Piliers 2 / interview Belle-Vue

Piliers 2 Comptoir

Interview de Belle-Vue

Piliers 2 / interview Belle-Vue- Bonjour Belle-Vue. Nous sommes très heureux de vous recevoir pour cette émission consacrée à nos amis de l’Horeca. Vous vous occupez d'un café, à Monche, Le Nul Bar Ailleurs. Je sais que la propreté, c'est important pour vous.

- Ah oui, l’hygiène ! moi, je passe la loque à reloqueter cinquante fois par jour. Toujours au même endroit. Comme ça, ça brille.

- J’imagine ! Est-ce que ça paie bien de travailler comme ça dans un café ?

- Écoutez, pas assez à mon goût, je ne vais pas vous dire le contraire. Dans un café de village, on n’a pas beaucoup de pourboires. Parfois, il y a un touriste qui passe, il laisse quelque chose. Des pièces bizarres, qu’on ne sait pas trop quoi faire avec.

- Du coup, vous avez une collection de devises étrangères…

- … et de petits cailloux. Moi, bon ! je les garde parce que ça fait plaisir.

- Belle-Vue, quels sont, selon vous, les inconvénients à travailler dans un café ?

- Bah, des fois, on me vomit dessus. Vedett, par exemple, quand elle se lance dans des expériences de coma tithylique (sic). Ça finit toudis mal.

- A l’inverse, on vous fait parfois des compliments ?

- Pas des masses. Un jour, un gars est entré dans le café pour offrir des fleurs. Alors j'étais toute contente. Mais au final, c'était pas pour moi.

- Ah non ?

- Le livreur s’était gouré de boutique. Il y avait un message qui disait : « Grisette, je suis ton bel admirateur. Chaque fois que je passe et que c’est toi en vitrine, ça me plaît bien, tout ce que tu fais. »

- On va se quitter là-dessus. Le mot de la fin, Belle-Vue ?

- Tant qu'on peut reloqueter, il y a de l’ouvrage.

- Eh bien, ma foi, reloquetons !

D’après un dialogue de Sandrine Vansnick (Belle-Vue) et Jérémie Brasseur, le 21 12 2021

 

 
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