Fête foraine - Olivier Vandernoot
- Par brasseur-vansnick
- Le 31/08/2018
- Dans infos
« Une soupape pour évacuer la pression »
rencontre avec Olivier Vandernoot
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Olivier Vandernoot.
Olivier avait déjà croisé la route de Sandrine et Jérémie, les animateurs de l’ATO, durant l’été 2010, à l’occasion du café-théâtre Coups de gueule et prises de bec. Quelques années s’écoulèrent… et puis, en avril dernier, Olivier venait planter ses racines - tel un arbre solide - dans La grande tourterie, la quatrième comédie créée par l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Il incarnait l’incorruptible Bernache. Avec Fête foraine, il s’apprête à relever un nouveau défi : tenir un rôle plus grave, plus touchant.
Olivier, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Quand j’étais enfant, mes parents m’emmenaient parfois sur la foire. J’adorais faire des tours de chenille. J’ai toujours été "plus grand que la moyenne" et quand arrivait le moment où le forain faisait balancer la floche, ma taille devenait un sérieux avantage. J’arrivais souvent à l’attraper, ce qui me donnait droit à un tour gratuit... et obligeait mes parents à rester au bord du manège à m’attendre. Je me souviens d’un jour où j’ai été particulièrement chanceux, j’ai pu faire quelques tours supplémentaires consécutifs. Mes parents étaient à la limite de me demander de laisser gagner les autres enfants.
C'est quoi, pour toi, faire du théâtre amateur ?
Je voulais devenir comédien, ou du moins travailler dans le milieu du spectacle. Ce monde m’a toujours fasciné. La vie a fait que j’ai enchaîné les études et le travail, laissant la scène, la salle, le public et les lumières de côté. J’essaie régulièrement de les inclure dans mon imagination au quotidien mais ce n’est pas évident si on ne veut pas passer pour un fou. Alors, grâce à l’atelier de théâtre amateur, je vis cette passion pendant quelques heures chaque semaine. Et ces moments sont comme une soupape pour évacuer la pression d’émotions parfois trop forte.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
La découverte d’une scène dans laquelle je joue : Le chagrin de Draculine. J’ai toujours joué des scènes humoristiques et j’avoue qu’un côté plus "dramatique" m’attire beaucoup. Faire rire les gens c’est magique, mais les toucher, les faire réfléchir, ce doit être un autre plaisir tout aussi intense. À la première lecture de cette scène, j’ai compris que je pourrais essayer de faire passer une émotion. Ce texte me parle beaucoup et je tiens à féliciter notre auteur et metteur en scène pour l’avoir écrit et à le remercier pour me l’avoir confié.