ATO Gottignies 2025

Marche nocturne de Gottignies 2025

Les chapelles se sont animées avec l’Atelier Théâtre des Oiseaux

Le samedi 4 octobre dernier, le village de Gottignies s’est paré d’une atmosphère singulière. À l’occasion de la marche nocturne annuelle, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a accompagné petits et grands dans une promenade de cinq kilomètres à travers les rues du village, entre patrimoine et rêverie.

Comme chaque année, le premier samedi d’octobre, l’association Gottignies Mon Village a convié les habitants de la localité et leurs amis à cette marche nocturne devenue tradition. Cette édition a mis à l’honneur les chapelles, témoins discrets mais puissants de la ferveur populaire. Huit d’entre elles jalonnaient le parcours.

Mais cela ne suffisait pas à l’ATO, qui s’est lancé un défi : ramener symboliquement sur l’itinéraire des marcheurs trois chapelles plus éloignées — Saint Donat, Sainte Anne et Sainte Rita. Grâce à l’ingéniosité de Fatima Lalam, ces potales de carton sont devenues des carrefours de rencontre, où le sacré flirtait avec le burlesque, le rêve et le jeu. Un théâtre à ciel ouvert, où se sont invitées quelques rafales de vent frivoles.

Rencontres théâtrales sur le chemin

Dix comédiens attendaient les marcheurs bon pied bon œil. À la potale Saint Donat, Fatima, Nicole et Philippe ont dompté les orages avec un punch du tonnerre ! Leurs explications mêlaient science et poésie dans un tourbillon jubilatoire.

À la potale Sainte Anne, patronne des matelots, des pirates d’eau douce recrutaient des moussaillons pour les embarquer sur leur rafiot, cap sur l’océan. Christelle, Claudette et Fred. Enfin, à la potale Sainte Rita, Jérémie, Michel et Sandrine ont plongé les spectateurs dans les coulisses d’un documentaire… miraculeux ! Ambitieux et polymorphe, leur projet cinématographique n’a peut-être existé que dans leurs têtes, mais ils ont permis aux marcheurs d’en apprécier tout le potentiel.

L’ange des chapelles : une présence bienveillante

Au bout du chemin, après un verre de vin chaud, les marcheurs ont croisé l’ange des chapelles. Figure discrète mais lumineuse, elle avait été annoncée de loin en loin par les petites images glissées dans les potales par Henri Van Migro.

Cet ange, c’était Marie-Madeleine, nimbée de fleurs et de musique. Avec douceur et sagesse, elle a guidé les pas fatigués des marcheurs, comme une étoile bienveillante au cœur de la nuit.

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Merci à Béatrice Fauveau et à son mari, ainsi qu'à Rodrigo Bragança pour leur accompagnement bienveillant et pour les reportages photos.