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Les actus

  • Montines - Christelle Pardon

    • Le 24/05/2019
    • Dans infos

    « Le théâtre m'apprend à maîtriser mon énergie... »

    rencontre avec Christelle Pardon

     

    Ce dimanche, l’ATO présente à la FUCAM la reprise de son spectacle Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Christelle tient le rôle d'Emphasia, la conteuse du parc.

    Parc Montines - Christelle Pardon

    Christelle Pardon est arrivée à l’ATO en février 2018. Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène dans le rôle d'une conteuse férue de passé simple et de subjonctif imparfait.

    Christelle, qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans le théâtre ?

    J'ai commencé le théâtre car j'avais envie de m'amuser, j'anime régulièrement des camps de vacances pour des jeunes et j'adore me déguiser, inventer des histoires et des personnages. Je me suis beaucoup amusée quand nous avons monté notre café-théâtre Tranches de Maillard (promotion 11 – décembre 2018) et j'ai constaté des effets positifs dans mon travail. Le théâtre m'apprend à maîtriser mon énergie sur scène : ce qui m'aide aussi à l'école devant mes élèves (car je suis prof de gym).

    Emphasia, c'est la championne du français littéraire. Et toi, Christelle, serais-tu capable de nous raconter au passé simple comment tu as customisé la boîte à livres de Parc Montines ?

    Ah ah ah ! (La championne du français littéraire découvrit la manière de prononcer les verbes au passé simple. Et ce ne fut qu'après maintes séances d'entraînement ainsi que de nombreuses rectifications en expression orale qu’elle fut enfin prête pour le jour ultime !) En des temps pas si lointains, je pris la décision de customiser la boîte à livres du parc Montines. J'allai quérir des cartons au Maxi Toys de Mons. J'eus soin ensuite de ressortir de vieux clous qui traînassaient dans le fond d'un fatras de caisses moisies de ma remise. Et après quelques heures, la boîte à livres naquit !

     

    Parc Montines - Christelle Pardon & Michel Legrand

    Christelle Pardon / Michel Legrand

     

  • rencontre - Roland Thibeau

    • Le 22/05/2019
    • Dans infos

    « Pensez à John Wayne ! »

    Rencontre avec Roland Thibeau

    Le 25 avril dernier, dans le cadre de la préparation du spectacle Parc Montines, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a bénéficié d’un coaching assuré par Roland Thibeau, auteur, metteur en scène, comédien. Avec son épouse Annie Rak, Roland Thibeau a fondé la Roulotte théâtrale dans les années septante. En outre, il a été aux commandes de la plupart des éditions de Mons Passé Présent (festival de théâtre en rue). Roland Thibeau nous a parlé de la vie en coulisse, de la ‘paresse du comédien’, de sorties de scène réussies, de la gestion des trous de mémoire… et de bien d’autres choses encore. Un coaching chaleureux et détendu auquel ont participé une vingtaine de comédiens.

    Roland ThibeauRoland Thibeau, quand vous êtes-vous lancé dans l’aventure de la Roulotte théâtrale ?

    La Roulotte théâtrale, ça date de mes études : j’étais à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD), qui était alors installé sur le site de Leuven. Des étudiants en droit voulaient monter une pièce de théâtre, ils sont venus demander si un étudiant en mise en scène pourrait les aider dans leur projet. Ce fut moi. Dans la troupe, il y avait une jeune juriste en herbe, Annie Rak. Nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes aimés, nous avons continué à faire du théâtre ensemble en créant la Roulotte théâtrale. Un peu plus tard, on a émigré à Mons. A l’époque, il y avait un mouvement intéressant au sein de la Maison de la Culture (qui n’existe plus aujourd’hui). Grâce à cela, j’ai créé La salle des profs de Liliane Wouters. Quand ma grand-mère est décédée, elle m’a laissé une grange à Élouges (Dour). Je me suis dit : « Un lieu pareil, c’est un trésor. » (On sait les difficultés qu’on rencontre pour s’installer quelque part, répéter et créer un spectacle.) De là est venue l’idée d’aménager la grange en salle de répétition ; de fil en aiguille, c’est devenu le lieu qu’on connaît aujourd’hui.

    La Roulotte théâtrale, c’est un vaste projet géré avec votre épouse Annie Rak et votre fils Stefan Thibeau : ça soude la famille ?

    Ça crée surtout des conflits extraordinaires ! On n’est pas toujours d’accord. Assez curieusement pour des gens qui vivent depuis longtemps ensemble, on est tous les trois très indépendants. On a des aventures artistiques éclatées. Annie a toute une carrière à la RTBF où elle a défendu les auteurs. Elle s’est intéressée aux langues dialectales au point de déteindre sur moi, de me faire retrouver mes racines ; je me suis mis à écrire en borain. Quant à Stefan, il a un regard plus révolutionnaire, il s’intéresse à des auteurs sulfureux comme Marcel Moreau ou Achille Chavée.

    Quels sont vos projets actuels ?

    Je prépare pour la saison prochaine un vaudeville qui se passe dans un centre culturel régional. Cela raconte les déboires d’une directrice un peu nymphomane en butte avec les exigences d’un échevin alors qu’elle a une saison à boucler…

    Quelle vision avez-vous du théâtre amateur ?

    Je trouve que le théâtre amateur a vocation à devenir professionnel, au moins par l’envie de travail, de perfectionnement, de structuration qu’il y a dans les groupes. Bien sûr, il y aura toujours une différence puisque le professionnel, lui, gagne sa vie en faisant du théâtre : ça l’amène à faire parfois mieux, parfois moins bien…

    Vous avez acquis une bonne expérience du théâtre de rue à l’occasion des festivals Mons Passé Présent. Quel est le secret pour avoir une voix qui porte ?

    Quand j’étais à l’IAD, j’ai rencontré Armand Gatti, c’était un écrivain révolutionnaire. Il avait décidé de n’évaluer personne, il a dit : « Moi, je vais faire un grand projet avec les étudiants. » Il a monté La Colonne Durruti dans une immense bâtisse à l’abandon, les anciennes usines Rasquinet à Bruxelles. Là-dedans, il a voulu représenter la guerre d’Espagne. Alors là, il fallait gueuler ! Gatti nous a expliqué que la puissance vocale vient de la conviction. En théâtre de rue, il faut que la conviction fasse sortir la voix.

    Avec l’arrivée des nouveaux médias, le théâtre professionnel évolue. On introduit de plus en plus de vidéo dans les spectacles. Qu’est-ce que vous pensez de cela ?

    C’est très dangereux. Je n’y suis pas hostile, j’ai même participé à un projet où le comédien dialoguait avec son image, il rentrait dans la vidéo... Il ne faut pas se priver de ce que la modernité offre, mais il ne faut pas en être victime. Pour moi c’est le sens qui prime. Si le sens demande de la vidéo, pourquoi pas. Mais si c’est le moyen qui invente le sens, là, je crie : casse-cou ! Or, je vois aujourd’hui beaucoup de spectacles qui misent tout sur l’effet waouh !... Mais waouh ! et puis quoi ? Pour le moment, le public semble s’y laisser prendre… C’est la même chose dans les musées avec les scénographies. Je n’ai pas besoin de mille et une mises en espace. J’ai juste envie de voir l’œuvre. Je suis plutôt vieille garde à ce niveau-là !

    Quels sont les auteurs dramatiques qui vous ont marqué ?

    Quand je suis arrivé à l’IAD, on m’a posé la même question et j’ai répondu : « Sacha Guitry. » Tout le monde s’est moqué de moi parce qu’on considère que c’est ringard. Du coup, je suis devenu un grand défenseur de Guitry. Peut-être qu’on ne le joue plus beaucoup au théâtre mais au cinéma on redécouvre son œuvre : il a réalisé beaucoup de films ; Le Roman d'un tricheur, par exemple, c’est un monument. C’est pour ça que je le cite, parce que ça me rappelle toujours les sarcasmes de mes professeurs. J’ai aussi envie de citer Peter Weiss. Il a écrit une pièce qui s’appelle Marat-Sade (ou La Persécution et l'Assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de l'hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade). L’auteur imagine le marquis de Sade, à l’asile, qui fait jouer aux fous la Révolution française. Son texte met en regard le discours anarchiste de Sade et le discours de Marat qui, sous un idéalisme effrayant, est plus monstrueux que celui de Sade.

    Quelle recommandation nous conseillez-vous de garder en tête au moment de monter sur scène ?

    Dans une autre vie, avant de faire du théâtre, j’ai voulu être prêtre et je suis allé au séminaire. J’ai participé à un stage à l’abbaye de Maredsous pour apprendre à lire les textes sacrés à la messe. Un professeur est venu nous donner des cours, c’était Robert Delieu (plus tard, je lui ai succédé à l’IHECS). Imaginez-vous tous ces jeunes apprentis curés, aux mains moites et à l’acné. Delieu arrive et dit : « L’Evangile c’est un texte comme un autre ; pour dire l’Evangile, dites le texte en essayant d’être relaxés. » Et sa méthode à lui pour être relaxé, c’était de penser à un personnage qui, à vos yeux, incarne la confiance en soi. « On va essayer de penser à John Wayne ! »… Eh bien, pour moi, quand je me suis retrouvé derrière le lutrin, ça prenait sens.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

     

    Parc Montines coaching Roland Thibeau 25 avril 2019

  • Parc Montines - en BD

    • Le 20/05/2019
    • Dans infos

     

    Parc Montines

    Ne manquez pas la reprise de notre spectacle, le dimanche 26 mai 2019 à 17h au grand auditoire de l'UCL Mons.

     

    Parc Montines - prologue conteuse

    Parc Montines - scène 2

    Parc Montines - scène 2 b

    Parc Montines - scène 3

    Parc Montines - scène 5

    Parc Montines - scène 5 b

    Parc Montines - scène 6

    Parc Montines - scène 7

    Parc Montines - scène 12

    Parc Montines - scène 13

    Parc Montines, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 17, 18 & 19 mai 2019 / reprise à l'UCL Mons le 26 mai 2019 / texte et mise en scène de Jérémie Brasseur / avec Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / affiche de Frédéric Tomisinec

     

  • Parc Montines - programme

    • Le 17/05/2019
    • Dans infos

     

    Parc Montines

    Demandez le programme !

     

    affiche Fred Tomisinec

    Demandez le programme de notre nouveau spectacle Parc Montines... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger  - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.

    L'accès rapide ? C'est par ici.

    Parc montines photo

    Parc Montines, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 17, 18 & 19 mai 2019 / reprise à l'UCL Mons le 26 mai 2019 / texte et mise en scène de Jérémie Brasseur / avec Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / affiche de Frédéric Tomisinec

     

  • Montines - Xavier Daffe

    • Le 15/05/2019
    • Dans infos

    « L’homme dont l’humour tombe à pic »

    rencontre avec Xavier Daffe

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Xavier Daffe interprète le rôle de Marty L’Héribus, un homme qui aime rigoler.

    Parc Montines - Xavier Daffe

    Xavier est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), spectacle pour lequel il s’est lancé dans l’écriture de sketchs : Une souris verte ; Meunier, tu dors ; Banc de hammamParc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage qui pouffe, glousse, s’esclaffe, se bidonne et se poile.

    Xavier, que penses-tu de la réflexion de ton personnage, Marty L’Héribus : « Les gens, ce qu’ils aiment c’est rigoler » ?

    Comme lui, je considère que l’humour, c’est important dans la vie car rire, c’est bon pour la santé. Poil au nez. J’aime l’attitude un peu détachée de Marty. Poil au zizi. Il débarque un peu dans l’histoire malgré lui et la saupoudre de répliques débiles. Poil à la bile… voire de jeux de mots ridicules. Poil au c…l.

    Comme lui, tu aimes les recueils de blagues ?

    Non, personnellement, ce n’est pas trop mon truc, j’aime mieux le comique de situation, loufoque, second degré, genre Monty Pythons. Absurde, quoi. Les Anglais sont très forts dans ce domaine ! Et Parc Montines, par certains de ses aspects déjantés, m’y fait penser.

    Marty possède un vieux tromblon du 18e siècle…

    Oui, je trouve ça marrant et ça tombe bien car j’aime bien rigoler. (Mais ça, vous le savez déjà.) Je ne suis pas un collectionneur assidu même si j’aime l’idée que des objets perdurent et nous racontent une histoire. À l’heure de l’obsolescence programmée, j’apprécie ce contre-pied.

    Si on t’offre en cadeau un objet du 18e siècle, tu choisis quoi ?

    Un livre de Diderot, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau… ou une pièce de Marivaux, dédicacée « à Marty, l’homme dont l’humour, toujours, tombe à pic ! »

     

    Parc Montines - Xavier Daffe / David Courselles

    Xavier Daffe / David Courselles

     

  • Montines - Nathalie Mauroy

    • Le 11/05/2019
    • Dans infos

    « Elisiane a un côté fonceur… et farceur ! »

    rencontre avec Nathalie Mauroy

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Nathalie Mauroy interprète le rôle d’Elisiane Quinet, la doyenne du quartier.

    Parc Montines - Nathalie Mauroy

    Nathalie a rejoint l’ATO en janvier 2015 (atelier d’initiation – promotion 5). Elle a participé à la création de Playlab (décembre 2015) et des Valoristes (avril 2016) puis elle a joué dans les comédies montées par l’Atelier Théâtre des Oiseaux : Cappadoce (mars 2017), La grande Tourterie (mars 2017) et Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène dans le rôle d’une mamy… plutôt chi-kung que chicon !

    Nathalie, est-ce que tu partages la grande passion d’Elisiane Quinet pour le poker ?

    Je connais le poker mais je n'y ai pas encore joué. Néanmoins, avec les amis ou les enfants, il m'est arrivé de jouer à certains jeux de société avec des cartes.

    Est-ce que toi, tu as des passions auxquelles tu t'adonnes assidûment depuis de nombreuses années ?

    Si je définis la passion comme un intérêt pour quelque chose, alors, je m'intéresse entre autres aux comportements humains depuis plusieurs années. Si c'est de faire ce que l'on aime, ma passion c'est d’être utile à moi-même et aux autres.

    Elisiane est un sacré phénomène. As-tu déjà rencontré des gens comme elle ?

    De fait, Elisiane, c’est quelqu'un d'extraordinaire : appréciée par les gens, elle est de bon conseil et elle a un côté fonceur… et farceur ! J'ai connu plusieurs personnes qui avaient certains de ces traits de personnalité. Si je rencontrais Elisiane Quinet, je lui dirais : « Madame Quinet, si vous n'existiez pas, il faudrait vous inventer ! »

     

    Parc Montines - Nathalie Mauroy / Jean-Pascal Giacometti

    Nathalie Mauroy / Jean-Pascal Giacometti

     

  • Montines - Fanny Duray

    • Le 09/05/2019
    • Dans infos

    « Chez moi, les murs sont couverts d’affiches. »

    rencontre avec Fanny Duray

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Fanny Duray interprète le rôle de Jania Lavallière, vigilante gardienne de son immeuble et des environs.

    Parc Montines - Fanny Duray

    Fanny est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène avec un personnage qui sait toujours exactement quand il faut sortir les poubelles.

    Jania, c’est un personnage qui fait régner l’ordre et la propreté autour d’elle. Toi aussi, Fanny, tu manies brosses de rue et serpillières avec délectation ?

    Non, contrairement à mon personnage, ce n’est pas ma plus grande passion. J’aime quand l’appartement est propre et bien rangé mais je ne suis pas maniaque. Récemment, nous avons acheté un robot aspirateur. Ce petit outil technologique est bien utile et c’est assez drôle de le voir déambuler de pièce en pièce. Cela amuse toujours nos invités. Ceci dit, j’attache une grande importance à la propreté de l’espace public. Lorsque je vois des déchets en rue ou dans la nature, je m’efforce toujours de les ramasser.

    Un autre passe-temps de Jania, c’est d’afficher des notes aux valves de l’immeuble…

    Moi, je me passionne davantage pour les affiches de publicités ou de spectacles. Chaque fois que je vais à Paris, j’achète des posters (du Moulin Rouge, des cabarets et guinguettes, etc.). Quand je vais au théâtre, j’essaie toujours de ramener ne serait-ce qu’un flyer de promotion du spectacle. Cela couvre déjà quelques-uns des murs chez moi !

    Jania n’aime pas les chats mais en revanche elle a un chien, Brutus. Et toi, Fanny, tu es plutôt chien ou chat ?

    Actuellement, je n’ai pas d’animal domestique mais j’aimerais beaucoup avoir un chat, un british shorthair. Finalement je suis très différente du personnage que j’interprète dans cette pièce, et c’est tout ce que j’aime dans le théâtre : pouvoir jouer à ce qu’on n'est pas dans la vraie vie !

     

    Parc Montines - Fanny Duray / Elodie Blauwart

    Fanny Duray / Elodie Blauwart

     

  • Montines - Céline Brasseur

    • Le 07/05/2019
    • Dans infos

    « Quand on a affaire aux services communaux... »

    rencontre avec Céline Brasseur

     

    Dans quelques jours, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. sur scène. Dans cette pièce, Céline Brasseur interprète deux rôles bien différents : celui de la vieille Esthélie Malplaquet et celui (repris au pied levé) de la jeune Louisella Grand-Coron.

    Parc Montines - Céline Brasseur

    Céline Brasseur a joué dans les premiers spectacles créés par Jérémie et Sandrine : Coups de gueule et prises de bec (août 2010), Les courgettes aussi ont leurs problèmes (avril 2011) et Les MonsQuetaires (1e promotion de l’atelier théâtre – mai 2013). Après quelques années de pause, elle a rejoint l’ATO en septembre 2017. Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018).

    Céline, peux-tu nous parler d’Esthélie Malplaquet, ton personnage dans cette pièce ?

    Esthélie Malplaquet, c’est un personnage un peu rigide. Souvent au téléphone pour formuler des réclamations. Quant aux résultats qu’elle obtient, notamment lorsqu’elle a affaire aux services communaux… disons que la pièce est assez réaliste à ce niveau-là : ça nécessite beaucoup d’insistance. Pour le coup, je ne ressemble pas du tout à Esthélie. Je déteste le téléphone. Téléphoner, c’est une corvée pour moi, j’ai toujours l’impression que je vais déranger.

    Esthélie est aussi très investie dans la protection des animaux…

    Oui, il n’est pas question pour elle qu’on fasse du mal au chat errant qui s’est installé dans le quartier, quelles que soient les nuisances qu’il provoque. Et je dois dire que sur ce point je lui donne raison.

    Tu reprends aussi, au pied levé, le rôle de Louisella Grand-Coron…

    Oui, le moins qu'on puisse dire, c'est que les relations entre Louisella et son père sont complexes : ces deux-là, ce sont deux sacrées personnalités ! Si j’avais une conversation avec Louisella, je lui dirais qu'elle a le droit de prendre son indépendance, un pas à la fois, mais que ça ne passe pas forcément par la "chasse au petit-copain". Par ailleurs, il lui faudra beaucoup de diplomatie pour expliquer à son père qu’elle prend son envol mais qu'elle ne l'aime pas moins pour autant.

     

    Parc Montines - Céline Brasseur / Xavier Daffe

    Céline Brasseur / Xavier Daffe

     

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