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TdM - Caroline Bachelart

Comédienne depuis les premières fancy-fairs

rencontre avec Caroline Bachelart

 

A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), nous allons évoquer ce spectacle avec les comédiens et découvrir ce qui les motive à faire du théâtre. C'est Caroline Bachelart, notre petit clown, qui ouvre le bal.

Tdm caroline bachelart brCaroline est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017) et au spectacle La Grande Tourterie (ATO – mars 2018), avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (promotion 11/2018). Pour ce spectacle, elle a écrit un sketch, Le délirium de Colin.

Caro, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?

Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. Je me souviens très bien qu'une fois, j’ai mimé un cordonnier sur la chanson Il changeait la vie de Jean-Jacques Goldman : « C'était un cordonnier sans rien d' particulier ». Je me vois encore avec mon tablier, mon petit marteau… et la godasse que j’étais allée emprunter au cordonnier. Comme spectatrice, depuis bientôt 15 ans, j’attends chaque année avec impatience la Revue au Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles). C'est toujours un bon moment de plaisir et de détente. Au programme : satire politique, parodies et chansons sur l’actualité belge.

Est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?

Son rendez-vous amoureux me rappelle mon premier rencart : une vraie catastrophe ! Rien que d'y penser, j'en rigole encore. Mais je me retrouve également dans ce personnage quand Coline apprend qu’elle va devenir grand-mère : je connais ça, moi aussi.

Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?TdM - shooting photo sept2018

Faire du théâtre, ça me donne plus de détermination, ça enrichit ma créativité par le biais de l'improvisation même si j'ai toujours autant de mal. Pour monter sur scène, il faut être passionné mais il faut aussi de la rigueur, du sérieux et de la persévérance. On doit être à l'écoute et en parfaite harmonie avec son groupe.

Qu'est-ce qui t'a particulièrement marqué dans cette aventure ?

Notre shooting photo, le 6 septembre dernier, nous a permis de mieux nous connaître et de nous laisser aller dans nos délires. J’aime cette photo où on apparaît à trois, avec Justine et Sonia. On pourrait noter en-dessous : Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.

Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau.

Ouh là là, c'est dur d'imaginer ça ! J’ai l’impression que nous aurions une relation fusionnelle. Quand je vois Colin et Coline petits vieux sur l’affiche du spectacle, j’imagine qu’ils se disent : « On s'est chamaillés comme chien et chat mais quoi qu'il arrive on passera nos vieux jours ensemble. »