Fête foraine - Nadège Florin
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre : une bulle d’oxygène »
rencontre avec Nadège Florin
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Nadège Florin.
Nadège a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en septembre 2015 (promotion 6). Elle a participé à la création du spectacle Le Petit Chaperon rouge (juin 2016). L’année suivante, elle tenait le rôle d’Helecine dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Nadège interprétait Lori, la joyeuse bambocheuse dans La Grande Tourterie.
Nadège, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
J’adore la foire depuis que je suis toute petite. Je me souviens qu’on allait à celle de Mons avec mes parents. Il y avait une attraction qui tournait dans tous les sens, je devais avoir environ 6 ans et je voulais absolument y aller. Mon père est venu avec moi et finalement ni lui ni moi n’avons passé un bon moment, ça faisait mal à la tête et c’était psychédélique avec les couleurs. Par contre, j’ai toujours adoré les machine à sous : voir les pièces tomber et amasser des points. Encore maintenant, j'y retourne chaque année. On va d’office une fois entre amis et on fait les auto-scooters pour se foncer les uns contre les autres. Et puis, le must de la foire, c’est la barbe à papa. Mais que c’est bon ! je pourrais en manger plein.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est une bulle d’oxygène. C’est toujours un plaisir de venir le mercredi soir. Ça permet de m’évader, d’oublier le stress des journées. On se demande ce que Jérémie nous a réservé mais on sait qu’on va rire, partager de bons moments. Et puis découvrir les nouveaux thèmes, les nouveaux textes, imaginer le décor, les costumes… C’est un challenge aussi : apprendre les textes et se donner à fond pour les spectacles.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Le tout début du projet avec les séances en petit comité, on a fait plus souvent la fête que d’avancer. (Rires.) La grande surprise, c’était le nombre de participants : la première séance avec le groupe complet, je suis arrivée en retard. Voir plus de vingt personnes réunies pour la préparation d’un spectacle, ça impressionne !