Les actus
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Les Valoristes - l'équipe
- Le 19/02/2016
- Dans infos
Dans leur domaine, pas de doute, c'est bien eux les meilleurs ! Ils prennent vos anciens faits divers, vos gros titres usagés, vos scoops périmés, vos infos du jour d'hier et d'avant-hier, vos fonds d'articles de fond, vos actualités brûlantes si vite refroidies... Ils prennent. Et ils vous concoctent avec ça un spectacle à leur sauce, dont vous me direz des nouvelles. Alors accrochez-vous. Si vous pensez en avoir fini avec les gazettes, les JT et les dépêches d'agence de ce début d'année 2016, les voilà remixés en jeux, en chansons, en sketches par notre équipe de choc...
J'ai ici devant les yeux une photo de nos valeureux Valoristes. Voyez comme ils ont fière allure !
Ils ont chaussé leurs plus belles lunettes pour scruter vos médias préférés (et les autres aussi). Vous pouvez leur faire confiance : rien ne leur a échappé... et ils feront feu de tout bois pour vous divertir !
avec
Benjamin Ballion / Jérémie Brasseur
Roberto Carbone / Chiara Cristelli / Zoé Koller
Nathalie Mauroy / Nathalie Nihoul
Etienne Troquet (guitare et chant) / Sandrine Vansnick
et la participation de Mélanie Beaudoint /Sophie Demoustiez
Marie-Françoise Glineur / Luc Jonckheere
le 16 avril 2016 à 20h
Les Valoristes
café-théâtre sketches, jeux, animations, chansons
Maison de Quartier - Allée des Oiseaux n°30 à Mons
entrée : 5 €
réservations nécessaires :
0497 125 805
ateliertheatre.mons@outlook.com
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sketch - Tentative d'évasion
- Le 14/02/2016
- Dans dialogues
La guide, achevant une explication devant un tableau. – ... Ce qui explique que Léonard de Vinci soit considéré aujourd’hui encore comme un des plus grands génies de l’histoire.
Claude. – Moi, la Joconde, je lui trouve un air constipé.
Elise. – Claude ! Tu pourrais avoir un peu de respect quand même !
Patricia. – Cette petite toile doit valoir à elle seule le PIB du Gabon.
La guide. - Nous allons maintenant continuer dans la galerie. Il y a par ici un petit Caravage tout à fait extraordinaire… (La guide emmène le groupe. Rudy tire Laure-Anne à l’écart.)
Rudy. – Dites-moi la vérité, Laure-Anne, avouez que c’est un peu monotone, toutes ces peintures… Ces visages figés, ces paysages immobiles, ces cadres ternis par le temps… Croyez-moi, ce n’est pas bon du tout pour ce que vous avez !
Laure-Anne. – Oui, c’est vrai… Sans doute…
Rudy. – Ce qu’il vous faut c’est un peu de bon temps au grand air au bras d’un gentilhomme.
Laure-Anne. – Vous ?
Rudy. – Mais oui, Laure-Anne. Oui !... Ecoutez, la guide ne nous lâchera pas ! mais faites ce que je vous dis. Après le Radeau de la Méduse, je détournerai l'attention sur un autre Géricault, vous aurez quelques secondes. Profitez-en pour plonger, faufilez-vous derrière le Rodin. Vous n'aurez plus que quelques mètres à faire et vous serez tirée d'affaire. Dans la galerie des antiquités grecques, vous serez en sécurité. Je vous retrouve devant la Vénus de Milo.
La guide, revenant sur ses pas. – Ah, vous êtes là, vous deux. Vous avez bien failli nous perdre… à vous attarder comme ça devant la Joconde. Et les Primitifs flamands ? Et les Impressionnistes ? ça ne vous intéresse pas ?
Rudy, à contrecœur. – Si, si.
Laure-Anne, sans conviction. – Beaucoup.
La guide. - Heureusement que je veille. En dix ans de métier je n’ai jamais perdu un seul touriste, jamais un seul. (Elle les prend par la main et les entraîne, fièrement.) Allez, en avant, marche. Je vous garde à l’œil.
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bientôt - Les Valoristes
- Le 05/02/2016
- Dans infos
Ceci est un avis de résurrection. L'esprit de PlayLab est vivant ! A peine rangé le coffre à jouets, l'envie nous a pris de poursuivre l'aventure. Lors de notre spectacle du mois de décembre dernier, nous avons commencé à explorer un nouveau type de soirée théâtre, marquée par une plus importante interaction avec le public et sous le signe du jeu, de l'humour et de la fantaisie. En compagnie de Roberto et Chiara, Despina et Etienne, Zoé et Nathalie, nous avons voulu remettre le couvert. Réunis autour de quelques bouteilles d'eau minérale (dont une excellente cuvée tout droit importée d'Italie), nous préparons un nouveau café-théâtre. Quelques amis nous rejoignent dans cette joyeuse équipée.
L'objectif que nous nous sommes fixé : transformer en spectacle vos faits d'actualité usagés. Nous laissons libre court à notre créativité... et, à la faveur des vertus euphorisantes de l'eau minérale, nous nous embarquons dans des délires rocambolesques ! Nous vous donnons d'ores et déjà rendez-vous le 16 avril prochain, à 20 heures, à la Maison de Quartier de Mons. Les réservations ne sont pas encore ouvertes (patience, patience !) mais vous pouvez déjà bloquer la date dans votre agenda et en parler autour de vous.
Sandrine et Jérémie
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sketch - Seize ans
- Le 29/01/2016
- Dans dialogues
Dialogue librement inspiré du fait divers "Pennsylvanie (USA) - Un avion vide ses toilettes au-dessus de la fête d'anniversaire" (metronews.fr / 21-05-2015). Sketch produit dans le cadre de l'atelier Ecriture théâtrale organisé par Le Théâtre de l'Éveil et animé par la comédienne professionnelle Sarah Brahy, de septembre à décembre 2015 à La Fabrique de Théâtre (La Bouverie).
Prologue
Une radio, à l’heure du bulletin d’informations.
Le journaliste. – Après-midi cauchemardesque en Pennsylvanie : quarante personnes étaient rassemblées dimanche dans un jardin privé de Levittown ; Jessica, qui fêtait ses 16 ans, avait souhaité réunir ses amis pour souffler ses bougies. Mais la fête a été de courte durée.
La victime sous le choc. – Nous allions couper le gâteau et soudain c’est tombé du ciel : un truc brun dégoûtant, il y en avait partout !
Le journaliste. – Cinq avions survolaient le jardin à l’heure du drame. La famille de Jessica pense que l’un d’eux n’a pas hésité à vider ses toilettes au-dessus de leurs têtes. L’Administration Fédérale de l’Aviation a ouvert une enquête.
Le présentateur / Le journaliste. – Et c’est la fin de cette édition. Merci de nous avoir suivis ; bon appétit si vous passez à table.
Scène I / Trois jours plus tôt
Dans la chambre à coucher de Joe et Dolorès.
Dolorès. – On est dans le mur !
Joe. – Jason s’occupe du gâteau : il a trouvé une pièce montée cranberry et beurre de cacahuète, comme veut la petite. Linda va accrocher les seize bouquets de roses rouges aux arcades du perron. Taylor amène la sono.
Dolorès. – Et les chevaux, on a des nouvelles pour les chevaux ?
Joe. – Pour l’instant, on n’en a que dix.
Dolorès. – Mais Jessica en veut seize.
Joe. – Je sais, je sais. Je fais mon possible mais c’est pas facile. Après tout, dix chevaux blancs, c’est déjà pas mal !
Dolorès. – Elle va avoir seize ans, Joe. Seize ans ! Toi évidemment tu ne peux pas savoir ce que c’est.
Joe. – Je ne peux pas savoir… Comment ça ?
Dolorès. – Parce que tu es un homme. Mais une femme c’est pas pareil. On est belle, on est Américaine : on veut être la reine du bal, c’est naturel. Alors, excuse-moi Joe mais s’il faut seize chevaux blancs pour faire le bonheur de Jessy le jour de sa garden-party c’est notre devoir de remuer ciel et terre…
Joe. – Okay, j’ai compris. J’essaierai de voir avec Bill. Je l’ai bien dépanné pour le baby shower de sa gamine, il peut bien faire ça pour moi.
Dolorès. – Et pour le jardin ?
Joe. – Quoi encore ?
Dolorès. – Quand est-ce que tu vas passer la tondeuse ?
Joe. – Mais… j’ai tondu vendredi passé !
Dolorès. – Oui mais ça commence à repousser. Regarde, on voit des touffes partout.
Joe. – Va au diable avec tes touffes !
Dolorès. – Espèce d’égoïste ! ta fille, ta propre fille, celle que tu prétends aimer par-dessus tout…
Joe. – Eh bien, quoi, ma fille ? Elle n’est pas à l’article de la mort, hein…
Dolorès. – Elle va avoir seize ans. Joe. Je te signale qu’on ne vit pas au fin fond de la brousse : on vit en Pennsylvanie. Et une fille qui va avoir seize ans en Pennsylvanie ça a des besoins.
Joe. – Ah oui ?
Dolorès. – L’anniversaire de ses seize ans, elle doit pouvoir dire que la vie est merveilleuse, que c’est le plus beau jour de sa vie. Je ne veux pas qu’elle ait à rougir devant ses copines parce qu’elle aura dû se contenter d’une fête minable dans une espèce de terrain vague.
Joe. – Une espèce de terrain vague ? C’est de mon jardin que tu parles ?
Dolorès. – Oh, Joe… Joe ! Sois un bon mari, sois un bon père, sois un bon Américain : va et tonds-le, ce putain de jardin.
Joe, après un soupir. – Tu as raison, Dolly. Je suis fier d’être Américain et de pouvoir tondre mon putain de jardin. Ma fille va avoir seize ans : qu’un tapis de soie porte ses pas et qu’une pluie de pétales de roses s’épanche sur sa blonde chevelure.
Scène II / Deux minutes avant l’impact
Dans le jardin familial. Jessica (16 ans !) et son amie Pamela.
Pamela. – Ah, j’adore, ma chérie ! j’adore ta robe… Et ton collier ! c’est des vrais diamants ?
Jessica. – Ouais, cent pour cent !… Ça fait pas trop… ?
Pamela. – Mais non, ma chérie, tu plaisantes ! Tu es ma–gni–fique. Et toutes ces fleurs… Et ces chevaux blancs, je dis carrément Ouah !
Jessica. – Bah, les chevaux en fait, je voulais des tresses colorées dans leurs crinières, genre My Little Pony, tu vois. C’est mon vieux qui n’a pas capté l’essence du truc.
Pamela. – Attends, ton père il est trop mortellement cool !
Jessica. – Ah ouais ? Tu ne l’as pas vu tout à l’heure avec Tiffany. Comme il m’a mis la honte quand il lui a demandé où était sa mère. J’en peux trop plus de ce type. (Sanglot.)
Pamela. – Pleure pas, poulette. Tu vas ruiner ton mascara.
Jessica. – Dis pas ça : deux heures, j’ai passées à me maquiller. Avec mon crétin de père qui tambourinait à la porte pour entrer dans la salle de bains. J’ai cru que j’allais devenir dingue.
Pamela. – Respire à fond, Jessy, tout est sous contrôle, là… On devrait aller dire bonjour à Monica, elle vient d’arriver.
Jessica. – Monica ? Attends, je sais même pas pourquoi je l’ai invitée. Je peux plus la sentir, cette dinde ! Si elle me postillonne dessus ne serait-ce qu’encore une fois, je lui arrache les yeux.
Pamela. – Je comprends mais fais un effort, je t’en prie : rappelle-toi que sa sœur est capitaine des pom-pom girls.
Jessica. – Oh, c’est vrai ! quel cauchemar. Bon, on y va. (Gros soupir.) Ah, Pamela… Avoir seize ans, je te jure, ça craint !
Pamela. – Je sais, ma cocotte, je sais. Tu dois prendre beaucoup sur toi… Mais regarde, ta fête est démentielle. C’est une journée splendide : sûr qu’elle va rester dans les annales.
Noir. Puis, tout à coup, hurlements hystériques dignes d’une apocalypse.
Jérémie Brasseur, 7 novembre 2015
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idée - théâtre du matin
- Le 22/01/2016
- Dans infos
Et si le théâtre était (aussi) une activité du matin ? L'idée nous trotte dans la tête depuis quelque temps. Sandrine et moi, nous avons constaté à quel point les séances d’atelier nous redonnaient la pêche. Même quand on arrive un peu patraque en début de séance. Tous ces jeux, tous ces fous rires… C’est même parfois difficile après ça d'aller se coucher et de s’endormir comme si de rien n’était. Et pourtant, il faut se lever le lendemain matin ! Je sais que certains participants ont fait la même constatation. D’autres ne se privent pas pour prolonger la soirée autour d’un verre… ou deux.
De quoi réfléchir sérieusement à la possibilité d'organiser un groupe en matinée. Nul doute que le théâtre pourrait donner du tonus (et des sujets de conversation) pour tout le reste de la journée. Bon, la réflexion en est encore à ses prémices ; il y a encore beaucoup de chemin avant que cela se concrétise... Mais j'avais envie d'en parler tout de même. Le groupe d’initiation au théâtre qui commence la semaine prochaine est déjà complet ; quelques noms commencent à s’aligner sur la liste d’attente.
Si l’idée vous inspire, si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous en faire part, via l’onglet Contact.
Jérémie - 22/01/2016
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sketch - Range !
- Le 15/01/2016
- Dans dialogues
Dialogue produit dans le cadre de l'atelier Ecriture théâtrale organisé par Le Théâtre de l'Éveil et animé par la comédienne professionnelle Sarah Brahy, de septembre à décembre 2015 à La Fabrique de Théâtre (La Bouverie).
La femme. – C’est chez toi ici ?
L’homme. – Oui, c’est chez moi. C’est… mon petit nid douillet. Voilà, voilà…
La femme. – Tu pourrais ranger, non ?
L’homme. – Ranger ?
La femme. – Tu sais, ranger : mettre de l’ordre, nettoyer, déposer les affaires à leur place… Ce genre de choses.
L’homme. – Oui… Oui, sans doute… Ce serait peut-être bien, oui.
La femme. – Ta contrebasse, là…
L’homme. – Ma contrebasse ? Quelle contrebasse ?
La femme. – Ta contrebasse, là ! près du gorille empaillé… à côté du char à voile… sous le ventilo. Mais enfin, là… là ! à gauche, sur la pile de vieux caleçons !
L’homme. – Ah, cette contrebasse ?
La femme. – Oui, cette contrebasse.
L’homme. – C’est une pompe à vélo.
La femme. – Eh bien, qu’est-ce qu’elle fout là, ta pompe à vélo ? Qu’est-ce qu’elle fout là ?
L’homme. – Je ne sais pas, elle traîne…
La femme. – Voilà, elle traîne. C’est ce que je voulais t’entendre dire. Elle traîne ! Alors, tu la ranges.
L’homme. – Mais où veux-tu que je la mette ?
La femme. – Je ne sais pas, moi. Avec ta collection de vieux cartons de bière, peut-être…
L’homme. – Comment tu sais que je collectionne les cartons de bière ?
La femme. – Je te connais comme si je t’avais fait.
Jérémie Brasseur, 25 septembre 2015
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inscriptions janvier 2016
- Le 08/01/2016
- Dans infos
A ce jour (07/01/2016), une vingtaine de personnes ont manifesté leur intérêt pour notre atelier initiation au théâtre dont la nouvelle session commence le 28 janvier prochain. Quel succès ! Nous sommes ravis de voir tant de gens attirés pour le théâtre amateur. Certains montrent une grande détermination déjà, d'autres semblent encore un peu réticents à franchir le pas. Les messages de prise de contact témoignent souvent de craintes ou de doutes : "Je ne me sens pas vraiment comédien !", "En fait, je suis quelqu'un de plutôt réservé", "C'est un projet que j'ai depuis longtemps, mais que je n'ai jamais osé concrétiser", "Est-ce que je ne suis pas trop vieux ?", ...
On voudrait briser certains préjugés qui freinent certains ( - et comme c'est dommage !). Alors, vraiment, croyez-nous :
- Non, il ne faut pas avoir des talents innés pour intégrer un groupe d'atelier et pour prendre du plaisir aux activités proposées ;
- non, participer à l'atelier ne vous bouffera pas tout votre temps (on sait que beaucoup de gens aujourd'hui ont des vies bien remplies : à l'atelier, on y est attentifs !) ;
- non, la participation à un spectacle n'est pas obligatoire (on peut participer à l'atelier simplement parce qu'on aime ce rendez-vous hebdomadaire, avec ses petits jeux et ses fous rires partagés. Il est toujours possible, si on ne se sent pas prêt à monter sur scène, de poursuivre l'initiation en changeant de groupe en cours d'année) ;
- non, on n'est jamais trop vieux pour commencer. On ne vous fera pas courir le marathon ni mémoriser de longues tartines. L'atelier est destiné aux adultes (à partir de 18 ans) et sans limite d'âge, nous aimons brasser les générations. Cela apporte réellement un plus au groupe ;
- non, si vous venez le 28 janvier vous n'êtes pas embarqué d'office dans l'aventure. La première rencontre vous permet de découvrir notre petit monde. Venez, la séance est gratuite ! On vous propose un échantillon de nos activités pour que vous puissiez vous rendre compte de ce que c'est et puis, après, on ne vous en veut pas si ça ne vous convient pas. Si vous choisissez plutôt de commencer la guitare, la danse moderne ou le club d'impro (tout ça c'est super aussi !)... Peut-être plus tard, qui sait...
Merci à vous qui venez flâner sur ce site et qui vous intéressez à nos activités. Vous êtes plus nombreux qu'on n'osait l'espérer ! Revers de la médaille : suite à la quantité de demandes, nous devrons clôturer les inscriptions très vite,
sans doute déjà le 28 janvier. Au-delà d'un certain nombre de participants, il est difficile d'animer efficacement les activités. Mais bien sûr, nous ouvrirons un nouveau groupe d'initiation au théâtre plus tard dans l'année, probablement fin septembre 2016.Nous, en tout cas, on a hâte de démarrer une fois de plus. Chaque groupe est si différent, cela nous embarque dans des explorations nouvelles et nous remplit de fabuleux souvenirs. A bientôt !
Sandrine et Jérémie
note 13 janvier 2016 : Désolé, le groupe est complet. Dès que possible, nous fixerons un rendez-vous pour constituer un nouveau groupe. Un peu de patience, donc...
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sketch - Chats et souris
- Le 01/01/2016
- Dans dialogues
Dialogue produit dans le cadre de l'atelier Ecriture théâtrale organisé par Le Théâtre de l'Éveil et animé par la comédienne professionnelle Sarah Brahy, de septembre à décembre 2015 à La Fabrique de Théâtre (La Bouverie).
Le chat noir. – Qu’est-ce qu’on fait ce soir ? On sort chasser les souris dans les fossés ?
Le chat blanc. – Oh tu sais, on a déjà fait ça hier. Et avant-hier. Et toute la semaine dernière…
Le chat noir. – Qu’est-ce que tu proposes alors ?
Le chat blanc. – Fais ce que tu veux, moi je vais dormir sur le clavier du PC.
Le chat noir. – Bonne idée. Si tu prends le clavier, moi je m’attaque à la souris.
Le chat blanc. – Les souris c’est une obsession chez toi, mon vieux ! Tu devrais consulter.
La souris noire. – Qu’est-ce qu’on fait ce soir ? On sort narguer les chats dans les taillis ?
La souris blanche. – Oh tu sais, je suis vannée. Je crois que je vais aller me coucher.
La souris noire. – On pourrait quand même aller faire un tour dans la chambre du petit Quentin. Hier, il avait une dent qui ballotait.
La souris blanche. – Eh bien, vas-y si ça te chante. Au cas où, prends une pièce à mettre sous l’oreiller.
La souris noire. – D’accord. C’est complètement con mais bon, c’est la tradition !
Jérémie Brasseur, 17 octobre 2015