paternostre, Sonia Paternostre, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • SUPERstitieux - Mathieu

    Super Mathieu

     

    En octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Mathieu Vandrille, le comédien au lapin noir.

    Super mathieu web

    Mathieu, pourquoi t’es-tu lancé dans le théâtre ?

    Ce que j’adore dans le théâtre, c’est la relation avec le public : pouvoir faire rire, faire vivre des émotions, partager des textes.

    Tu fais du théâtre. Quelle est ta pièce préférée ?

    La pièce de deux euros. Idéale pour prendre un café ou emprunter un Caddie.

    Tout à fait d’accord. On monte un spectacle sur les superstitions. Est-ce que toi, tu es superstitieux ?

    Je ne suis pas du tout superstitieux à la base. Mais bien sûr, je fais gaffe à pas mal de choses, un peu comme tout le monde. Par exemple, j’aime bien le noir mais au lieu de prendre un chat noir, j’ai pris un lapin noir. Comme ça, c’est pratique : quand il sera mort, je pourrai garder une de ses pattes comme porte-bonheur.

    Et sinon, quels sont tes centres d’intérêt ?

    J’adore faire du sport. De la course à pied. Je fais aussi pas mal de bricolage. En ce moment, je fais surtout dans le Gyproc.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète plusieurs dialogues écrits par Mathieu : les dialogues au bureau Infos Malédictions : belle-mère / braquage / selfie / ça ferme.

     

  • SUPERstitieux - Marie-France

    Super Marie-France

     

    Marie-France MoucheronEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Marie-France Moucheron, la comédienne qui savoure les rires du public.

    Marie-France, qu’est-ce qui t’a amenée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    J’ai déjà participé à deux expériences de théâtre et j’adore ça. Malheureusement c’était des expériences limitées dans le temps, d’un an ou deux, avec un objectif au bout et puis, plus rien. À la Saint-Sylvestre 2018, on parlait théâtre avec Marie et elle m’a dit : « J’ai vu quelque chose qui commence en janvier. » Je n’y croyais pas trop parce que d’habitude les projets débutent en septembre. Mais elle avait bien raison. C’est comme ça qu’on est arrivées à l’ATO.

    Est-ce que tu es superstitieuse ?

    Comme beaucoup de Montois, je suis superstitieuse un jour par an, le dimanche de la Trinité. Je garde d’ailleurs un crin du Doudou au poignet. Évidemment, je finis toujours par le perdre…

    Pour notre spectacle, tu as écrit deux sketchs. D’où te vient l’inspiration ?

    Ça me prend n’importe quand. Lorsque je suis en phase d’écriture, c’est une préoccupation continuelle. J’essaie toujours d’avoir un Bic et du papier à portée de main pour noter les idées qui me viennent. J’aime beaucoup jouer avec les mots. Le gros problème c’est que souvent j’écris sur toutes sortes de papiers — ça dépend où je suis — et après, ce n’est pas une mince affaire de tout rassembler !

    Tu as le trac à l’idée de monter sur scène dans quelques semaines ?

    J’ai toujours un peu le trac avant mais une fois que je suis dedans, je prends mon pied. Ce que j’aime par-dessus tout c’est de pouvoir faire rire. Entendre les spectateurs rigoler, c’est quelque chose de très jouissif.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète deux sketchs de Marie-France : L’arbre à clous et La coccinelle.

     

  • SUPERstitieux - Alain

    Super Alain

     

    Alain DamienEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Alain Damien, le comédien qui tapisse.

    Alain, comment es-tu arrivé ici à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Eh bien, vraiment par hasard. J’avais envie de faire du théâtre, je suis tombé sur le site web. La date et l’heure des rencontres me convenaient. Alors, je me suis inscrit. Avant, je n’avais jamais fait de théâtre. J’étais souvent allé voir des pièces et ça me titillait : je me voyais toujours bien dans un rôle mais passer à l’action, c’était une autre affaire…

    Après quelques mois passés à l’atelier, tu te sens prêt à franchir le pas et à monter sur scène ?

    Je suis un peu plus sûr de moi à chaque répétition mais jusqu’à présent on est entre nous… Je ne sais pas encore comment je vais réagir quand je serai en face d’un vrai public. Ce sera certainement plus stressant. Mais bon ! c’est un défi que je vais essayer de relever.

    Qu’est-ce que ça t’a apporté d’autre, de participer à l’atelier ?

    J’ai fait de nouvelles rencontres. Je passe beaucoup de temps avec les collègues ou en famille. Ici, c’est l’occasion de connaître d’autres personnes. Pour moi, c’est un plus.

    Quels sont tes autres centres d’intérêt ?

    J’aime le jardinage et le bricolage. J’aime bien tapisser, ça me détend.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète deux sketchs d’Alain : (Infos Malédictions) le parapluie et (Infos Malédictions) 13 à table.

     

  • SUPERstitieux - Céline

    Super Céline

     

    Céline CaneiEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Céline Canei, la comédienne qui conduit sous bonne protection.

    Céline, qu’est-ce qui t’a amenée à l’ATO ?

    Comme beaucoup, je suis arrivée à l’atelier théâtre un peu par défi. Je n’avais jamais fait de théâtre mais j’en avais très envie.

    Qu’est-ce que ça t’apporte ?

    J’ai fait de chouettes rencontres ; on a partagé de bons moments ensemble tous les lundis. Et puis, j’ai appris à repousser mes limites à travers certains exercices qui n’étaient pas faciles pour moi.

    Le thème des superstitions, c’est quelque chose qui te parle ?

    Je ne suis pas vraiment superstitieuse mais je garde un objet fétiche dans ma voiture. Je ne pourrais pas m’en séparer. C’est un trèfle à quatre feuilles que ma marraine m’a offert quand j’ai eu ma première voiture. Et franchement, jusqu’à présent, je n’ai eu aucun accident.

    Tu as le trac à l’idée de monter sur scène dans quelques semaines ?

    Oui. J’espère vaincre ce trac à force de répéter et de travailler mes textes… mais je ne prévois ni incantation ni rituel avant les représentations !

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

  • SUPERstitieux - Sébastien

    Super Sébastien

     

    Sébastien LambertEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Sébastien Lambert, le comédien qui défie l’imprévu.

    Sébastien, depuis quand es-tu à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Je suis arrivé l’année dernière, en septembre 2018. Avec mon premier groupe, on a monté le spectacle Des Files & Vous en mars dernier.

    Pour ce spectacle-là, tu avais déjà écrit pas mal de textes…

    Oui parce que ça permet de montrer des choses que l’on ne permet pas toujours de raconter dans la vie. On peut évoquer sur scène certaines difficultés ; il y a plusieurs plans de lecture dans un même texte. C’est ça que j’aime beaucoup écrire.

    Après Des Files & Vous, tu as voulu tout de suite enchaîner avec un nouveau projet théâtre. Pourquoi ?

    Ça m’aide énormément. Comme je suis autiste, l’imprévu me stresse fort. Quand on fait du théâtre, il y a beaucoup d’imprévus mais c’est dans un cadre bien déterminé. Faire du théâtre, ça me permet donc de mieux affronter mes difficultés, d’être plus à l’aise dans la vie de tous les jours.

    À quel moment te vient l’inspiration pour écrire ?

    Ça vient ainsi. Je vois la scène dans ma tête. Comme une sensation de déjà-vu.

    Le thème des superstitions, ça te parle ?

    Au premier abord, c’est peut-être un thème qui me permet moins de faire passer certains messages, mais il y a toujours moyen. D’ailleurs, pour le spectacle précédent, Des Files & Vous, j’ai réussi à faire un sketch où il n’y avait pas de file d’attente. Comme quoi, c’est toujours possible de jouer le contre-pied. Et c’est très amusant.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète quatre sketchs de Sébastien : Le porte-bonheur égaré, La prairie enchantée, La malédiction des examens et Une charmante sorcière.

     

  • octobre 2019 - nouveau groupe

    théâtre — Qui se lance en octobre ?atelier theatre oct2019

     

    Qui n'a pas eu l'occasion de s'inscrire à la session qui a débuté en septembre ? Les demandes ont été nombreuses cette année et le groupe a vite été complet. On ne pouvait pas laisser sur le carreau tous ceux qui souhaitaient se lancer dans la grande aventure du théâtre amateur.

    Aussi, l'Atelier Théâtre des Oiseaux ouvre un nouveau groupe d’initiation au théâtre le 21 octobre 2019. Le groupe se réunira tous les lundis et l’aventure sera couronnée par la création d’un café-théâtre en mai 2020.

    L’atelier théâtre est destiné aux adultes (à partir de 18 ans) qui envisagent le théâtre comme activité de loisir. Bienvenue à vous si vous souhaitez rencontrer de nouveaux amis et développer votre bien-être par le jeu. Le rythme d'un soir par semaine convient à ceux qui ont une vie déjà bien remplie (sur le plan familial ou professionnel).

    Quelles que soient les difficultés à surmonter (timidité, stress, fatigue, difficulté d’élocution, etc.), chacun peut entrer progressivement dans l’univers de l’atelier théâtre et vivre des expériences très enrichissantes.

     


    Christelle PardonLe témoignage de Christelle

    « J'ai commencé le théâtre car j'avais envie de m'amuser, j'anime régulièrement des camps de vacances pour des jeunes et j'adore me déguiser, inventer des histoires et des personnages. Je me suis beaucoup amusée quand nous avons monté notre café-théâtre Tranches de Maillard (promotion 11 – décembre 2018) et j'ai constaté des effets positifs dans mon travail. Le théâtre m'apprend à maîtriser mon énergie sur scène : ce qui m'aide aussi à l'école devant mes élèves (car je suis prof de gym). »


     

    Les rencontres ont lieu à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux, n°30). L’inscription se fait soit par email (à l’adresse ateliertheatre.mons@outlook.com) soit par téléphone (0497 125 805). Pour valider l’inscription, il vous suffira de communiquer par écrit (mail ou SMS) vos coordonnées : nom, adresse électronique et numéro de téléphone. (Le nombre de places est limité pour garantir le confort des participants.)

     

    → plus d'infos pour nous rejoindre

  • SUPERstitieux - Sabine

    Super Sabine

     

    Sabine MaesenEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Sabine Maesen, la comédienne qui fait des cupcakes.

    Sabine, qu’est-ce qui t’a amenée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Quand j’étais aux études, j’ai fait du théâtre, c’était chouette et j’avais envie de recommencer. J’aime autant le classique que les pièces plus contemporaines.

    Quels sont tes autres centres d’intérêt ?

    À part le théâtre, je n’ai pas vraiment d’activités artistiques… sauf que je fais de très beaux gâteaux. Ça, c’est mon truc ! Je pourrais vous faire des cupcakes… ou bien un gâteau avec un gros chiffre 13.

    Le thème des superstitions, c’est quelque chose qui te parle ?

    Je ne suis pas vraiment superstitieuse; ça ne me dérange absolument pas d’ouvrir un parapluie dans une pièce, de passer sous une échelle ou de voir un chat noir. Mais comme je suis quelqu’un de très angoissé, j’ai des petits rituels que j’ai mis en place et qui me rassurent… Ça peut même devenir obsessionnel.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète un sketch de Sabine : Sancta Waldetrudis.

     

  • SUPERstitieux - Olivier

    Super Olivier

     

    Olivier AndrzejewskiEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Olivier Andrzejewski, le comédien qui ne craint pas le vert.

    Olivier, qu’est-ce qui t’a amené à l’atelier théâtre ?

    Au quotidien, j’aime bien faire le pitre mais je n’avais jamais fait de théâtre. Et puis, en janvier dernier, poussé par une amie, je me suis lancé le défi de rencontrer des gens qui aiment bien se lâcher et rigoler.

    On monte un spectacle sur les superstitions. C’est un thème qui te parle ?

    Oui, je suis superstitieux. Il y a des choses que je préfère éviter: un chat qui traverse la rue, passer sous une échelle, un chapeau posé sur un lit, des chaussures neuves sur une table, du sel renversé. Quand je vois des trucs comme ça, ça me dérange.

    Tu es 100 % superstitieux, donc !

    Non parce qu’il y a des choses, en revanche, qui me laissent complètement indifférent, comme le fait de porter du vert au théâtre. J’aurais même plutôt tendance à ‘braver l’interdit’ par esprit de contradiction…

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

  • SUPERstitieux - Sophie

    Super Sophie

     

    Sophie GérinEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Sophie Gérin, la comédienne qui a du crin.

    Sophie, qu’est-ce qui t’a amenée à l’atelier théâtre ?

    L’envie de découvrir autre chose et de me lancer un nouveau défi.

    Qu’est-ce que ça t’apporte ?

    Une bonne tranche de rire tous les lundis soir. C’est très chouette de rencontrer des gens, de vivre de nouvelles expériences.

    Pour notre spectacle SUPERstitieux, tu as écrit deux sketchs. Ça t’a plu de te lancer comme ça dans l’écriture de dialogue théâtral ?

    Oui. D’une manière générale, j’aime bien écrire, et là j’ai pris plaisir à jouer avec les mots et imaginer ce que ça pourrait donner sur scène.

    Est-ce que tu es quelqu’un de superstitieux ?

    Personnellement non mais je peux comprendre que d’autres le soient. Ceci dit, je suis tout de même un peu superstitieuse le weekend de la Trinité ; je garde quelques objets fétiches typiquement montois, et tout particulièrement quelques crins du Doudou. C’est une tradition familiale.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète deux sketchs de Sophie : Fer à cheval et Du pied gauche.

     

  • SUPERstitieux - Joseph

    Super Joseph

     

    Joseph CauEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Joseph Cau, le comédien qui n’en est plus à son coup d’essai.

    Joseph, depuis combien de temps es-tu à l’Atelier Théâtre des Oiseaux ?

    Je suis arrivé à l’ATO en janvier 2017. Avec mon premier groupe (promotion 9), on a monté le café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017). Et puis, ça s’est enchaîné très vite : La grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018), Des Files & Vous (mars 2019) et Parc Montines (mai 2019).

    Et d’une manière générale, cela fait longtemps que tu joues la comédie ?

    Je n’étais jamais monté sur scène auparavant… mais après tout, la vie est un grand théâtre !

    Mais à proprement parler, tu n’es dans le théâtre que depuis trois ans…

    Pas tout à fait parce que quand j’étais plus jeune, j’ai travaillé au Théâtre de Mons. J’étais machiniste avec une spécialisation comme cintrier. Le cintrier, c’est celui qui travaille dans les cintres (c’est-à-dire à vingt mètres au-dessus de la scène) ; pendant le spectacle, il descend et remonte, par un système de contrepoids, les différents décors (pendrillons, fonds de décors, grands accessoires, parfois même des comédiens, etc.), et ce sur un plan de travail chronométré. Ça me plaisait bien, ce boulot. Il ne fallait pas se tromper. Le théâtre, c’est un monde particulier : dès qu’on y entre, on se sent vraiment ailleurs…

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète quatre sketchs de Joseph : Si la cloche sonne, Noël des animaux, Toucher du bois et Un couteau pour César.

     

  • SUPERstitieux - Marie

    Super Marie

     

    Marie SpirouxEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Marie Spiroux, la comédienne qui a incarné le Bourgeois gentihomme.

    Marie, qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans le théâtre ?

    J’étais en quête de nouvelles aventures pour 2019 : de nouvelles émotions, de nouvelles sensations… Contrairement à beaucoup de personnes, je n’ai pas un hobby dans lequel je m’investirais depuis des années.

    Et comment es-tu arrivée à l’ATO ?

    Grâce à une certaine Marie-France [une autre participante de ce groupe 13]. On avait bu un petit verre et, l’alcool aidant, on s’est dit : Pourquoi on ne se lancerait pas dans le théâtre ? En cherchant sur Internet, j’ai vu l’annonce de l’atelier qui commençait en janvier : c’était parfait.

    Tu avais déjà fait du théâtre auparavant ?

    J’en ai fait quand j’avais seize, dix-sept ans à l’école. C’était du théâtre classique. On a monté Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Je tenais le rôle principal. Je me demande d’ailleurs pourquoi on m’avait choisi pour un rôle masculin. Il n’y avait pas beaucoup de mecs dans le projet, ça doit être pour ça.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète un sketch de Marie : La Dame blanche.

     

  • SUPERstitieux - Michèle

    Super Michèle

     

    Michèle RouhartEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Michèle Rouhart, la comédienne qui aimerait chanter.

    Michèle, tu te lances ici dans le théâtre…

    En fait, ce n’est pas tout à fait la première fois. Quand j’étais étudiante, j’ai joué dans une pièce policière. Je tenais le rôle d’une dame âgée. Je me souviens d’ailleurs que j’avais dû me mettre de la poudre grise dans les cheveux. Ce qui ne serait plus nécessaire aujourd’hui.

    Qu’est-ce que tu aimes dans le théâtre ?

    J’aime bien l’idée de monter sur scène et de rencontrer le public. Je voudrais d’ailleurs dans le futur m’inscrire dans une chorale.

    Quel genre de chorale ?

    Je n'ai pas d'idée précise. J'ai tenté une expérience de chorale où on chante des musiques du monde. J’ai eu beaucoup de mal parce que je ne comprenais pas ce que je disais, j’espère que ce n'était pas des insultes. On m’a donné des textes, j’ai essayé de suivre les syllabes… puis la musique : les croches, les blanches, les noires, tout ça. Je n'ai pas poursuivi : commencer plusieurs choses en même temps c’est difficile, mais cela reste un souhait futur de pouvoir chanter en groupe.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

    Dans ce spectacle, l’équipe interprète un sketch de Michèle : Le trèfle.

     

  • SUPERstitieux - Jamila

    Super Jamila

     

    Jamila BourdjiEn octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux présente son nouveau café-théâtre, SUPERstitieux, un spectacle écrit et interprété par la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre amateur. Les comédiens de l’équipe se sont confiés sur les raisons qui les ont amenés à se lancer dans le théâtre et leur rapport aux superstitions. Voici Jamila Bourdji, la comédienne qui tient ses bonnes résolutions.

    Jamila, qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du théâtre ?

    Il y a deux ans, je suis venue voir une amie qui jouait dans une pièce à l’Atelier Théâtre des Oiseaux et comme grande résolution pour 2019, je me suis dit : Allez, je vais y aller !

    Qu’est-ce que ça t’apporte ?

    Participer à l’atelier, ça me donne l’occasion de rencontrer des gens. J’ai plus confiance en moi. C’est quelque chose qui me fait du bien.

    Le thème des superstitions, ça te parle ?

    Oui. Je suis superstitieuse. Par exemple, je fais attention de ne pas mettre de chaussures au-dessus de la table ; j’évite les parapluies ouverts dans la maison, les chats noirs et les échelles.

    Tu connais donc plutôt bien le domaine…

    Je connais beaucoup de superstitions mais avec les thèmes sur lesquels on a travaillé à l’atelier, j’en ai encore découvert de nouvelles.

     

    SUPERstitieux ATO octobre 2019

     

  • SUPERstitieux - affiche

    SUPERstitieux

    spectacle porte-bonne-humeur

     

    affiche SUPERstitieux Fred Tomisinec

    Est-ce le top de s’asseoir par mégarde sur un vieux fer à cheval aux clous tout rouillés ? Comment conjurer la malédiction si vous avez commis l’erreur d’ouvrir un parapluie au milieu du salon ? Que présage l’apparition d’une énigmatique Dame blanche la nuit le long de la route ? Peut-on s’épargner sept ans de guigne après avoir brisé son miroir ? Cela vaut-il le coup de farfouiller dans l'herbe à la recherche d'un trèfle à quatre feuilles ? Quelles sont les vertus curatives d’une procession en grande pompe (avec char plaqué or et angelots rococos) ? Depuis quel événement historique faut-il éviter d'offrir un couteau en cadeau ?

    Vous découvrirez tout cela – et bien d’autres choses encore – dans notre spectacle SUPERstitieux. (Si nous ne pouvons pas garantir l’exactitude scientifique de toutes les réponses que nous apportons, nous vous promettons en revanche une belle soirée pleine d’insouciance et de fantaisie !)

     

    Le vingtième ! SUPERstitieux, le café-théâtre de la promotion 13 de l’atelier d’initiation au théâtre, c’est le vingtième spectacle créé par l’ATO. La recette est désormais bien au point : des sketchs faits maison servis dans une ambiance bon enfant par une équipe de joyeux drilles. Venez applaudir sur scène Olivier Andrzejewski, Jamila Bourdji, Céline Canei, Joseph Cau, Alain Damien, Sophie Gérin, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Marie-France Moucheron, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille, Sandrine Vansnick.

     

    Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 11, 12 & 13 octobre 2019 (vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 17 h) / textes de Laura Battard, Jérémie Brasseur, Joseph Cau, Alain Damien, Véronique De Muynck, Marie-France Moucheron, Sophie Gérin, Charlotte Jouret, Sébastien Lambert, Sabine Maesen, Sabine Paternostre, Sonia Paternostre, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / assistante-metteur en scène : Sandrine Vansnick / affiche : Frédéric Tomisinec

     

     

  • SUPERstitieux - octobre 2019

    11 / 12 / 13 octobre 2019

    Êtes-vous SUPERstitieux ?

    Vous le saurez en octobre prochain.

    ATO groupe13Vous vous en souvenez peut-être : en janvier dernier, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a ouvert une nouvelle session d’initiation au théâtre amateur. La promotion 13. Oui, 13 (treize) ! Avec un pareil matricule, le groupe se devait de marquer le coup. Voilà pourquoi l’équipe vous prépare un incroyable café-théâtre sur le thème des superstitions. Nous avons ratissé large : de l’amulette au zeste de potion magique en passant par la coccinelle, le fer à cheval, le miroir brisé et l’inévitable trèfle à quatre feuilles.

    Le spectacle se construit autour d’une vingtaine de sketchs entièrement faits maison, comme à l’accoutumée. Parmi les auteurs, on note deux noms bien connus de nos services, puisque Joseph Cau et Sébastien Lambert signaient tous deux quelques sketchs dans notre café-théâtre Des Files & Vous en mars dernier. Mais on accueille aussi une belle flopée de nouvelles plumes : Laura Battard, Alain Damien, Véronique De Muynck, Marie-France Moucheron, Sophie Gérin, Charlotte Jouret, Sabine Maesen, Sabine Paternostre, Sonia Paternostre, Michèle Rouhart, Marie Spiroux, Mathieu Vandrille. Tous ces rastaquouères, je vous le garantis, ne manquent ni d’audace ni d’imagination.

    Maintenant que les textes sont écrits et distribués, les travaux de mémorisation et de mise en scène sont en bonne voie. Même sous les chaleurs extrêmes, nous travaillons d’arrache-pied. Alors, bien sûr, nous touchons du bois pour que le public vienne nombreux partager nos fous rires.

     

    SUPERstitieux 

    Le café-théâtre SUPERstitieux sera présenté au public à la Maison de Quartier de l’Allée des Oiseaux en octobre 2019 : le vendredi 11 et le samedi 12 à 20 h et le dimanche 13 à 17 h. Pour éviter de louper le rendez-vous, contournez les échelles, fuyez les chats noirs et surtout, surtout ! notez la date dans votre agenda.

     

    ATO groupe13

     

  • Septembre 2019 - nouveau groupe

    théâtre — Qui se lance en septembre ?
     

    Inscr gr14 photomontageLa prochaine session d’initiation au théâtre organisée par l’Atelier Théâtre des Oiseaux commence le 3 septembre 2019. Le groupe se réunira tous les mardis et l’aventure sera couronnée par la création d’un café-théâtre en mars 2020.

    L’atelier théâtre est destiné aux adultes (à partir de 18 ans) qui envisagent le théâtre comme activité de loisir. Bienvenue à vous si vous souhaitez rencontrer de nouveaux amis et développer votre bien-être par le jeu. Le rythme d'un soir par semaine convient à ceux qui ont une vie déjà bien remplie (sur le plan familial ou professionnel).

    Quelles que soient les difficultés à surmonter (timidité, stress, fatigue, difficulté d’élocution, etc.), chacun peut entrer progressivement dans l’univers de l’atelier théâtre et vivre des expériences très enrichissantes.


    Joseph Cau

    Le témoignage de Joseph

     

    « Faire du théâtre amateur, c’est passer dans un autre monde ; avant d’entrer, vous laissez sur le trottoir une valise remplie du stress quotidien. Même s’il est difficile d’abandonner sa valise, c’est une bouffée d’air, de rires et de partages qui vous attendent à chaque rencontre. »


     

    Les rencontres ont lieu à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux, n°30). L’inscription se fait soit par email (à l’adresse ateliertheatre.mons@outlook.com) soit par téléphone (0497 125 805). Pour valider l’inscription, il vous suffira de communiquer par écrit (mail ou SMS) vos coordonnées : nom, adresse électronique et numéro de téléphone. (Le nombre de places est limité pour garantir le confort des participants.)

     

    → plus d'infos pour nous rejoindre

     

  • Saison 2018-2019

    Fête foraine ; Tranches de Maillard ; Des Files & Vous ; Parc Montines : quelle belle saison, jalonnée par les affiches toujours drôles et colorées de notre ami Frédéric Tomisinec ! Deux grandes pièces (créées à la Maison de quartier et reprises au grand auditoire de la FUCaM) et deux cafés-théâtres. Refaisons le tour pour le plaisir de parcourir une fois encore nos beaux souvenirs.

    affiche Fred Tomisinecaffiche Fred TomisinecFin septembre, l’atelier initiation a ouvert sa 12e promotion. (Les rencontres se sont déroulées tous les mardis jusqu’au spectacle, en mars 2019.) En octobre, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a créé sa cinquième pièce, une comédie en deux actes emmenant le public sur la place du village de Montigny-la-Ducasse pour une folklorique Fête foraine. Quelques jours avant le spectacle, la troupe a bénéficié du coaching de la comédienne et metteure en scène professionnelle, Janick Daniels, lors d’une rencontre intense et stimulante. En décembre, la promotion 11 de l’atelier initiation a présenté son spectacle Tranches de Maillard, une biographie anachronique et farfelue de deux rastaquouères, les jumeaux Maillard. 

    En janvier 2019, la nouvelle promotion de l’atelier initiation – la treizième – a une nouvelle fois suscité beaucoup d'intérêt : plus d'une vingtaine de personnes se sont montrées désireuses de découvrir notre atelier théâtre. Les rencontres se poursuivront jusqu’en octobre. En mars, la promotion 12 de l’atelier initiation a présenté son spectacle Des Files & Vous, qui s'amusait de nos travers et des situations cocasses vécues dans les files d'attente. Et en mai, l’Atelier a créé sa sixième pièce de théâtre, Parc Montines, un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Quelques jours avant le spectacle, la troupe a bénéficié du coaching de Roland Thibeau, auteur, metteur en scène, comédien, fondateur de la Roulotte théâtrale. Une rencontre chaleureuse et détendue.

    affiche Des Files & VousQue de souvenirs ! affiche Fred TomisinecQue de belles photos classées dans nos albums. On se remémore les bravos et les fous-rires de la saison écoulée et on laisse mûrir les projets à venir. Car les envies ne manquent pas.

    Début septembre 2019, l’ATO ouvrira la 14e promotion de son atelier d'initiation au théâtre amateur. En octobre, la troupe présentera le café-théâtre de la promotion 13, SUPERstitieux. En décembre, ce sera le nouveau spectacle de l'atelier création théâtrale.

    Et puis, pour 2020, on a déjà quelques petites choses dans nos cartons mais c’est encore un peu tôt pour en parler… On vous dira tout plus tard.

     

    Parc montines fucam web

    Parc Montines - UCL Mons (FUCaM) 26 mai 2019

     

  • Montines - Christelle Pardon

    « Le théâtre m'apprend à maîtriser mon énergie... »

    rencontre avec Christelle Pardon

     

    Ce dimanche, l’ATO présente à la FUCAM la reprise de son spectacle Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Christelle tient le rôle d'Emphasia, la conteuse du parc.

    Parc Montines - Christelle Pardon

    Christelle Pardon est arrivée à l’ATO en février 2018. Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène dans le rôle d'une conteuse férue de passé simple et de subjonctif imparfait.

    Christelle, qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans le théâtre ?

    J'ai commencé le théâtre car j'avais envie de m'amuser, j'anime régulièrement des camps de vacances pour des jeunes et j'adore me déguiser, inventer des histoires et des personnages. Je me suis beaucoup amusée quand nous avons monté notre café-théâtre Tranches de Maillard (promotion 11 – décembre 2018) et j'ai constaté des effets positifs dans mon travail. Le théâtre m'apprend à maîtriser mon énergie sur scène : ce qui m'aide aussi à l'école devant mes élèves (car je suis prof de gym).

    Emphasia, c'est la championne du français littéraire. Et toi, Christelle, serais-tu capable de nous raconter au passé simple comment tu as customisé la boîte à livres de Parc Montines ?

    Ah ah ah ! (La championne du français littéraire découvrit la manière de prononcer les verbes au passé simple. Et ce ne fut qu'après maintes séances d'entraînement ainsi que de nombreuses rectifications en expression orale qu’elle fut enfin prête pour le jour ultime !) En des temps pas si lointains, je pris la décision de customiser la boîte à livres du parc Montines. J'allai quérir des cartons au Maxi Toys de Mons. J'eus soin ensuite de ressortir de vieux clous qui traînassaient dans le fond d'un fatras de caisses moisies de ma remise. Et après quelques heures, la boîte à livres naquit !

     

    Parc Montines - Christelle Pardon & Michel Legrand

    Christelle Pardon / Michel Legrand

     

  • rencontre - Roland Thibeau

    « Pensez à John Wayne ! »

    Rencontre avec Roland Thibeau

    Le 25 avril dernier, dans le cadre de la préparation du spectacle Parc Montines, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a bénéficié d’un coaching assuré par Roland Thibeau, auteur, metteur en scène, comédien. Avec son épouse Annie Rak, Roland Thibeau a fondé la Roulotte théâtrale dans les années septante. En outre, il a été aux commandes de la plupart des éditions de Mons Passé Présent (festival de théâtre en rue). Roland Thibeau nous a parlé de la vie en coulisse, de la ‘paresse du comédien’, de sorties de scène réussies, de la gestion des trous de mémoire… et de bien d’autres choses encore. Un coaching chaleureux et détendu auquel ont participé une vingtaine de comédiens.

    Roland ThibeauRoland Thibeau, quand vous êtes-vous lancé dans l’aventure de la Roulotte théâtrale ?

    La Roulotte théâtrale, ça date de mes études : j’étais à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD), qui était alors installé sur le site de Leuven. Des étudiants en droit voulaient monter une pièce de théâtre, ils sont venus demander si un étudiant en mise en scène pourrait les aider dans leur projet. Ce fut moi. Dans la troupe, il y avait une jeune juriste en herbe, Annie Rak. Nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes aimés, nous avons continué à faire du théâtre ensemble en créant la Roulotte théâtrale. Un peu plus tard, on a émigré à Mons. A l’époque, il y avait un mouvement intéressant au sein de la Maison de la Culture (qui n’existe plus aujourd’hui). Grâce à cela, j’ai créé La salle des profs de Liliane Wouters. Quand ma grand-mère est décédée, elle m’a laissé une grange à Élouges (Dour). Je me suis dit : « Un lieu pareil, c’est un trésor. » (On sait les difficultés qu’on rencontre pour s’installer quelque part, répéter et créer un spectacle.) De là est venue l’idée d’aménager la grange en salle de répétition ; de fil en aiguille, c’est devenu le lieu qu’on connaît aujourd’hui.

    La Roulotte théâtrale, c’est un vaste projet géré avec votre épouse Annie Rak et votre fils Stefan Thibeau : ça soude la famille ?

    Ça crée surtout des conflits extraordinaires ! On n’est pas toujours d’accord. Assez curieusement pour des gens qui vivent depuis longtemps ensemble, on est tous les trois très indépendants. On a des aventures artistiques éclatées. Annie a toute une carrière à la RTBF où elle a défendu les auteurs. Elle s’est intéressée aux langues dialectales au point de déteindre sur moi, de me faire retrouver mes racines ; je me suis mis à écrire en borain. Quant à Stefan, il a un regard plus révolutionnaire, il s’intéresse à des auteurs sulfureux comme Marcel Moreau ou Achille Chavée.

    Quels sont vos projets actuels ?

    Je prépare pour la saison prochaine un vaudeville qui se passe dans un centre culturel régional. Cela raconte les déboires d’une directrice un peu nymphomane en butte avec les exigences d’un échevin alors qu’elle a une saison à boucler…

    Quelle vision avez-vous du théâtre amateur ?

    Je trouve que le théâtre amateur a vocation à devenir professionnel, au moins par l’envie de travail, de perfectionnement, de structuration qu’il y a dans les groupes. Bien sûr, il y aura toujours une différence puisque le professionnel, lui, gagne sa vie en faisant du théâtre : ça l’amène à faire parfois mieux, parfois moins bien…

    Vous avez acquis une bonne expérience du théâtre de rue à l’occasion des festivals Mons Passé Présent. Quel est le secret pour avoir une voix qui porte ?

    Quand j’étais à l’IAD, j’ai rencontré Armand Gatti, c’était un écrivain révolutionnaire. Il avait décidé de n’évaluer personne, il a dit : « Moi, je vais faire un grand projet avec les étudiants. » Il a monté La Colonne Durruti dans une immense bâtisse à l’abandon, les anciennes usines Rasquinet à Bruxelles. Là-dedans, il a voulu représenter la guerre d’Espagne. Alors là, il fallait gueuler ! Gatti nous a expliqué que la puissance vocale vient de la conviction. En théâtre de rue, il faut que la conviction fasse sortir la voix.

    Avec l’arrivée des nouveaux médias, le théâtre professionnel évolue. On introduit de plus en plus de vidéo dans les spectacles. Qu’est-ce que vous pensez de cela ?

    C’est très dangereux. Je n’y suis pas hostile, j’ai même participé à un projet où le comédien dialoguait avec son image, il rentrait dans la vidéo... Il ne faut pas se priver de ce que la modernité offre, mais il ne faut pas en être victime. Pour moi c’est le sens qui prime. Si le sens demande de la vidéo, pourquoi pas. Mais si c’est le moyen qui invente le sens, là, je crie : casse-cou ! Or, je vois aujourd’hui beaucoup de spectacles qui misent tout sur l’effet waouh !... Mais waouh ! et puis quoi ? Pour le moment, le public semble s’y laisser prendre… C’est la même chose dans les musées avec les scénographies. Je n’ai pas besoin de mille et une mises en espace. J’ai juste envie de voir l’œuvre. Je suis plutôt vieille garde à ce niveau-là !

    Quels sont les auteurs dramatiques qui vous ont marqué ?

    Quand je suis arrivé à l’IAD, on m’a posé la même question et j’ai répondu : « Sacha Guitry. » Tout le monde s’est moqué de moi parce qu’on considère que c’est ringard. Du coup, je suis devenu un grand défenseur de Guitry. Peut-être qu’on ne le joue plus beaucoup au théâtre mais au cinéma on redécouvre son œuvre : il a réalisé beaucoup de films ; Le Roman d'un tricheur, par exemple, c’est un monument. C’est pour ça que je le cite, parce que ça me rappelle toujours les sarcasmes de mes professeurs. J’ai aussi envie de citer Peter Weiss. Il a écrit une pièce qui s’appelle Marat-Sade (ou La Persécution et l'Assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de l'hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade). L’auteur imagine le marquis de Sade, à l’asile, qui fait jouer aux fous la Révolution française. Son texte met en regard le discours anarchiste de Sade et le discours de Marat qui, sous un idéalisme effrayant, est plus monstrueux que celui de Sade.

    Quelle recommandation nous conseillez-vous de garder en tête au moment de monter sur scène ?

    Dans une autre vie, avant de faire du théâtre, j’ai voulu être prêtre et je suis allé au séminaire. J’ai participé à un stage à l’abbaye de Maredsous pour apprendre à lire les textes sacrés à la messe. Un professeur est venu nous donner des cours, c’était Robert Delieu (plus tard, je lui ai succédé à l’IHECS). Imaginez-vous tous ces jeunes apprentis curés, aux mains moites et à l’acné. Delieu arrive et dit : « L’Evangile c’est un texte comme un autre ; pour dire l’Evangile, dites le texte en essayant d’être relaxés. » Et sa méthode à lui pour être relaxé, c’était de penser à un personnage qui, à vos yeux, incarne la confiance en soi. « On va essayer de penser à John Wayne ! »… Eh bien, pour moi, quand je me suis retrouvé derrière le lutrin, ça prenait sens.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

     

    Parc Montines coaching Roland Thibeau 25 avril 2019

  • Parc Montines - en BD

     

    Parc Montines

    Ne manquez pas la reprise de notre spectacle, le dimanche 26 mai 2019 à 17h au grand auditoire de l'UCL Mons.

     

    Parc Montines - prologue conteuse

    Parc Montines - scène 2

    Parc Montines - scène 2 b

    Parc Montines - scène 3

    Parc Montines - scène 5

    Parc Montines - scène 5 b

    Parc Montines - scène 6

    Parc Montines - scène 7

    Parc Montines - scène 12

    Parc Montines - scène 13

    Parc Montines, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 17, 18 & 19 mai 2019 / reprise à l'UCL Mons le 26 mai 2019 / texte et mise en scène de Jérémie Brasseur / avec Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / affiche de Frédéric Tomisinec

     

  • Parc Montines - programme

     

    Parc Montines

    Demandez le programme !

     

    affiche Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Parc Montines... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    Parc montines photo

    Parc Montines, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 17, 18 & 19 mai 2019 / reprise à l'UCL Mons le 26 mai 2019 / texte et mise en scène de Jérémie Brasseur / avec Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / affiche de Frédéric Tomisinec

     

  • Montines - Xavier Daffe

    « L’homme dont l’humour tombe à pic »

    rencontre avec Xavier Daffe

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Xavier Daffe interprète le rôle de Marty L’Héribus, un homme qui aime rigoler.

    Parc Montines - Xavier Daffe

    Xavier est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), spectacle pour lequel il s’est lancé dans l’écriture de sketchs : Une souris verte ; Meunier, tu dors ; Banc de hammamParc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage qui pouffe, glousse, s’esclaffe, se bidonne et se poile.

    Xavier, que penses-tu de la réflexion de ton personnage, Marty L’Héribus : « Les gens, ce qu’ils aiment c’est rigoler » ?

    Comme lui, je considère que l’humour, c’est important dans la vie car rire, c’est bon pour la santé. Poil au nez. J’aime l’attitude un peu détachée de Marty. Poil au zizi. Il débarque un peu dans l’histoire malgré lui et la saupoudre de répliques débiles. Poil à la bile… voire de jeux de mots ridicules. Poil au c…l.

    Comme lui, tu aimes les recueils de blagues ?

    Non, personnellement, ce n’est pas trop mon truc, j’aime mieux le comique de situation, loufoque, second degré, genre Monty Pythons. Absurde, quoi. Les Anglais sont très forts dans ce domaine ! Et Parc Montines, par certains de ses aspects déjantés, m’y fait penser.

    Marty possède un vieux tromblon du 18e siècle…

    Oui, je trouve ça marrant et ça tombe bien car j’aime bien rigoler. (Mais ça, vous le savez déjà.) Je ne suis pas un collectionneur assidu même si j’aime l’idée que des objets perdurent et nous racontent une histoire. À l’heure de l’obsolescence programmée, j’apprécie ce contre-pied.

    Si on t’offre en cadeau un objet du 18e siècle, tu choisis quoi ?

    Un livre de Diderot, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau… ou une pièce de Marivaux, dédicacée « à Marty, l’homme dont l’humour, toujours, tombe à pic ! »

     

    Parc Montines - Xavier Daffe / David Courselles

    Xavier Daffe / David Courselles

     

  • Montines - Nathalie Mauroy

    « Elisiane a un côté fonceur… et farceur ! »

    rencontre avec Nathalie Mauroy

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Nathalie Mauroy interprète le rôle d’Elisiane Quinet, la doyenne du quartier.

    Parc Montines - Nathalie Mauroy

    Nathalie a rejoint l’ATO en janvier 2015 (atelier d’initiation – promotion 5). Elle a participé à la création de Playlab (décembre 2015) et des Valoristes (avril 2016) puis elle a joué dans les comédies montées par l’Atelier Théâtre des Oiseaux : Cappadoce (mars 2017), La grande Tourterie (mars 2017) et Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène dans le rôle d’une mamy… plutôt chi-kung que chicon !

    Nathalie, est-ce que tu partages la grande passion d’Elisiane Quinet pour le poker ?

    Je connais le poker mais je n'y ai pas encore joué. Néanmoins, avec les amis ou les enfants, il m'est arrivé de jouer à certains jeux de société avec des cartes.

    Est-ce que toi, tu as des passions auxquelles tu t'adonnes assidûment depuis de nombreuses années ?

    Si je définis la passion comme un intérêt pour quelque chose, alors, je m'intéresse entre autres aux comportements humains depuis plusieurs années. Si c'est de faire ce que l'on aime, ma passion c'est d’être utile à moi-même et aux autres.

    Elisiane est un sacré phénomène. As-tu déjà rencontré des gens comme elle ?

    De fait, Elisiane, c’est quelqu'un d'extraordinaire : appréciée par les gens, elle est de bon conseil et elle a un côté fonceur… et farceur ! J'ai connu plusieurs personnes qui avaient certains de ces traits de personnalité. Si je rencontrais Elisiane Quinet, je lui dirais : « Madame Quinet, si vous n'existiez pas, il faudrait vous inventer ! »

     

    Parc Montines - Nathalie Mauroy / Jean-Pascal Giacometti

    Nathalie Mauroy / Jean-Pascal Giacometti

     

  • Montines - Fanny Duray

    « Chez moi, les murs sont couverts d’affiches. »

    rencontre avec Fanny Duray

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Fanny Duray interprète le rôle de Jania Lavallière, vigilante gardienne de son immeuble et des environs.

    Parc Montines - Fanny Duray

    Fanny est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage qui sait toujours exactement quand il faut sortir les poubelles.

    Jania, c’est un personnage qui fait régner l’ordre et la propreté autour d’elle. Toi aussi, Fanny, tu manies brosses de rue et serpillières avec délectation ?

    Non, contrairement à mon personnage, ce n’est pas ma plus grande passion. J’aime quand l’appartement est propre et bien rangé mais je ne suis pas maniaque. Récemment, nous avons acheté un robot aspirateur. Ce petit outil technologique est bien utile et c’est assez drôle de le voir déambuler de pièce en pièce. Cela amuse toujours nos invités. Ceci dit, j’attache une grande importance à la propreté de l’espace public. Lorsque je vois des déchets en rue ou dans la nature, je m’efforce toujours de les ramasser.

    Un autre passe-temps de Jania, c’est d’afficher des notes aux valves de l’immeuble…

    Moi, je me passionne davantage pour les affiches de publicités ou de spectacles. Chaque fois que je vais à Paris, j’achète des posters (du Moulin Rouge, des cabarets et guinguettes, etc.). Quand je vais au théâtre, j’essaie toujours de ramener ne serait-ce qu’un flyer de promotion du spectacle. Cela couvre déjà quelques-uns des murs chez moi !

    Jania n’aime pas les chats mais en revanche elle a un chien, Brutus. Et toi, Fanny, tu es plutôt chien ou chat ?

    Actuellement, je n’ai pas d’animal domestique mais j’aimerais beaucoup avoir un chat, un british shorthair. Finalement je suis très différente du personnage que j’interprète dans cette pièce, et c’est tout ce que j’aime dans le théâtre : pouvoir jouer à ce qu’on n'est pas dans la vraie vie !

     

    Parc Montines - Fanny Duray / Elodie Blauwart

    Fanny Duray / Elodie Blauwart

     

  • Montines - Céline Brasseur

    « Quand on a affaire aux services communaux... »

    rencontre avec Céline Brasseur

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Céline Brasseur interprète deux rôles bien différents : celui de la vieille Esthélie Malplaquet et celui (repris au pied levé) de la jeune Louisella Grand-Coron.

    Parc Montines - Céline Brasseur

    Céline Brasseur a joué dans les premiers spectacles créés par Jérémie et Sandrine : Coups de gueule et prises de bec (août 2010), Les courgettes aussi ont leurs problèmes (avril 2011) et Les MonsQuetaires (1e promotion de l’atelier théâtre – mai 2013). Après quelques années de pause, elle a rejoint l’ATO en septembre 2017. Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018).

    Céline, peux-tu nous parler d’Esthélie Malplaquet, ton personnage dans cette pièce ?

    Esthélie Malplaquet, c’est un personnage un peu rigide. Souvent au téléphone pour formuler des réclamations. Quant aux résultats qu’elle obtient, notamment lorsqu’elle a affaire aux services communaux… disons que la pièce est assez réaliste à ce niveau-là : ça nécessite beaucoup d’insistance. Pour le coup, je ne ressemble pas du tout à Esthélie. Je déteste le téléphone. Téléphoner, c’est une corvée pour moi, j’ai toujours l’impression que je vais déranger.

    Esthélie est aussi très investie dans la protection des animaux…

    Oui, il n’est pas question pour elle qu’on fasse du mal au chat errant qui s’est installé dans le quartier, quelles que soient les nuisances qu’il provoque. Et je dois dire que sur ce point je lui donne raison.

    Tu reprends aussi, au pied levé, le rôle de Louisella Grand-Coron…

    Oui, le moins qu'on puisse dire, c'est que les relations entre Louisella et son père sont complexes : ces deux-là, ce sont deux sacrées personnalités ! Si j’avais une conversation avec Louisella, je lui dirais qu'elle a le droit de prendre son indépendance, un pas à la fois, mais que ça ne passe pas forcément par la "chasse au petit-copain". Par ailleurs, il lui faudra beaucoup de diplomatie pour expliquer à son père qu’elle prend son envol mais qu'elle ne l'aime pas moins pour autant.

     

    Parc Montines - Céline Brasseur / Xavier Daffe

    Céline Brasseur / Xavier Daffe

     

  • Montines - Matthieu Saint

    « Je craignais d’être la cinquième roue du carrosse. »

    rencontre avec Matthieu Saint

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Matthieu Saint sera Toino, grand gaffeur de la photo amateur.

    Parc Montines - Matthieu Saint

    Matthieu est arrivée à l’ATO en septembre 2018 (atelier d’initiation – promotion 12). Il a participé au café-théâtre Des Files & Vous (mars 2019) : Cham, le fils de Noé ; l’homme pressé au service après-vente ; le gars dans sa voiture pourrie au contrôle technique ; le macchabée accro au Smartphone… c’était lui ! Parc Montines lui permet de remonter très vite sur scène.

    Matthieu, il y a à peine deux mois, tu étais sur scène dans le café-théâtre Des Files & Vous et pour dépanner l’équipe, tu reprends un rôle dans cette pièce…

    Passer d'un projet à l'autre aussi vite a plutôt été une très bonne surprise pour moi. Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour revenir sur les planches. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai répondu positivement à la confiance du metteur en scène. Certes, intégrer un groupe qui avait déjà bien avancé dans la préparation du spectacle paraissait difficile et je craignais d’être la "cinquième roue du carrosse". Mais c'était sans compter sur la sympathie et la bonne humeur des acteurs qui m'ont tout de suite intégré. J'ai hâte de jouer pour mieux les connaître.

    Est-ce que – comme Toino dans la pièce – tu t’es déjà lancé dans une distribution massive de tracts ?

    Je n'ai jamais eu l’occasion de distribuer des tracts pour quoi que ce soit. Et tant mieux ! je n'aimerais pas déranger les gens en pleine rue. Je pense que nous sommes déjà bien assez harcelés de publicité. En fait, ce que je retiens de mon personnage, c'est son côté nerveux et candide. Il veut bien faire, alors il se dépêche et en devient maladroit. Ce qui, pour le coup, me fait un peu penser à moi.

    Toino participe à un grand shooting. Est-ce que toi aussi, tu aimes la photo ?

    Je ne pratique pas la photo, non. Mais j'apprécie beaucoup le talent de ceux qui savent en faire. Une fois, j'ai participé à un shooting photo pour un concours : on devait se déguiser en personnage de bande dessinée ou de jeu vidéo. Si c’était à refaire, je tenterais bien d’incarner le capitaine Haddock.

     

    DF&V - Matthieu Saint / Joseph Cau

    Matthieu Saint / Joseph Cau (Des Files & Vous - mars 2019)

     

  • Montines - Catherine s’Heeren

    « Là, je sais que j’ai tout gagné. »

    rencontre avec Catherine s’Heeren

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Catherine s’Heeren interprète le rôle d’Helidia Pingot, une jeune fille née pour gagner.

    Parc Montines - Catherine s'Heeren

    Catherine est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage qui dégaine son appareil-photo plus vite que son ombre.

    Catherine, comment qualifierais-tu le caractère d’Helidia, le personnage que tu interprète dans cette pièce ?

    Je la sens déterminée… et passionnée aussi ! Avec du caractère, juste ce qu’il faut. Je ne sais pas si je suis comme elle mais j’espère que oui. C'est toujours positif de savoir ce qu’on veut.

    Helidia aime beaucoup photographier des chemins parce que « ça se laisse prendre en photo sans rouspéter ». Est-ce que tu partages son point de vue ?

    C'est vrai qu’un paysage, c’est plus facile à prendre en photo. Encore faut-il avoir l'œil ! Moi, je suis plus dans le ressenti du moment; ça dépend de mon humeur. C'est bien simple, je ne prends des photos que si mon moral est bon ! Autrement, je ne peux pas ‘voir’ les belles choses ni les beaux moments. En règle générale, je préfère photographier les gens, les instants de partage, les sourires, les yeux qui brillent. Tout ça, c'est ma drogue en photo.

    Helidia participe à un concours. Et toi, as-tu déjà gagné des compétitions ?

    Je n'ai pas le souvenir d'avoir gagné des concours. À la fin de mes études, j'ai obtenu le prix du jury pour mon mémoire mais à part ça, non, je ne suis pas du tout à vouloir la première place du podium. Je préfère même parfois ramer plus que les autres pour y arriver : là je sais que j'ai tout gagné.

    Helidia fait les choses à fond. Toi aussi, tu es du genre à t’investir à 100 % ?

    Je m'investis beaucoup dans mon boulot parce que c'est vraiment un boulot que j'adore ! Et puis je dirais aussi que je m'investis à 100 % dans le fait d’être famille d’accueil pour un petit Spiderman de 10 ans... Ça fait cinq ans que je vais même au-delà de mes limites pour faire évoluer les choses aussi bien pour lui que pour d'autres enfants placés. On essaie à notre manière de les aider. C’est difficile, c’est complexe mais le temps que j'ai investi, je ne le regrette pas une seule seconde.

     

    Parc Montines - Catherine s'Heeren / Sonia Zeghers

    Catherine s'Heeren / Sonia Zeghers

     

  • Montines - Isabelle Blanquet

    « Si j'étais présidente d'un comité de quartier… »

    rencontre avec Isabelle Blanquet

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Isabelle Blanquet interprète le rôle de Chrystal Lanterne, une femme pour qui cinq c’est cinq, et pas six.

    Parc Montines - Isabelle Blanquet

    Isabelle est arrivée à l’ATO en septembre 2015 (promotion 6). Elle a déjà participé aux spectacles suivants : Le Petit Chaperon rouge (juin 2016), Montigny-les-Deux-Platanes (octobre 2016), Cappadoce (mars 2017), La Gazette du bon Dieu (novembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018) et Fête foraine (octobre 2018).

    Chrystal La Lanterne est présidente du comité de quartier. Toi, Isabelle, qu’est-ce que tu ferais à sa place ?

    Si j'étais présidente d'un comité de quartier, je convaincrais la commune de créer un emploi d'éducateur de rue pour animer et guider les jeunes peu ou pas encadrés par leurs familles afin de leur apporter la joie de vivre, l'épanouissement au travers de projets communs bien concrets. Je placerais des poubelles partout, des crottoirs, des jeux pour enfants avec zones d'âge ainsi qu'un endroit pour les ados qu’ils auraient à gérer eux-mêmes (pour les responsabiliser). Je trouverais un local pour organiser des rencontres diverses pour toutes les générations.

    Comment décrirais-tu le caractère de Chrystal ?

    Derrière sa pseudo bienveillance en tant que présidente du comité de quartier, Chrystal est désagréable, autoritaire, voire même méchante. J'ai déjà rencontré des personnes qui lui ressemblaient mais heureusement pour moi, elles ne font pas partie de mon entourage proche.

    Chrystal inaugure une boîte à livres avec ses amis…

    Oui. Je passe devant une boîte à livres quand je conduis ma fille à l'école et quand je la vois, je pense toujours à notre spectacle. Elle a été soufflée par les derniers grands vents mais les propriétaires l'ont réinstallée. Je suppose donc qu'elle est utilisée. Je ne me suis jamais arrêtée même si je suis curieuse de voir ce qu’il y a dedans. J'aurais du mal à y déposer mes livres... Ceux que je lis me plaisent vraiment, alors je n'ai pas envie de m'en détacher. Je les prête autour de moi mais j'aime les récupérer !

     

    Parc Montines - Isabelle Blanquet / Céline Brasseur

    Isabelle Blanquet / Céline Brasseur

     

  • Montines - David Courselles

    « Le metteur en scène ne serait-il pas un tantinet sadique ? »

    rencontre avec David Courselles

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, David Courselles interprète le rôle d’Alexo Beghin, un cœur ardent qui bat sous le treillis kaki.

    Parc Montines - David Courselles

    David est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). En octobre 2018, David s’est investi dans Fête foraine, avec un personnage qui planait au son des orgues mécaniques  C’est du Xanax qui te pénètre par les oreilles »). Cette fois, son personnage ne fait pas dans la zen attitude. Loin de là !

    David, Parc Montines représente pour l’équipe une nouvelle étape ?

    Oui. Dans Fête foraine, les comédiens jouaient plusieurs personnages qui n'existaient que le temps d'une scène ou deux alors que dans Parc Montines, nous n’en jouons qu’un seul. Logistiquement, ça semble plus facile car il ne faudra pas courir en coulisse pour se changer constamment. Jouer un seul personnage permet aussi de mieux s'imprégner du caractère pour lui donner vie tout au long de la pièce.

    Justement, parle-nous d’Alexo, ton personnage dans cette pièce ?

    Alexo, c’est un type qui n’a pas eu de chance : il a été réformé de l’armée, il n'a pas pu devenir militaire. C’est le grand drame de sa vie et il trimballe une sorte de frustration perpétuelle. Alors, il va au stand de tir, il achète des armes, il voue une véritable adoration pour le 357 Magnum, « comme dans L’Inspecteur Harry » et surtout Alexo est complètement ‘in love’ de sa « petite sardine ».

    De Fête foraine à Parc Montines, l’aventure se poursuit…

    Dans les deux cas, c'est toujours un réel plaisir de découvrir ce que le metteur en scène nous réserve, de partager nos fous rires lors des répétitions et, pour terminer, de monter sur scène. Enfin, « un plaisir »… Tout est relatif car le metteur en scène prend un malin plaisir à me faire jouer des personnages qui prennent constamment des coups. Ne serait-il pas un tantinet sadique ? Affaire à suivre...

     

    Parc Montines - David Courselle / Isabelle Blanquet

    David Courselles / Isabelle Blanquet

     

  • Montines - Jossia Collard

    « Valériane pousse un peu trop le volume vocal »

    rencontre avec Jossia Collard

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Jossia Collard interprète le rôle de la tonitruante Valériane Lauflette.

    Parc Montines - Jossia Collard

    Jossia est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage « dont le génie doit encore être découvert par la postérité ».

    Jossia, peux-tu nous parler de Valériane Lauflette, ton personnage dans cette pièce ?

    Valériane, c’est une artiste, elle a d’ailleurs écrit beaucoup de poèmes. Mais elle n’est pas très reconnue… On peut même dire qu’elle n’est pas reconnue du tout. Elle a fait imprimer 500 exemplaires de son dernier recueil, mais il lui en reste 480 sur les bras. Moi, je n’ai rien publié mais, pour le café-théâtre Comptines bancales, j’ai écrit un sketch inspiré de la comptine du bon roi Dagobert et je l’ai interprété avec Elodie et David.

    Valériane chante beaucoup…

    Elle chante juste mais comme elle pousse un peu trop le volume vocal, ça peut sembler assourdissant. Moi, j’ai chanté dans une chorale, j’ai même eu l’occasion de participer à une comédie musicale. J’aime la chanson française, surtout Jacques Brel. Quand j’étais plus jeune, j’aimais aussi beaucoup Michel Sardou. La pop américaine ce n’est pas trop mon truc.

    Valériane a un instrument de musique pas banal…

    Oui, elle joue de la cornemuse, c’est original. Moi, j’ai joué de la trompette. Enfin, plus exactement du cornet.

     

    Parc Montines - Catherine Beerens / Jossia Collard / Céline Brasseur

    Catherine Beerens / Jossia Collard / Céline Brasseur

     

  • Montines - Elodie Blauwart

    « Quand je visite une ville, je cherche le ‘bar à chats’. »

    rencontre avec Elodie Blauwart

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Dans cette pièce, Elodie Blauwart interprète le rôle de Juliane Hurtebise, bourlingueuse aux compétences insoupçonnées.

    Parc Montines - Elodie Blauwart

    Elodie est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage paré pour la grande aventure.

    Juliane Hurtebise, c’est quelqu’un qui n’arrête pas de voyager. Et toi, Elodie ?

    J'aime beaucoup voyager, surtout pour découvrir des lieux insolites. Les voyages où l'on reste enfermé à l’hôtel ce n'est plus pour moi. Je préfère des vacances où on bouge tous les jours, où on découvre la culture du pays. Je rêve d'aller en Ecosse, surtout dans les Highlands pour profiter des paysages. Comme je suis une grande amoureuse des chats, chaque fois que je visite une nouvelle ville, je cherche s'il y a un ‘bar à chats’ (des bars qui sont en partenariat avec des refuges afin d'y accueillir des chats pour leurs offrir un milieu de vie plus accueillant que les cages du refuge et faciliter leur adoption par les clients du bar).

    Juliane est bien décidée à s’introduire dans une maison abandonnée en passant par le soupirail. Est-ce que tu serais prête à faire comme elle ?

    Dans la vraie vie, je suis un peu comme Juliane, j'adore les animaux et je ferais tout pour les sauver. Alors, s'il fallait entrer dans une maison abandonnée pour venir en aide à un animal, je le ferais sans hésiter (surtout si c'est un chat). En d’autres circonstances, je ne suis pas du genre à aimer me faire peur, donc l'exploration de maisons abandonnées juste pour le plaisir ce n'est pas pour moi.

    Juliane n’est pas trop portée sur les chandeliers en bronze. Et toi, les objets décoratifs, c’est ton truc ?

    Si quelqu'un m'offrait un vieux chandelier en bronze, il y a de fortes chances pour que ça me plaise. Question déco, j'aime beaucoup tout ce qui est ancien. Dès qu'il fait beau, je passe beaucoup de temps sur les brocantes à la recherche de nouveaux objets à entreposer chez moi. J'aime surtout les vieilles boîtes en fer ou les plaques métalliques que l’on met au mur.

     

    Parc Montines - Elodie Blauwart / Sandrine Vansnick

    Sandrine Vansnick / Elodie Blauwart

     

  • Montines - Sonia Zeghers

    « Choisis pour moi ! »

    rencontre avec Sonia Zeghers

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Dans cette pièce, Sonia Zeghers interprète le rôle de Laurine Clos-des-Puits, un être de Lumière descendu parmi nous pour réaligner tous nos chakras.

    Parc Montines - Sonia Zeghers

    Sonia est arrivée à l’ATO en février 2018. Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène avec un personnage qui sait « emprunter des voies détournées pour ramener les égarés dans leur droit chemin ».

    Sonia, qui est Laurine Clos-des-Puits, le personnage que tu interprètes dans cette pièce ?

    Laurine c’est quelqu’un qui aime la nature et particulièrement certaines plantes comme la marijuana ; elle en cultive d’ailleurs dans ses petites balconnières. Elle s’est fait un look très bohême. J’ai vraiment pris mon pied à composer le costume de ce personnage avec ses bijoux et ses foulards.

    Laurine parle beaucoup de chakras et d’ondes positives. Et toi, Sonia, est-ce que tu es attirée par ce type de spiritualité ?

    Je le deviens par la force des choses. Laurine Clos-des-Puits est un personnage qui voit facilement les portes qui s’ouvrent ; elle cherche à répandre ses ondes positives afin que les projets de ses amis aboutissent. Cela me correspond plutôt bien. Peut-être que moi aussi je vous parlerai bientôt de mes chakras… Qui sait ?

    Comme Laurine, tu es plutôt tisane que cappuccino ?

    Quand je fumais, je buvais beaucoup de café mais quand j’ai arrêté la cigarette, je suis passée aux infusions. Aujourd’hui, quand je rends visite à quelqu’un et qu’il me propose une tasse de thé, je lui demande de choisir pour moi. Ça me permet de découvrir de nouvelles saveurs.

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    Parc Montines - Sonia Zeghers / Sandrine Vansnick

    Sonia Zeghers / Sandrine Vansnick

     

  • Montines - Michel Legrand

    « Le plus loin possible de ce que je suis »

    rencontre avec Michel Legrand

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Michel Legrand interprète le rôle d’Armando de La Poudrière.

    Parc Montines - Michel Legrand

    Michel Legrand est arrivée à l’ATO en février 2018. Il a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène avec un personnage qui garde précieusement au plus profond de lui sa petite étincelle de magie.

    Armando de La Poudrière, c’est quelqu’un qui s’y connaît en travaux de construction. Et toi, Michel, est-ce que tu es bricoleur ?

    Au départ, je ne l’étais pas du tout mais j’ai évolué. À force d’entendre des remarques comme : Machin, il sait faire ceci ; Chose, il arrive à réparer ça, je me suis dit finalement que moi aussi j’allais m'y mettre... Et maintenant, je me débrouille.

    Comme ton personnage dans la pièce, tu connais bien le Borinage ?

    Je ne suis pas né au Borinage mais j’y travaille depuis très longtemps. J’ai même habité Quaregnon quelque temps. J’apprécie le Borain pour sa générosité, sa gentillesse et son authenticité. Même si les choses ont tendance à changer, cela reste des gens très agréables à côtoyer.

    Armando change radicalement d’allure au cours de la pièce. Et toi, Michel, il t’arrive de te déguiser ?

    Oui, depuis très longtemps. Je choisis toujours des costumes qui vont le plus loin possible de ce que je suis. À une certaine époque, c’était systématique pour les réveillons : je débarquais costumé ; j’avais même ma petite musique d’introduction. Une fois, je me suis retrouvé déguisé en préservatif géant et j'ai découvert à mes dépens que ce n’était pas très pratique pour danser.

     

    Parc Montines - Justine Legrand / Michel Legrand

    Justine Legrand / Michel Legrand

     

  • Montines - Marc Delvigne

    « Raphi a toujours quelque chose à vous vendre ! »

    rencontre avec Marc Delvigne

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Marc Delvigne interprète le rôle de Raphi Thirion, l’homme qui a toujours un tube de mastic ou une pince à sucre à vous vendre (pas cher).

    Parc Montines - Marc Delvigne

    Marc Delvigne est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investi dans le spectacle Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène dans le rôle d’un honnête commerçant… Enfin, plus dans le côté commerçant que dans le côté honnête !

    Marc, parle-nous de Raphi Thirion ?

    Raphi, le moteur dans sa vie, c’est de vendre tout ce qui est vendable. Tout ce qui lui tombe sous la main. Au départ, les clients ne sont pas toujours fort intéressés par sa marchandise. Tout son talent, c’est de faire croire qu’ils le seront un jour. Il doit susciter le doute chez eux, l’inquiétude, qu’ils se disent : « Si je n’achète pas, est-ce que je ne suis pas en train de passer à côté d’une occasion en or ? »

    Comment Raphi se débrouille-t-il pour faire sa publicité ?

    Disons qu’il ne peut pas trop compter sur le bouche-à-oreille ; quand il a vendu quelque chose à quelqu’un, il est rarement recommandé à d’autres clients potentiels. Sa stratégie, c’est donc plutôt de rencontrer des gens qui ne l’ont jamais vu et – surtout ! – qui n’ont jamais entendu parler de lui. En fait, il mise beaucoup sur le capital sympathie au premier contact.

    Est-ce que ce personnage te ressemble ?

    Non, dans la vraie vie, je serais plutôt du genre à assurer le service après-vente, même pour ce que je n’ai pas vendu. Mais Raphi, c’est un rôle que j’aime bien jouer. Ça ne me dérange pas d’interpréter un personnage que l’on tourne en dérision. Du moment que ce personnage peut faire rire. Et le comique de situation est très efficace pour amuser le grand public, y compris les enfants.

     

    Comptines bancales - Xavier Daffe / Marc Delvigne

    Xavier Daffe / Marc Delvigne (Comptines bancales - mai 2018)

     

  • Montines - Justine Legrand

    « Tout-tout-tout avec Roudoudou »

    rencontre avec Justine Legrand

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Justine Legrand interprète le rôle de Madorah Trouillon, tendre « petite muqueuse ».

    Parc Montines - Justine Legrand

    Justine Legrand est arrivée à l’ATO en février 2018. Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène avec un personnage qui sait ce que c’est que d’aimer.

    Justine, peux-tu nous parler de ton personnage dans cette pièce ?

    Madorah aime son Roudoudou, l’amour de sa vie : elle ne vit que par lui, elle mange Roudoudou, elle respire Roudoudou, elle fait tout-tout-tout avec Roudoudou. Elle écrit son nom sur les arbres, elle s’est fait tatouer son visage dans un endroit secret, elle lui dédicace des livres…

    Est-ce que toi aussi, Justine, tu es un peu comme ça ?

    Ah non, si j’appelais ‘Roudoudou’ mon Roudoudou, il n’apprécierait pas trop. Je ne suis pas très fleur bleue, en fait.

    Dans la pièce, Madorah note des dédicaces sur la page de garde des livres qu’elle offre. Est-ce que tu as cette habitude, toi aussi ?

    Non, je ne fais jamais ça. Par contre, il m’arrive parfois de prendre la plume. Comme je suis professeur de français, ce n’est pas très surprenant ! Ainsi, pour le spectacle Tranches de Maillard (décembre 2018), j’ai écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin (ce second sketch a été interprété par l’ensemble des comédiens du spectacle).

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    Parc Montines - Caroline Bachelart / Justine Legrand

    Caroline Bachelart / Justine Legrand

     

  • Montines - Joseph Cau

    « Je pars toujours dans un délire personnel »

    rencontre avec Joseph Cau

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Joseph Cau interprète le rôle d’Antoinel Mouzin, un papa-poule fort soucieux de sa respectabilité.

    Parc Montines - Joseph Cau

    Joseph Cau est arrivé à l’ATO en janvier 2017 (atelier d’initiation – promotion 9). Il a participé aux spectacles Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018) et Des Files & Vous (mars 2019). Joseph a écrit de nombreux sketchs interprétés au cours des cafés-théâtres de l’ATO.

    Joseph, peux-tu nous parler de Mouzin, ton personnage dans cette pièce ?

    C’est un homme qui vit seul avec sa fille. Il est très papa-gâteau avec elle, il la protège énormément, il a peur pour elle. Il est un peu brut… il peut même paraître un peu abruti. Mais en fin de compte, c’est quelqu’un qui a le cœur tendre. Mouzin, c’est un personnage qui me plaît bien.

    Est-ce que ce personnage t’a très vite inspiré ?

    Moi, tous les personnages m’inspirent parce que je pars dans un délire personnel. Et en fin de compte, ça a l’air de plaire. Quelques jours à peine après avoir lu la pièce, je me suis mis à créer le costume que mon personnage doit porter au deuxième acte. Pour moi, ça ne me pose aucun problème de me déguiser.

    Tu n’as pas peur du ridicule…

    Non, le ridicule ne tue pas. Il faut bannir le mot ‘peur’. Il y a du trac, ça oui ! Et je crois qu’on en a besoin. Mais il faut vivre le personnage. À force d’étudier le texte, on se l’imagine peu à peu et on finit par trouver la bonne interprétation.

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    Parc Montines - Justine Legrand / Joseph Cau

    Justine Legrand / Joseph Cau

     

  • Montines - Caroline Bachelart

    « Mes collègues m’appellent père Carolin »

    rencontre avec Caroline Bachelart

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Caroline Bachelart interprète le rôle de Luce Voituron, une kinésithérapeute atypique !

    Parc Montines - Caroline Bachelart

    Caroline Bachelart est arrivée à l’ATO en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017) et au spectacle La grande Tourterie (mars 2018) avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (décembre 2018). « Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches, confie-t-elle. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. »

    Caroline, parle-nous de ton personnage dans cette pièce.

    Luce Voituron est kiné de formation. C’est dire si elle est douée pour les massages ! Moi, ce n’est pas tout à fait mon cas.

    Luce a aussi une autre caractéristique : elle fume...

    Oui, en cachette ! Hélas, moi aussi je fume. C’est une caractéristique que je partage avec mon personnage. Mais j’essaie tout doucement d’arrêter. Cela provoque chez moi un peu de stress. Je m’énerve, je gigote, je commence à bouillir parce que je n’arrive pas à me calmer. Evidemment, les gens qui sont autour de moi le remarquent.

    Dans la pièce, les gens aiment venir se confier à Luce Voituron. C’est un peu ton cas, à toi aussi ?

    Oui, mon surnom, au boulot, c’est père Carolin. C'est tout dire ! J'ai un autre surnom, c'est Gougoutte : quand je sens que l'ambiance devient électrique ou maussade, si tout le monde est stressé, je diffuse des gouttes, j'ai tout ce qu'il faut dans mon tiroir. (Euh, je précise que ce sont des huiles essentielles, hein !) Alors, tout le monde va mieux, et ça repart. C’est véridique !

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    Parc Montines - Jean-Pascal Giacometti / Caroline Bachelart

    Jean-Pascal Giacometti / Caroline Bachelart

     

  • Montines - Catherine Beerens

    « Oui, moi aussi, j’ai tiré à l’arc ! »

    rencontre avec Catherine Beerens

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Catherine Beerens interprète le rôle d’Adeleine des Amandiers, une femme de caractère… l’arme au poing !

    Parc Montines Catherine BeerensCatherine Beerens est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène. 

    Catherine, peux-tu nous parler de ton personnage dans cette pièce ?

    Adeleine des Amandiers, c’est un personnage un peu soupe-au-lait, qui part au quart de tour. D’ailleurs, elle se retrouve en pyjama au milieu du parc pour attraper un animal féroce. Ça montre bien qu’elle ne réfléchit pas, elle est très impulsive. C’est un rôle qui me correspond assez bien. Je suis un peu comme ça, moi aussi, même si avec l’âge j’ai appris à gérer ma réactivité.

    Adeleine est très attachée à son caméscope…

    Oui, elle adore filmer des scènes d’action dans le quartier. Moi, je ne me sens pas encore prête à tourner des films.

    Ton personnage possède aussi un vieil arc-à-flèches…

    Oui, un arc-à-flèches qu’elle a hérité de son oncle Séraphin, qui a été missionnaire en Afrique. Or elle n’a qu’une idée en tête : tuer le chat sauvage qui lui a déchiqueté son canapé. Moi aussi, j’ai déjà fait du tir à l’arc. Lors d’un séminaire. Ça se passait dans une tour très haute (d’une cinquantaine de mètres, je crois). Il fallait tirer sur des plumes. C’était assez impressionnant mais je dois dire que je n’étais pas la plus douée.

     

    Parc Montines - Catherine Beerens / groupe

     

  • Montines - Sandrine Vansnick

    « On ressort notre Saint-Calao ! »

    rencontre avec Sandrine Vansnick, assistante metteur en scène et comédienne

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Sandrine Vansnick assure l’assistanat à la mise en scène. Dans la pièce, elle interprète le rôle de Delphia Deffuisseau.

    Parc Montines - Sandrine VansnickParc Montines est la 19e création originale de l’Atelier Théâtral. « Et on en est très fiers ! », s’exclame d’emblée Sandrine. A propos de son personnage, elle précise : « Delphia Deffuisseau, c’est quelqu'un qui fait des colères comme une petite fille dès qu’on touche à sa boîte à livres. Moi aussi, il m’arrive de me mettre en colère. Devant la souffrance infligée aux animaux, par exemple. »

    Sandrine, ce projet théâtral, c'est le dix-neuvième de l'Atelier Théâtre des Oiseaux, c’est un peu devenu la routine ?

    La routine ?! Non. Chaque projet est très enthousiasmant avec une nouvelle équipe, un nouveau texte, un nouveau personnage à créer. On ne s’en lasse pas.

    Ton personnage inaugure avec ses amis la nouvelle boîte à livres du quartier. C’est quelque chose qui aurait pu t’arriver ?

    Malheureusement, je n’aime pas du tout lire. Comme je suis dyslexique, je lis très lentement. Donc, je n’y trouve aucun plaisir. Il y a des tas de livres qui pourraient m’intéresser ; il y en a plein dans ma bibliothèque mais je ne les ai jamais lus.

    Delphia Deffuisseau est fort attachée à une statuette…

    Oui, le Saint-Calao. Jean-Pascal Giacometti a sculpté le Saint-Calao pour le spectacle La grande Tourterie (mars 2018) où je jouais le personnage de Sarcelle, une sorcière à la recherche de son totem ancestral. En récupérant son totem à la fin de la pièce, elle retrouvait tous ses pouvoirs. C’est un excellent souvenir, ce personnage. J’ai pris mon pied à jouer ça ! La statuette trône depuis dans mon salon. C’est gai de la ressortir pour cette pièce. Un petit clin d’œil sympa pour les spectateurs qui auront vu La grande Tourterie.

     

    Parc Montines - Sandrine Vansnick / Catherine s'Heeren

    Sandrine Vansnick / Catherine s'Heeren

     

  • Montines - Jérémie Brasseur

    « J’aime quand ça m’échappe un peu… »

    rencontre avec Jérémie Brasseur, auteur et metteur en scène

     

    En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. À partir des propositions des acteurs, Jérémie Brasseur a écrit le texte de la pièce et en assure la mise en scène.

    Jérémie Parc MontinesJérémie anime l’Atelier Théâtre des Oiseaux avec la complicité de son épouse, Sandrine. Avec ce nouveau spectacle de l’ATO, il s'est mis en tête de raconter les aventures des riverains du parc Montines, un paisible quartier de la ville de Mons… Enfin, pas si paisible que ça…

    Jérémie, d’où vient l’idée de ce chat qui tyrannise tout un quartier ?

    Sandrine et moi, on a un chat à la maison… Bien sûr, il n’a pas toutes les caractéristiques du ‘monstre’ qui hante le parc Montines mais il en possède tout de même quelques-unes : quand il veut montrer que c’est lui le boss à la maison, on l’entend bien… et de loin ! Blague à part, quand on a commencé à travailler sur cette pièce, je m’étais fixé comme objectif de planter l’action dans un quartier de la ville de Mons et je me suis souvenu d’une anecdote qui date un peu. Il y a quelques années, le petit jardin derrière l’église de Messines a été squatté par une bande de chats errants qui causaient pas mal de nuisances. Dans notre pièce, on n’a gardé qu’un seul matou, ça me semblait plus théâtral… Ça rejoint, de façon parodique, l’affaire du dragon que Saint-Georges s’en va combattre.

    Comment s’est élaborée l’intrigue de la pièce ?

    Comme nos spectacles précédents, cette pièce s’est construite à partir des jeux d’improvisation auxquels on s’est livrés au cours des premières rencontres. Même quand on ne retrouve pas distinctement les trames narratives ou les dialogues proposés lors des mises en situation, il reste quelque chose de la dynamique du groupe et de l’inventivité des comédiens.

    Les rôles que tu proposes aux comédiens, souvent, les incitent à se dépasser ?

    Oui. Mais ce n’est pas moi tout seul, c’est l'ensemble du groupe qui va amener les comédiens à relever des défis, à aller plus loin dans le jeu. L’équipe assiste à l’élaboration de la mise en place et tout à coup quelqu’un propose : ce serait mieux si lui, il faisait ceci ; ce serait drôle si elle, elle parlait comme ça. Tout le groupe prend ainsi part au processus de création et ça, c’est vraiment stimulant. Dans mon rôle de metteur en scène, je ne me vois pas comme un manipulateur qui tire, à lui seul, toutes les ficelles. J’aime quand ça m’échappe un peu, quand je vois les membres de l’équipe prendre possession de leurs personnages et se mettre à partager des idées. Pour moi, cet élan de création collective, c’est une des expériences les plus enthousiasmantes de l'aventure.

     

    Parc Montines

     

  • Parc Montines

    Parc Montines

    la nouvelle création de l'Atelier Théâtre des Oiseaux en mai 2019

     

    affiche Fred TomisinecÀ Mons, dans un quartier de la ville où tout semble ordinaire et tranquille, quelque chose se tapit dans l’ombre, toujours prêt à semer grabuge et désarroi… Un chat. — Oui, un chat ! mais attention : pas un de ces gentils minets qui ronronnent douillettement au coin du feu. Oh, que non ! une bête féroce assoiffée de carnages, de sarabandes nocturnes et de sacs poubelles éventrés. Quelques riverains sont sur le pied de guerre. Ils fourbissent déjà leurs armes : la bête doit être exterminée et ça promet d’être un sacré rodéo !

    Alors que le comité des fêtes inaugure fièrement la boîte à livres fraîchement installée dans le quartier, tout le monde aspire à retrouver un peu de sérénité. Certains se lancent même dans de grands projets artistiques : un ambitieux concours photo s’organise avec du matériel de pointe, une débauche de costumes, un appel à la participation massive. Mais en ces temps troublés, rien – décidément – ne semble vouloir marcher tout droit : lâches infidélités, trésors dérobés, passions insoupçonnées qui se dévoilent…

    En mai 2019, découvrez tout ce qui farfouille et chafouine dans les allées du Parc Montines.

     

    Après Montigny-les-Deux-Platanes (2016), Cappadoce et La Gazette du bon Dieu (2017), La Grande Tourterie et Fête foraine (2018), Parc Montines est la nouvelle comédie de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Rendez-vous le weekend des 17, 18 et 19 mai prochain à la Maison de quartier de Mons. 

    Spectacle écrit et mis en scène par Jérémie Brasseur ; interprété par Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers

  • DF&V - Cindy Rohart

    Le rendez-vous de 15h15

    Cindy Rohart

     

    DF&V - Cindy RohartÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Cindy Rohart participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. 

    Cindy, qu'est-ce qui t'a motivée à te lancer dans le théâtre ?

    Il y a quelques mois, je me suis rendue à une soirée match d’impro, j’ai découvert un spectacle haut en couleurs. J’ai ri, tellement ri, de leurs improvisations, leurs réparties sur des thèmes cocasses. En voyant le plaisir qu’avaient les comédiens, j’aurais tellement voulu être avec eux, monter sur scène, partager ces moments de complicité entre eux et surtout avec le public. On ressort de ces spectacles avec un sourire aux lèvres qui ne nous a pas quittés de toute la soirée. Parfois, j’en ai mal à la mâchoire. Voilà ce qui m’a amenée à chercher une activité telle que le théâtre amateur. Je n’ai jamais fait de scène, ni de théâtre à l’école et quand bien même il y aurait eu une possibilité, jamais je n’aurais osé sauté le pas.

    Quand tu es arrivée à l'atelier théâtre, ça s'est passé comment ?

    Je ne vous cache pas mon appréhension et mon angoisse au début. Mais quand Jérémie m’a ouvert la porte, j’ai été accueillie avec une telle bienveillance que cela a chassé toutes mes craintes. J’ai su que cela allait bien se passer, que ce ne serait que des bons moments, que du rire, et rien de trop sérieux. Le groupe est vraiment formidable. On a fait des impros sur des thèmes précis avec de drôle de contraintes d’après le tirage au sort d’un jeu de cartes... Je dois bien avouer que maintenant, quand je vois un jeu de cartes, je pense au théâtre et je souris en me remémorant toutes les fois où j’ai souhaité ne pas avoir l’as car je redoutais de passer la première !

    Maintenant les choses sérieuses arrivent...

    Oui, un vrai spectacle de théâtre ! Croisons les doigts pour que tout se passe bien.

    Tu as une petite anecdote à raconter sur les files d’attente ?

    Oui, un matin, je téléphone à mon médecin pour savoir si je peux passer dans l’après-midi à son cabinet pour chercher mon ordonnance. Il me dit : pas de soucis, cette après-midi à 15h15. J’arrive à son cabinet, il y a déjà une patiente dans la salle d’attente et là, il ouvre la porte et me dit : Tiens, qu’est-ce que vous faites là ? Nous n’avions pas rendez-vous. Et moi, décontenancée : Si, je vous ai téléphoné ce matin. Il me répond catégorique : Vous devez faire erreur, ce n’est pas moi que vous avez appelé. Je lui dis : Bien sûr, je me suis trompée de numéro mais la mauvaise personne au bout du fil m’a quand même donné rendez-vous à votre cabinet ! Pour preuve, je lui ai montré mon gsm. Il ne savait plus où se mettre. Je dois dire que celle-là, on ne me l’avait jamais faite ! Allô Houston, Je crois que le Doc a besoin de vacances…

     

    DF&V - Cindy Rohart & Véronique Navaux

    Cindy Rohart / Véronique Navaux (DF&V-ATO 2019)

  • DF&V - Lola Van Overstraeten

    Vous penserez à nous la prochaine fois...

    Lola Van Overstraeten

     

    DF&V - Lola Van OverstraetenÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Lola Van Overstraeten participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. On lui a demandé ce qui la motivait.

    « Je ne m’étais jusqu’alors intéressée qu’au sport et cela faisait déjà quelque temps que j’envisageais de changer de registre. Les séances d’improvisation ont vraiment été très enrichissantes. S’approprier un personnage, imaginer un scénario, improviser sur base des répliques de son partenaire : toute une série de compétences mises à l’épreuve ! »

    « C’est aussi une belle expérience humaine avec de belles rencontres, des souvenirs pleins de rires, de la complicité… Séance après séance, la timidité s’est envolée pour laisser place à la spontanéité et à l’humour. »

    « Notre spectacle, Des Files & Vous, s’intéresse au thème des files d’attente. Vous verrez comment il est possible de rire d’un de nos grands défauts : l’impatience… Nous espérons qu’après notre représentation, vous penserez à nous dans la prochaine file et que cette attente vous sera riche en souvenirs et en émotions ! »

    « Au plaisir de vous voir nombreux dans quelques semaines ! »

    DF&V - Lola Van Overstraeten & Sophie Maes

    Lola Van Overstraeten / Sophie Maes (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Marie-Bérengère Etienne

    À très vite, cher public !

    Marie-Bérengère Etienne

     

    DF&V - Marie-Bérengère EtienneÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. Pour la plupart, en tout cas…

    Marie-Bérengère, elle, a déjà vécu pas mal d'aventures sur la scène de l'ATO. Elle est arrivée à l’ATO en février 2017 (atelier d’initiation – promotion 9). Elle a participé au café-théâtre Faut te Faire un Dessin ? (décembre 2017), puis elle a accepté de dépanner le groupe de La Grande Tourterie (mars 2018) en reprenant un rôle au pied levé avant de prendre part à la création du spectacle Fête foraine (octobre 2018).

    « Me voilà à l'ATO depuis deux ans, explique-t-elle. Trois spectacles plus tard, me revoilà pour un quatrième... Cette séance hebdomadaire je ne peux plus m'en passer. Avec le groupe 12, nous avons de bonnes parties de fous rires lors des mises en scène. »

    « Maintenant, nous allons rentrer dans les moments les plus intenses : le dernier mois avant notre grand week-end. Tout se met en place : costumes, décors, accessoires... Et bientôt, nous vous rencontrerons, vous, notre public bienveillant avec vos petits mots pour nous aider à nous faire grandir et évoluer. A très vite, avec l'impatience de vous rencontrer ou vous revoir. 

     

    DF&V - Marie-Bérengère Etienne & Sébastien Lambert

    Marie-Bérengère Etienne / Sébastien Lambert (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Matthieu Saint

    Banzaï !

    Matthieu Saint

     

    DF&V - Matthieu SaintÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. 

    Matthieu Saint est arrivé en septembre 2018 à l'atelier-théâtre.

    « Venir à l'atelier théâtre est devenu pour moi, au fil des semaines, essentiel. En effet, j'y ai trouvé une énergie galvanisante non seulement pour affronter le reste de la semaine en décompressant un bon coup, mais aussi pour améliorer mon jeu de scène qui datait de l'adolescence. (Ah ! Ce goût du stress qui crée des trous de mémoire et entortille la langue... Inimitable !) Mais j'y ai surtout rencontré des gens passionnants et passionnés, formidables et drôles. Impossible de sortir de là sans un fou rire (croyez-moi, j'ai déjà essayé). Et c'est tous ensemble, dirigés d'une main de maître par Sandrine et Jérémie, que nous avons repoussé nos limites, nos barrières, nos hésitations et nos appréhensions. Le tout dans la bonne humeur et sans prise de tête ! »

    « En espérant que vous vous amuserez autant que nous avons plaisir à jouer, je vous lance, comme il est parfois de coutume chez nous, un BANZAÏ ! »

     

    DF&V - Matthieu Saint & Roberton Carbone

    Matthieu Saint / Roberto Carbone (DF&V-ATO 2019)

     

  • Recherche coach théâtre

    Un coup de pouce pour la mise en scène

     

    Dans le cadre de ses projets 2019, l’Atelier Théâtre des Oiseaux est à la recherche d’un metteur en scène professionnel disposé à animer une soirée de coaching.

    Visuel appel coachL’intervention consistera principalement à assister à une représentation partielle de notre spectacle Parc Montines (création de l'ATO - mai 2019) pour proposer des pistes d’amélioration adaptées aux besoins de la troupe. Cette soirée coaching aura lieu idéalement le mercredi 24 ou le jeudi 25 avril 2019.

    L’ATO monte des spectacles de théâtre amateur avec des groupes d'adultes. Nous écrivons et mettons en scène nous-mêmes nos spectacles mais, pour les grandes pièces, nous aimons recevoir des conseils de la part de professionnels lors de séances de coaching. En 2018, nous avons fait appel aux comédiennes et metteures en scène Caroline Bogaerd et Janick Daniels.

    Vous êtes peut-être la personne que l’on recherche…  ou l’un de vos contacts…  ou un contact de vos contacts… Aidez-nous en diffusant cette annonce le plus largement possible.

    Si vous souhaitez réagir ou proposer vos services, veuillez prendre contact par mail (ateliertheatre.mons@outlook.com).

     

    L’ATO est animé dans le cadre de l’activité FormActing (Smart Productions Associées asbl). Pour découvrir nos réalisations, vous pouvez consulter notre site web. Pour connaître nos projets en cours, suivez notre page facebook.

     

     

  • DF&V - Roberto Carbone

    Le monsieur qui se fâche

    Roberto Carbone

     

    DF&V - Roberton CarboneÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. Pour la plupart, en tout cas…

    Roberto Carbone, lui, a déjà vécu pas mal d'aventures sur la scène de l'ATO. Il est arrivé à l'atelier en 2015 (promotion 5) et il a participé à la création de PlayLab (décembre 2015), puis des Valoristes (avril 2016), de Cappadoce (mars 2017) et de Fête foraine (octobre 2018). Au programme de Des Files & Vous, on compte deux sketchs de Roberto : À l'aéroport et À la station-service.

    « J’ai découvert le théâtre amateur avec Sandrine et Jérémie, il y quatre ans et j’ai beaucoup apprécié. On n’y va pas pour jouer des pièces classiques comme Shakespeare. J’aime l’atelier-théâtre parce que je m’amuse ; c’est une façon de décompresser, d’oublier le stress et les soucis. Et puis, on rencontre un tas de gens sympas. J’ai écrit des sketchs parce que j’adore les blagues et le café-théâtre, je voulais voir si je pouvais écrire quelque chose d’amusant. »

    « Je n’ai pas beaucoup de patience dans la vie. Alors, pour moi, préparer un spectacle sur les files d’attente, c’est une façon de rire de ce qui, d’habitude, me tape sur les nerfs. Un jour, à Londres je suis entré dans le hall d’un hôtel et sans faire attention je me suis approché de la réception. Dans le silence, j’ai ressenti les yeux des autres personnes me percer comme des couteaux parce que j’étais en train de doubler la file. Alors, je me suis arrêté, j’ai reculé et l’ambiance s’est détendue. »

    « Une autre fois, au bureau de poste en Italie, on attendait depuis une demi-heure et un mec arrive et va directement au guichet papoter avec l’employé : Mon amie, blablabla... Je me suis mis en colère et j’ai demandé à un autre employé d’intervenir. Peu après, la vieille dame derrière moi a dit à un gars qui rentrait : Je vous préviens, n'essayez pas de tricher dans la file, sinon cet homme va se fâcher. »

     

    DF&V - Véronique Navaux & Roberto Carbone

    Véronique Navaux / Roberto Carbone (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Marie Baclet

    Une bouffée d'oxygène

    Marie Baclet

     

    DF&V - Marie BacletÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Marie Baclet participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. On lui a demandé ce qui la motivait.

    « C'est une bouffée d'oxygène que d'y aller ! Moi qui n'ai pas un métier créatif, cela me permet de solliciter la modeste partie artistique qui sommeille en moi ! »

    « J'ai déjà fait du théâtre pendant mon adolescence, durant huit ans. Je sortais de l'enfance avec une certaine timidité ou, en tout cas, un certain malaise lorsque je devais m'exprimer en public ou prendre position dans une conversation. Le théâtre m'a permis, à l'époque, de prendre confiance en moi, en plus du plaisir que l'on a à mettre en place un projet avec un groupe ! »

     

    DF&V - Marie Baclet & Alkis Domtchouang

    Marie Baclet / Alkis Domtchouang (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Alkis Domtchouang

    Psychothérapie du rire ?

    Alkis Domtchouang

     

    DF&V - Alkis DomtchouangÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Alkis Domtchouang participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. On lui a demandé quel souvenir marquant il gardait de cette aventure débutée il y a quelques mois.

    « Le hasard a voulu que je me retrouve dans cet atelier théâtre avec une de mes supérieures hiérarchiques. Nous avons improvisé un grand nombre de sketchs. Un soir, nous avons joué une improvisation que je garde à l’esprit au quotidien tant ça me fait rigoler tout seul. »

    « Elle devait jouer la psychologue et moi le patient en détresse : la perte de ma femme avait causé un grand vide affectif. Pour me remonter le moral, la psy devenait coquine et se proposait de prendre la place laissée par ma femme. Imaginez votre supérieure vous tenir par le poignet et jouer le rôle d’une aguicheuse en vous regardant droit dans les yeux. Quand j’y repense, je pleure de rire. C’était tellement prenant de jouer quelqu’un qui n’est pas moi. Que c’est beau, le théâtre ! »

     

    DF&V - Alkis Domtchouang & Marie Baclet

    Alkis Domtchouang / Marie Baclet (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Sophie Maes

    "Toi, le frère que je n'ai jamais eu..."

    Sophie Maes

     

    DF&V - Sophie MaesÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Sophie Maes participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, Chez le docteur (qu'elle interprétera avec la complicité de Marie-Bérengère Étienne et de Joseph Cau). On lui a demandé quel souvenir marquant elle gardait de cette aventure débutée il y a quelques mois.

    « Il y a beaucoup de souvenirs ! s'écrie-t-elle. Tous les mardis soirs, il se passe quelque chose... Alors des souvenirs, il y en a beaucoup ! Mais je pense que si je devais en choisir un, ce serait le premier jeu d'impro que j'ai fait avec Alkis. Personne ne se connaissait, tout le monde avait un peu la trouille de passer pour cette première expérience. Et voilà que je me retrouve dans un jeu où Alkis m'annonçait qu'il venait de découvrir que nous étions frère et sœur. C'était très drôle... Le stress est vite parti pour laisser la place à de grands éclats de rire. Ce jour-là, j'ai compris que chaque mardi soir serait un grand moment de rire et de décompression. »

     

    DF&V - Sophie Maes & Matthieu Saint

    Sophie Maes / Matthieu Saint (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Maria Bongiovanni

    Dernier arrivé, premier servi ?

    Maria Bongiovanni

     

    DF&V - Maria BongiovanniÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Maria Bongiovanni participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, Chez le psy (qu'elle interprétera avec la complicité de Véronique Navaux). 

    « Dès que je prends la route pour me rendre à l'atelier théâtre, tous mes tracas de la vie quotidienne s'envolent. C'est devenu pour moi, mon havre de paix, ma méditation de pleine conscience hebdomadaire. C'est aussi avant tout, une belle aventure humaine, l'occasion de s'amuser, de rire, d'éprouver tous ensemble la fierté de notre travail. »

    « Le thème de notre spectacle Des Files & Vous m'a donné matière à réflexion. Je suis tombée sur un article très intéressant selon lequel pour accélérer les files d'attente, il faudrait servir les derniers en premier. C'est ce qu'affirment des chercheurs danois, ils ont montré que le principe du premier arrivé, premier servi allonge le temps d'attente pour tout le monde. Et cela, en résumé, parce que ce principe incite les gens à arriver le plus tôt possible... Ce qui fait qu'ils attendent plus longtemps. »

    « Ne tardez quand même pas pour réserver votre place pour notre spectacle, car la joie du système premier arrivé, premier servi n'est pas prêt de s'arrêter ! »

     

    DF&V - Maria Bongiovanni & Marie Lamotte

    Maria Bongiovanni / Marie Lamotte (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Sébastien Lambert

    "Ouvrir la porte à plusieurs mondes"

    Sébastien Lambert

     

    DF&V - Sébastien LambertÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. 

    Sébastien Lambert n'avait jamais écrit le moindre texte avant d'arriver à l'atelier-théâtre. « J'étais même plutôt mauvais dans ce genre d'exercice à l'école, confie-t-il. Pour me lancer dans l’écriture malgré mes difficultés, j’ai eu du mal à me décider mais cela m’apporte bien plus que je ne l’aurais pensé. Le thème choisi par le groupe m’a ravi car l’attente, c’est comme mon autisme : ce n’est pas facile à vivre, c’est frustrant, c’est gênant, ce n’est pas toujours agréable… mais parfois c’est amusant, voire joyeux ! Souvent, les gens n’ont qu’une vision partielle, c’est dommage car il y a un peu de tout ça. »

    « En fin de compte, à ma grande surprise, j’ai écrit huit textes, dont six font partie du spectacle [À l'entretien d'embauche ; La soirée ; À la boulangerie ; À la poste ; Un homme pressé ; Au théâtre]. Le théâtre et l’écriture, ça permet d’ouvrir la porte à plusieurs mondes et de les réunir sur scène. Habituellement, ces mondes ne se côtoient pas (sauf dans certains cas comme dans les files d’attente, justement).»

    « Dans les sketchs que j’écris, j’aime jouer les rôles qui me correspondent. En général, ce sont des personnages pour lesquels j’ai une certaine affection. En revanche, je préfère nettement voir mes partenaires de scène interpréter d’autres rôles. D’autant plus que c’est un peu pour l’équipe que les sketchs ont été écrits... Finalement, écrire pour les autres, c’est peut-être ce qu’il y a de plus amusant à faire. »

     

    DF&V - Véronique Navaux & Sébastien Lambert

    Véronique Navaux / Sébastien Lambert (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Marie Lamotte

    Un mauvais souvenir à effacer

    Marie Lamotte

     

    DF&V - Marie LamotteÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Marie Lamotte participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit deux sketchs, Concours de Miss (dans les coulisses d'un concours de beauté régional) et Au parc d'attraction, avec les savoureux Zic et Zac. 

    « Je suis tombée sur cet atelier au hasard de mes recherches d’activités théâtrales sur internet. Et je ne regrette absolument pas de m’y être inscrite ! Cet atelier me permettra sans doute d’effacer le souvenir désagréable de mes cours de théâtre à l’école. En effet, lors de la représentation finale, l’élève qui jouait à mes côtés a complètement craqué au plein milieu de la pièce et il est sorti de scène en courant pour pleurer dans les coulisses ! Rude souvenir que tous ces regards posés sur moi, attendant une réaction intelligente, peut-être une improvisation… Du haut de mes 14 ans, j’étais tétanisée ! Nous avons pu, tant bien que mal, terminer cette pièce mais cela reste un de mes pires souvenirs du secondaire. Heureusement, je vis une expérience beaucoup plus positive du théâtre depuis que j’ai rejoint l’ATO. »

    « Au plaisir de vous croiser lors de notre spectacle Des Files & Vous. »

     

    DF&V - Marie Lamotte & Sophie Maes

    Marie Lamotte / Sophie Maes (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Véronique Navaux

    Véro & Nick à la banque

    Véronique Navaux

     

    DF&V - Véronique NavauxÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Véronique Navaux évoque ici sous forme de dialogue satirique les files d'attente à la banque :

    Véro et Nick attendent dans un hall immense. C’est le cadre froid, austère et sévère de la Banque Nationale Belge. Ils viennent changer d’anciens billets belges en euros. Il y a là une longue rangée de chaises en face de guichets divisés en trois zones (A, B, C). Nous sommes presque au bout, zone C, face à deux guichets.

    Nick : Ah ! on sert le 411 et le 412. Et on a le 428. Bon, ça va encore...

    Véro : T’as vu tous les mecs qui essaient de rattacher leurs ceintures discrètement ? Ils ont dû l’enlever pour passer le portique de sécurité.

    Nick imitant leurs gestes : Oui, c’est pas parce qu’ils prennent l’air de rien qu’on ne voit pas qu’ils se tortillent bizarrement sous leurs vestes.

    Véro : Heureusement que je n’ai pas dû enlever la mienne.

    Nick : Ah-ah ! Vu ce que tu avais déjà sorti de tes poches comme clous, ficelles, vieux chewing-gums,... l’agent a eu peur que tu perdes ton pantalon.

    Véro : Dis plutôt qu'avec ma tête de bel angelot, je lui ai fait les yeux doux.

    Nick : C’est beau, à ton âge, de garder ses illusions !

    Quelques minutes plus tard :

    Nick : Quarante minutes qu’on attend et on n’en est encore qu’aux 414 et 415. On va y passer la nuit. T’as prévu une couette, toi ?

    Véro : Ça y est, le 415 s’en va. Non mais je rêve ! l'employée ferme son guichet, elle s’en va carrément, c’est la pause. J’hallucine ! Il n’y a plus qu’un seul guichet. Manquerait plus qu’il ferme lui aussi...

    Nick : Tu crois qu’il y a des toilettes ?

    Véro : Sûrement mais si tu y vas et que tu rates ton tour, c’est pour ta pomme. Retiens-toi, serre les fesses.

    Nick : T’as pas un bonbon ? ça occupe.

    Véro : Chouette ! ça avance d’un coup, 420, 421,... 422. Plusieurs ont abandonné, à bout de nerf !

    Nick, discrètement, entre ses dents : Allez, guichetier, avance, active... Ne laisse pas trop longtemps le numéro affiché. Celui qui ne réagit pas au quart de tour, hop, éliminé, hors course ! avance, avance plus vite…

    Véro : Si personne ne se lève, j’y vais, je bluffe.

    Nick : Et s’il te demande ton ticket avec le numéro ?

    Véro : Je lui dis que je l’ai perdu.

    Nick : Et s'il t'envoie en chercher un autre, t’es bonne pour la case départ. Fais gaffe !... Regarde, ça avance.

    Véro : Le 900 ? Mais qu’est-ce qui lui prend, ce plouc ? Il n’a pas mangé mais il a bu !

    Nick : Ce sont les numéros d’hier qui n’ont pas eu le temps de passer. Je t’ai dit qu’on en avait pour la nuit.

    Véro : Râleur, va. Pense à l’argent qu’on va échanger et au bon resto qu’on va se faire...

     

    DF&V - Véronique Navaux & Marie-Bérengère Etienne

    Véronique Navaux / Marie-Bérengère Etienne (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Charlotte Quiévy

    Appuyer sur le bouton pause

    Charlotte Quiévy

     

    DF&V - Charlotte QuiévyÀ qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.

    Charlotte Quiévy nous vient de La Louvière. Pour Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, File d’attente pour le Paradis, qui nous emmène au septième ciel. Le thème du spectacle lui a inspiré une réflexion qu'elle nous partage ici :

    « Dans un monde où tout va de plus en plus vite (les relations humaines, les modes de communication, la consommation, les transports, etc.), l’attente marque un arrêt brutal dans nos quotidiens plus que frénétiques. L’attente suscite d’emblée un malaise car elle coupe net le rythme effréné de nos existences. La file d'attente devient un haut-lieu de frictions en tout genre car nous devons doucement nous réhabituer à un tempo plus lent. Or très peu de gens sont capables de relativiser, d’appuyer sur le bouton pause et d’utiliser ce temps qui file comme un cadeau plutôt que comme un poids. » 

    « Notre café-théâtre Des Files & Vous présente avec beaucoup d’humour et d’entrain ces scènes d’accrochages et de tensions, il les tourne en dérision et montre bien l’absurdité de la constante course contre la montre. »

     

    DF&V - Sophie Maes & Charlotte Quiévy

    Sophie Maes / Charlotte Quiévy (DF&V-ATO 2019)

     

  • DF&V - Joseph Cau

    Règle n°1 : bien se tenir la main

    Joseph Cau

     

    Df v joseph cau 01À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. Pour la plupart, en tout cas…

    Joseph Cau, lui, a déjà pas mal arpenté les planches ces temps-ci. Il a participé à la création des spectacles de l’ATO Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La Grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018) et Tranches de Maillard (décembre 2018). Désormais, Joseph s'adonne volontiers à l'écriture. Au programme de Des Files & Vous, on compte quatre de ses sketchs : Au bureau de vote ; Devant l’Arche de Noé ; Devant les toilettes des filles ; Le 325.

    Si le thème de notre spectacle a tant inspiré Joseph, c’est peut-être qu’il a beaucoup poireauté en attendant son tour. « Ma femme et moi – raconte-t-il – nous étions jeunes mariés et nous étions dans une file d’attente dense et interminable devant le guichet au cinéma. C’était un dimanche d’été, il faisait très chaud. La foule avançait lentement, par à-coups vers la caisse. Tout à coup, je sens qu'on me tire par la main. Je me dis : Bon, ma femme a trouvé un côté qui avance plus vite. Je la rejoins. Et à ma grande surprise, je me rends compte que ‘celle’ qui me tenait la main, ce n’était pas mon épouse mais un type que je n’avais jamais vu de ma vie ! Le gars s'est confondu en excuses : Oh, pardon ! je croyais que c’était ma femme. (Lui aussi !) Et puis, il s’est éclipsé vite fait et je ne l'ai plus revu. On avait tous les deux perdu quelques places, pourtant patiemment gagnées, dans cette file d’attente. »

     

    Df v joseph cau 02

    Matthieu Saint / Joseph Cau (DF&V-ATO 2019)

     

  • Des Files & Vous - mars 2019

    22 / 23 / 24 mars 2019

    Des Files & Vous

    le nouveau café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux

    affiche Des Files & VousVous n’avez pas l’impression que nous passons notre vie à faire la file sur cette Terre ? Devant les caisses au supermarché, au seuil de l’isoloir au bureau de vote, à la boulangerie, à l’entrée des boîtes de nuit, à la Commune, dans les toilettes des filles, au contrôle technique… Ça ne date pas d’hier, vu les pauvres bestiaux qui attendaient le Déluge, obligés de piétiner en rang deux par deux au pied de l’Arche… Et on est partis comme ça, au moins jusqu’aux Portes du Paradis.

    Dans nos files d’attente, il s’en passe des choses : ça rouscaille, ça bataille, ça resquille, ça téléphone aussi, ça chante parfois, ça échange de curieuses confidences… Venez explorer tout cela au mois de mars à travers une vingtaine de sketchs originaux. Des Files & Vous, le nouveau café-théâtre de l’Atelier Théâtre des Oiseaux vous propose un spectacle plein de rebondissements ! Car, comme disait mon père, celui qui est à attendre n’est pas à rien faire.

     

    Df v chien web

    Des Files & Vous 

    un café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018-2019) / Représentations à la Maison de Quartier de Mons en mars 2019 : vendredi 22 (20 h), samedi 23 (20 h) et dimanche 24 (17 h) / avec Marie Baclet, Maria Bongiovanni, Roberto Carbone, Joseph Cau, Alkis Domtchouang, Marie-Bérengère Étienne, Sébastien Lambert, Marie Lamotte, Sophie Maes, Véronique Navaux, Charlotte Quiévy, Cindy Rohart, Matthieu Saint, Lola Van Overstraeten, Sandrine Vansnick / textes de Maria Bongiovanni, Jérémie Brasseur, Roberto Carbone, Joseph Cau, Marie Lamotte, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Charlotte Quiévy, Vincent Sclamender / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • 2019, de tout cœur !

    Ato 2019 web jpgL’Atelier Théâtre des Oiseaux ne manque pas de projets pour l’année nouvelle. Nos prochains rendez-vous sont déjà fixés. Vous voulez les noter sur votre calendrier ? Les voici.

     

    Le 14 janvier prochain, ce sera la première rencontre de la nouvelle promotion de notre atelier initiation au théâtre. Les demandes de renseignements et d'inscriptions se multiplient. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être tenté par l’aventure, conseillez-lui de ne pas se tâter trop longtemps. Nous clôturons la liste dès que nous avons une vingtaine d'inscriptions pour ne pas former des groupes trop nombreux.

    Le weekend des 22, 23 et 24 mars, l’ATO présentera le spectacle de fin d’année de la promotion 12 de notre atelier initiation au théâtre : Des Files & Vous, un café-théâtre explorant à travers une vingtaine de sketchs le thème des files d’attente.

    En mai, nous vous donnons rendez-vous pour la nouvelle création de l’ATO. Une vingtaine de comédiens préparent la nouvelle pièce 100 % fait maison que nous présenterons ce printemps. Ça bosse ferme.

    Et puis… et puis… on ouvrira en septembre un nouveau groupe d’atelier initiation au théâtre (la promotion 14) ; en octobre, un café-théâtre marquera la fin de l’année d’initiation du groupe 13 et en décembre, l’ATO présentera une nouvelle création. Mais ne précipitons pas les choses. Nous aurons bien l’occasion d’en reparler... 

     

    affiche atelier théâtre 14 jan2019

    atelier initiation au théâtre - groupe 13 / 2019

     

  • TdM - programme

     

    Tranches de Maillard

    Demandez le programme !

     

    affiche Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Tranches de Maillard... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    TdM - l'équipe

    Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) / Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / animations : Roland Vilain / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • TdM - Jérémie Brasseur

    « Un formidable terrain de jeu »

    rencontre avec Jérémie Brasseur

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe du spectacle évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Jérémie Brasseur, animateur et metteur en scène.

    TdM - Jérémie BrasseurJérémie anime l’Atelier Théâtre des Oiseaux avec la complicité de son épouse Sandrine. Il est arrivé au théâtre amateur guidé par sa passion pour l’écriture : « J'ai toujours aimé écrire des sketchs et des courtes pièces, confie-t-il. À 17 ans, j'ai écrit une première petite comédie en trois actes, qui s'appelait Les noces de glu. Ça racontait l'histoire d'un couple qui fêtait un anniversaire de mariage. Pour marquer le coup, l'épouse invite un couple d'amis et leurs enfants, elle ne dit rien à son mari pour lui laisser la surprise. Or, lui, grand pantouflard devant l'Eternel, n'a qu'une idée en tête : rester seul et pénard.»

    Tranches de Maillard, c’est le 11e café-théâtre créé par l'atelier initiation de l’ATO…

    Oui, la promotion 11, c’est un groupe uni par une grande complicité. Tout au long du travail de mise en place, le groupe a pris une grande part dans l'exploration, les idées fusaient, les fous rires aussi. C'est un excellent souvenir.

    Est-ce que tu partages un point commun avec Colin, le personnage du spectacle ?

    Colin et moi on n'est pas vraiment doués pour la danse. Je n'ai pas participé aussi souvent que lui ‘au bal du village’, mais à vingt ans, sur les pistes de danse, j'avais plus de chance de faire rigoler que de faire rêver les jeunes filles.

    Qu’est-ce qui est motivant, selon toi, dans le fait de faire du théâtre amateur ?TdM - Sandy, Jérémie, Joseph

    Le théâtre amateur, tel qu'on le pratique, c’est un formidable terrain de jeu où on peut développer sa créativité, rencontrer de nombreuses personnes, apprendre à se connaître et collaborer ensemble autour de projets communs.

    Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?

    L'amour avant tout, puisque j'ai rencontré ma femme sur scène. C'était il y a maintenant un peu plus de dix ans. Mais ça m'a apporté beaucoup d'autres choses encore : sur chacun des projets, on développe de nouvelles compétences. Il faut être un peu photographe pour les shootings, un peu diplomate pour la gestion des grands groupes, un peu dramaturge et metteur en scène évidemment, un peu bricoleur, publicitaire, webmaster... à la fois idéaliste pour lancer un projet et pragmatique pour le mener à bien.

    Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?

    Il faut une bonne dose d'énergie et un joyeux désir de jouer avec ses partenaires de scène. Dans le théâtre amateur, un comédien peut avoir un trou de mémoire et retomber sur ses pattes en improvisant ; il peut avoir une diction faiblarde mais se rattraper par des mimiques et des jeux de scène ; il peut rater un déplacement ou un mouvement et rester malgré tout dans son personnage... Mais sur scène, il faut impérativement du tonus et de la complicité entre acteurs. C'est ça qu'on veut, avant tout, partager avec le public.

    Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    Ma première année de régendat à l'école normale de Mons. J'étais à la fois le premier de classe, le délégué et... le chef des rebelles. C'est rare de réunir les trois casquettes. Cette année-là, on s'en allait souvent refaire le monde entre copains dans les cafés du coin parce que les profs étaient absents. Après ça, je suis parti poursuivre mes études dans une autre école... Fini la rigolade !

    TdM - l'équipe

     

  • TdM - Sandrine Vansnick

    « Sur scène, je me donne à fond. »

    rencontre avec Sandrine Vansnick

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Sandrine Vansnick, co-animatrice de l'atelier théâtre et comédienne dans ce spectacle.

    TdM - Sandrine VansnickSandrine est arrivée très jeune au théâtre. « Le théâtre amateur, explique-t-elle, c’est un théâtre qui ne se prend pas la tête, ouvert à tous ; chacun peut y trouver un chemin d’épanouissement. C’est un très bon moyen d’expression. Grâce au jeu théâtral, on expérimente, on se dépasse, on explore toutes les émotions qui nous habitent. »

    Sandrine, à quel âge as-tu commencé à participer à un atelier ?

    Onze ans environ. On montait des spectacles de danse et de théâtre, avec décors, costumes, musiques, lumières, affiches… Pour une troupe de village, ce n’était pas rien. C’est Yvan Vanaise, notre metteur en scène, qui écrivait tous les textes. On donnait souvent nos représentations au Théâtre de Binche ; on a même eu la chance d’aller interpréter un spectacle au Centre d’Auderghem (Bruxelles), devant la princesse Paola. C’est des souvenirs passionnants !

    Qu’est-ce qui te motive aujourd'hui encore à faire du théâtre ?

    C’est une façon d’extérioriser des émotions fortes que j’ai en moi et que je ne peux exprimer ni dans ma vie privée ni dans ma vie professionnelle. J’aime aussi le côté un petit peu transgressif du théâtre. Dire des gros mots, par exemple. Le théâtre me donne une raison d’exister. Je n’ai pas peur du ridicule, j’aime bien faire rire les gens et l’atelier théâtre m’offre l’opportunité d’incarner toutes sortes de personnages.

    Le spectacle Tranches de Maillard est monté par le 11e groupe d’atelier initiation de l’ATO. Qu’est-ce qui t’a particulièrement marqué dans cette nouvelle aventure ?

    La promo 11, c’est un groupe qui a proposé beaucoup d’idées pendant les mises en scène. Jérémie, le metteur en scène, donnait des pistes et les participants n’avaient pas peur de dire: « Oh, ce serait bien si lui, il faisait ça… si elle, elle faisait ça… et ça, et ça… » Je ne compte plus le nombre de fous rires qu’on a eus.TdM - Michel, Sandy, Jérôme

    Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?

    D’abord, cela exige un peu de disponibilité car il faut être présent aux répétitions et il y a aussi du travail chez soi : étudier son texte et sa mise en scène, chercher ses costumes et ses accessoires, éventuellement se voir avec ses partenaires pour répéter. Et puis, il faut avoir envie de s’amuser, de s’ouvrir aux autres : c’est un sport d’équipe, il ne faut pas tirer la couverture rien qu’à soi. Au contraire, il faut s’entraider sur scène et en coulisses. Au théâtre, on se met vraiment à nu : même si on se cache derrière des personnages, c’est quand même nous.

    Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    Mon mariage : être la reine de la journée, être remplie d’espoirs, porter une belle robe… Quand je vois des jeunes qui sont dans la préparation de leur mariage, ça me donne envie de recommencer. Pourtant, la préparation ce n’est pas toujours drôle mais quand on se souvient de son mariage, on ne retient que les bons côtés. Mon mariage, ça reste quand même un des plus beaux jours de ma vie.

     

  • TdM - Christelle Pardon

    « Sur scène, il faut de l'autodérision. »

    rencontre avec Christelle Pardon

     

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Christelle Pardon.

    TdM - Christelle PardonChristelle est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Enfant, Christelle a fait de la danse classique à Binche. « Tous les deux ans, raconte-t-elle, on participait à un spectacle avec ceux qui faisaient du théâtre. Je trouvais ces spectacles magnifiques, moitié danse moitié théâtre. Et les dernières créations ont été présentées dans le théâtre de Binche qui venait tout juste d'être restauré. J'étais émerveillée. »

    Christelle, est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?

    Oui, j'aime mon rôle de kiné en maison de retraite. C'est très proche de ce que je vis chaque semaine quand je donne cours d'aquagym à des personnes qui ont eu un problème cardiaque. J'aime aussi beaucoup quand Coline raconte son rendez-vous amoureux raté à sa meilleure amie. Je suis contente d'être en couple depuis un long moment et de ne plus avoir ce genre de déboires.

    Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?

    J'ai toujours eu envie d'en faire sans jamais me donner l'occasion et puis un jour je me suis lancée. Faire rire les gens et prendre beaucoup de plaisir, ce sont mes principales envies.

    Qu’est-ce que le théâtre t’a appris d’inattendu ?TdM - Christelle et Joseph

    Je ne pensais pas avoir autant de mal à mémoriser un texte avec exactitude. Je suis trop souvent dans l'impro en solo. Ici, je dois apprendre à donner la réplique à des partenaires et je trouve que c'est un beau challenge pour moi.

    Quelle qualité te semble importante pour monter sur scène ?

    L'autodérision.

    Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    Toutes les étapes ont leurs richesses !

     

     

  • TdM - Sonia Zeghers

    « Un défi relevé à 50 ans »

    rencontre avec Sonia Zeghers

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Sonia Zeghers.

    TdM - Sonia ZeghersSonia est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit trois sketchs : Coline et Ilda ; À la salle de sport ; Coline grand-mère.

    Sonia, avais-tu déjà fait du théâtre avant de participer à l'atelier ?

    Oui, en 3e secondaire, nous avons joué une partie du Bourgeois Gentilhomme de Molière, je tenais le rôle du maître d'armes. En 4e secondaire, nous avons présenté une pièce entière, L’Éventail de Goldoni. J’interprétais le fiancé, encore un rôle d'homme ! À l'époque, j’avais un côté garçon manqué. Mon papa - qui était instituteur, directeur d'école et éducateur en fin de carrière - était un passionné de théâtre et de cinéma amateur en Super 8 (il mettait en scène ses fils avec scénario !), jouait des pièces de boulevard telles que J'y suis, j'y reste (de Raymond Vincy et Jean Valmy) ou Du vent dans les branches de Sassafras (de René de Obaldia). Naturellement, j'ai toujours été attirée par les pièces diffusée à la télévision dans l'émission Au théâtre ce soir.

    Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?

    C’est une envie que je gardais depuis mon expérience à l'école. A l'aube de mes 50 ans (j'ai commencé l'ATO en mars et j'ai eu 50 ans en août), je voulais relever ce défi : jouer en public, passer au-delà de la peur, retenir un texte.

    Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?

    Je me suis essayée à écrire trois scènes, c’était inattendu pour moi de me lancer dans l'écriture... Le théâtre m’a également apporté de belles rencontres. Et puis, ça m'a donné la possibilité de "jouer quelqu'un d'autre". Et des souvenirs aussi : le plus marquant jusqu'à présent, ce sont les marionnettes créées par Justine. Je les trouve absolument géniales !

    Est-ce que tu as des affinités avec Coline, le personnage du spectacle ?TdM - l'équipe

    Le point commun que je partage avec elle, c'est son surnom : "Manou". En effet, je suis grand-mère par alliance depuis l'âge de 29 ans et mes petits-enfants m'appellent comme ça.

    Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle...

    Cadette d'une famille de six enfants dont 5 garçons, ma préférence irait pour une sœur jumelle. Nous aurions tout fait à deux et à l'heure actuelle nous nous occuperions ensemble de notre vielle maman.

    Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    Avant l'accident de voiture de mon frère aîné en 1985, nous avions très souvent des réunions de famille chez l'un ou l'autre qui se terminaient en soirée dansante.

     

  • TdM - Joseph Cau

    « Une parenthèse enchantée dans le quotidien »

    rencontre avec Joseph Cau

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Joseph Cau.

    TdM - Joseph CauJoseph est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), puis aux spectacles La Grande Tourterie (mars 2018) et Fête foraine (octobre 2018)  avant de rejoindre le groupe de Tranches de Maillard. Pour ce spectacle, Joseph a écrit un grand nombre de sketchs : Colin et Coline à la télé ; Bébé n’est pas content ; Recrutement militaire ; Dernière demeure ; Adolescence difficile ; Vie à la maison de retraite ; Bal de village.

    Joseph, toi, tu as eu la chance de travailler dans le monde du spectacle…

    Oui, j’ai été machiniste dans les années ’70 : je montais et démontais les décors au Théâtre de Mons. J’ai eu l’occasion de découvrir un monde à part ! J'ai rencontré des acteurs, des chanteurs, des comédiens : je les ai côtoyés de près et avec certains d’entre eux, j’ai partagé un petit moment de rire et de détente. Ah oui, j’ai aimé ça énormément !

    Qu'est-ce qui t'a marqué dans la préparation de ce spectacle ?TdM - Joseph Cau

    J’ai été impressionné de voir Justine et Michel se lancer dans l'aventure : un père et sa fille qui viennent faire du théâtre ensemble !...

    C'est quoi, pour toi, faire du théâtre ?

    C’est une remise à l’heure des pendules de la vie. Ça me va car j’ai un côté enfant et, malgré mon âge, je ne suis pas près de le perdre. Quand on fait du théâtre, rien n’est jamais acquis, tout est possible. Et quand on monte sur scène, il faut s’abandonner soi-même et n’avoir qu’une seule envie : donner !

    Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre amateur ?

    Le défi, l’originalité, l’adrénaline du spectacle, les rencontres… Ce qui est important à mes yeux, c’est le fait de faire groupe… la camaraderie. Quand je regarde le résultat de notre shooting du 6 septembre dernier, je me dis que toutes ces photos sont réussies parce qu’elles montrent l’essentiel : le plaisir que nous avons eu à les prendre.

    Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau...

    On a déjà parfois du mal à me suivre : heureusement qu’on n’est pas deux !

     

  • TdM - Michel Legrand

    « C’est aussi un retour à l’enfance. »

    rencontre avec Michel Legrand

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Michel Legrand.

    TdM - Michel LegrandMichel est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, il s’est lancé dans l’écriture théâtrale, il a produit pas moins de six sketchs : Naissance ; Pot de retraite ; Visite au home ; Colin, syndicaliste ; Rentrée des classes ; Funérailles de Colin.

    Michel, qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?

    Incarner un personnage, c’est se l’approprier dans sa globalité. Lui inventer des mimiques, des attitudes… tout en le respectant. C’est, en fait, s’autoriser un changement d’identité, se glisser dans la peau d’un autre et n’être plus soi-même durant le temps d’un spectacle. Et puis, c’est aussi un retour à l’enfance, cette période de la vie où l'on est astronaute avant de se transformer en justicier, en champion cycliste ou en gangster au gré des histoires qu’on s’invente. C’est un moment de magie dans notre vie d’adulte. Une pause bonheur.

    Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?

    Tellement de choses, en fait ! Mais plutôt une confirmation : j’adoooore ! Ces échanges sont riches et heureux. Toute la période ‘improvisations’ est également révélatrice de la personnalité de chacun. C’est parfois stupéfiant de constater que chacun - à des degrés divers et à son propre rythme - est capable d’un ‘lâcher prise’ tellement agréable et indispensable pour entrer dans le personnage convenu mais tellement peu évident au départ de l’aventure.

    Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?TdM - Jérôme, Michel, Christelle

    Comme je n’avais aucune expérience avant cet atelier théâtre, il m’est bien compliqué de déterminer les qualités essentielles mais de par mon ‘petit’ vécu, je dirais que c’est un savant mélange entre plusieurs choses : la rigueur et la persévérance dans l’étude des textes et le respect de la mise en scène, le plaisir de partager la scène avec les partenaires de jeu, la gestion du stress et donc la capacité de décontraction afin de se libérer et de donner le meilleur.

    Quelle est la tranche de vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    La période 'fin d’adolescence / début de vie d’adulte' reste la tranche de vie la plus riche pour moi. Je parlerais même de ‘tranches de cake’ mordue à pleines dents. Beaucoup de joies, de fêtes et d’insouciance, la construction de la vie amoureuse. Les choix de vie et de carrière. Tellement d’événements sérieux et importants…

     

  • TdM - Jérôme Dupont

    « Ça m’a plu ; je suis de retour ! »

    rencontre avec Jérôme Dupont

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Jérôme Dupont.

    TdM - Jérôme DupontJérôme Dupont est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017). Après une courte pause, il a rejoint l’équipe des comédiens qui préparent Tranches de Maillard.

    Jérôme, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?

    Eh bien, quand j’étais en maternelle, j’ai eu l’occasion de faire un rôle très intéressant… celui d’un arbre. Plus sérieusement, c’est la deuxième expérience au sein de cet atelier... Je suis de retour, c’est que ça m’a plu !

    Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?TdM - Jérôme Dupont

    Le fait de rencontrer des gens, de pouvoir se libérer de la pression du quotidien en oubliant nos soucis dès que nos pieds sont posés sur scène. La joie et l’excellente entente entre comédiens. Et surtout, les fous rires très, très récurrents !

    Quelle qualité te semble nécessaire pour monter sur scène ?

    En fait, la seule chose qu’il faut c’est quelques secondes de courage... juste quelques secondes, pas plus ! Pour aller des coulisses jusqu'à la scène... et c’est tout ! Le reste, c’est à la portée de tout le monde... avec le plaisir évidemment.

    Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle.

    Tout simple : mon frère jumeau, ma sœur jumelle ferait du théâtre avec moi et on se retrouverait sur scène ensemble, non ?

    Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    Ah ça, c’est facile ! Les premières rencontres amoureuses, lorsqu’on est jeune évidemment ! La découverte de l’amour, du désir d’être aimé, des premiers ‘Je t’aime’. Toute cette période est magique et rend parfois nostalgique.

     

  • TdM - Justine Legrand

    « Oublier totalement qui nous sommes »

    rencontre avec Justine Legrand

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Justine Legrand.

    TdM - Justine LegrandJustine est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin. Justine aime également bricoler et elle est sacrément douée : elle a confectionné quatre marionnettes désopilantes pour le sketch Rentrée des classes.

    Justine, comment t’es-tu lancée dans cette aventure ?

    J’ai fait du théâtre lorsque j’étais enfant, j’ai toujours dit que je recommencerais un jour. C’était loin d’être au programme cette année mais mon papa souhaitait commencer le théâtre et je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas me joindre à lui… Je me suis lancée afin de partager ces moments avec lui, de m’amuser tout simplement et d’avoir une belle complicité.

    Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

    Ce que j’ai trouvé dans cet atelier théâtre, c’est une belle brochette de personnalités toutes différentes, des personnes que je souhaite retrouver chaque semaine, un metteur en scène que je trouve extrêmement doué, des jeudis durant lesquels je m’éclate. J’ai découvert que se déguiser n’était pas forcément source de ridicule ; ça a toujours été un calvaire pour moi et au final, je commence à apprécier ces transformations.TdM - Justine et Michel

    Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?

    Je pense qu’en montant sur scène, il est important d’oublier totalement qui nous sommes. Il faut rentrer dans le rôle, imaginer ce que le personnage pourrait voir, entendre, sentir et comment il réagirait. Nos propres réactions doivent s’effacer pour laisser place à celles du personnage. Ce n’est pas forcément facile mais je trouve très enrichissant de pouvoir vivre, l’espace de quelques instants, dans la peau de quelqu’un d’autre.

    Quelle étape de la vie suscite chez toi la plus grande nostalgie ?

    C’est très certainement l’enfance. La période où je jouais avec mes Barbies, mes poupées, où je me créais mes propres histoires : tout était beau, tout était rose. Les problèmes d’adultes étaient loin, bien loin. Je ne voyais pas le malheur du monde. L’enfance et l’innocence me manquent donc un peu.

     

  • TdM - Caroline Bachelart

    Comédienne depuis les premières fancy-fairs

    rencontre avec Caroline Bachelart

     

    A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), nous allons évoquer ce spectacle avec les comédiens et découvrir ce qui les motive à faire du théâtre. C'est Caroline Bachelart, notre petit clown, qui ouvre le bal.

    Tdm caroline bachelart brCaroline est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017) et au spectacle La Grande Tourterie (ATO – mars 2018), avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (promotion 11/2018). Pour ce spectacle, elle a écrit un sketch, Le délirium de Colin.

    Caro, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?

    Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. Je me souviens très bien qu'une fois, j’ai mimé un cordonnier sur la chanson Il changeait la vie de Jean-Jacques Goldman : « C'était un cordonnier sans rien d' particulier ». Je me vois encore avec mon tablier, mon petit marteau… et la godasse que j’étais allée emprunter au cordonnier. Comme spectatrice, depuis bientôt 15 ans, j’attends chaque année avec impatience la Revue au Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles). C'est toujours un bon moment de plaisir et de détente. Au programme : satire politique, parodies et chansons sur l’actualité belge.

    Est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?

    Son rendez-vous amoureux me rappelle mon premier rencart : une vraie catastrophe ! Rien que d'y penser, j'en rigole encore. Mais je me retrouve également dans ce personnage quand Coline apprend qu’elle va devenir grand-mère : je connais ça, moi aussi.

    Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?TdM - shooting photo sept2018

    Faire du théâtre, ça me donne plus de détermination, ça enrichit ma créativité par le biais de l'improvisation même si j'ai toujours autant de mal. Pour monter sur scène, il faut être passionné mais il faut aussi de la rigueur, du sérieux et de la persévérance. On doit être à l'écoute et en parfaite harmonie avec son groupe.

    Qu'est-ce qui t'a particulièrement marqué dans cette aventure ?

    Notre shooting photo, le 6 septembre dernier, nous a permis de mieux nous connaître et de nous laisser aller dans nos délires. J’aime cette photo où on apparaît à trois, avec Justine et Sonia. On pourrait noter en-dessous : Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.

    Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau.

    Ouh là là, c'est dur d'imaginer ça ! J’ai l’impression que nous aurions une relation fusionnelle. Quand je vois Colin et Coline petits vieux sur l’affiche du spectacle, j’imagine qu’ils se disent : « On s'est chamaillés comme chien et chat mais quoi qu'il arrive on passera nos vieux jours ensemble. »

  • TdM - l'équipe

    Tranches de Maillard

    l'équipe

    TdM - l'équipe

    Sandrine Vansnick | Justine Legrand | Sonia Zeghers | Caroline Bachelart | Christelle Pardon

    Jérôme Dupont | Joseph Cau | Michel Legrand

    Jérémie Brasseur

    (photo 06-09-2018 à la Maison de Quartier)

     

    « J'ai juste eu les cinq secondes du retardateur pour sauter sur les genoux de Jérôme, Joseph et Michel. Mais ça va, ils ne semblent pas trop souffrir. C'est peut-être un peu macho les hommes assis (et couché) et les femmes debout derrière mais les grands sourires font tout pardonner. » (Jérémie Brasseur, metteur en scène)

     

    affiche Fred Tomisinec

  • Tranches de Maillard

    7 / 8 / 9 décembre 2018

    Tranches de Maillard

    le nouveau café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux

    Affiche Tranches de MaillardConnaissez-vous Colin et Coline Maillard ? Non ? Vous n’avez pas cette chance ?... Ce n’est pas irrémédiable : venez assister à notre prochain spectacle, ça comblera toutes vos lacunes. Les jumeaux Maillard, c’est une naissance retentissante, une enfance récalcitrante, une adolescence turbulente, des vies sentimentales méritantes… et une vieillesse encore bien pétulante.

    Accompagnez nos deux héros depuis la salle d’accouchement jusqu’à leur dernière demeure (et même dans l’au-delà, il y fait si beau !) : une épopée en 21 sketchs : 21 tranches de vie cocasses où la raison souvent s’égare mais où fusent çà et là d'impayables traits d’esprit.

    Espiègle et joyeusement facétieux, le nouveau spectacle de l’atelier d’initiation au théâtre (promotion 11) vous emportera - au gré de ses divagations anachroniques - d’une étape de la vie à une autre. C’est burlesque, clownesque, fantasque, carnavalesque !… Eh oui, nous revoyons à notre sauce les grandes étapes de la vie pour vous concocter une soirée conviviale et riche en rires complices.

     

    Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) à la Maison de Quartier de Mons / 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec

     

  • Fête foraine - côté coulisses

    Quelques souvenirs encore...


    L’aventure de notre Fête foraine s’est terminée en feu d’artifice, dimanche dernier dans le grand auditoire des FUCaM. Avant de partir vers d’autres aventures, voici quelques photos encore pour vous montrer les coulisses et raconter deux ou trois anecdotes sur les représentations de ce spectacle.

     

    Fête foraine - côté coulisses

    En coulisses, ça se bouscule parfois, mais toujours en silence... comme ici, lorsque les comédiennes s’apprêtent à surgir sur scène pour leurs "manifestations sauvages" à la fin du spectacle. Catherine s’Heeren a déjà à la main sa pancarte revendicatrice, elle se retourne juste le temps d'un clin d’œil à notre photographe backstage, Jean-Pascal Giacometti.

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Marc Delvigne surveille le bon déroulement des opérations en suivant la conduite du spectacle scotchée sur le miroir. On voit à la petite pince noire qu’on en est déjà en début de seconde partie. Sur la feuille collée en-dessous, admirez le superbe tableau excel que Sandrine Vansnick a préparé avec soin pour rappeler aux comédiens quand ils doivent monter sur scène, avec quels partenaires, pour jouer quelles scènes, revêtus de quels costumes et munis de quels accessoires. (C’est écrit un peu rikiki, il ne faut pas avoir égaré ses lunettes.)

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Bien sûr, les comédiens observent une rigoureuse discipline ; il leur est interdit de boire avant ou pendant le spectacle. Pour savourer une bonne bière, il faut attendre jusqu’après le salut final. Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s’agit pas ici d’un comédien envoyé au coin pour avoir été pris à s’ouvrir une petite chope. (La bouteille n'est qu'un accessoire de scène.) En fait, je soupçonne David Courselles d’épier les réactions du public par un petit trou du décor.

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Un soir, après la représentation, nous avons remarqué qu’une tablée de spectateurs avaient transformé la nappe en papier en livre d’or improvisé. Ici c'est Olivier Vandernoot qui constate l'affaire. Ces petits mots de félicitations drôles et sympas nous ont beaucoup touchés. C'est le genre de belles surprises qui nous donnent envie de remonter très vite sur scène !

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Lors de notre reprise à la FUCaM, le dimanche 21 octobre, Frédéric Tomisinec (le dessinateur de l’affiche) est venu avec son épouse Dominique Vandoren nous donner un coup de main pour transporter puis installer le décor. On voit ici Fred ajouter le dessin d’un pistolet à eau dans "le stand de la pêche aux canards de Dorine". Jean-Pascal Giacometti, le créateur du décor, semble satisfait du résultat et Catherine Beerens suit les travaux avec intérêt. 

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Fin de matinée : le décor est en place, tous les appareils de la régie sont correctement branchés et les comédiens ont pu tester leur volume vocal. Face aux 400 places en gradins, avec les spots, le podium, tout ça, on sent le trac monter. Qu’à cela ne tienne, les comédiens improvisent une petite farandole dans l'auditoire pour décompresser.

     

    Fête foraine - côté coulisses

    Dernière représentation, dernier salut, derniers applaudissements... C’est toujours avec un pincement au cœur qu’on voit s’achever une telle aventure. Sur cette photo, on voit les comédiens réunis sur scène et le régisseur dans son petit coin à gauche. (A noter : Jean-Pascal apparaît ici en peignoir de bain parce que les femmes viennent de lui arracher frénétiquement ses habits. On conserve çà et là, précieusement, des fibres de tissu et des boutons de chemise. Pourvu qu’on n’ait égaré aucune de ces reliques dans les recoins des FUCaM.)

     

    ► les photos du spectacle à la Maison de quartier

    ► les photos du spectacle aux FUCaM

     

  • rencontre - Jean-Pascal Giacometti

    Secrets d’un bricoleur

    Rencontre avec Jean-Pascal Giacometti

    Un stand de pêche aux canards ; une grenade en plastique récupérée d'une improbable panoplie pour enfant ; deux banderoles de soutien de cinq mètres de long ; un guichet avec un volet qui s'ouvre puis se referme. Tout ça, l'auteur de la pièce en a rêvé... et il rêve que le rêve devienne réalité. Heureusement, un homme est là, prêt à relever tous les défis.

    Fête foraine Jean-Pascal GiacomettiCet homme c'est Jean-Pascal Giacometti. Lui seul sait le temps qu'il aura passé à créer les décors du spectacle, à dénicher certains accessoires de scène, à en fabriquer d'autres sur mesure. À l'approche de l'exceptionnelle reprise de notre spectacle Fête foraine dans les locaux de l'UCL Mons (dimanche 21 octobre), il nous révèle quelques-uns de ses secrets.

    Jean-Pascal, sur ce spectacle tu t'es transformé en véritable tailleur de carton...

    Oui, quarante-cinq kilos de carton ont été nécessaires pour fabriquer ces décors : j'ai utilisé des boîtes d'emballage pour panneaux solaires. C'était un matériau un peu encombrant à manipuler dans mon petit atelier mais c'est robuste. Pour découper ça, il faut de bonnes lames et un solide cutter.

    Tel un cow-boy, tu dégaines ton pistolet à colle plus vite que ton ombre...

    Des pistolets à colle, j'en ai utilisé trois. C'est le genre de pistolets qui chauffent à 170° pour que la colle soit bien liquide. Au début, faute de rallonge électrique, je mettais les pistolets en charge l'un après l'autre. Dans un second temps, j'ai trouvé plus simple d'installer carrément une rallonge et un rack et de m'en tenir à un seul (celui qui chauffait le mieux), en gardant les autres en stand-by.

    Quelle est la partie du décor qui a été la plus délicate à créer ?

    C'est l'arche d'entrée des artistes parce qu'il fallait tenir compte des comédiens de grande taille. Comme j'avais fixé la hauteur générale du décor à 1m97, il ne me restait pas beaucoup d'espace en haut pour faire la découpe. Pour que ça tienne, il a fallu bricoler un renfort à l'intérieur et sur le côté.

    Pour réaliser un bon décor, il faut penser aux aspects pratiques...

    Oui, c'est pour ça que j'ai placé des petites lampes LED à l'arrière le long du guichet du manège. Quand on enlève la barre de bois pour ouvrir l'abattant, la manœuvre doit être aisée même s'il fait très sombre.

    Fête foraine DécorLe décor de Fête foraine a nécessité autant de travail que celui de La Grande Tourterie ?

    Plus ! parce qu'ici tout est en trois dimensions. Il fallait construire des renforts pour que les différentes parties tiennent ensemble. Ce n'est pas très difficile mais ça demande du temps pour réaliser les découpes et les mettre en place.

    C'était compliqué de peindre les banderoles que les femmes déroulent au cours du spectacle ?

    Pas tellement. Pour ça, j'avais une table de 1m80 sur 1m50. Le seul problème c'est que tout est peint au pinceau. Même si l'acrylique sèche assez vite, je devais attendre avant de rouler le papier-peint. Si on est très attentif, on peut voir des petites coulures parce qu'à un moment, j'ai quand même été trop vite. Et puis, il y a aussi des repentirs au crayon que j'ai préféré laisser parce que c'est plus rigolo.

    Le costume de ton personnage (Harold) est... escamotable !

    Là-dessus, Catherine Beerens m'a donné un sacré coup de main : elle s'est occupée du pantalon parce qu'il fallait être doué en couture, ce qui n'est pas mon cas. Pour la chemise, par contre, je voyais clairement comment je voulais qu'elle se démonte. Pour que ça résiste, j'avais besoin d'une chemise d'excellente qualité. J'ai eu la chance d'en trouver une. Malheureusement, je n'avais pas pensé que ce genre de chemise était plus complexe à démonter qu'une chemise standard... Enfin, grâce à ça, j'ai appris à reconnaître les bonnes chemises !

    Fête foraine Scène des BonhommesC'est sur brocantes que tu as déniché un grand nombre d'accessoires de scène...

    Oui. Nathalie et moi, on adore chiner sur les brocantes, et là, on s'est bien amusés. On avait en tête la liste de tout ce dont on avait besoin : des canards de foire, une grenade en plastique, un Rubik's cube... Quand on fixe ainsi son attention sur certains objets en particulier, on finit par tomber sur un truc qu'on cherche.

    C'est quoi, pour toi, un bon accessoire de scène ?

    Le plus important c'est qu'il ne soit pas trop petit. Si on utilise certains objets à taille réelle, les cigarettes par exemple, les spectateurs du fond ne voient rien. Il faut trouver ou fabriquer ce genre d'accessoires en grand format. La grenade en plastique, ça n'a pas été simple parce qu'on trouvait toujours ça en miniatures. Je m'étais dit qu'en désespoir de cause je pourrais en bricoler une moi-même. Et finalement, un jour que Nathalie et moi, on se baladait en scooter en Flandre, on est tombés sur une brocante. On s'est dit : « Tiens ! allons voir : les brocantes flamandes c'est peut-être un peu différent de ce qu'on connaît chez nous, en Wallonie Et de fait : quand ils ont des choses sans grande valeur dont ils veulent se débarrasser, les Flamands les mettent à part dans des grands cartons avec le mot gratis. C'est là-dedans que j'ai trouvé la grenade du spectacle. Un sacré coup de bol !

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

     

  • Fête foraine - reprise

    FUCaM, nous voilà !


    Fête foraine repriseLe dimanche 21 octobre prochain, l’aventure de notre rocambolesque Fête foraine verra son épilogue dans un beau feu d’artifice avec une reprise dans les locaux de l’UCL Mons.

    Des vrais spots, de grands rideaux, un podium et quatre cents places en gradin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça va être dépaysant. Pour cette reprise exceptionnelle, l’UCL Mons a accepté de nous ouvrir ses portes. Pour les comédiens, le challenge à relever est important. Il s’agit d’adapter à un lieu inédit les déplacements, la gestuelle et le volume vocal.

    Plus de cent spectateurs ont d’ores et déjà réservé leur place. Nous en sommes vraiment ravis ! Mais comme on dispose cette fois de 400 places, on a encore de la marge pour accueillir tous ceux qui veulent voir (ou revoir) ce grand spectacle.

    L’entrée se fera par le Chemin des Mourdreux et le parcours sera fléché jusqu’au parking. La représentation commence à 17 heures.

     

    Fête foraine - photo Jean-Claude Vansnick

     

    — Non parce que j’avais la priorité de droite, tu es bien d’accord. J’allais un peu vite, je ne dis pas, mais j’avais la priorité de droite. Même ceux qui étaient là, qui regardaient, ils peuvent le dire.

    Viviane…

    Quoi ?

    C’était juste les autos scooters, okay !

  • rencontre - Janick Daniels

    « Quand on s’amuse sur scène, le pari est gagné ! »

    Rencontre avec Janick Daniels

    Le 19 septembre dernier, dans le cadre de la préparation de notre spectacle Fête foraine, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a reçu la visite de Janick Daniels, comédienne et metteure en scène professionnelle. Premier Prix d'Art Dramatique au Conservatoire Royal de Liège, Janick a l’habitude de travailler avec des troupes de théâtre amateur, notamment le Théâtre de l’Hétéroclite et le Théâtre d’Appoint. Elle nous a parlé de carte d’identité du personnage, de charnières, de modulations, de projection affective et de bien d’autres choses… Un coaching intense et stimulant auquel ont participé plus de vingt comédiens de l’ATO.

    Ato coaching janick daniels 20180919 2Janick, quelles sont les rencontres qui t’ont le plus marquée dans ton parcours ?

    D’abord Alain-Guy Jacob, mon professeur d’art dramatique au conservatoire de Liège. Et puis deux chargés de cours : Micheline Hardy, une comédienne qui est devenue depuis scénariste, metteure en scène et dramaturge ; et Thierry Salmon, malheureusement aujourd’hui décédé.

    En ce moment, quels sont tes projets théâtraux ?

    Je mets en scène Le tour du monde en 80 jours avec le Théâtre de l’hétéroclite de Welkenraedt Henri-Chapelle, une compagnie avec laquelle je travaille depuis dix ans. Les représentations sont prévues pour le troisième weekend d’octobre. C’est très chouette, il y a une belle énergie dans le groupe. Et pour novembre, avec le Théâtre d’Appoint (Orp-Jauche, Brabant Wallon), je monte une comédie grinçante, burlesque, cruelle, existentielle : Les funérailles d’hiver d’Hanokh Levin. Hanokh Levin est un auteur que j’adore. C’est un des auteurs les plus connus de Tel-Aviv, décédé à l’âge de 55 ans en 1999. Son écriture théâtrale est assez directe, assez crue et moi je trouve ça très drôle.

    Quel regard portes-tu sur le théâtre amateur ?

    Le propre du théâtre amateur c’est de permettre à chacun de s’essayer à cet art qu’est le théâtre. Dans le théâtre professionnel, on est censé avoir appris un métier et être engagé pour ce qu’on sait faire. Alors que dans le théâtre amateur, même si on sait pertinemment qu’une personne ne sera jamais comédien ou comédienne, ça n’a pas d’importance ; on travaille avec les différents potentiels. C’est la culture par tous.

    Quel est le meilleur conseil à donner à un comédien amateur ?

    Si les comédiens n’ont pas de plaisir, le public n’en aura pas. C’est vrai pour les professionnels, mais plus encore pour le théâtre amateur. Malgré toutes les faiblesses du jeu, quand on voit une personne s’amuser en scène (avec les autres, pas tout seul), à ce moment-là, le pari est gagné.

    D’une certaine manière, faire du théâtre, c’est une activité exigeante ?

    Il faut être assidu. Or on vit dans une société de consommation trop rapide. On perd la notion d’excellence. Les gens s’imaginent qu’en regardant un tuto sur Internet, ils seront violonistes en dix leçons. Ce qui est impossible. Ça se remarque aussi dans le théâtre amateur : il y a un moment où la troupe se décourage. Surtout quand il faut mémoriser. Les comédiens ne s’en rendent pas toujours compte mais tant qu’ils ont une feuille en main, c’est très difficile d’évoluer. Alors, on constate souvent une phase de démobilisation. Après, quand le jour J approche, il y a une pointe d’excitation, puis le plaisir immense des représentations. Et une fois que c’est terminé, on oublie toutes les galères parce qu’on a eu cette fameuse récompense du public.

    Aujourd’hui, face au développement des nouveaux médias, le théâtre est-il en déclin ?

    Non, il change. C’est normal. Le théâtre sera toujours en mutation permanente. Le brassage des cultures, ça représente un formidable enrichissement. L’interculturalité ! Il y a encore trop peu de gens qui l’acceptent mais il faut pouvoir donner et recevoir… et découvrir ce qui va se créer de nouveau grâce à ce partage. On ne peut jamais rester sur un acquis. On ne se dit pas: "je sais !" mais au contraire: "j’ai de la chance parce qu’il me reste encore du chemin à parcourir… avec des découvertes que je ne peux même pas encore entrevoir". C’est ça qui est passionnant.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

     

    Ato coaching janick daniels blog br

     

     

  • Fête foraine - Cécile Biefnot

    « une parenthèse enchantée dans le quotidien »

    rencontre avec Cécile Biefnot

    Cécile biefnot

    A l'occasion de notre spectacle Fête foraine (reprise le 21 octobre prochain - 17 h - à l'UCL Mons), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Cécile Biefnot.

    Cécile est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a interprété différents rôles dans les sketchs Banc de hammam ; Banc de cour d’école ; Le Monstre ; Banc de touche. Cécile fait parler les ours en peluche comme personne et n'a pas peur de tenir des rôles extrêmement variés.

    Cécile, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Les foires évoquent pour moi un souvenir olfactif : barbe-à-papa, pommes d’amour, croustillons. Se mêlant au bruit de musique tonitruante, d’appels des forains aux micros, etc. Et surtout, mon papa qui tirait au fusil à plombs pour nous gagner des peluches !

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    Juste une parenthèse enchantée dans le quotidien !

     

    Cécile Biefnot

     

     

     

     

  • Fête foraine - programme

     

    Fête foraine

    Demandez le programme !

     

    affiche Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Fête foraine... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    Fête foraine photo de groupe

    Fête foraine, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 5, 6 & 7 octobre 2018 / reprise le 21 octobre 2018 à l'UCL Mons / texte de Jérémie Brasseur / mise en scène de Sandrine Vansnick et Jérémie Brasseur / avec Catherine Beerens, Cécile Biefnot, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Roberto Carbone, Joseph Cau, Jossia Collard, Mélissa Copenaut, David Courselles, Chiara Cristelli, Marc Delvigne, Fanny Duray, Marie-Bérengère Etienne, Nadège Florin, Jean-Pascal Giacometti, Nathalie Mauroy, Nathalie Nihoul, Amandine Rzonca, Catherine s’Heeren, Olivier Vandernoot, Sandrine Vansnick / affiche de Frédéric Tomisinec / décors de Jean-Pascal Giacometti

     

  • Fête foraine - Catherine Beerens

    « Essayez, c’est vraiment enrichissant ! »

    rencontre avec Catherine Beerens

     

    Catherine Beerens Fête foraineA l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Catherine Beerens.

    Catherine est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a interprété différents rôles dans les sketchs Ainsi font les petites marionnettes ; Meunier tu dors ; Banc solaire ; Banc de touche. Catherine est aussi très douée dans la fabrication de barbe-à-papa en pure ouate et dans la confection de robes de marionnettes à taille humaine.

    Catherine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    J’adorais ! Mais à l’âge de 10 ans, je me suis cassé le nez dans les autos-scooters. J’en garde une bosse sur le nez. Et je ne suis plus jamais allée sur ce manège.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
    Des rencontres, des défis, de l’enthousiasme, un exutoire d’émotions. Que du positif... Essayez, c’est vraiment enrichissant.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Un grand groupe, une belle histoire, de beaux textes, un éventail d’humour et d’émotions. J’espère être à la hauteur du défi.

     

    Catherine Beerens Fête foraine

     

  • Fête foraine - Roberto Carbone

    « Le théâtre peut aussi m'aider à améliorer mon français. »

    rencontre avec Roberto Carbone

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et le 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Roberto Carbone. 

    Roberto Carbone - Fête foraineRoberto est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2015, avec son épouse Chiara. Avec ses camarades de la promotion 5, il a monté le café-théâtre PlayLab (décembre 2015). Quelques mois plus tard, il participe à l’aventure des Valoristes (avril 2016) : l’occasion de jouer encore quelques sketchs, puis il interprète un touriste amoureux de son téléphone portable dans la comédie Cappadoce (mars 2017). Avec Fête foraine, il intègre un nouveau projet.

    Roberto, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?

    Je me souviens que lorsque j'étais un petit enfant, j'avais très envie de prendre le fusil au stand "tir à pipes", l'année dernière mon épouse a gagné un cadeau avec ça. Jeune étudiant du lycée, je me rappelle un truc comme la Balançoire diabolique qu'il y a dans la pièce... ça m'avait détraqué l'estomac. Globalement, ça me fait toujours plaisir de faire un tour sur une fête foraine.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    Faire du théâtre amateur me permet de me détendre, de m'amuser, d'oublier les soucis de la maison et du bureau et, au fur et au mesure, ça peut peut-être devenir une passion.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Pendant la préparation de Fête foraine, j'ai eu l'occasion de retrouver des anciens camarades mais aussi de faire de nouvelles rencontres ; des gens qui ont la même passion que moi, et aussi, comme je suis italien, j'espère que j’améliore un peu mon français.

     

    Roberto Carbone - Fête foraine

  • Fête foraine - Fanny Duray

    « Le théâtre amateur offre la possibilité de ne pas être soi-même… »

    rencontre avec  Fanny Duray

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Fanny Duray. 

    Fête foraine - Fanny DurayFanny est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux l’an dernier. Mais son intérêt pour le théâtre est bien plus ancien : « En 3e secondaire, se souvient-elle, notre professeur de français nous a mis au défi d’apprendre puis d’interpréter, sur scène, le monologue de L’Avare de Molière ainsi que La partie de cartes de Marcel Pagnol. » Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a campé une péniche irrésistible…

    Fanny, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?

    Lorsque j’étais petite, j’aimais m’appliquer à pêcher les canards et j’étais souvent déçue de constater que les gros canards n’étaient pas toujours ceux qui affichaient le plus de points. Je me rendais également au stand de "bouffe-balles" bien que les visages de ces bonhommes mangeurs de balles me paraissaient effrayants. Les maisons hantées attisaient ma curiosité mais par manque d’audace, ce qu’elles cachaient restait pour moi un grand mystère. Maintenant que je suis une grande fille, les fêtes foraines s’apparentent plus à un rendez-vous gastronomique : pommes d’amour, barbes à papa et autres beignets ont remplacé la pêche aux canards.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    Je décrirais le théâtre amateur comme un art aux bienfaits multiples : tantôt thérapeutique pour ceux qui n’aimaient pas prendre la parole en public avant de commencer l’aventure, tantôt libérateur pour d’autres qui cherchaient un exutoire au stress du quotidien. Ce qui est merveilleux, c’est qu’au final chacun en tire une certaine satisfaction. Ce que j’aime particulièrement dans le théâtre amateur, c’est qu’il offre la possibilité de ne pas être soi-même : camper divers rôles, adopter des accents, se retrouver dans des situations plus cocasses les unes que les autres… au théâtre tout est possible !

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Après la magnifique aventure de Comptines bancales, je ne pouvais me résoudre à abandonner les copains et renoncer au projet Fête foraine. Toutefois, les règles du jeu changent : il s’agit cette fois d’une pièce de théâtre qui compte une vingtaine de comédiens. Petit à petit, on finit par s’habituer aux textes collectifs, au grand nombre de comédiens et on partage la scène avec de nouvelles personnes. C’est un nouveau challenge !

     

    Fête foraine - Fanny Duray

    Fanny avec Marc Delvigne - Comptines Bancales (mai 2018)

     

  • Fête foraine - Sandrine Vansnick

    Co-animatrice et comédienne

    rencontre avec  Sandrine Vansnick

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et le 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Et cette semaine, c’est Sandrine Vansnick, co-animatrice de l’atelier, qui a bien voulu répondre à nos questions.

    Sandrine Vansnick Fête foraineAu mois de mai dernier, alors qu’on préparait ce spectacle, Sandrine a réalisé un véritable reportage-photo à la Foire du Trône à Paris : « C’était immense, on s’y serait perdu. Je n’imaginais pas tout ce qui existait comme manèges. Ça part dans tous les sens : dans l’eau, dans les airs, dans les véhicules les plus improbables et dans des décors très soignés. Il y avait aussi de nombreuses baraques qui proposaient toutes sortes de crasses colorées et appétissantes, je me suis laissée tenter par une glace italienne. »

    Sandrine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Au carnaval d’Haine-Saint-Pierre, j’aimais aller sur la chenille et à la pêche aux canards. Dans un parc comme Disneyland par exemple, je me suis toujours contentée des attractions pour enfants. Une fois, il y a très longtemps, j'ai accepté de monter dans le Space Mountain : quelle inconscience ! la photo prise par l’appareil automatique en dit long sur la manière dont j’ai vécu l’expérience... Les tasses qui tournent ou bien le cinéma dont les sièges bougent sont des attractions qui me bousculent déjà trop. À éviter en tout cas après avoir mangé. Il faut dire que j’ai le mal des transports et ça ne s’arrange pas avec l’âge.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Je me souviens d’avoir bien ri lors d’une impro préparatoire : c’était l’histoire d’une rumeur qui circulait : les femmes se croisaient et se passaient une info qui - la onzième fois - était ‘un peu’ déformée. Il y a eu des tas de fous rires, notamment quand Cécile a dit : « Oui, les hommes ont trouvé la fonction de leurs mains. C’est étonnant, hein ? » et ça a continué : « Les hommes ont fait ça… avec leurs mains ?! »… et d’autres fous rires.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    Le théâtre en amateur est un formidable moyen d’expression, de détente, de réalisation et de mise en liens, tout en restant un hobby. Dans la façon dont nous le pratiquons à l’ATO, on ne se prend pas la tête : le seul but, c’est de distraire notre public et de partager notre complicité et nos fous rires avec nos amis qui viennent nous voir. 

     

    Sandrine Vansnick Fête foraine

     

  • Fête foraine - Mélissa Copenaut

    « C’est une chouette intrigue ! »

    rencontre avec  Mélissa Copenaut

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Mélissa Copenaut. 

    Mélissa CopenautMélissa est arrivée à l’atelier théâtre en 2012. C’était la toute première inscrite dans notre tout premier groupe ! Ensemble nous avons monté le spectacle Les MonsQuetaires, présenté en mai 2013. Mélissa est devenue une de nos amies les plus fidèles et participe régulièrement à la création de nouveaux spectacles : Bibliothèque en juin 2015, Le Petit Chaperon rouge en juin 2016 et Cappadoce en mars 2017.

    Mélissa, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?

    Une fois, quand j’étais adolescente, je suis allée à la foire à Mons et je suis montée dans une attraction à sensations fortes. On a été séparés en deux groupes et j’étais assise à côté d’un garçon. Quand l’attraction s’est mise en marche, j’ai commencé à crier et, sans m’en rendre compte, j’ai attrapé le bras du garçon et j’ai serré… serré de plus en plus fort. Le garçon a crié : « Mais elle est folle, celle-là ! » J’étais confuse.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    C’est faire de nouvelles rencontres, apprendre à travailler mon tonus vocal, pouvoir placer correctement mon regard…

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Il y a une séquence, Lynchage, que je trouve très violente ; bien sûr, ce n’est que du théâtre mais ça risque de heurter les gens qui se sentent concernés. Sinon, l’histoire, c’est une bonne intrigue. Les personnages sont marrants et variés. C’est une chouette pièce et je suis impatiente de jouer.

     

    Mélissa Copenaut

    Mélissa avec Nadège Florin, octobre 2017

     

     

     

  • Fête foraine - Jean-Pascal Giacometti

    « On se dit que l'humanisme existe encore »

    rencontre avec Jean-Pascal Giacometti

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Jean-Pascal Giacometti.

     

    Jean-Pascal Giacometti Fête foraine

    Jean-Pascal a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017, il est monté sur scène pour la première fois en mars 2017 dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Jean-Pascal a assuré la création des accessoires et du décor et la régie pour le spectacle La Grande Tourterie.

    Jean-Pascal, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Honnêtement, j'en ai peu, hormis les premiers paquets de frites quand nous étions gamins, mon frère et moi, accompagnés de nos parents. Ces fameux paquets de frites appelés "kangourou" parce qu'il y avait une petite poche pour y mettre la sauce. Grand progrès car avant cela, il fallait plonger les doigts dans la mayonnaise ou le pickles pour attraper la frite ! C'était chaud,et c'était l'essentiel parce que les foires avaient souvent lieu tard dans l'année, vers septembre-octobre, et il faisait déjà humide et froid. Et puis, il y avait les tirs à pipes, avec ces fameuses carabines aux guidons "gentiment" esquintés par le forain, pour que le client ne tire pas trop juste. Quand on avait compris le truc, on tirait trois ou quatre plombs pour ensuite compenser et rafler les jouets pendus hors des lignes de tir. Plus tôt encore - je devais avoir 4 ou 5 ans - c'était le manège avec ses petites voitures, ses motos, ses avions et cette maudite floche, que - soit dit en passant - j'attrapais assez souvent... Et puis, ces "attrape jetons" qui nous laissaient toujours espérer, au dernier moment, que cette montre tant convoitée allait enfin descendre de son piédestal et être à nous.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    Tout d'abord une chouette aventure, que nous avons la chance, mon épouse et moi, de partager ensemble. C'est un espace de rencontres, de partage avec d'autres univers, d'autres perceptions, d'autres visions, et c'est un brassage très riche d'expériences. C'est encore un moment de fou rire, quand on ose dépasser ses propres limites, dans la joie, la bonne humeur et le respect de chacun, car nos camarades de jeu sont dans la même galère. Et puis, c'est se préparer à affronter la scène, sous le regard bienveillant de nos spectateurs, qui sont là aussi pour partager nos émotions, pour rire et sourire surtout. Comme dans toutes les aventures artistiques, c'est un apprentissage de l'autre, de soi ; comprendre qu'il n'y a pas qu'une vision du monde mais que la vie est multiple et que toutes ces vies sont dignes d'intérêt.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Eh bien, c'est encore un de ces rares moments où on se dit que l'humanisme existe encore. En effet, nous avons réussi à construire une pièce en tenant compte des désirs, envies ou limites de chacun, pour que tous nous puissions nous y intégrer, nous y amuser, y apporter notre petit grain de folie ou de fantaisie. C'est une aventure commune, faite de surprises, de grands délires : ah, cette recherche d'accessoires farfelus, les fous rires que cela provoque lorsque nous les découvrons et expérimentons. Bref, une étrange alchimie s'est mise en place, particulièrement avec ce nouveau groupe, issu de la fusion de deux équipes qui, chacune, pouvait apporter quelque chose de différent. Et le plus fou, c'est que ça marche ! Et puis, nous allons essayer un nouveau système de décor, et j'avoue que si c'est stimulant, c'est aussi un peu stressant car il est parfois difficile de construire sans avoir les supports sous la main.

     

  • Fête foraine - Chiara Cristelli

    Une passion née en Italie

    rencontre avec Chiara Cristelli

     

    Chiara Cristelli Fête foraineA l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires et découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Chiara Cristelli.

    Chiara est entrée à l’ATO en 2015, avec son mari Roberto Carbone. Avec ses camarades de la promotion 5, elle a monté le café-théâtre PlayLab (décembre 2015). Quelques mois plus tard, elle participe à l’aventure des Valoristes (avril 2016) : l’occasion de jouer encore quelques sketchs, puis elle interprète un étrange fantôme chapardeur dans la comédie Cappadoce (mars 2017). Avec Fête foraine, elle intègre un nouveau projet.

    Chiara, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Ces dernières années, j’ai joué plusieurs fois au tir à pipes. Parfois en Italie dans ma ville natale, parfois sur la Grand-Place de Mons. Mais je ne peux pas dire que j’aie eu beaucoup de chance. A chaque fois, je suis repartie avec un lot de consolation. Toujours des peluches ! La première fois, c’était un perroquet ; une autre fois, c’était un ours. Roberto a tenté sa chance au jeu de massacre, mais il n’a pas eu plus de chance. La seule fois où nous avons gagné, c’était aux machines à griffe en Italie. Roberto a réussi à attraper une grande peluche de Scrat, l’écureuil gourmand et maladroit du film L’Âge de Glace.

    Qu’est-ce que tu aimes dans le théâtre ?

    C’est à l’école en Italie que j’ai découvert le théâtre. J’ai été fascinée par l’atmosphère sur scène et dans la salle. L’émotion quand le rideau s’ouvre. La première fois que je suis montée sur scène, c’est avec une chorale. On a chanté dans de beaux endroits. Faire du théâtre amateur en français, c’est une tout autre aventure !

     

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    Chiara Cristelli - PlayLab / décembre 2015 (photo: Johan Dehon)

     

     

     

  • Fête foraine - Nadège Florin

    « Le théâtre : une bulle d’oxygène »

    rencontre avec Nadège Florin

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Nadège Florin.

    Nadège Florin Fête foraineNadège Florin Fête foraineNadège a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en septembre 2015 (promotion 6). Elle a participé à la création du spectacle Le Petit Chaperon rouge (juin 2016). L’année suivante, elle tenait le rôle d’Helecine dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Nadège interprétait Lori, la joyeuse bambocheuse dans La Grande Tourterie.

    Nadège, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    J’adore la foire depuis que je suis toute petite. Je me souviens qu’on allait à celle de Mons avec mes parents. Il y avait une attraction qui tournait dans tous les sens, je devais avoir environ 6 ans et je voulais absolument y aller. Mon père est venu avec moi et finalement ni lui ni moi n’avons passé un bon moment, ça faisait mal à la tête et c’était psychédélique avec les couleurs. Par contre, j’ai toujours adoré les machine à sous : voir les pièces tomber et amasser des points. Encore maintenant, j'y retourne chaque année. On va d’office une fois entre amis et on fait les auto-scooters pour se foncer les uns contre les autres. Et puis, le must de la foire, c’est la barbe à papa. Mais que c’est bon ! je pourrais en manger plein.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    C’est une bulle d’oxygène. C’est toujours un plaisir de venir le mercredi soir. Ça permet de m’évader, d’oublier le stress des journées. On se demande ce que Jérémie nous a réservé mais on sait qu’on va rire, partager de bons moments. Et puis découvrir les nouveaux thèmes, les nouveaux textes, imaginer le décor, les costumes… C’est un challenge aussi : apprendre les textes et se donner à fond pour les spectacles.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Le tout début du projet avec les séances en petit comité, on a fait plus souvent la fête que d’avancer. (Rires.) La grande surprise, c’était le nombre de participants : la première séance avec le groupe complet, je suis arrivée en retard. Voir plus de vingt personnes réunies pour la préparation d’un spectacle, ça impressionne !

     

  • Fête foraine - Catherine s'Heeren

    « Il faut croire en chacun pour que ça avance ! »

    rencontre avec Catherine s'Heeren

     

    Catherine s'Heeren Fête foraineA l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Catherine s'Heeren.

    Catherine est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle nous a marqués par son énergie et son enthousiasme fédérateur. On se souvient aussi que sur scène, elle a été, avec la complicité de Céline Brasseur, une petite vieille désopilante.

    Catherine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Quand on était gamins, avec mes frères et sœur, on se déguisait, histoire d’avoir plus de points que les autres, et on retournait au même stand pour gagner des poissons rouges... mais notre mère n’a pas trop rigolé quand elle a vu l’aquarium avec une bonne trentaine de petits poissons rouges !

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    Je pense que si on ne faisait pas confiance à l’équipe, ce projet n’aurait jamais pu fonctionner... parce qu’il faut croire en chacun pour que ça avance.

    C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?

    C’est un truc de fou sur le plan humain. Je trouve qu’on apprend beaucoup sur nous et qu'on reçoit énormément !

     

    Catherine s'Heeren Fête foraine

     

  • Fête foraine - Olivier Vandernoot

    « Une soupape pour évacuer la pression »

    rencontre avec Olivier Vandernoot

     

    A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Olivier Vandernoot.

    Olivier Vandernoot Fête foraineOlivier avait déjà croisé la route de Sandrine et Jérémie, les animateurs de l’ATO, durant l’été 2010, à l’occasion du café-théâtre Coups de gueule et prises de bec. Quelques années s’écoulèrent… et puis, en avril dernier, Olivier venait planter ses racines - tel un arbre solide - dans La grande tourterie, la quatrième comédie créée par l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Il incarnait l’incorruptible Bernache. Avec Fête foraine, il s’apprête à relever un nouveau défi : tenir un rôle plus grave, plus touchant.

    Olivier, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?

    Quand j’étais enfant, mes parents m’emmenaient parfois sur la foire. J’adorais faire des tours de chenille. J’ai toujours été "plus grand que la moyenne" et quand arrivait le moment où le forain faisait balancer la floche, ma taille devenait un sérieux avantage. J’arrivais souvent à l’attraper, ce qui me donnait droit à un tour gratuit... et obligeait mes parents à rester au bord du manège à m’attendre. Je me souviens d’un jour où j’ai été particulièrement chanceux, j’ai pu faire quelques tours supplémentaires consécutifs. Mes parents étaient à la limite de me demander de laisser gagner les autres enfants.

    C'est quoi, pour toi, faire du théâtre amateur ?

    Je voulais devenir comédien, ou du moins travailler dans le milieu du spectacle. Ce monde m’a toujours fasciné. La vie a fait que j’ai enchaîné les études et le travail, laissant la scène, la salle, le public et les lumières de côté. J’essaie régulièrement de les inclure dans mon imagination au quotidien mais ce n’est pas évident si on ne veut pas passer pour un fou. Alors, grâce à l’atelier de théâtre amateur, je vis cette passion pendant quelques heures chaque semaine. Et ces moments sont comme une soupape pour évacuer la pression d’émotions parfois trop forte.

    Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?

    La découverte d’une scène dans laquelle je joue : Le chagrin de Draculine. J’ai toujours joué des scènes humoristiques et j’avoue qu’un côté plus "dramatique" m’attire beaucoup. Faire rire les gens c’est magique, mais les toucher, les faire réfléchir, ce doit être un autre plaisir tout aussi intense. À la première lecture de cette scène, j’ai compris que je pourrais essayer de faire passer une émotion. Ce texte me parle beaucoup et je tiens à féliciter notre auteur et metteur en scène pour l’avoir écrit et à le remercier pour me l’avoir confié.

     

    Olivier Vandernoot Fête foraine