Les actus
-
Fête foraine - Fanny Duray
- Le 26/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre amateur offre la possibilité de ne pas être soi-même… »
rencontre avec Fanny Duray
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Fanny Duray.
Fanny est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux l’an dernier. Mais son intérêt pour le théâtre est bien plus ancien : « En 3e secondaire, se souvient-elle, notre professeur de français nous a mis au défi d’apprendre puis d’interpréter, sur scène, le monologue de L’Avare de Molière ainsi que La partie de cartes de Marcel Pagnol. » Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a campé une péniche irrésistible…Fanny, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?
Lorsque j’étais petite, j’aimais m’appliquer à pêcher les canards et j’étais souvent déçue de constater que les gros canards n’étaient pas toujours ceux qui affichaient le plus de points. Je me rendais également au stand de "bouffe-balles" bien que les visages de ces bonhommes mangeurs de balles me paraissaient effrayants. Les maisons hantées attisaient ma curiosité mais par manque d’audace, ce qu’elles cachaient restait pour moi un grand mystère. Maintenant que je suis une grande fille, les fêtes foraines s’apparentent plus à un rendez-vous gastronomique : pommes d’amour, barbes à papa et autres beignets ont remplacé la pêche aux canards.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Je décrirais le théâtre amateur comme un art aux bienfaits multiples : tantôt thérapeutique pour ceux qui n’aimaient pas prendre la parole en public avant de commencer l’aventure, tantôt libérateur pour d’autres qui cherchaient un exutoire au stress du quotidien. Ce qui est merveilleux, c’est qu’au final chacun en tire une certaine satisfaction. Ce que j’aime particulièrement dans le théâtre amateur, c’est qu’il offre la possibilité de ne pas être soi-même : camper divers rôles, adopter des accents, se retrouver dans des situations plus cocasses les unes que les autres… au théâtre tout est possible !
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Après la magnifique aventure de Comptines bancales, je ne pouvais me résoudre à abandonner les copains et renoncer au projet Fête foraine. Toutefois, les règles du jeu changent : il s’agit cette fois d’une pièce de théâtre qui compte une vingtaine de comédiens. Petit à petit, on finit par s’habituer aux textes collectifs, au grand nombre de comédiens et on partage la scène avec de nouvelles personnes. C’est un nouveau challenge !

Fanny avec Marc Delvigne - Comptines Bancales (mai 2018)
-
Fête foraine - Sandrine Vansnick
- Le 21/09/2018
- Dans infos
Co-animatrice et comédienne
rencontre avec Sandrine Vansnick
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et le 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Et cette semaine, c’est Sandrine Vansnick, co-animatrice de l’atelier, qui a bien voulu répondre à nos questions.
Au mois de mai dernier, alors qu’on préparait ce spectacle, Sandrine a réalisé un véritable reportage-photo à la Foire du Trône à Paris : « C’était immense, on s’y serait perdu. Je n’imaginais pas tout ce qui existait comme manèges. Ça part dans tous les sens : dans l’eau, dans les airs, dans les véhicules les plus improbables et dans des décors très soignés. Il y avait aussi de nombreuses baraques qui proposaient toutes sortes de crasses colorées et appétissantes, je me suis laissée tenter par une glace italienne. »Sandrine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Au carnaval d’Haine-Saint-Pierre, j’aimais aller sur la chenille et à la pêche aux canards. Dans un parc comme Disneyland par exemple, je me suis toujours contentée des attractions pour enfants. Une fois, il y a très longtemps, j'ai accepté de monter dans le Space Mountain : quelle inconscience ! la photo prise par l’appareil automatique en dit long sur la manière dont j’ai vécu l’expérience... Les tasses qui tournent ou bien le cinéma dont les sièges bougent sont des attractions qui me bousculent déjà trop. À éviter en tout cas après avoir mangé. Il faut dire que j’ai le mal des transports et ça ne s’arrange pas avec l’âge.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Je me souviens d’avoir bien ri lors d’une impro préparatoire : c’était l’histoire d’une rumeur qui circulait : les femmes se croisaient et se passaient une info qui - la onzième fois - était ‘un peu’ déformée. Il y a eu des tas de fous rires, notamment quand Cécile a dit : « Oui, les hommes ont trouvé la fonction de leurs mains. C’est étonnant, hein ? » et ça a continué : « Les hommes ont fait ça… avec leurs mains ?! »… et d’autres fous rires.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Le théâtre en amateur est un formidable moyen d’expression, de détente, de réalisation et de mise en liens, tout en restant un hobby. Dans la façon dont nous le pratiquons à l’ATO, on ne se prend pas la tête : le seul but, c’est de distraire notre public et de partager notre complicité et nos fous rires avec nos amis qui viennent nous voir.

-
Fête foraine - Mélissa Copenaut
- Le 19/09/2018
- Dans infos
« C’est une chouette intrigue ! »
rencontre avec Mélissa Copenaut
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Mélissa Copenaut.
Mélissa est arrivée à l’atelier théâtre en 2012. C’était la toute première inscrite dans notre tout premier groupe ! Ensemble nous avons monté le spectacle Les MonsQuetaires, présenté en mai 2013. Mélissa est devenue une de nos amies les plus fidèles et participe régulièrement à la création de nouveaux spectacles : Bibliothèque en juin 2015, Le Petit Chaperon rouge en juin 2016 et Cappadoce en mars 2017.Mélissa, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?
Une fois, quand j’étais adolescente, je suis allée à la foire à Mons et je suis montée dans une attraction à sensations fortes. On a été séparés en deux groupes et j’étais assise à côté d’un garçon. Quand l’attraction s’est mise en marche, j’ai commencé à crier et, sans m’en rendre compte, j’ai attrapé le bras du garçon et j’ai serré… serré de plus en plus fort. Le garçon a crié : « Mais elle est folle, celle-là ! » J’étais confuse.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est faire de nouvelles rencontres, apprendre à travailler mon tonus vocal, pouvoir placer correctement mon regard…
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Il y a une séquence, Lynchage, que je trouve très violente ; bien sûr, ce n’est que du théâtre mais ça risque de heurter les gens qui se sentent concernés. Sinon, l’histoire, c’est une bonne intrigue. Les personnages sont marrants et variés. C’est une chouette pièce et je suis impatiente de jouer.

Mélissa avec Nadège Florin, octobre 2017
-
Fête foraine - Jean-Pascal Giacometti
- Le 14/09/2018
- Dans infos
« On se dit que l'humanisme existe encore »
rencontre avec Jean-Pascal Giacometti
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Jean-Pascal Giacometti.

Jean-Pascal a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017, il est monté sur scène pour la première fois en mars 2017 dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Jean-Pascal a assuré la création des accessoires et du décor et la régie pour le spectacle La Grande Tourterie.
Jean-Pascal, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Honnêtement, j'en ai peu, hormis les premiers paquets de frites quand nous étions gamins, mon frère et moi, accompagnés de nos parents. Ces fameux paquets de frites appelés "kangourou" parce qu'il y avait une petite poche pour y mettre la sauce. Grand progrès car avant cela, il fallait plonger les doigts dans la mayonnaise ou le pickles pour attraper la frite ! C'était chaud,et c'était l'essentiel parce que les foires avaient souvent lieu tard dans l'année, vers septembre-octobre, et il faisait déjà humide et froid. Et puis, il y avait les tirs à pipes, avec ces fameuses carabines aux guidons "gentiment" esquintés par le forain, pour que le client ne tire pas trop juste. Quand on avait compris le truc, on tirait trois ou quatre plombs pour ensuite compenser et rafler les jouets pendus hors des lignes de tir. Plus tôt encore - je devais avoir 4 ou 5 ans - c'était le manège avec ses petites voitures, ses motos, ses avions et cette maudite floche, que - soit dit en passant - j'attrapais assez souvent... Et puis, ces "attrape jetons" qui nous laissaient toujours espérer, au dernier moment, que cette montre tant convoitée allait enfin descendre de son piédestal et être à nous.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Tout d'abord une chouette aventure, que nous avons la chance, mon épouse et moi, de partager ensemble. C'est un espace de rencontres, de partage avec d'autres univers, d'autres perceptions, d'autres visions, et c'est un brassage très riche d'expériences. C'est encore un moment de fou rire, quand on ose dépasser ses propres limites, dans la joie, la bonne humeur et le respect de chacun, car nos camarades de jeu sont dans la même galère. Et puis, c'est se préparer à affronter la scène, sous le regard bienveillant de nos spectateurs, qui sont là aussi pour partager nos émotions, pour rire et sourire surtout. Comme dans toutes les aventures artistiques, c'est un apprentissage de l'autre, de soi ; comprendre qu'il n'y a pas qu'une vision du monde mais que la vie est multiple et que toutes ces vies sont dignes d'intérêt.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Eh bien, c'est encore un de ces rares moments où on se dit que l'humanisme existe encore. En effet, nous avons réussi à construire une pièce en tenant compte des désirs, envies ou limites de chacun, pour que tous nous puissions nous y intégrer, nous y amuser, y apporter notre petit grain de folie ou de fantaisie. C'est une aventure commune, faite de surprises, de grands délires : ah, cette recherche d'accessoires farfelus, les fous rires que cela provoque lorsque nous les découvrons et expérimentons. Bref, une étrange alchimie s'est mise en place, particulièrement avec ce nouveau groupe, issu de la fusion de deux équipes qui, chacune, pouvait apporter quelque chose de différent. Et le plus fou, c'est que ça marche ! Et puis, nous allons essayer un nouveau système de décor, et j'avoue que si c'est stimulant, c'est aussi un peu stressant car il est parfois difficile de construire sans avoir les supports sous la main.
-
Fête foraine - Chiara Cristelli
- Le 12/09/2018
- Dans infos
Une passion née en Italie
rencontre avec Chiara Cristelli
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires et découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Chiara Cristelli.Chiara est entrée à l’ATO en 2015, avec son mari Roberto Carbone. Avec ses camarades de la promotion 5, elle a monté le café-théâtre PlayLab (décembre 2015). Quelques mois plus tard, elle participe à l’aventure des Valoristes (avril 2016) : l’occasion de jouer encore quelques sketchs, puis elle interprète un étrange fantôme chapardeur dans la comédie Cappadoce (mars 2017). Avec Fête foraine, elle intègre un nouveau projet.
Chiara, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Ces dernières années, j’ai joué plusieurs fois au tir à pipes. Parfois en Italie dans ma ville natale, parfois sur la Grand-Place de Mons. Mais je ne peux pas dire que j’aie eu beaucoup de chance. A chaque fois, je suis repartie avec un lot de consolation. Toujours des peluches ! La première fois, c’était un perroquet ; une autre fois, c’était un ours. Roberto a tenté sa chance au jeu de massacre, mais il n’a pas eu plus de chance. La seule fois où nous avons gagné, c’était aux machines à griffe en Italie. Roberto a réussi à attraper une grande peluche de Scrat, l’écureuil gourmand et maladroit du film L’Âge de Glace.
Qu’est-ce que tu aimes dans le théâtre ?
C’est à l’école en Italie que j’ai découvert le théâtre. J’ai été fascinée par l’atmosphère sur scène et dans la salle. L’émotion quand le rideau s’ouvre. La première fois que je suis montée sur scène, c’est avec une chorale. On a chanté dans de beaux endroits. Faire du théâtre amateur en français, c’est une tout autre aventure !

Chiara Cristelli - PlayLab / décembre 2015 (photo: Johan Dehon)
-
Fête foraine - Nadège Florin
- Le 07/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre : une bulle d’oxygène »
rencontre avec Nadège Florin
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Nadège Florin.

Nadège a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en septembre 2015 (promotion 6). Elle a participé à la création du spectacle Le Petit Chaperon rouge (juin 2016). L’année suivante, elle tenait le rôle d’Helecine dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Nadège interprétait Lori, la joyeuse bambocheuse dans La Grande Tourterie.Nadège, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
J’adore la foire depuis que je suis toute petite. Je me souviens qu’on allait à celle de Mons avec mes parents. Il y avait une attraction qui tournait dans tous les sens, je devais avoir environ 6 ans et je voulais absolument y aller. Mon père est venu avec moi et finalement ni lui ni moi n’avons passé un bon moment, ça faisait mal à la tête et c’était psychédélique avec les couleurs. Par contre, j’ai toujours adoré les machine à sous : voir les pièces tomber et amasser des points. Encore maintenant, j'y retourne chaque année. On va d’office une fois entre amis et on fait les auto-scooters pour se foncer les uns contre les autres. Et puis, le must de la foire, c’est la barbe à papa. Mais que c’est bon ! je pourrais en manger plein.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est une bulle d’oxygène. C’est toujours un plaisir de venir le mercredi soir. Ça permet de m’évader, d’oublier le stress des journées. On se demande ce que Jérémie nous a réservé mais on sait qu’on va rire, partager de bons moments. Et puis découvrir les nouveaux thèmes, les nouveaux textes, imaginer le décor, les costumes… C’est un challenge aussi : apprendre les textes et se donner à fond pour les spectacles.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Le tout début du projet avec les séances en petit comité, on a fait plus souvent la fête que d’avancer. (Rires.) La grande surprise, c’était le nombre de participants : la première séance avec le groupe complet, je suis arrivée en retard. Voir plus de vingt personnes réunies pour la préparation d’un spectacle, ça impressionne !
-
Fête foraine - Catherine s'Heeren
- Le 05/09/2018
- Dans infos
« Il faut croire en chacun pour que ça avance ! »
rencontre avec Catherine s'Heeren
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Catherine s'Heeren.Catherine est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle nous a marqués par son énergie et son enthousiasme fédérateur. On se souvient aussi que sur scène, elle a été, avec la complicité de Céline Brasseur, une petite vieille désopilante.
Catherine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Quand on était gamins, avec mes frères et sœur, on se déguisait, histoire d’avoir plus de points que les autres, et on retournait au même stand pour gagner des poissons rouges... mais notre mère n’a pas trop rigolé quand elle a vu l’aquarium avec une bonne trentaine de petits poissons rouges !
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Je pense que si on ne faisait pas confiance à l’équipe, ce projet n’aurait jamais pu fonctionner... parce qu’il faut croire en chacun pour que ça avance.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est un truc de fou sur le plan humain. Je trouve qu’on apprend beaucoup sur nous et qu'on reçoit énormément !

-
Fête foraine - Olivier Vandernoot
- Le 31/08/2018
- Dans infos
« Une soupape pour évacuer la pression »
rencontre avec Olivier Vandernoot
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Olivier Vandernoot.
Olivier avait déjà croisé la route de Sandrine et Jérémie, les animateurs de l’ATO, durant l’été 2010, à l’occasion du café-théâtre Coups de gueule et prises de bec. Quelques années s’écoulèrent… et puis, en avril dernier, Olivier venait planter ses racines - tel un arbre solide - dans La grande tourterie, la quatrième comédie créée par l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Il incarnait l’incorruptible Bernache. Avec Fête foraine, il s’apprête à relever un nouveau défi : tenir un rôle plus grave, plus touchant.Olivier, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Quand j’étais enfant, mes parents m’emmenaient parfois sur la foire. J’adorais faire des tours de chenille. J’ai toujours été "plus grand que la moyenne" et quand arrivait le moment où le forain faisait balancer la floche, ma taille devenait un sérieux avantage. J’arrivais souvent à l’attraper, ce qui me donnait droit à un tour gratuit... et obligeait mes parents à rester au bord du manège à m’attendre. Je me souviens d’un jour où j’ai été particulièrement chanceux, j’ai pu faire quelques tours supplémentaires consécutifs. Mes parents étaient à la limite de me demander de laisser gagner les autres enfants.
C'est quoi, pour toi, faire du théâtre amateur ?
Je voulais devenir comédien, ou du moins travailler dans le milieu du spectacle. Ce monde m’a toujours fasciné. La vie a fait que j’ai enchaîné les études et le travail, laissant la scène, la salle, le public et les lumières de côté. J’essaie régulièrement de les inclure dans mon imagination au quotidien mais ce n’est pas évident si on ne veut pas passer pour un fou. Alors, grâce à l’atelier de théâtre amateur, je vis cette passion pendant quelques heures chaque semaine. Et ces moments sont comme une soupape pour évacuer la pression d’émotions parfois trop forte.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
La découverte d’une scène dans laquelle je joue : Le chagrin de Draculine. J’ai toujours joué des scènes humoristiques et j’avoue qu’un côté plus "dramatique" m’attire beaucoup. Faire rire les gens c’est magique, mais les toucher, les faire réfléchir, ce doit être un autre plaisir tout aussi intense. À la première lecture de cette scène, j’ai compris que je pourrais essayer de faire passer une émotion. Ce texte me parle beaucoup et je tiens à féliciter notre auteur et metteur en scène pour l’avoir écrit et à le remercier pour me l’avoir confié.
