TdM - Justine Legrand
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/11/2018
- Dans infos
« Oublier totalement qui nous sommes »
rencontre avec Justine Legrand
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Justine Legrand.
Justine est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin. Justine aime également bricoler et elle est sacrément douée : elle a confectionné quatre marionnettes désopilantes pour le sketch Rentrée des classes.
Justine, comment t’es-tu lancée dans cette aventure ?
J’ai fait du théâtre lorsque j’étais enfant, j’ai toujours dit que je recommencerais un jour. C’était loin d’être au programme cette année mais mon papa souhaitait commencer le théâtre et je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas me joindre à lui… Je me suis lancée afin de partager ces moments avec lui, de m’amuser tout simplement et d’avoir une belle complicité.
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Ce que j’ai trouvé dans cet atelier théâtre, c’est une belle brochette de personnalités toutes différentes, des personnes que je souhaite retrouver chaque semaine, un metteur en scène que je trouve extrêmement doué, des jeudis durant lesquels je m’éclate. J’ai découvert que se déguiser n’était pas forcément source de ridicule ; ça a toujours été un calvaire pour moi et au final, je commence à apprécier ces transformations.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Je pense qu’en montant sur scène, il est important d’oublier totalement qui nous sommes. Il faut rentrer dans le rôle, imaginer ce que le personnage pourrait voir, entendre, sentir et comment il réagirait. Nos propres réactions doivent s’effacer pour laisser place à celles du personnage. Ce n’est pas forcément facile mais je trouve très enrichissant de pouvoir vivre, l’espace de quelques instants, dans la peau de quelqu’un d’autre.
Quelle étape de la vie suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
C’est très certainement l’enfance. La période où je jouais avec mes Barbies, mes poupées, où je me créais mes propres histoires : tout était beau, tout était rose. Les problèmes d’adultes étaient loin, bien loin. Je ne voyais pas le malheur du monde. L’enfance et l’innocence me manquent donc un peu.