Les actus

  • juin - Le Petit Chaperon rouge

    • Le 04/03/2016
    • Dans infos

    Le loup a mangé son Chaperon tout cru. Nous, nous l'accommodons à notre sauce.

    Avec le groupe d'atelier théâtre - initiation qui a débuté en septembre 2015, nous préparons un spectacle pour le mois de juin. Au programme : des galettes et des pots de beurre, des mères-grands aux grandes dents, des chevillettes et des bobinettes... Charles Perrault n'a qu'à bien se tenir : nous débarquons avec une version ébouriffante de son fameux conte. Il n'est pas sûr que la mère-grand accepte de se laisser dévorer si facilement, il est peu probable que le Chaperon rouge soit une gamine bien élevée, il est hors de question qu'à la fin, le loup digère tranquillement en roupillant dans un coin de clairière.

     

    Le Petit Chaperon Rouge

     

    Rendez-vous vendredi 3 et samedi 4 juin 2016 (20 h) et dimanche 5 juin 2016 (17 h) à la Maison de Quartier de l'allée des Oiseaux à Mons. Sur scène, une quinzaine de comédiens facétieux, rassemblés dans une vingtaine de sketches qui retracent l'aventure du plus célèbre vêtement de pluie de l'histoire de la littérature.

     

    Charles Perrault. – Quel bon vent vous amène, chère enfant ?

    Le Chaperon rouge. – Un bien mauvais vent, monsieur : celui de la discorde et du mécontentement.

    Charles Perrault. – Quel est donc ce langage, mon enfant ? Je vois que vous être sortie de votre conte, qui était pourtant bien ficelé, ce me semble.

    Le Chaperon rouge. – Bien ficelé ? Vous pouvez parler de ficelle ! C’est moi que vous avez enficellée dans de bien mauvaises postures.

    Charles Perrault. – Venons-en au fait. Que puis-je pour vous ?

    Le Chaperon rouge. – Refaire tous vos contes... En commençant par moi ; les autres suivront.

    Yvan DEDIEU (extrait)

     

     

  • sketch - Sushis

     

    Elise apporte à Claude un bol.

    Claude. – Qu’est-ce que c’est ?

    Elise. – Recette traditionnelle du Japon.

    Claude. – Ah ah… Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?

    Elise. – Du balaou, de la bonite, du chinchard, de la limande-sole, de l’oursin, de la palourde, un peu de seiche, du tobiko, avec du konjac, de l’igname, du chou chinois, quelques algues, comme le konbu et le wakame, le tout assaisonné d’une petite sauce au soja, agrémentée de vinaigre de riz, du wasabi, du yuzukosho et du gingembre.

    Claude, tirant du bol un tout petit sushi. – Tout ça pour une si petite chose !

    Elise. – Ce n’est pas le sushi qui est trop petit, c’est ta gueule qui est trop grande. Avale !

    Claude mange le sushi, fait la grimace et suffoque.

    Olivia, qui entre à ce moment. – Monsieur Coquillard ? Qu'est-ce qui vous arrive ?

    Claude émet des sons inintelligibles.

    Elise. – Ne faites pas attention, Olivia, il fait l’andouille comme d’habitude.

    Olivia. – On dirait du japonais.

    Elise. – Il dit qu’il en reprendrait bien une miette. (Claude gesticule, désespéré.) Je retourne en cuisine parce que j'en ai pour une bonne demie-heure de préparation.

    Claude, à bout de souffle. – Eh bien, il y a de quoi filer au centre antipoison ! On comprend pourquoi le drapeau japonais a un gros bouton rouge au milieu du visage.

  • Les Valoristes - l'équipe

    • Le 19/02/2016
    • Dans infos

    Dans leur domaine, pas de doute, c'est bien eux les meilleurs ! Ils prennent vos anciens faits divers, vos gros titres usagés, vos scoops périmés, vos infos du jour d'hier et d'avant-hier, vos fonds d'articles de fond, vos actualités brûlantes si vite refroidies... Ils prennent. Et ils vous concoctent avec ça un spectacle à leur sauce, dont vous me direz des nouvelles. Alors accrochez-vous. Si vous pensez en avoir fini avec les gazettes, les JT et les dépêches d'agence de ce début d'année 2016, les voilà remixés en jeux, en chansons, en sketches par notre équipe de choc...

    J'ai ici devant les yeux une photo de nos valeureux Valoristes. Voyez comme ils ont fière allure !

     

    Les Valoristes - photo févr.2016

     

    Ils ont chaussé leurs plus belles lunettes pour scruter vos médias préférés (et les autres aussi). Vous pouvez leur faire confiance : rien ne leur a échappé... et ils feront feu de tout bois pour vous divertir !

     

    avec

    Benjamin Ballion / Jérémie Brasseur

    Roberto Carbone / Chiara Cristelli / Zoé Koller

    Nathalie Mauroy / Nathalie Nihoul

    Etienne Troquet (guitare et chant) / Sandrine Vansnick

     

    et la participation de Mélanie Beaudoint /Sophie Demoustiez

    Marie-Françoise Glineur / Luc Jonckheere

     

    les Valoriste

     

    le 16 avril 2016 à 20h 

    Les Valoristes

    café-théâtre sketches, jeux, animations, chansons

    Maison de Quartier - Allée des Oiseaux n°30 à Mons

     

    entrée : 5 €

    réservations nécessaires :

    0497 125 805

    ateliertheatre.mons@outlook.com

     

     

     

     

  • sketch - Tentative d'évasion

     

    La guide, achevant une explication devant un tableau. – ... Ce qui explique que Léonard de Vinci soit considéré aujourd’hui encore comme un des plus grands génies de l’histoire.

    Claude. – Moi, la Joconde, je lui trouve un air constipé.

    Elise. – Claude ! Tu pourrais avoir un peu de respect quand même !

    Patricia. – Cette petite toile doit valoir à elle seule le PIB du Gabon.

    La guide. - Nous allons maintenant continuer dans la galerie. Il y a par ici un petit Caravage tout à fait extraordinaire… (La guide emmène le groupe. Rudy tire Laure-Anne à l’écart.)

    Rudy. – Dites-moi la vérité, Laure-Anne, avouez que c’est un peu monotone, toutes ces peintures… Ces visages figés, ces paysages immobiles, ces cadres ternis par le temps… Croyez-moi, ce n’est pas bon du tout pour ce que vous avez !

    Laure-Anne. – Oui, c’est vrai… Sans doute…

    Rudy. – Ce qu’il vous faut c’est un peu de bon temps au grand air au bras d’un gentilhomme.

    Laure-Anne. – Vous ?

    Rudy. – Mais oui, Laure-Anne. Oui !... Ecoutez, la guide ne nous lâchera pas ! mais faites ce que je vous dis. Après le Radeau de la Méduse, je détournerai l'attention sur un autre Géricault, vous aurez quelques secondes. Profitez-en pour plonger, faufilez-vous derrière le Rodin. Vous n'aurez plus que quelques mètres à faire et vous serez tirée d'affaire. Dans la galerie des antiquités grecques, vous serez en sécurité. Je vous retrouve devant la Vénus de Milo.

    La guide, revenant sur ses pas. – Ah, vous êtes là, vous deux. Vous avez bien failli nous perdre… à vous attarder comme ça devant la Joconde. Et les Primitifs flamands ? Et les Impressionnistes ? ça ne vous intéresse pas ?

    Rudy, à contrecœur. – Si, si.

    Laure-Anne, sans conviction. – Beaucoup.

    La guide. - Heureusement que je veille. En dix ans de métier je n’ai jamais perdu un seul touriste, jamais un seul. (Elle les prend par la main et les entraîne, fièrement.) Allez, en avant, marche. Je vous garde à l’œil.

  • bientôt - Les Valoristes

    • Le 05/02/2016
    • Dans infos

    Ceci est un avis de résurrection. L'esprit de PlayLab est vivant ! A peine rangé le coffre à jouets, l'envie nous a pris de poursuivre l'aventure. Lors de notre spectacle du mois de décembre dernier, nous avons commencé à explorer un nouveau type de soirée théâtre, marquée par une plus importante interaction avec le public et sous le signe du jeu, de l'humour et de la fantaisie. En compagnie de Roberto et Chiara, Despina et Etienne, Zoé et Nathalie, nous avons voulu remettre le couvert. Réunis autour de quelques bouteilles d'eau minérale (dont une excellente cuvée tout droit importée d'Italie), nous préparons un nouveau café-théâtre. Quelques amis nous rejoignent dans cette joyeuse équipée.

    L'objectif que nous nous sommes fixé : transformer en spectacle vos faits d'actualité usagés. Nous laissons libre court à notre créativité... et, à la faveur des vertus euphorisantes de l'eau minérale, nous nous embarquons dans des délires rocambolesques ! Nous vous donnons d'ores et déjà rendez-vous le 16 avril prochain, à 20 heures, à la Maison de Quartier de Mons. Les réservations ne sont pas encore ouvertes (patience, patience !) mais vous pouvez déjà bloquer la date dans votre agenda et en parler autour de vous.

     

    Sandrine et Jérémie

     

     

  • sketch - Seize ans

     

    Dialogue librement inspiré du fait divers "Pennsylvanie (USA) - Un avion vide ses toilettes au-dessus de la fête d'anniversaire" (metronews.fr / 21-05-2015). Sketch produit dans le cadre de l'atelier Ecriture théâtrale organisé par Le Théâtre de l'Éveil et animé par la comédienne professionnelle Sarah Brahy, de septembre à décembre 2015 à La Fabrique de Théâtre (La Bouverie).

     

     

    Prologue

    Une radio, à l’heure du bulletin d’informations.

     

    Le journaliste. – Après-midi cauchemardesque en Pennsylvanie : quarante personnes étaient rassemblées dimanche dans un jardin privé de Levittown ; Jessica, qui fêtait ses 16 ans, avait souhaité réunir ses amis pour souffler ses bougies. Mais la fête a été de courte durée.

    La victime sous le choc. – Nous allions couper le gâteau et soudain c’est tombé du ciel : un truc brun dégoûtant, il y en avait partout !

    Le journaliste. – Cinq avions survolaient le jardin à l’heure du drame. La famille de Jessica pense que l’un d’eux n’a pas hésité à vider ses toilettes au-dessus de leurs têtes. L’Administration Fédérale de l’Aviation a ouvert une enquête.

    Le présentateur / Le journaliste. – Et c’est la fin de cette édition. Merci de nous avoir suivis ; bon appétit si vous passez à table.

     

    Scène I / Trois jours plus tôt

    Dans la chambre à coucher de Joe et Dolorès.

     

    Dolorès. – On est dans le mur !

    Joe. – Jason s’occupe du gâteau : il a trouvé une pièce montée cranberry et beurre de cacahuète, comme veut la petite. Linda va accrocher les seize bouquets de roses rouges aux arcades du perron. Taylor amène la sono.

    Dolorès. – Et les chevaux, on a des nouvelles pour les chevaux ?

    Joe. – Pour l’instant, on n’en a que dix.

    Dolorès. – Mais Jessica en veut seize.

    Joe. – Je sais, je sais. Je fais mon possible mais c’est pas facile. Après tout, dix chevaux blancs, c’est déjà pas mal !

    Dolorès. – Elle va avoir seize ans, Joe. Seize ans ! Toi évidemment tu ne peux pas savoir ce que c’est.

    Joe. – Je ne peux pas savoir… Comment ça ?

    Dolorès. – Parce que tu es un homme. Mais une femme c’est pas pareil. On est belle, on est Américaine : on veut être la reine du bal, c’est naturel. Alors, excuse-moi Joe mais s’il faut seize chevaux blancs pour faire le bonheur de Jessy le jour de sa garden-party c’est notre devoir de remuer ciel et terre…

    Joe. – Okay, j’ai compris. J’essaierai de voir avec Bill. Je l’ai bien dépanné pour le baby shower de sa gamine, il peut bien faire ça pour moi.

    Dolorès. – Et pour le jardin ?

    Joe. – Quoi encore ?

    Dolorès. – Quand est-ce que tu vas passer la tondeuse ?

    Joe. – Mais… j’ai tondu vendredi passé !

    Dolorès. – Oui mais ça commence à repousser. Regarde, on voit des touffes partout.

    Joe. – Va au diable avec tes touffes !

    Dolorès. – Espèce d’égoïste ! ta fille, ta propre fille, celle que tu prétends aimer par-dessus tout…

    Joe. – Eh bien, quoi, ma fille ? Elle n’est pas à l’article de la mort, hein…

    Dolorès. – Elle va avoir seize ans. Joe. Je te signale qu’on ne vit pas au fin fond de la brousse : on vit en Pennsylvanie. Et une fille qui va avoir seize ans en Pennsylvanie ça a des besoins.

    Joe. – Ah oui ?

    Dolorès. – L’anniversaire de ses seize ans, elle doit pouvoir dire que la vie est merveilleuse, que c’est le plus beau jour de sa vie. Je ne veux pas qu’elle ait à rougir devant ses copines parce qu’elle aura dû se contenter d’une fête minable dans une espèce de terrain vague.

    Joe. – Une espèce de terrain vague ? C’est de mon jardin que tu parles ?

    Dolorès. – Oh, Joe… Joe ! Sois un bon mari, sois un bon père, sois un bon Américain : va et tonds-le, ce putain de jardin.

    Joe, après un soupir. – Tu as raison, Dolly. Je suis fier d’être Américain et de pouvoir tondre mon putain de jardin. Ma fille va avoir seize ans : qu’un tapis de soie porte ses pas et qu’une pluie de pétales de roses s’épanche sur sa blonde chevelure.

     

    Scène II / Deux minutes avant l’impact

    Dans le jardin familial. Jessica (16 ans !) et son amie Pamela.

     

    Pamela. – Ah, j’adore, ma chérie ! j’adore ta robe… Et ton collier ! c’est des vrais diamants ?

    Jessica. – Ouais, cent pour cent !… Ça fait pas trop… ?

    Pamela. – Mais non, ma chérie, tu plaisantes ! Tu es ma–gni–fique. Et toutes ces fleurs… Et ces chevaux blancs, je dis carrément Ouah !

    Jessica. – Bah, les chevaux en fait, je voulais des tresses colorées dans leurs crinières, genre My Little Pony, tu vois. C’est mon vieux qui n’a pas capté l’essence du truc.

    Pamela. – Attends, ton père il est trop mortellement cool !

    Jessica. – Ah ouais ? Tu ne l’as pas vu tout à l’heure avec Tiffany. Comme il m’a mis la honte quand il lui a demandé où était sa mère. J’en peux trop plus de ce type. (Sanglot.)

    Pamela. – Pleure pas, poulette. Tu vas ruiner ton mascara.

    Jessica. – Dis pas ça : deux heures, j’ai passées à me maquiller. Avec mon crétin de père qui tambourinait à la porte pour entrer dans la salle de bains. J’ai cru que j’allais devenir dingue.

    Pamela. – Respire à fond, Jessy, tout est sous contrôle, là… On devrait aller dire bonjour à Monica, elle vient d’arriver.

    Jessica. – Monica ? Attends, je sais même pas pourquoi je l’ai invitée. Je peux plus la sentir, cette dinde ! Si elle me postillonne dessus ne serait-ce qu’encore une fois, je lui arrache les yeux.

    Pamela. – Je comprends mais fais un effort, je t’en prie : rappelle-toi que sa sœur est capitaine des pom-pom girls.

    Jessica. – Oh, c’est vrai ! quel cauchemar. Bon, on y va. (Gros soupir.) Ah, Pamela… Avoir seize ans, je te jure, ça craint !

    Pamela. – Je sais, ma cocotte, je sais. Tu dois prendre beaucoup sur toi… Mais regarde, ta fête est démentielle. C’est une journée splendide : sûr qu’elle va rester dans les annales.

     

    Noir. Puis, tout à coup, hurlements hystériques dignes d’une apocalypse.

     

    Jérémie Brasseur, 7 novembre 2015 

  • idée - théâtre du matin

    • Le 22/01/2016
    • Dans infos

    Et si le théâtre était (aussi) une activité du matin ? L'idée nous trotte dans la tête depuis quelque temps. Sandrine et moi, nous avons constaté à quel point les séances d’atelier nous redonnaient la pêche. Même quand on arrive un peu patraque en début de séance. Tous ces jeux, tous ces fous rires… C’est même parfois difficile après ça d'aller se coucher et de s’endormir comme si de rien n’était. Et pourtant, il faut se lever le lendemain matin ! Je sais que certains participants ont fait la même constatation. D’autres ne se privent pas pour prolonger la soirée autour d’un verre… ou deux.

    De quoi réfléchir sérieusement à la possibilité d'organiser un groupe en matinée. Nul doute que le théâtre pourrait donner du tonus (et des sujets de conversation) pour tout le reste de la journée. Bon, la réflexion en est encore à ses prémices ; il y a encore beaucoup de chemin avant que cela se concrétise... Mais j'avais envie d'en parler tout de même. Le groupe d’initiation au théâtre qui commence la semaine prochaine est déjà complet ; quelques noms commencent à s’aligner sur la liste d’attente.

    Si l’idée vous inspire, si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous en faire part, via l’onglet Contact.

    Jérémie - 22/01/2016

  • sketch - Range !

     

    Dialogue produit dans le cadre de l'atelier Ecriture théâtrale organisé par Le Théâtre de l'Éveil et animé par la comédienne professionnelle Sarah Brahy, de septembre à décembre 2015 à La Fabrique de Théâtre (La Bouverie).

     

    La femme. – C’est chez toi ici ?

    L’homme. – Oui, c’est chez moi. C’est… mon petit nid douillet. Voilà, voilà…

    La femme. – Tu pourrais ranger, non ?

    L’homme. – Ranger ?

    La femme. – Tu sais, ranger : mettre de l’ordre, nettoyer, déposer les affaires à leur place… Ce genre de choses.

    L’homme. – Oui… Oui, sans doute… Ce serait peut-être bien, oui.

    La femme. – Ta contrebasse, là…

    L’homme. – Ma contrebasse ? Quelle contrebasse ?

    La femme. – Ta contrebasse, là ! près du gorille empaillé… à côté du char à voile… sous le ventilo. Mais enfin, là… là ! à gauche, sur la pile de vieux caleçons !

    L’homme. – Ah, cette contrebasse ?

    La femme. – Oui, cette contrebasse.

    L’homme. – C’est une pompe à vélo.

    La femme. – Eh bien, qu’est-ce qu’elle fout là, ta pompe à vélo ? Qu’est-ce qu’elle fout là ?

    L’homme. – Je ne sais pas, elle traîne…

    La femme. – Voilà, elle traîne. C’est ce que je voulais t’entendre dire. Elle traîne ! Alors, tu la ranges.

    L’homme. – Mais où veux-tu que je la mette ?

    La femme. – Je ne sais pas, moi. Avec ta collection de vieux cartons de bière, peut-être…

    L’homme. – Comment tu sais que je collectionne les cartons de bière ?

    La femme. – Je te connais comme si je t’avais fait.

     

    Jérémie Brasseur, 25 septembre 2015