Articles de brasseur-vansnick
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Jeux de Clés - questions clés
- Par brasseur-vansnick
- Le 24/03/2017
- Dans infos
Dans deux mois, la huitième promotion de l’atelier théâtre présentera son café-théâtre Jeux de Clés (19, 20 & 21 mai 2017). Les textes sont écrits et distribués, Mariana a finalisé l’affiche. En plus, les comédiens semblent mémoriser leurs rôles sans grande difficulté, ils rassemblent activement leurs costumes et l’atelier a bénéficié de l’aide providentielle de Julien Janssen pour créer un décor sur mesure. Tout roule !
Comme le veut la tradition, chaque membre de l’équipe doit à présent remplir un questionnaire en lien avec le thème du café-théâtre. Vous découvrirez les réponses des comédiens dans le programme du spectacle. Un peu de patience, donc. En attendant, c’et le metteur en scène qui est mis sur la sellette.
« Jérémie Brasseur, donnez trois mots-clés qui vous collent bien.
- Je dirais: créatif, bordélique, joueur.
- Combien de clés vous trimballez avec vous ?
- Sur mon trousseau perso, il y en a quatre. Sur celui de la maison de quartier, il y en a quatre aussi, parfois une cinquième… quand Catherine nous confie la précieuse clé du bar !
- À quoi ressemble votre porte-clé ?
- Le porte-clé sur lequel j'ai mis les clés de la maison de quartier a la forme d'un gros cœur, il est en plastique violet. Magnifique ! Avant, on pouvait lire dessus : « ma chérie », mais avec le temps ça s’est effacé. J’aime bien ce porte-clé parce ce sont des participants de l’atelier qui me l’ont offert.
- Vous avez déjà perdu une clé ?
- Oui, j’ai perdu ma clé de voiture il y a quelques années. En fait, elle n’était pas vraiment perdue, elle était sur le siège passager. La voiture étant verrouillée de l’intérieur, il a fallu appeler un serrurier. Il a mis trois minutes top chrono pour ouvrir la portière et il a réclamé septante euros, quelque chose comme ça. C’est un souvenir douloureux… pour le portefeuille.
- À choisir, vous prenez la clé de sol, la clé anglaise ou la clé de l’énigme ?
- La clé de sol. Il fallait être un peu tordu pour inventer un symbole aussi farfelu. Et j’aime bien ce qui est farfelu ! Je me souviens qu’au cours de solfège, j’ai dû faire quelques lignes d’écriture avant de maîtriser le tracé de ce truc.
- À qui pourriez-vous confier la clé de chez vous ?
- Je pourrais la confier à ma femme mais elle a déjà la même.
- À qui ne confieriez-vous votre clé pour rien au monde ?
- Au gouvernement parce qu’il s’empresserait de créer une taxe sur le gardiennage des clés et une autre sur la récupération des clés.
- Quelle épreuve du fort Boyard seriez-vous prêt à traverser pour récupérer une clé ?
- Je veux bien aller dans la petite voiture en fer qui se balade au milieu des tigres. J’ai un chat à la maison, alors j’ai l’habitude des fauves affamés. »
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Cappadoce - programme
- Par brasseur-vansnick
- Le 10/03/2017
- Dans infos
Cappadoce
Demandez le programme !
Demandez le programme ! Ou plutôt servez-vous.
Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.
L'accès rapide ? C'est par ici.
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Cappadoce - Vacances en vrac
- Par brasseur-vansnick
- Le 03/03/2017
- Dans infos
Pour ses vacances, Aubange s’est laissé embarquer par son compagnon au fin-fond de la Turquie... C’est le début du pitch de notre comédie Cappadoce, que nous présenterons au public la semaine prochaine : les 10, 11 & 12 mars (il reste encore des places disponibles le samedi). Et nos comédiens, où passent-ils leurs vacances ? Quelles tribulations leur arrive-t-il ? Comme on est foncièrement curieux, on leur a posé la question.« J’avais une dizaine d’années. En Suisse, nous nous sommes retrouvés dans une télécabine bondée et je me suis évanouie. On était tellement serrés que je suis restée debout malgré tout, les yeux grands ouverts et le teint vert. Pour me ranimer, ma mère, paniquée, m’a giflée de toutes ses forces. J’ai reçu les baffes de ma vie ! » Isabelle Blanquet (Aubange)
« J’étais en France dans un magasin avec ma femme. Je lui ai dit : Je descends l’escalier pour aller voir dans l’autre pièce, mais après, comme je lisais un truc, le temps a passé. Ma femme me cherchait (l’escalier était un peu caché) et elle commençait à paniquer quand j’ai enfin reparu.» Roberto Carbone (Muno)
« En vacances, j’aime me promener dans les forêts et visiter des villes que je ne connais pas. Je photographie les chevaux quand j’en vois. Un jour, par accident, j’ai laissé tomber mon GSM dans un évier rempli d’eau. Il n’a plus fonctionné. » Mélissa Copenaut (Marie)
« En vacances, j’ai besoin d’espace, de lumière et de grand air. Un jour, j’ai fait deux chutes : ce qui m’a valu un passage aux urgences : sympas, les vacances ! » Françoise Coton (Sara)
« J’aime la plage, la mer, le soleil ; j’aime moins la montagne ; j’utilise mon GSM pour prendre des photos et le résultat est très bon. Un jour, je me promenais dans une grande ville et on m’a volé un portemonnaie que j’avais mis dans mon sac à dos. » Chiara Cristelli (Véronique)
« Mes photos de vacances peuvent ressembler à tout et n’importe quoi ! J’aime photographier des choses typiques qui me rappelleront mes vacances et que je pourrai partager à mon retour. Un simple appareil me suffit à prendre les clichés dont j’ai envie. » Laurence Dedieu (Ambly)
« La première fois que je suis allée à Disneyland, j’ai perdu mon GSM dans le parc. Je vais au bureau des objets trouvés, je décris mon GSM. L’employé me dit : Désolé, mademoiselle, mais il n’y a rien. Et au moment où je m’en vais, il me dit : Attendez, c’était une blague, je l’ai ! » Nadège Florin (Helecine)
« Une fois, je me suis retrouvé en plein brouillard, le GPS était en panne, le réservoir flirtait avec la réserve. C’était à la tombée de la nuit, dans la montagne, sur une petite route, et tout à coup je me suis retrouvé nez à nez avec un crapaud gros comme un ballon. » Jean-Pascal Giacometti (Lazare)
« Mon copain et moi on était partis se promener dans la forêt de Lorient (Champagne). Mais les moustiques n’avaient sans doute plus rien mangé depuis longtemps. On a essayé de leur échapper... mais en vain. On était pourchassés par un essaim, comme dans un dessin animé. » Tamara Isaac (Velaine)
« J’étais en vacances dans le Sud de la France avec mon meilleur ami et j’ai fait une crise d’épilepsie. Ça remonte à pas mal d’années mais il s’en souvient encore très bien. Je crois qu’il a eu une peur bleue, mais heureusement il n’y a pas eu de complication. » Luc Jonckheere (Enghien)
« Mon père a un bateau à voile. Il y a sept ans, avec ma petite sœur Lucie, on voulait essayer l’annexe du bateau. On part et je me mets à râler sur ma sœur parce qu’elle ne savait pas ramer. On retourne vers le bateau et là, je m’agrippe à l’échelle mais l’échelle bascule et je me retrouve à l’eau. J’ai encore râlé parce que c’était la deuxième fois de la journée que je me retrouvais avec des vêtements complètement trempés. » Zoé Koller (Louette)
« En vacances, j’aime la plage mais pas couverte de touristes, j’aime aussi les paysages déserts, loin de ce qu’on voit tous les jours et loin des centres touristiques ; mes photos sont toujours un peu compromettantes… sinon ce ne serait pas drôle ! » Aurélie Lenfant (Hodeige)
« Un jour, en vacances à San Francisco, j’étais avec mon fils qui était encore bébé et nos bagages sont arrivés avec douze heures de retard. Il faisait froid, nous sommes restés cloitrés à l’hôtel, le temps de récupérer nos valises. » Pascale Leroy (Olly Brocqueroie)
« Un jour, j’ai fait un esclandre dans un train au motif que ma valise avait disparu… alors que je m’étais trompée de wagon ! » Cécile Marigot (Bertrix)
« J’aime la montagne et les beaux paysages où il n’y a pas trop de touristes. Mais j’aime aussi les grandes villes pour un weekend. Quant à la plage, très peu… sauf le soir pour se balader. » Nathalie Mauroy (Jupille)
« J’aime la nature, peu importe que ce soit la mer ou la campagne. Je n’aime pas les villes car j’ai besoin d’espace ; je ne suis pas très portée sur la photo : si j’en prends, c’est avec mon smartphone. » Sylvie Peters (Custinne)
« J’adore randonner en Cappadoce, c’est un paysage tellement grandiose : on ne sait que se taire et laisser son âme se ressourcer. Un jour, j’ai perdu mon mari entre deux terminaux à l’aéroport d’Istanbul. On a raté l’avion et il a fallu passer la nuit sur place jusqu’au lendemain. » Sandrine Vansnick (Marthe)
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sketch - Clé du bonheur
- Par brasseur-vansnick
- Le 24/02/2017
- Dans dialogues
La grand-mère. - Tu sais, poulette, pour être heureux, faut pas grand-chose...
La petite-fille. - Oui, je sais, il suffit d’avoir beaucoup d’argent, une grande maison avec des servantes qui font tout à ta place, des robes de princesse à en faire pâlir les copines et puis des jouets, plein de jouets, des smartphones, un pour chaque jour...
La grand-mère. - Oh là, je t’arrête ma chérie. Qui t’a mis ces sottises dans la tête ?
La petite-fille. - Ben, je le vois bien : partout, dans les pubs, dans les séries, à la télé, au cinéma...
La grand-mère. - Tu sais, mon cœur, toutes ces choses dont tu me parles n’assurent pas le bonheur. Le bonheur, c’est mon petit rouge-gorge qui vient me rendre visite chaque matin; c’est ce bel arbre que je caresse ; c’est une amie avec qui je partage des confidences et des fous rires ; c’est une belle mélodie que j’entends et que je sifflote ; une belle histoire que je lis, le soir après une journée bien remplie ; mais c’est surtout de te voir ma chérie, tes beaux yeux verts, ton sourire, nos rencontres, nos parties de jeux, nos belles balades...
La petite-fille. - Oh mamy, arrête ! Tout ça, ça ne m’intéresse pas du tout. Je veux plein de belles fringues, un cheval, des tas de jeux vidéo, une piscine, et puis une gentille nounou qui ferait tout ce que je veux : elle rangerait ma chambre et elle ferait mes devoirs.
La grand-mère. - Et l’amitié, tu y penses ? As-tu des amies sur lesquelles tu peux toujours compter ? Tu t’ennuieras bien vite toute seule, tu sais.
La petite-fille. - Pas de problème, quand je serai riche et que j’aurai toutes ces choses, je les attirerai comme des mouches.
La grand-mère. - Oh là là ! je ne me sens vraiment pas bien tout à coup. La tête me tourne, mon cœur s’emballe...
La petite-fille. - Mamy, mamy, que se passe-t-il ? Réponds-moi, tu me fais peur ! Oh mamy, je ne veux pas te perdre, je ne pourrais jamais vivre sans toi ! Mamy, tu m’entends ?
La grand-mère. - Oui, je t’entends ma chérie. Et comme je suis heureuse ! je crois que tu as compris ce qu’est la clé du bonheur.
un texte de Françoise Coton
Françoise Coton fait partie des auteurs qui ont écrit les sketches du spectacle Jeux de Clés, que l'atelier théâtre présentera au public les vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 mai prochain à la Maison de quartier de Mons. Au programme, des jeux, des fantaisies et une vingtaine de sketches furieusement fantaisistes !
Françoise Coton sera également sur scène dans la comédie Cappadoce (vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 mars à la Maison de quartier de Mons).
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Cappadoce - touristes à la page
- Par brasseur-vansnick
- Le 17/02/2017
- Dans infos
10, 11 & 12 mars 2017
Cappadoce
la nouvelle création de l’Atelier Théâtre des Oiseaux
– C'est pas toi qui veux aller voir la nouvelle pièce de l'Atelier Théâtre des Oiseaux ?
- Si. "Cappadoce", ça s'appelle. Dix-sept comédiens sur scène : tu vois un peu le bazar !
- On dit ici que c'est complet le vendredi.
- Quoi ! Déjà ?
- Laisse-moi deviner : tu n'as pas encore réservé ?
- Je file tout de suite à la Maison de quartier.
- Eh, cours pas ! il suffit de téléphoner ou d'envoyer un mail.
Cappadoce, une fable mouvementée, tendre et satyrique, écrite et mise en scène par Jérémie Brasseur avec Aurélie Lenfant (Hodeige), Cécile Marigot (Bertrix), Chiara Cristelli (Véronique), Françoise Coton (Sara), Isabelle Blanquet (Aubange), Jean-Pascal Giacometti (Lazare), Laurence Dedieu (Ambly), Luc Jonckheere (Enghien), Mélissa Copenaut (Marie), Nadège Florin (Helecine), Nathalie Mauroy (Jupille), Pascale Leroy (Olly Brocqueroie), Roberto Carbone (Muno), Sandrine Vansnick (Marthe), Sylvie Peters (Custinne), Tamara Isaac (Velaine), Zoé Koller (Louette)
Représentations le vendredi 10 mars (20 h) - complet, donc ! -, le samedi 11 mars (20 h) et le dimanche 12 mars (17 h) à la Maison de quartier de Mons - réservations nécessaires - entrée : 5 euros - infos : ateliertheatre.mons@outlook.com - 0497 125 805
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sketch - Clé de Sol et Clé de Fa
- Par brasseur-vansnick
- Le 10/02/2017
- Dans dialogues
LE CONTEUR. Une jolie clé de sol aux courbes généreuses était amoureuse d’une clé de fa à la belle voix grave. Mais comment se rencontrer quand on est chacune coincée sur sa portée ? Elles devaient se contenter de vivre "en parallèle", mettant chacune toute leur énergie et tout leur talent pour vibrer à l’unisson. Quand elles avaient un peu de répit, entre deux concerts ou deux répétitions, elles faisaient les projets les plus fous.
FA. Dis-moi, chérie, tu m’entends, là-haut perchée ?
SOL. Oui, mon cœur, je suis tout ouïe.
FA. Tu sais, j’ai encore rêvé qu’on pouvait s’échapper de cette prison de portée et se rencontrer enfin.
SOL. Dieu t’entende, mon Fafa d’amour ! Comment veux-tu que nous soyons libres ? C’est impossible !
FA. Mais si, ne laisse pas tomber les bras : notre amour sera plus fort que tout, nous trouverons une solution ! J’en ai assez de t’attendre et personne ne nous comprend.
SOL. Je dois bien te l’avouer, je me suis fait une raison...
FA. Allons ma belle, reprends-toi !
SOL. J’ai le moral dans les chaussettes.
FA. Je rêve tellement de me lover dans tes rondeurs moelleuses !
SOL. Oui, mon Fafa, je vais encore essayer de sauter de mon fil.
FA. C’est vrai : si tu faisais un petit effort, tu pourrais descendre chez moi tandis que moi, je n’arriverai jamais à grimper chez toi.
SOL. J’ai déjà essayé mille fois ce saut à l’élastique mais le fil oscille, oscille... et moi, je ne décolle pas, je reste scotchée.
FA. Et si tu essayais de faire le poirier ? Ensuite, tu plongerais vers moi et moi, je te réceptionnerais.
SOL. Oui, je vais essayer mais tu sais, je suis plus douée pour le solfège que pour les acrobaties.
FA. Allez ma toute belle, courage, tu y es presque. Ponge, plonge dans mes bras !
LE CONTEUR. Et c’est ainsi que Sol atterrit chez Fa. Enfin, ils pouvaient savourer leur rencontre tant rêvée. Ils vécurent heureux et composèrent de merveilleuses mélodies. Remarquez en passant que les femmes sont généralement plus courageuses que les mecs.
un texte de Françoise Coton
Françoise Coton fait partie des auteurs qui ont écrit les sketches du spectacle Jeux de Clés, que l'atelier théâtre présentera au public les vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 mai prochain à la Maison de quartier de Mons. Au programme, des jeux, des fantaisies et une vingtaine de sketches furieusement fantaisistes !
Françoise Coton sera également sur scène dans la comédie Cappadoce (vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 mars à la Maison de quartier de Mons). Elle interprète le rôle de Sara. "Sara, explique-t-elle, c’est comme une colombe de la Paix. Elle essaie d'arranger les choses, d'intervenir pour que les gens se comprennent mieux… C’est quelqu’un qui est toujours inquiet. Si je la rencontrais dans la vraie vie, je lui dirais : 'Ça ne sert à rien d’être angoissée. Confiance ! tout finit toujours par s’arranger.' Paradoxalement, le fait d’être angoissée, c’est un point commun entre ce personnage et moi : la peur d'un événement malheureux, d'un gros problème… mais avec l'âge, j'apprends à relativiser."
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Le choix du théâtre amateur II
- Par brasseur-vansnick
- Le 04/02/2017
- Dans infos
Il reste un gros mois avant la présentation au public de notre comédie Cappadoce (10, 11 & 12 mars 2017). Les répétitions s’intensifient et les comédiens redoublent d’efforts pour être prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes. Oui, les textes sont mémorisés… ou, en tout cas, en bonne voie de l’être ! Et le travail de mise en scène avance. Mais qu’est-ce qui motive tous ces gens à s’investir, comme ça, dans un projet théâtral ? On a voulu le savoir. Alors… on leur a posé la question.« Quand j’avais 15 ans, à l’école, j'ai assisté à une représentation des Fourberies de Scapin de Molière. C’était la première pièce que je voyais et j’ai adoré ! Aujourd’hui, le théâtre amateur me permet de côtoyer des personnes de tous horizons, qui ne se prennent pas la tête et qui aiment prendre du bon temps. » Pascale Leroy
« Un jour, en vacances, j’ai vu une pièce qui s’appelait Comment épouser un milliardaire. C’était très drôle et ça m’a marquée. À l’Atelier, j’aime l’ambiance conviviale du groupe. Je trouve ça motivant de jouer des pièces uniques : non pas des classiques mais de nouvelles pièces. La mise en scène représente un réel défi. Que faire quand on ne parle pas ? Comment être bien placé ? Ce n’est pas simple. Surtout quand on est nombreux sur scène. » Nadège Florin
« J'ai vu la pièce Deux hommes tout nus qui a été diffusée tout récemment à la télé. J'ai bien aimé l'interprétation, je me suis dit : "Faut le faire d'être complètement à poil sur scène !" Dans le projet Cappadoce, on est un très chouette groupe : nous sommes tous bienveillants les uns envers les autres. Ça me plait. Et puis, le fait d'interpréter un personnage me "coupe" un peu de la réalité, c'est comme une bulle d'oxygène. » Sylvie Peters
« Je fais partie de ce projet parce que j’aime l’esprit convivial, les échanges et le partage. Si un jour, j’écrivais une pièce de théâtre, elle aurait pour objectif de faire passer très subtilement un message en abordant des faits de société, mais toujours avec beaucoup d'humour. Tout en s'amusant, le public prendrait conscience de plein de choses. » Nathalie Mauroy
« Pour moi, le théâtre amateur représente un grand défi : il faut jouer devant un public, dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle (je suis Italienne). Mais j’aime travailler en groupe. Il y a un bon esprit d’équipe et c’est amusant. Mon mari (Roberto) est sur scène avec moi. » Chiara Cristelli
« Ma femme et moi, nous avons commencé le théâtre ensemble. C’est vrai que jouer en français, c’est un défi pour nous qui sommes Italiens. Et puis, c'est aussi une affaire de mémoire et de concentration... Il y a deux ans, j’ai vu en Italie un spectacle qui m’a fort marqué : le monologue d’une Sicilienne qui évoquait la différence nord-sud. Comme quoi, la communication entre êtres humains c'est toujours difficile, quel que soit le pays d’où on vient. » Roberto Carbone
« Quand j'étais adolescente, j’ai vu une pièce qui parlait de l'acceptation des personnes issues d'un milieu défavorisé. Ça m’a particulièrement marquée, dans le sens où cette pièce donnait une leçon de vie, transmettait un message : c’était plus qu’un simple "moment de rigolade". Moi, sur scène, j’aime interpréter des personnages typés et transmettre certains messages. J’ai deux "spectateurs particuliers" : mon papa, qui aime beaucoup le théâtre (mais préfère l'écriture), et mon fiston, qui serait bien tenté de faire comme moi. » Laurence Dedieu
« Il y a environ trois ans, j’ai été voir Macbeth de Shakespeare au Manège à Mons. Avant cela, je ne savais pas qu'il existait des pièces de théâtre vraiment sombres. J’aime faire du théâtre parce qu’on se fait des amis. Sur scène, il faut apprendre à parler d’une voix suffisamment forte et ce n’est pas évident. » Mélissa Copenaut
« À l’Atelier Théâtre, j’aime la liberté de ton et l'ambiance bon enfant. On se fait plaisir sans prise de tête, même si la mémoire représente un certain défi. En tant que spectateur, j'ai un faible pour les pièces qui font rire, pas forcément celles qui font réfléchir : pour ça, il y a les livres. » Jean-Pascal Giacometti
« Si je ne m'étais pas sentie bien accueillie, je ne serais pas restée à l’Atelier. J'ai besoin de me sentir en confiance. Le théâtre me permet d’apprendre à être moins coincée dans mon corps : il faut oser bouger plus. Si j’écris un jour une pièce de théâtre, il y aura de la dérision, du rêve, des situations tendres, comiques, farfelues… » Françoise Coton
« Le théâtre m'a permis de m’évader : c'est une déconnection totale par rapport à mon quotidien, une détente aussi. J'adore les impros car les autres me font beaucoup rire. Quand c'est à mon tour d'improviser, je dois combattre une certaine timidité, être réactive pour rebondir assez vite. Les pièces et les spectacles de café-théâtre nous obligent à travailler la mémoire et à entrer dans la peau de nos personnages. Et c’est très intéressant de jouer un autre rôle que le sien. » Isabelle Blanquet
« Ce qui me plaît dans le théâtre amateur ? Le défi ! Et puis, j’aime faire partie d'un projet commun. C’est un sacré challenge de devenir quelqu'un d'autre sur scène, de ne plus réagir en tant que soi. Si j’écrivais un jour une pièce de théâtre ce serait un huis-clos tournant autour de la folie. » Cécile Marigot
« Quand j'étais petite, au Foyer culturel près de chez moi, il y avait des spectacles presque tous les dimanches : des pièces de théâtre, des spectacles de magie, des marionnettes… Je pense que ma passion a commencé là. Je ne suis jamais allée voir une pièce qui m'ait déçue. » Aurélie Lenfant
« Je ne suis pas la première de la famille à faire du théâtre, ma grand-mère en a fait ! À l’Atelier, j’aime le fait qu’on rigole : on est là pour s’amuser ; c’est moins sérieux que si on allait dans une académie. Si j’écris un jour une pièce, ça parlera d’un groupe d’amis qui partent faire un trip… et il leur arriverait plein de mésaventures comiques. » Zoé Koller
« À l’Atelier, on rencontre des gens et on crée des liens tout au long des séances. C’est chouette de découvrir les richesses des différents personnages que l’on joue et de voir évoluer le travail au fil des répétitions. Si j’écrivais un jour une pièce de théâtre, ça parlerait de l'art de se compliquer la vie alors que l'on peut faire simple,... ou de la simplicité de se compliquer la vie,... ou alors de se compliquer la simplicité,... ou de l'art de la simplicité… enfin, bref : une histoire de simplicité, de vie et de complication. » Tamara Isaac
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mai 2017 - Jeux de Clés
- Par brasseur-vansnick
- Le 28/01/2017
- Dans infos
L'atelier d'initiation au théâtre promotion 08 (2016-2017) prépare son café-théâtre prévu pour le weekend des 19, 20 & 21 mai.
Jeux de Clés
Sandy - Sandrine - Alisson - Maria - Marc
Christine - Marie - Mariana - Nathalie - Laurence
Giacoma - Marianne - Sarah
Ce café-théâtre Jeux de Clés s'annonce haut en couleur ! Une douzaine de comédiens vous préparent des jeux et des sketches faits maison.
Quatre chouettes chipies bien chapeautées :
Maria - Nathalie - Marie - Marianne
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Le choix du théâtre amateur
- Par brasseur-vansnick
- Le 21/01/2017
- Dans infos
Nous avons demandé aux comédiens qui préparent le spectacle Cappadoce (10, 11 & 12 mars 2017) ce qui les motivait à s'investir dans le théâtre amateur. On ne les aurait jamais cru si inspirés par le sujet. Quel plaisir de constater tant d'enthousiasme. Leurs témoignages méritent bien d’être diffusés. Pour commencer – à tout seigneur, tout honneur ! – voici celui de Sandrine.« Le théâtre amateur, c’est un théâtre qui ne se prend pas la tête, ouvert à tous ; chacun peut y trouver un chemin d’épanouissement. C’est un très bon moyen d’expression. Grâce au jeu théâtral, on expérimente, on se dépasse, on explore toutes les émotions qui nous habitent. Le théâtre est l’endroit idéal pour les timides (comme moi) ! Cachée derrière un personnage, j’ose tout ce que je n’ose pas dans la vie ; au théâtre, contrairement à la vie, je peux choisir les rôles que je joue.
Je fais du théâtre amateur depuis plus de trente ans et j'ai plus de soixante spectacles derrière moi ; aujourd'hui, je prends toujours plus de plaisir à faire rire les gens et à transgresser les convenances : dire ou faire ce qu’on ne peut pas dire ou faire d’habitude en public.
J’aime beaucoup l’esprit d’équipe qui règne dans notre troupe, l’amitié qui nous lie, l’amusement, les fous rires, la non-concurrence entre nous. Au final, on passe un bon moment et on partage notre joie avec les gens qui viennent nous voir. C’est important, dans le monde d’aujourd’hui, de savourer des petits bonheurs simples comme ça... Je voulais devenir comédienne quand j’étais adolescente, je réalise mon rêve tous les soirs en participant à l’atelier et je joue probablement plus que si j’en avais fait mon métier. »
Sandrine Vansnick, co-animatrice
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atelier - dernier appel
- Par brasseur-vansnick
- Le 13/01/2017
- Dans infos
Ce 15 janvier, cela fait un mois que nous avons ouvert les inscriptions pour la 9e édition de notre atelier d'initiation au théâtre. Le nouveau groupe se réunira tous les jeudis de janvier à décembre 2017. A l'heure où j'écris, nous nous apprêtons à clôturer le groupe : il ne reste que deux places disponibles. (Nous ouvrirons une liste d'attente pour les retardataires, au cas où il y aurait un désistement.) Si l'aventure vous tente mais que vous vous tâtez encore, un conseil : prenez contact, il n'y a plus une minute à perdre.
Le nouveau groupe s'annonce bien différent des précédents : pour la première fois à l'Atelier Théâtre, les hommes pourraient bien être majoritaires... à moins qu'un retournement de situation - un coup de théâtre, en quelque sorte - vienne inverser la tendance. C'est dire si nous sommes impatients de découvrir notre groupe 9 - " neuf " dans les deux sens du mot. On piaffe, on piaffe, que d'aventures en perspective !
[note 15-01-2017 : Nous avons clôturé les inscriptions pour le groupe de janvier 2017. Prenez contact pour être tenu informé des prochaines opportunités de rejoindre l'Atelier Théâtre des Oiseaux.]
Le saviez-vous?
- Chaque atelier d'initiation au théâtre s'achève en apothéose par un spectacle composé de sketchs créés sur mesure. Le groupe 8, qui a débuté en septembre 2016, a choisi le thème des clés pour son spectacle qui aura lieu à la mi-mai.
- L'Atelier Théâtre des Oiseaux prépare aussi des pièces de théâtre avec des comédiens plus expérimentés. Pour la comédie Cappadoce créée en mars prochain, on ne serait pas fâchés de trouver quelques renforts. Il y a notamment des effets spéciaux lumineux qui nous donnent du fil à retordre. Si l'électricité vous branche, vos conseils pourraient bien nous éclairer... S'il vous plaît, faites-nous signe.
- L'Atelier est organisé à la Maison de quartier de Mons. La Maison de quartier propose une grande variété d'activités : école de devoirs, soirées mantras, séances de remise en forme, yoga, repair café, gratiferias, etc. Ce mois-ci un nouveau projet voit le jour : un temps de rencontre hebdomadaire pour les parents dont les enfants sont hospitalisés. Pour suivre l'actualité de la Maison de quartier, rendez-vous sur la page facebook.
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Cappadoce - touristes waterproofs
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/01/2017
- Dans infos
10, 11 & 12 mars 2017
Cappadoce
la nouvelle création de l’Atelier Théâtre des Oiseaux
– Vous n’avez pas vu ce qui tombe ?
– Mince, la pluie !
– Et pas un pipi de souris.
– Fallait s’y attendre. Je l’avais dit ce matin : « Il y a de l’orage dans l’air. » Mais personne ne m’écoute jamais.
– C’est faux : moi je bois tes paroles !
– Toi, la pocharde, fais-toi oublier...
Cappadoce, une fable mouvementée, tendre et satyrique, écrite et mise en scène par Jérémie Brasseur avec Aurélie Lenfant (Hodeige), Cécile Marigot (Bertrix), Chiara Cristelli (Véronique), Françoise Coton (Sara), Isabelle Blanquet (Aubange), Jean-Pascal Giacometti (Lazare), Laurence Dedieu (Ambly), Luc Jonckheere (Enghien), Mélissa Copenaut (Marie), Nadège Florin (Helecine), Nathalie Mauroy (Jupille), Pascale Leroy (Olly Brocqueroie), Roberto Carbone (Muno), Sandrine Vansnick (Marthe), Sylvie Peters (Custinne), Tamara Isaac (Velaine), Zoé Koller (Louette)
Représentations le vendredi 10 mars (20 h), le samedi 11 mars (20 h) et le dimanche 12 mars (17 h) à la Maison de quartier de Mons - réservations nécessaires - entrée : 5 euros - infos : ateliertheatre.mons@outlook.com - 0497 125 805
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sketch - Le roi de la pizza
- Par brasseur-vansnick
- Le 31/12/2016
- Dans dialogues
- Allô, Le Roi de la pizza ? Vous avez une pizza aux fruits de mer ?
- Parfaitement.
- Mais… fruits de mer… pêchés du jour au moins ?
- De cette nuit même : je suis sorti en pleine mer avec mon petit ciré jaune, sur ma petite barque avec ma petite canne-à-pêche.
- Oh, génial ! Je vais prendre la pizza gyros alors.
- La pizza gyros c’est du porc, madame.
- D’accord… Mais dites-moi, il n’y a pas trop d’arêtes au moins.
- Pauvre tarée.
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mars 2017 - Cappadoce
- Par brasseur-vansnick
- Le 22/12/2016
- Dans infos
mars 2017
Cappadoce
la nouvelle création de l’Atelier Théâtre des Oiseaux
Comme le monde est petit ! Pour ses vacances, Aubange s’est laissé embarquer par son compagnon au fin-fond de la Cappadoce. Et voilà qu’elle tombe nez à nez avec Jupille : Langoustine ! la copine avec qui elle a fait les quatre cents coups chez les scouts. Jupille n’est pas seule, elle participe à un team building avec ses collègues de Crediform, un centre de formation dirigé tant bien que mal par la pauvre madame Brocqueroie. Une bague se perd ; des noms d’oiseaux fusent ; la lame d’un Opinel apparaît ; une potion magique provoque ses effets secondaires... Le tout, sous les yeux des personnages peints dans une fresque datant de plusieurs siècles. Très vite l’expédition pousse les randonneurs bien plus loin qu’ils ne l’avaient envisagé.
Cappadoce, une fable mouvementée, tendre et satyrique, écrite et mise en scène par Jérémie Brasseur avec Aurélie Lenfant (Hodeige), Cécile Marigot (Bertrix), Chiara Cristelli (Véronique), Françoise Coton (Sara), Isabelle Blanquet (Aubange), Jean-Pascal Giacometti (Lazare), Laurence Dedieu (Ambly), Luc Jonckheere (Enghien), Mélissa Copenaut (Marie), Nadège Florin (Helecine), Nathalie Mauroy (Jupille), Pascale Leroy (Olly Brocqueroie), Roberto Carbone (Muno), Sandrine Vansnick (Marthe), Sylvie Peters (Custinne), Tamara Isaac (Velaine), Zoé Koller (Louette)
Représentations le vendredi 10 mars (20 h), le samedi 11 mars (20 h) et le dimanche 12 mars (17 h) à la Maison de quartier de Mons - réservations nécessaires - entrée : 5 euros - infos : ateliertheatre.mons@outlook.com - 0497 125 805
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Boustifaille - poème
- Par brasseur-vansnick
- Le 09/12/2016
- Dans infos
C’est quand j’ai vu la description
Que j’ai fait mon inscriptionOn ne se connaissait pas
Mais on a fait le premier pasSandrine a appris à nous relaxer
Pour qu’on puisse se surpasserQuand on se tenait la main
On devenait tous zinzinsJérémie nous a montré le chemin
Pour qu’on n’ait pas l’air de pantinsOn a fait de belles impros
Même si on n’est pas des prosOn a préparé nos créations
Pour commencer nos répétitionsC’était tellement amusant
Que les jeudis étaient bidonnantsC’est vraiment une belle troupe
Que forme notre groupeCarine DISSEGNA
promotion 07, année 2016 - Boustifaillephoto Sandrine Dupont
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Boustifaille - présentation
- Par brasseur-vansnick
- Le 03/12/2016
- Dans infos
Pour son spectacle de fin d’année, la promotion 2016 de notre atelier théâtre a mis les petits plats dans les grands. Et pour vous régaler, pas question de recourir à la cuisine ciseaux. Au diable, le réchauffé ! tous nos sketches sont certifiés 100 % faits maison. Une belle brochette d’auteurs ont pris la plume pour concocter la vingtaine de sketches fort goûtus qui composent le menu de cette soirée. Laissez-vous tenter par nos confitures, nos pâtes carbonara, nos duos de légumes, nos omelettes à la truffe…
Selon la recette traditionnelle de notre atelier, toute la troupe a mis la main à la pâte : Sandrine nous a fourni en poêles Cuicuit-Tout©, Carine a amené sa plus belle fourchette, Nicolas a sorti sa grosse courgette, Aurélie et Marie se sont munies de leur louche et de leur spatule de combat, Valentine s’est chargée de la commande des bonbons et Delphine de celle des pizzas. Et nous voilà, avec Joachim qui a amené un bon bouquin (‘Les kilos je m’en balance’), Ophélie et sa réserve personnelle de divines sucettes, Sandy et son petit cœur de caramel qui fond, et moi qui vous garantis une chose : vous nous en direz des nouvelles !
Ici, le théâtre ressemble un peu à un grand pique-nique convivial. Qu’on soit salé ou sucré, allergique au lactose ou végétarien, chacun est le bienvenu. À partir des ingrédients qu’on apporte, la troupe déploie sa créativité et expérimente ce qui rappelle fort le miracle de la multiplication des pains : quand on forme une équipe enthousiaste, on relève des challenges prodigieux ! Et nous sommes toujours friands de ce théâtre-là : inventif, joyeux et porté par la camaraderie.
Merci au public qui vient prendre part au banquet de nos facéties. On espère que chacun trouvera nos histoires savoureuses et nos jeux délectables. Prenez place, mettez-vous à l’aise : la Maison vous souhaite un bon appétit !
Jérémie -
Boustifaille - photo de groupe
- Par brasseur-vansnick
- Le 02/12/2016
- Dans infos
A la bouffe !
© photo: Aline Dupont - fin de la répétition générale de Boustifaille (01-12-2016)
Aline Dupont travaille en studio et en extérieur et photographie mariages, maternités, naissances, baptêmes et communions. Visitez son website.
Avec Delphine Bellante - Nicolas Bragard - Jérémie Brasseur - Carine Dissegna - Valentine Hermant - Sandrine Hubert - Aurélie Lenfant - Marie Meys - Ophélie Noël - Joachim Andres Regueras Rodari - Sandrine Vansnick
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Boustifaille - programme
- Par brasseur-vansnick
- Le 28/11/2016
- Dans infos
Boustifaille
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Demandez le programme ! Ou plutôt servez-vous.
Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.
L'accès rapide ? C'est par ici.
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Boustifaille - confidences
- Par brasseur-vansnick
- Le 20/11/2016
- Dans infos
A quelques jours du spectacle Boustifaille, on a demandé aux membres de l’équipe ce qui leur était arrivé de pire au restaurant... (On aurait pu aussi leur demander ce qui leur était arrivé de meilleur, mais ç’aurait été moins drôle.)
Je me demande pourquoi dans les toilettes de certains restaurants, les gens placent les miroirs si haut. Ce n’est pas pratique quand on est petite… C'est la réflexion que je me faisais le jour où j’avais fait une belle tache… qui n’était invisible que pour moi ! Aurélie
Un jour, j'étais installée à la terrasse d'un resto avec une amie et un passant est venu se servir dans notre assiette. Carine
Une fois, pendant mon job de serveuse, je ne comprenais pas ce que me disait la cliente au téléphone… parce que je le tenais à l’envers ! Delphine
Comme je déteste les chicons, je suis souvent considérée comme une extraterrestre. Florence
Dans un restaurant en Grèce, une colonie de fourmis était planquée au fond de ma coupe de glace et ça a commencé à grouiller dans tous les sens quand j’ai commencé à manger. Jérémie
Un jour, je commande un hamburger sans légumes et je reçois un hamburger végétarien. Joachim
Dans un restaurant gastronomique en Hollande, la serveuse nous explique en néerlandais ce qu'il y a dans nos assiettes. Arrive la viande. Elle nous fait comprendre que c’est de la viande de biche en disant simplement : Bambi. Marie
J'étais au restaurant avec des amis et je n'avais pas assez d'argent pour payer la note. J'ai dû me rendre au Mister Cash le plus proche pendant que le serveur retenait mes amis. Nicolas
Le pire qui puisse m’arriver dans un restaurant, c’est de ne rien pouvoir manger. Ophélie
Pour éviter le pire dans un resto, un petit conseil : payez avant de sortir ! Sandrine
Un jour, en Turquie, nous avions prévu d’aller au restaurant en plein air au bord de la mer ; ça promettait d'être très romantique, mais il y avait tellement de vent ce soir-là que les feuilles de salade s’envolaient de nos assiettes avant qu’on puisse les mettre en bouche. Sandy
Comme je savais que j’allais au restaurant, je n’avais rien mangé de toute la journée et je me suis retrouvée dans un restaurant gastronomique ou les portions étaient vraiment, vraiment toutes petites. Valentine
vendredi 2 / samedi 3 / dimanche 4 décembre 2016
Maison de quartier de Mons
vendredi & samedi à 20h / dimanche à 17h
par l'atelier initiation au théâtre 2016
avec
Delphine Bellante / Nicolas Bragard / Jérémie Brasseur
Carine Dissegna / Valentine Hermant / Sandrine Hubert
Aurélie Lenfant / Marie Meys / Florence Naveau
Ophélie Noël / Joachim Andres Regueras Rodari / Sandrine Vansnick
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Boustifaille - café-théâtre
- Par brasseur-vansnick
- Le 12/11/2016
- Dans infos
Qui rate systématiquement ses confitures ?
Combien de frites y a-t-il dans un paquet de frite sans s ?
Comment soigner la fourchettophobie ?
Pourquoi faut-il éviter de confier la commande des bonbons à n’importe qui ?
Où pousse la truffe de Suède ?
Qu’est-ce qu’un tirebouchon ?
Quel message veut transmettre l’auteur du (presque) best-seller Les kilos je m’en balance ?
D’où viennent les voix qui muent et les grosses fesses ?
Que se disent les barres de Twix la nuit au fond de leur emballage ?Autant de questions existentielles sur lesquels se penche
notre café-théâtre presque éducatif et parfaitement délirant.
« C’est qu’ils ont de l’appétit, les p’tits loups ! »
Boustifaille, le spectacle de la promotion 2016 de notre atelier théâtre promet d’être déjanté et savoureux. Sur scène, douze joyeux drilles présentent au public l’aboutissement d’une année de fous rires, de jeux et de complicités. Nos rastaquouères mitonnent un show aux petits oignons ! Preuve de leur entrain et de leur enthousiasme communicatif, les réservations ont afflué en un temps record : on affiche déjà complet les trois soirs.
Représentations à la Maison de Quartier de Mons (Allée des Oiseaux n°30) les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 décembre 2016 (vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 17 h) / entrée : 5 euros / petit bar sympa
avec Delphine Bellante - Nicolas Bragard - Jérémie Brasseur - Carine Dissegna - Valentine Hermant - Sandrine Hubert - Aurélie Lenfant - Marie Meys - Florence Naveau - Ophélie Noël - Joachim Andres Regueras Rodari - Sandrine Vansnicktextes : Nicolas Bragard - Jérémie Brasseur - Françoise Coton - Yvan Dedieu - Carine Dissegna - Céline Dubois - Sandrine Hubert - Marie Meys - Ophélie Noël
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sketch - Le potage
- Par brasseur-vansnick
- Le 30/10/2016
- Dans dialogues
La mère, en tablier de cuisine, racontant avec lyrisme et de grands gestes brusques. Dominique, son fils ou sa fille, un bavoir au cou et une grande fourchette à la main.
La mère. – Je me souviens comme si c’était hier. Ma mère, ma propre mère, avait posé sur la table une grande casserole. Et ça fumait. Une fumée lourde qui empestait. Même que les passants dans la rue changeaient de trottoir.
Dominique. – De trottoir, carrément ?
La mère. – Carrément ! Ils s’enfuyaient bien vite en faisant de grands signes de croix.
Dominique. – N’importe quoi !
La mère. – Bon, pour les signes de croix je ne suis plus trop certaine mais pour le reste, juré craché.
Dominique. – Et toi, tu étais obligée de manger ça ?
La mère. – Pas le choix, mon chou. Pas le choix ! C’était une époque terrible, tu sais.
Dominique, avec compassion. – Maman !
La mère. – On était assis autour de la table. Toute la famille face à l’adversité. Je voyais mon grand frère qui devenait tout pâle. Et même papa, qui pourtant avait connu le temps du rutabaga et des tripes de porc, il serrait les dents à s’en péter les molaires.
Dominique. – Vous n’aviez qu’à tous partir et aller manger au MacDo.
La mère. – Malheureusement ce n’était pas possible. Ma mère était là, bien campée, implacable, sa grosse louche de métal à la main.
Dominique. – Mémé ?
La mère. – Oui, « mémé ». Parfaitement, mémé. Ah, je te parle de ça c’était bien avant les confitures de groseilles et les gâteaux au chocolat. A l’époque, ta grand-mère c’était la walkyrie des fourneaux. Quand elle pelait les oignons, c’est tout le quartier qui avait les yeux rouges pendant trois jours. Et le jour où au menu il y avait des fayots… eh bien, tu ne passais pas chez nous sans ton masque à gaz.
Dominique. – Alors comment que vous faisiez ?
La mère. – Quoi ?
Dominique. – Pour manger ? Avec les masques à gaz ?
La mère. – Oh tu en as de ces questions ! Est-ce que je me souviens, moi ? Ça remonte à plus de trente ans. On avait des seringues, j’imagine. On nous mettait les fayots direct en intraveineuse.
Dominique accuse le coup, atterré(e) puis sombre en sanglots.
Dominique. – Je ne veux pas qu’on me mette des intra-vénéneuses !
La mère. – Allons, ma petite courgette, personne ne va te mettre quoi que ce soit en intraveineuse. C’est fini, ce temps-là. Allez, finis tes fish sticks maintenant. Sinon, je te raconte la fois où on a mangé des vrais épinards.
vendredi 2 / samedi 3 / dimanche 4 décembre 2016
Maison de quartier de Mons
vendredi & samedi à 20h / dimanche à 17h
par l'atelier initiation au théâtre 2016
avec
Delphine Bellante / Nicolas Bragard / Jérémie Brasseur
Carine Dissegna / Valentine Hermant / Sandrine Hubert
Aurélie Lenfant / Marie Meys / Florence Naveau
Ophélie Noël / Joachim Andres Regueras Rodari / Sandrine Vansnick