TdM - Sandrine Vansnick
- Par brasseur-vansnick
- Le 28/11/2018
- Dans infos
« Sur scène, je me donne à fond. »
rencontre avec Sandrine Vansnick
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Sandrine Vansnick, co-animatrice de l'atelier théâtre et comédienne dans ce spectacle.
Sandrine est arrivée très jeune au théâtre. « Le théâtre amateur, explique-t-elle, c’est un théâtre qui ne se prend pas la tête, ouvert à tous ; chacun peut y trouver un chemin d’épanouissement. C’est un très bon moyen d’expression. Grâce au jeu théâtral, on expérimente, on se dépasse, on explore toutes les émotions qui nous habitent. »
Sandrine, à quel âge as-tu commencé à participer à un atelier ?
Onze ans environ. On montait des spectacles de danse et de théâtre, avec décors, costumes, musiques, lumières, affiches… Pour une troupe de village, ce n’était pas rien. C’est Yvan Vanaise, notre metteur en scène, qui écrivait tous les textes. On donnait souvent nos représentations au Théâtre de Binche ; on a même eu la chance d’aller interpréter un spectacle au Centre d’Auderghem (Bruxelles), devant la princesse Paola. C’est des souvenirs passionnants !
Qu’est-ce qui te motive aujourd'hui encore à faire du théâtre ?
C’est une façon d’extérioriser des émotions fortes que j’ai en moi et que je ne peux exprimer ni dans ma vie privée ni dans ma vie professionnelle. J’aime aussi le côté un petit peu transgressif du théâtre. Dire des gros mots, par exemple. Le théâtre me donne une raison d’exister. Je n’ai pas peur du ridicule, j’aime bien faire rire les gens et l’atelier théâtre m’offre l’opportunité d’incarner toutes sortes de personnages.
Le spectacle Tranches de Maillard est monté par le 11e groupe d’atelier initiation de l’ATO. Qu’est-ce qui t’a particulièrement marqué dans cette nouvelle aventure ?
La promo 11, c’est un groupe qui a proposé beaucoup d’idées pendant les mises en scène. Jérémie, le metteur en scène, donnait des pistes et les participants n’avaient pas peur de dire: « Oh, ce serait bien si lui, il faisait ça… si elle, elle faisait ça… et ça, et ça… » Je ne compte plus le nombre de fous rires qu’on a eus.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
D’abord, cela exige un peu de disponibilité car il faut être présent aux répétitions et il y a aussi du travail chez soi : étudier son texte et sa mise en scène, chercher ses costumes et ses accessoires, éventuellement se voir avec ses partenaires pour répéter. Et puis, il faut avoir envie de s’amuser, de s’ouvrir aux autres : c’est un sport d’équipe, il ne faut pas tirer la couverture rien qu’à soi. Au contraire, il faut s’entraider sur scène et en coulisses. Au théâtre, on se met vraiment à nu : même si on se cache derrière des personnages, c’est quand même nous.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Mon mariage : être la reine de la journée, être remplie d’espoirs, porter une belle robe… Quand je vois des jeunes qui sont dans la préparation de leur mariage, ça me donne envie de recommencer. Pourtant, la préparation ce n’est pas toujours drôle mais quand on se souvient de son mariage, on ne retient que les bons côtés. Mon mariage, ça reste quand même un des plus beaux jours de ma vie.