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Les actus

  • rencontre - Emmanuel Dupuis

    • Le 10/11/2021
    • Dans infos

    Rencontre avec un passionné

    Emmanuel Dupuis, organisateur de murder parties

    Le confinement fut l'occasion pour l’Atelier Théâtre des Oiseaux d’explorer un recoin du vaste univers des jeux de rôle. Dans le domaine, Emmanuel Dupuis nous a précédés de quelques lustres ! Sa passion pour les histoires et son plaisir d'interpréter des personnages l'ont amené à créer bon nombre de murder parties.

    citation Emmanuel DupuisEnvie de vivre, le temps d'une soirée, « une aventure policière avec sa part d'énigme, de frisson, d'action et son lot de rebondissements »* ? Bienvenue dans le monde de la murder party ! Ici, chaque joueur incarne un personnage embarqué dans une intrigue où se côtoient suspects et assassin(s). Au programme, le plaisir de jouer un personnage et de mener une enquête. Suivez le guide : Emmanuel Dupuis vit à Binche. Depuis près de vingt ans, il organise des soirées qui peuvent rassembler une quinzaine de participants.

    Emmanuel, d’où vient ta passion pour les murder parties ?

    Depuis l'enfance, j'aime les histoires. Particulièrement celles qui contiennent du mystère et des énigmes. J’aime aussi interpréter des personnages. J'avais un théâtre de marionnettes quand j'étais gosse et à l'école, j’adorais jouer aux gendarmes et aux voleurs, aux cowboys et aux Indiens,...

    Emmanuel DupuisComment as-tu découvert l'univers de la murder party ?

    A la fin des années 90, les magasins de jouets ont sorti une série de jeux de société. Les joueurs interprétaient huit personnages suspectés d’avoir commis un meurtre. Dans la boîte, il y avait une cassette pour accompagner l'intrigue. Le jeu prévoyait des tours de parole ou chacun posait des questions aux autres. Et puis ces jeux-là sont passés de mode, on n’en a plus trouvé dans la grande distribution. Je trouvais ça dommage et j'ai fait des recherches dans des boutiques spécialisées dans les jeux de rôle. C’est comme ça que je suis tombé sur un livret de 80 pages publié par un groupe de Lillois. Ça devenait plus sérieux : l’intrigue était plus détaillée et nécessitait plus de préparation. Trois ou quatre autres livrets sont parus dans la même série. Quand ce filon a été épuisé, je me suis tourné vers Internet.

    Les amateurs de murder parties étaient déjà sur le web ?

    Oui, j’ai découvert un site créé par des passionnés qui publiaient leurs scénarios. J'en ai téléchargé un qui s’appelait Meurtre à Paris. J’ai organisé une soirée et comme ça s'est bien passé, je suis retourné sur le site mettre un petit mot de remerciement aux concepteurs du jeu. C'était des Bordelais. Apparemment, ça leur a fait plaisir. On est devenus très amis. En 2004, ils nous ont invités, mon épouse et moi, à participer à une murder party organisée dans un château à Bordeaux. Au fil du temps, j'en suis venu à me lancer moi aussi dans l'écriture de scénarios.Murder party Emmanuel Dupuis

    J’imagine que l’organisation d'une murder party demande pas mal d’investissement...

    Oui, bien sûr. Il y a d'abord le long travail d'écriture, et comme j’invente des scénarios pour 15 joueurs et que chez moi ce n'est pas très grand, je me suis mis à louer des gîtes. Les gens arrivent le samedi en début de soirée et on joue jusqu'au lendemain matin. Ceux qui ne sont pas fatigués peuvent investiguer toute la nuit, d'autres vont se reposer. Moi, en tant qu'organisateur, je dois gérer les imprévus (les désistements de dernière minute par exemple) et les questions logistiques. Je ne dors que deux heures sur la nuit. Ce qui me motive, ce sont les retours des gens : l'enthousiasme des participants donne envie de continuer. Parfois, je me dis que je vais arrêter d'écrire… mais jusqu’à présent j'ai toujours réussi à mettre sur pied en moyenne une grande murder party par an, que je fais généralement jouer deux fois.

    Comment ça fonctionne précisément ?

    Murder party Emmanuel DupuisJ'écris mon scénario. Les gens s'inscrivent. Un mois avant la murder party, j'envoie un dossier aux joueurs : on y trouve le déroulement de la soirée, le point de base de l'intrigue et surtout la fiche de présentation du personnage à interpréter (son histoire, son caractère, la raison de sa présence, ses motivations). Chaque personnage a des objectifs différents. Pour moi, même s'il y a une enquête à mener et des énigmes à résoudre, ce qui importe par-dessus tout c’est le plaisir de vivre une histoire ensemble. Chacun s’investit pour incarner son personnage et faire évoluer l’aventure. Parfois l'organisateur sait bien que l'objectif que poursuit un personnage est pratiquement impossible à atteindre. Mais en fixant cet objectif, on donne au joueur une détermination, ce qui l’aide à entrer dans la peau du personnage et à entreprendre des actions. Cela donne du relief au jeu.

    Quel impact a eu la crise sanitaire sur tes activités ?

    Le confinement a commencé à la mi-mars 2020 et j'avais une murder party programmée en avril ; on était déjà en pleine préparation. Ça a été un coup dur. Mais en définitive, la période fut propice à l'écriture. Cela faisait un petit temps que j’envisageais de me réorienter vers des scénarios plus courts, pour huit joueurs. J’ai aussi écrit un jeu de rôle atypique, de style narrativiste sur base d'une expérience de jeu vécue chez un ami aussi passionné que moi. Il n'y a pas d'intrigue policière, c'est une série de saynètes qui retracent la vie de quatre personnages. Chaque joueur doit faire des choix. Un peu comme dans les livres dont vous êtes le héros. L’histoire commence à l'école maternelle et se poursuit durant toute la vie : les études, la carrière professionnelle, les relations amoureuses, la confrontation à la mort, les aléas de la vie qui peuvent altérer l'amitié...

    Des murder parties ont pu se poursuivre aussi en visioconférence ?

    Murder party Emmanuel Dupuis​​​​​​​Oui. Lors du premier confinement, j’ai participé à des soirées en ligne organisées par des amis, mais c'était toujours des adaptations de scénarios conçus pour être joués en présentiel. J’ai eu l’idée d'écrire une murder spécialement conçue pour des rencontres virtuelles. L'histoire que j’ai imaginée suit les aventures de personnages qui se réunissent ponctuellement sur les réseaux sociaux.

    Quelles sont les conditions pour se lancer comme joueur ?

    Pour moi, il n'y en a qu'une seule, c'est d'avoir envie d’essayer. Le groupe de joueurs évolue sans cesse : au fil du temps, il y a des participants qui deviennent des habitués, certains s'en vont, de nouvelles têtes arrivent. C'est ainsi que j’ai pu rencontrer un tas de gens en France et en Belgique francophone.

    Quels sont les projets sur lesquels tu travailles ?

    Je continue à travailler sur des murder parties en visioconférence. Pas seulement à cause des contraintes liées à la crise actuelle mais surtout parce que cela permet de faire participer des joueurs qui habitent plus loin ou qui manquent de moyen de locomotion. On peut ainsi regrouper des gens de toute la Wallonie, mais aussi de Paris, de Rouen, de Toulouse... Je tiens beaucoup au fonctionnement en groupe ouvert : bienvenue à tous ceux qui souhaitent participer !

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    * Pour aller plus loin :

    •    www.murderparty.be – un site géré par un ami d’Emmanuel Dupuis
    •    manu280372@skynet.be – l’adresse courriel d’Emmanuel Dupuis
     

  • Piliers 2 Comptoir

    • Le 07/11/2021
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Webato pageune nov2021Lorsque vous viendrez flâner à Monche, un moment donné – ce sera sur votre droite (ou sur votre gauche si vous arrivez en sens inverse) – , vous tomberez sur un pittoresque bistrot de quartier, le Nul Bar Ailleurs. 

    Poussez la porte ; vous ne serez pas déçu. Aucun académicien n’y vient disserter mais les conversations s’élèvent quelquefois à de haut degrés de métaphysique. On n’y voit guère de Miss Monde mais les demoiselles qui fréquentent les lieux ont leurs charmes cachés. Pas d’athlètes prestigieux accoudés au comptoir, à moins qu’on englobe parmi les pratiques sportives l’art de la glandouille, l’exercice de la carabistouille et la gymnastique du lever de coude.

    Le maître à bord ici, c’est le sieur Carapils. Du moins, en théorie ! Dans la pratique, on croise rarement le bonhomme. Il s’arrange toujours pour déléguer la gestion de l’établissement à son épouse, Belle-Vue, plus coutumière du coup de rouge que du coup de torchon. 

    Parmi les habitués, vous êtes certain de tomber sur la mère Chouffe, sirotant son petit verre de Martini sur glace tout en pimentant les conversations voisines de ses commentaires sarcastiques. La sœur Trouffette n’est jamais loin non plus. Cela fait belle lurette qu’elle a troqué ses ave maria contre une kyrielle de chansons à boire. Vedett est bien plus mystique au fond, avec ses pierres énergétiques et ses incantations. Elle prétend lire l’avenir dans la mousse de bière mais la technique n’est pas encore à même d’aider Forestinne à anticiper les numéros gagnants du bingo. Qu’importe ! Forestinne redouble d’ardeur et se livre à une série d’entraînements extrêmes ! Snoek passe de temps à autre, entre deux bricolages ; qu’il soit en train de rafistoler un alambic ou de cogiter sur un prototype de machine à faire pétiller le café. Il n’est pas rare, enfin, que Bavaro gare Charleston son quinze-tonnes devant les fenêtres du bistrot. Cela prive un peu les lieux de leur lumière naturelle mais Bavaro compense par son énergie solaire et ses idées éblouissantes.

    Voilà le petit monde du Nul Bar Ailleurs ! Suivez nos potins éthyliques et nos grisantes aventures sur le blog de l’ATO. (novembre 2021)

    ***

    Piliers de Comptoir est un univers créé par l’Atelier Théâtre des Oiseaux en décembre 2019. Depuis l'été 2021, l’ATO réinvestit le bistrot imaginaire du Nul Bar Ailleurs, crée de nouveaux personnages, développe de nouvelles intrigues. Des sketchs sont en préparation, en prévision d’une présentation au public.
     

     

  • rencontre - Camille Rabat

    • Le 03/11/2021
    • Dans infos

    Rencontre avec un passionné

    Camille Rabat, comédien amateur (LTA)

    Le Théâtre Arrive compte les jours avant la grande première de La Culotte. Dans cette comédie grinçante de Jean Anouilh, Camille Rabat interprète le rôle de La Ficelle, serviteur gourmand et paresseux… mais qui tire toujours son épingle du jeu.

    citation Camille RabatLe Théâtre Arrive existe depuis bientôt dix ans. Camille est de ceux qui ont fondé l’association. Depuis, il n’a cessé de monter sur scène. Côté coulisse, il est branché support technique : c’est lui qui gère la régie, la sono, les captations vidéo. Il s’investit également dans la préparation de l’ORTF (le festival de théâtre amateur organisé en novembre par l’équipe) et les projets pour fêter les dix ans de la troupe.

    Camille, comment es-tu devenu comédien amateur ?

    Quand j'avais 7 ou 8 ans, j'étais ultra timide. Je n'avais que deux amis. Un de mes professeurs en CE1 montait un projet théâtral et il était sûr que le théâtre pourrait m'aider à vaincre ma timidité. Du coup, il a absolument tenu à me confier un rôle important. J’étais loin d’être enthousiaste… et finalement, ça m'a éclaté de monter sur scène. Ensuite, j’ai enchaîné avec différents projets jusqu'en 4e. Cette année-là, l'atelier théâtre de l'école a cessé ses activités faute de participants. Ce n’est qu’après le bac que j'ai remis le pied à l'étrier et depuis, je n’ai plus jamais cessé de faire du théâtre.

    Camille lta la culotteComment a débuté ton parcours au sein de l’association Le Théâtre Arrive ?

    Je fais partie des fondateurs. On était quelques-uns à faire partie de la troupe Atout’A’Zart basée sur Voiron. À cette époque, on montait un spectacle par an. L’ambiance s’est détériorée quand le président a annoncé qu’il s’en allait. Celui qui le remplaçait voulait évoluer vers le théâtre professionnel, il devenait de plus en plus exigeant. Ce qui ne convenait pas à tous. Ça a fini par scinder le groupe. Les rebelles – dont je faisais partie – ont préféré s’en aller et fonder une nouvelle association. C’est ainsi qu’est né Le Théâtre Arrive.

    Qu'est-ce qui te motive le plus dans le théâtre amateur ?

    Le principal intérêt, pour moi, c'est de faire des rencontres. D’ordinaire, je n'aime pas attirer l'attention sur moi mais quand je joue un rôle, j'aime bien être regardé et recevoir des commentaires, que ce soit des compliments ou des critiques constructives. Ça m’aide à m'améliorer. J’aime l’idée que le théâtre permet aux spectateurs, de s’échapper de leur quotidien. Voilà pourquoi je préfère la comédie plutôt que la tragédie. Il y a déjà bien assez de morosité dans la vie de tous les jours.

    Camille rabat 6Parle-nous de ton rôle dans La Culotte.

    En découvrant le texte, je ne voyais pas très bien quel rôle j’allais jouer. Pascal [Mouchard], notre metteur en scène, m'a proposé d’incarner La Ficelle. C'est le serviteur de l’académicien, un rusé qui s’arrange toujours pour passer entre les mailles du filet. Selon Pascal, ça me correspond bien : dès qu'il y a une embûche, j'arrive toujours à trouver un chemin détourné. En revanche, je ne suis pas flemmard comme La Ficelle. Lui, dès qu'il peut refiler ses corvées à quelqu'un, il n'hésite pas.

    Comment fais-tu pour tenir le coup quand le rythme de répétitions s’intensifie ?

    C’est vrai que c’est parfois dur. Si la répétition se termine après 22 heures, comme il faut 45 minutes pour rentrer sur Grenoble, je ne suis pas chez moi avant 23 heures. Quand le lendemain il faut se lever à six heures, ce n’est pas facile. Aussi, c’est parfois agaçant de voir ceux qui habitent à moins de cinq minutes arriver en retard… sans connaître leur texte. Mais bon, ce sont les joies du théâtre amateur !

    Camille rabat 1Quels souvenirs marquants gardes-tu des spectacles auxquels tu as participé ?

    Il y en a tant ! Dans une pièce qui s'appelait Le mari faux, j'ai joué un personnage féminin. C'est le metteur en scène de l'époque qui m'a dit : « Camille, je te vois bien dans ce rôle. » J’ai dit : « Ah bon ? Ben, d'accord, c'est parti. » On s'est beaucoup marrés sur ce projet et on a eu pas mal de succès. Pour la pièce Vendredi 13, je comptais m’occuper de la mise en scène mais à un moment j'ai dû appeler Pascal à la rescousse. Pascal a pris la relève. Plus tard, il a dit qu'il n'avait pas changé grand-chose à ce que j’avais mis en place mais c'est ce qu’il a apporté qui a fait toute la différence.

    Les comédiens débutants te demandent-ils parfois conseil pour gérer le trac ?

    Moi, mon truc, c'est de les faire rigoler parce que ça détend et en même temps, ça dégage les poumons. A part ça, je ne donne pas beaucoup de conseils. Bien que je fasse partie de ceux qui ont créé l'association, je passe toujours pour le petit trublion de service. Avant de monter sur scène, on me demande parfois comment je fais pour rester calme. Je réponds : « Si tu connais ton texte, ça va aller tout seul. Il suffit de respirer, de faire abstraction du public. Tu te concentres sur les projecteurs qui vont t’éblouir et tu ne verras même pas les spectateurs. »

    Camille rabat 4Peux-tu nous dire quelques mots sur l’ORTF ?

    C’est un festival de théâtre amateur que notre troupe organise. Cette année, c’est le week-end des 26, 27 et 28 novembre. Le programme est déjà établi. Les contrats sont signés. Il nous reste à mettre au point des détails pratiques. Le vendredi, notre troupe ouvrira le bal avec la première représentation de La Culotte. Le samedi, trois spectacles s’enchaînent : un one-man-show humoristique en après-midi, une courte pièce en début de soirée, suivie vers 21 h par un show d’improvisation. Pour clôturer le festival, le dimanche après-midi, on a programmé une comédie… sur quai de gare.

    Dans quel genre de pièce voudrais-tu jouer après La Culotte ?

    De la comédie, toujours de la comédie ! Je rêve depuis longtemps de travailler sur Toc toc, une pièce de Laurent Baffie qui m'a toujours fait rire. Et puis, comme j’ai des captations vidéo des pièces dans lesquelles j’ai joué, je viens de revisionner un spectacle auquel j’ai participé quand j'étais plus jeune. Ça s'appelle Rendez-vous dans dix ans. Six personnages se retrouvent, ils se souviennent de leurs années d’études, se rappellent comment ils sont devenus amis, ils découvrent ce qu'ils sont devenus. C'est à la fois drôle et plein de sensibilité. Voilà des projets que je compte soumettre à la troupe.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe: www.letheatrearrive.com/

     

  • rencontre - Pascal Mouchard

    • Le 20/10/2021
    • Dans infos

    Rencontre avec un passionné

    Pascal Mouchard, metteur en scène amateur (LTA)

    Dans quelques semaines, nos amis français de la troupe Le Théâtre Arrive montent sur scène avec La Culotte, une comédie grinçante de Jean Anouilh. Cette pièce à grande distribution est mise en scène par Pascal Mouchard, grand créatif et joyeux bavard.

    citation Pascal MouchardPascal Mouchard ne manque pas de projets. De son propre aveu, il en a toujours dix ou quinze en tête. Il faut dire que sa passion pour le théâtre ne date pas d’hier. Pascal lit des textes, va voir des spectacles, crée des décors, monte sur les planches et met en scène. Pour lui, Raymond Devos a bien résumé les choses : l’art du théâtre consiste à venir chercher le spectateur dans son fauteuil pour l’entraîner dans la folie avant de le ramener à lui-même en fin de voyage.

    Pascal, parlons d'abord de La Culotte. Qu’est-ce qui t’a amené à proposer ce texte à la troupe ?

    En 2018, on cherchait une pièce pour l'ensemble de la troupe. On accueillait trois nouveaux membres et on clôturait une année où la troupe s’était retrouvée scindée pour monter deux spectacles, Le médecin volant et Vendredi 13. Cela avait un peu éclaté le groupe, malheureusement. D’où la volonté de proposer un projet pour tout le monde. On me disait : « Ça va être trop difficile ; on n’aura jamais tout le monde aux répétitions. » Je répondais : « Je sais mais il faut quand même essayer. » J'ai cherché une pièce à grande distribution et je me suis souvenu de La Culotte. C'est une pièce que j'avais montée en 1994 du temps où j’animais une petite troupe dans un patelin de campagne.

    Pascal MouchardPour remonter cette pièce, tu as donc pu puiser dans tes souvenirs…

    Je me rappelle surtout qu’à l’époque, ça n’avait pas été simple. Le thème de La Culotte n'était pas du tout dans l'air du temps. Les gens n’adhéraient pas trop. On a réussi à monter la pièce mais j'étais resté avec un goût de trop peu. Quand j’ai relu le texte il y a trois ans, j’ai été frappé par l’actualité du propos. Plus je la lisais, plus il me semblait que ça faisait écho avec le mouvement MeToo et les dérives politiques actuelles. Je me suis dit ​​​​​​​: pourquoi ne pas tenter ​​​​​​​?

    Comment la troupe a-t-elle abordé le texte ​​​​​​​?​​​​​​​

    C'est une pièce peu connue. D’Anouilh, les gens citent le plus souvent l’Antigone, et c’est à peu près tout. La Culotte, c'est vraiment une pièce dérangeante, on peut même se demander si Anouilh n’était pas quelque part un anarchiste de droite. Nous avons hésité un moment à faire des coupures, finalement nous avons gardé le texte intégral. Les comédiens se sont distribués les rôles entre eux, en fonction de ce qu’ils avaient envie de jouer. Oui, ce sont les comédiens eux-mêmes qui ont choisi ​​​​​​​! Pour beaucoup de gens, le metteur en scène est comme un chef d'orchestre. Je ne crois pas trop à ça. Je ne suis pas là pour décider mais pour donner des pistes dans le jeu d’acteur.

    Sur quoi portes-tu ton attention pour aider les comédiens débutants à progresser ​​​​​​​?

    Jusqu’à présent, quand de nouveaux adhérents rejoignaient la troupe, ils intégraient le projet en cours. Il n'y avait pas d’exercices qui leur étaient particulièrement dévolus, ils recevaient des consignes de jeu comme tout le monde. J’ai constaté que ceux qui arrivent sans avoir jamais fait de théâtre, c’est important qu’ils montent assez vite sur scène. Sinon, la motivation se relâche. Je suis très attentif au positionnement du corps et au fait que le personnage soit bien habité. On commence toujours un projet par des recherches sur le personnage, sur sa façon de marcher, sa façon de réagir. On essaie de lui trouver des gestes qui pourront servir par après d’effets comiques.

    Pascal Mouchard​​​​​​​Quelles sont les principales difficultés que doivent surmonter les débutants ​​​​​​​?​​​​​​​

    L’erreur classique c’est d’abandonner le personnage. Je me souviens d'avoir lu à ce propos le livre d'un metteur en scène irlandais, Declan Donnellan. Il explique que l'acteur doit montrer au public ce que le personnage voit. C'est pour ça que j'aime travailler sans accessoires. Les débutants disent souvent ​​​​​​​: « ​​​​​​​Mon personnage doit boire, j’ai besoin d’un verre. ​​​​​​​» Mais si le comédien prend un verre, alors il se met à boire de façon banale et ça ne m'intéresse pas.

    Tu es aussi très attentif à la manière dont on se place sur scène ​​​​​​​?

    C’est essentiel. J'ai fait des stages où on apprenait à regarder le public. Il fallait rester immobile face aux spectateurs pendant que l'autre acteur parlait. Le temps peut paraître long ​​​​​​​! Les comédiens débutants ont tendance à rester rivés sur leur partenaire de scène. Du coup, les spectateurs ne voient pas leurs mimiques. Pour le public, il ne se passe plus rien.

    Pascal Mouchard​​​​​​​Comment travailles-tu la diction et le volume sonore avec les comédiens ​​​​​​​?

    Je ne suis pas très attentif à cela. Je parle moi même un peu trop vite. C’est un défaut que j'essaie de corriger quand je joue. Je sais qu’au fond, tout ça vient au fur et à mesure, à force de jouer. Il m’arrive d’attirer l’attention des comédiens sur le volume vocal, mais c'est plutôt en fin de mise en place. Ce qui me semble le plus important, c'est que les comédiens habitent leur personnage. Si l’on fait du théâtre, ce n'est pas pour parler entre soi, c'est pour s’adresser au public.

    ​​​​​​​A quel moment du projet conçois-tu la préparation des décors ​​​​​​​?

    Pour moi, moins il y a d’élément sur scène, mieux c’est. Le minimum du minimum. Pour La Culotte, je voulais deux grands panneaux au fond pour symboliser la pièce. Un bout de rideau déchiré et un poteau de torture surmonté par un buste de Marianne. Ce buste, on l’a fabriqué avec une collègue qui est plasticienne. Et puis, j’ai rajouté une petite estrade pour installer le tribunal.

    La troupe reprend certains éléments de décor d’un spectacle à l’autre ​​​​​​​?

    Oui, avec un membre de la troupe qui ne s'occupe que du décor, on a fabriqué des grands panneaux qui se fixent sur des supports. Ces panneaux, on les habille différemment pour chaque spectacle. On les a utilisés dans Chat en poche avec du papier crépon. Dans Le médecin volant, on les a combinés pour fabriquer une fenêtre. C'est facile à démonter et à embarquer en voiture. Pour La Culotte, on a peint nos deux panneaux en rouge vif.

    Et pour les accessoires ​​​​​​​?troupe Le Théâtre Arrive​​​​​​​

    Pour les accessoires, ça dépend de ce qu'on déniche sur brocantes. Pour La Culotte, il y a une corniche en plâtre doré qui est en train de se casser la gueule. Et des bouts de rideau qui pendent du plafond. Mais ça, c'est arrivé vraiment tardivement.

    Comment prépares-tu ton travail de mise en scène ​​​​​​​?

    Je commence par lire la pièce cinq ou six fois. J’ai alors une idée générale de la manière dont ça va s'organiser. Je fais des petits croquis. Tout de suite je prévois les entrées ​​​​​​​: si c'est plutôt avant-scène ou fond de plateau ​​​​​​​; les décors côté cour ou côté jardin… On cale ça dès le début des répétitions. Mais je garde une certaine liberté ​​​​​​​: si ça ne va pas, on modifie. J'aime faire évoluer ma mise en scène en fonction de ce qui marche ou pas. Des fois, un comédien proteste ​​​​​​​: « ​​​​​​​Mais tu m’avais dit le contraire la dernière fois. – Ben oui, mais ça marche mieux comme ça ​​​​​​​! ​​​​​​​» J'essaie des trucs, et c’est vrai que pour les comédiens ce n'est pas toujours facile à suivre.

    Pascal MouchardOù puises-tu ton inspiration ​​​​​​​?

    Je vais souvent au théâtre. Chaque fois que je me rends au festival Off d'Avignon avec ma femme, on se tape dix spectacle en trois jours. Je me souviens d’un spectacle qui s'appelait ZigZag (une création de Xavier Lemaire). Quand on rentre dans la salle, il y a deux régisseurs tout affairés à placer le public. Puis, un homme arrive en costard cravate, il explique qu'il est metteur en scène et il retrace l’évolution de cette fonction à travers l’histoire du théâtre. Ensuite, il prend la première scène du Médecin malgré lui de Molière pour la jouer de trois façons différentes. Les ‘régisseurs’ du début deviennent les acteurs. Il y a d’abord la version classique, puis une adaptation style théâtre contemporain - et enfin une relecture moderne théâtre engagé (avec deux clodos qui se tapent sur la gueule pour des canettes de bière). On voit à quel point, à partir d'un texte, on peut faire ce qu'on veut. Ça m’a fort marqué.

    Voir des spectacles permet d’enrichir ta palette de metteur en scène ​​​​​​​?

    Oui, quand je vais voir des spectacles, je dis ​​​​​​​: « ​​​​​​​Tiens, ce truc-là, c'est pas mal. ​​​​​​​» Je me souviens d’un spectacle de Grégory Faive il y a deux ans, à Grenoble. L’acteur commence sa pièce tout seul et il s’adresse au public comme si c'était sa troupe de comédiens ​​​​​​​: « ​​​​​​​Toi Denise, ça n'allait pas à la dernière répétition. Toi, Jean-Paul, c'était très bien... ​​​​​​​» Le spectateur devient en quelque sorte un acteur de la troupe. Du coup, on se retrouve du côté des coulisses. Le premier plan, c'est la scène et on voit au fond les sièges vides du public. Tout est inversé. C'était vraiment fabuleux.

    Pascal MouchardComment travailles-tu les jeux de scène avec les comédiens ​​​​​​​?

    Je me suis rendu compte que souvent, dès que les comédiens intégraient un jeu de scène, il y en avait un autre qui arrivait naturellement ​​​​​​​: comme si un jeu de scène en appelait un autre. Le pire dans le théâtre amateur, c'est quand les acteurs déclament. C'est chiant quand le gars est droit comme un i, qu’il récite son truc. Moi je dis à mes comédiens ​​​​​​​: « ​​​​​​​On s’en fout si vous vous trompez dans le texte, ça n'a pas d'importance ​​​​​​​; on est amateurs. Par contre, ne récitez pas. Donnez de la vie ​​​​​​​! ​​​​​​​»

    Comment vois-tu l'évolution du théâtre amateur ​​​​​​​?

    Autour de moi, le théâtre amateur se porte plutôt bien. Il y a toujours beaucoup de troupes, elles ont chacune leur registre. Il y a des festivals qui sont organisés, des tas d’initiatives… Ce que je trouve dommage, c'est que ça se tire la bourre. Mais ça, c’est comme dans la musique, comme dans la danse, comme partout… Ce n'est pas facile de nouer des contacts et de développer des échanges, sauf pour nos ORTF, le festival de théâtre que nous organisons fin novembre ​​​​​​​: ceux qui viennent partagent notre désir de travailler ensemble. Je suis assez confiant. Dans la troupe, on était six il y a 9 ans, maintenant on est dix-neuf. Et les projets ne manquent pas…

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe: www.letheatrearrive.com

     

  • rencontre - Julien Montarros

    • Le 06/10/2021
    • Dans infos

    Rencontre avec un passionné

    Julien Montarros, président de la troupe Le Théâtre Arrive

    Depuis décembre 2020, nous sommes en contacts réguliers avec Le Théâtre Arrive, une association de théâtre amateur basée en Isère (France). Julien Montarros est président de la troupe « cette année encore ».

    20211006 julien montarros citationMalgré les difficultés, Le Théâtre Arrive poursuit ses activités. La troupe prépare pour le mois de novembre une comédie grinçante de Jean Anouilh, La Culotte, ainsi qu’un festival rassemblant plusieurs troupes de théâtre de la région. Nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec Julien Montarros, le président.

    Julien, comment es-tu devenu président de la troupe ?

    Le Théâtre Arrive est une association qui a été constituée en 2012. Au départ, il y avait cinq comédiens avec un spectacle créé au sein d’une autre structure. Comme nous n’avions pu jouer que deux fois, nous étions frustrés. Deux d’entre nous ont lancé l’idée de créer une nouvelle association pour reprendre les représentations. J’ai suivi le mouvement mais quand on s’est réunis pour rédiger les statuts, personne n’avait réellement l’intention d’assumer un poste à responsabilités. Voilà comment je me suis retrouvé à la présidence. Un peu par hasard. Souvent, je dis que je suis président pour une durée d’un an. Lors de chaque assemblée générale, on revote… Jusqu’ici, j’ai toujours été réélu.

    Cette question du nombre de représentations - qui a mené à la création de la troupe - reste très importante pour toi ?

    Oui. Mon objectif, c’est toujours de jouer au moins cinq fois chaque spectacle. Bien sûr, ça n’a pas toujours été faisable. C’est plus compliqué pour les grandes distributions. En revanche, on est allés au-delà de cinq représentations pour certains spectacles. Le record, c’est Mélange caustique, un duo que j’avais créé en 2010 avec un ami. Quand on a lancé Le Théâtre Arrive, il nous fallait accumuler un peu de trésorerie. Pour louer des salles, par exemple. Or, comme nous avions nous-mêmes écrit les textes de ce duo, il n’y avait pas de droit d’auteur. Ce qui représente un avantage considérable. Alors, même quand on travaillait sur d’autres projets, on continuait à jouer Mélange caustique. Nous avons présenté ce duo une quinzaine de fois. Jusqu’en 2015. Nous avons même eu l’occasion d’aller nous produire dans une petite salle à Paris.

    Julien montarros melange caustiqueQuelle qualité te semble la plus importante quand on est président d’une troupe de théâtre ?

    L'écoute : être tourné vers les autres. Pendant les réunions administratives ou lors de l'assemblée générale, j'aime exposer le projet, écouter un peu tout le monde, essayer de synthétiser les avis. Il faut essayer de trouver un consensus. Moi aussi, je m'exprime évidemment. Je donne mon avis mais mon point de vue n’a pas plus de valeur que celui d’un autre membre.

    Nous fonctionnons en démocratie participative. Tous les adhérents ont accès à la messagerie et peuvent envoyer des emails au nom de l'association. On veille aussi à être totalement transparents sur les questions de comptabilité. Nous nous organisons en commissions pour répartir les responsabilités (entre autres : la communication, les costumes, les décors). Je représente parfois l’association dans les réunions à la mairie mais pas systématiquement : ça peut être quelqu'un d'autre. La rédaction des comptes-rendus, c’est moi qui m’y colle. Mais ce n’est pas un problème parce que j'adore ça. Je synthétise les discussions (en essayant de mettre un peu d'humour) : cela permet à ceux qui étaient absents d’être informés. En fin de compte, la communication, que ce soit à travers les comptes-rendus en interne ou les affiches, cela fait aussi partie de la vie d’une troupe de théâtre amateur.

    Es-tu parfois tenté par le rôle de metteur en scène ?Julien montarros chat en poche

    Pas tellement : j'aime trop monter sur scène. Nous avons parfois créé des spectacles où la mise en scène était collégiale. Dans ces cas-là, j'aimais bien donner mon avis mais nous avons constaté que c'était moins efficace : il vaut mieux dédier ce rôle à une personne.

    Quelles sont, pour toi, les grandes distinctions entre théâtre professionnel et théâtre amateur ?

    Bien sûr, les comédiens professionnels ont suivi une formation. Ce qui n’est pas le cas des comédiens amateurs. Mais la formation n’est pas tout, il y a aussi le talent, quelque chose d’inné qu’on trouve aussi parmi les amateurs. Ce qui nous différencie également, ce sont les budgets en jeu. Le théâtre est un gagne-pain pour les professionnels alors que chez les amateurs, c’est juste une passion : il y a tout de suite moins de pression.

    Est-ce que Le Théâtre Arrive collabore avec des acteurs du secteur professionnel ?

    Chez nous, il n'y a pas de professionnel. Pascal assume le rôle de metteur en scène parce qu'il est expérimenté mais il n'est pas rémunéré. Nous aimerions proposer à certains membres de suivre une formation auprès d’un professionnel, que ce soit pour la sonorisation ou la régie. On a prévu une enveloppe budgétaire mais cela ne s’est pas encore concrétisé.

    Julien montarros mots tordusQu’est-ce qui t’a amené au théâtre amateur ?

    Dès que j'ai su écrire, j'ai inventé plein d'histoires. Pour mon plaisir personnel d’abord et puis pour les lire à mon petit frère. Quand on voyait nos cousins, on créait des petits spectacles ensemble.

    Aujourd’hui encore, j'aime bien mettre en scène les petits moments du quotidien. Quand je suis avec mes enfants, je fais dialoguer les objets, j’imagine des trucs un peu fous-fous. On dirait bien que ça se transmet. Ma fille danse tout le temps, elle s'exprime beaucoup corporellement. Mon fils aussi est très créatif : il aime inventer des jeux.

    Comme beaucoup, j’ai fait un peu de théâtre au collège. On lisait un dialogue en classe ou on montait des petits spectacles. Quand je suis entré en école d'ingénieur, à 20 ans, je me suis inscrit dans le club de théâtre à Grenoble et c'est là que j'ai commencé à faire du théâtre de façon plus structurée, en rejoignant une troupe qui montait de vraies pièces.

    En cette période de crise, comment vois-tu évoluer la pratique du théâtre amateur ?

    Les crises sont fréquentes dans une troupe de théâtre amateur. Un comédien qui vous plante un mois avant de jouer, une salle qui n'est plus disponible à l’approche d’un spectacle… A chaque fois, c’est un coup dur pour la motivation au sein du groupe.

    Cette fois, c'est pareil mais évidemment c'est plus long. il faut que le groupe reste mobilisé et ce n'est pas seulement l'affaire du président mais de l'ensemble du groupe. Notre atout c'est le côté convivial de la troupe : le fait que l'on se retrouve non seulement pour faire du théâtre mais aussi pour manger un bout ensemble. Et en même temps, on partage l’objectif de faire les choses bien, de faire en sorte que chacun participe à la vie de la troupe et puisse s'exprimer. Je suis très fier de cela. C’est grâce à ça, je pense, qu’on arrive à surmonter toutes les crises, même lorsque des adhérents nous quittent, par démotivation ou à cause de problèmes personnels à régler. Du coup, ne restent que ceux qui sont à fond dans le théâtre, qui partagent l’envie de proposer des choses qui ont de la gueule tout en s’amusant.

    Des spectacles de qualité, des mises en scène élaborées tournée vers le public. Ça ne nous intéresse pas un théâtre prétentieux, où les comédiens se regardent le nombril. On est dans la comédie. J’aime bien faire passer des messages sérieux bien sûr, mais toujours en rigolant.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Pour découvrir le site web de la troupe : www.letheatrearrive.com

     

  • PhotoRéplique - Chapi Chapo

    • Le 31/07/2021
    • Dans infos

    Juillet 2021 Sandy et Jey

    Chapi Chapo - PhotoRéplique ATO juillet 2021 - sur la photo : Sandrine Vansnick et Jérémie Brasseur - idée dialogue : J. Brasseur

    Le savez-vous ? L’ATO anime cet été des séances rassemblant des débutants et des comédiens ayant déjà participé à la création d’un spectacle ou deux. A partir de pistes variées, on imagine des jeux de scène et des dialogues, le tout sur des thèmes légers pour s’amuser et rire ensemble. Ça se passe le mardi de 19h30 à 21h dans l’arrière-salle du Malgré Tout (café de la place de Ciply - rue des Robiniers 51). Cotisation : 5 e / séance. Réservations nécessaires.

  • annonce - La Guerre des Trônes

    • Le 27/07/2021
    • Dans infos

    La guerre des trones page titreVous avez un peu de temps libre le mois prochain ? L'équipe de production de la série télévisée historique La Guerre des Trônes est en tournage dans notre région (à Belœil) en préparation de la saison 5. L'action se déroule sous le règne de Louis XV. Cette série TV, présentée par Bruno Solo, est diffusée sur France 5. Si l'expérience vous tente, vous pourriez postuler afin d'intervenir comme comédien ou figurant sur le tournage. Voici les renseignements transmis par la responsable du casting :

    On recherche des hommes et des femmes, âgés de 18 à 70 ans
    Tournage entre le 18 et le 31 août à Belœil
    Rémunéré (selon la convention audiovisuelle)

    Les candidatures sont à envoyer sur castingtrones5@gmail.com (mettre en objet BELOEIL + votre AGE) avec les informations suivantes :

    • Nom / Prénom
    • Âge
    • Lieu de résidence
    • 2 photos en couleurs (1 portrait + 1 en pied) et bande-démo si possible
    • CV artistique, expériences cinéma / théâtre
    • Mensurations (taille, taille de veste, taille de pantalon) 
    • Indisponibilités sur la période ?
    • Véhiculé(e) ?

     

     

  • PhotoRéplique - Au pique-nique

    • Le 16/07/2021
    • Dans infos

    Juillet 2021 au pique nique

    Au pique-nique - PhotoRéplique ATO juillet 2021 - sur la photo : Michel et Justine Legrand - idée dialogue : J. Brasseur

    Le savez-vous ? L’ATO anime cet été des séances rassemblant des débutants et des comédiens ayant déjà participé à la création d’un spectacle ou deux. A partir de pistes variées, on imagine des jeux de scène et des dialogues, le tout sur des thèmes légers pour s’amuser et rire ensemble. Ça se passe le mardi de 19h30 à 21h dans l’arrière-salle du Malgré Tout (café de la place de Ciply - rue des Robiniers 51). Cotisation : 5 e / séance. Réservations nécessaires.

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