Les actus
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TdM - Jérôme Dupont
- Le 09/11/2018
- Dans infos
« Ça m’a plu ; je suis de retour ! »
rencontre avec Jérôme Dupont
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Jérôme Dupont.
Jérôme Dupont est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017). Après une courte pause, il a rejoint l’équipe des comédiens qui préparent Tranches de Maillard.
Jérôme, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?
Eh bien, quand j’étais en maternelle, j’ai eu l’occasion de faire un rôle très intéressant… celui d’un arbre. Plus sérieusement, c’est la deuxième expérience au sein de cet atelier... Je suis de retour, c’est que ça m’a plu !
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Le fait de rencontrer des gens, de pouvoir se libérer de la pression du quotidien en oubliant nos soucis dès que nos pieds sont posés sur scène. La joie et l’excellente entente entre comédiens. Et surtout, les fous rires très, très récurrents !
Quelle qualité te semble nécessaire pour monter sur scène ?
En fait, la seule chose qu’il faut c’est quelques secondes de courage... juste quelques secondes, pas plus ! Pour aller des coulisses jusqu'à la scène... et c’est tout ! Le reste, c’est à la portée de tout le monde... avec le plaisir évidemment.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle.
Tout simple : mon frère jumeau, ma sœur jumelle ferait du théâtre avec moi et on se retrouverait sur scène ensemble, non ?
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Ah ça, c’est facile ! Les premières rencontres amoureuses, lorsqu’on est jeune évidemment ! La découverte de l’amour, du désir d’être aimé, des premiers ‘Je t’aime’. Toute cette période est magique et rend parfois nostalgique.
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TdM - Justine Legrand
- Le 07/11/2018
- Dans infos
« Oublier totalement qui nous sommes »
rencontre avec Justine Legrand
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Justine Legrand.
Justine est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin. Justine aime également bricoler et elle est sacrément douée : elle a confectionné quatre marionnettes désopilantes pour le sketch Rentrée des classes.
Justine, comment t’es-tu lancée dans cette aventure ?
J’ai fait du théâtre lorsque j’étais enfant, j’ai toujours dit que je recommencerais un jour. C’était loin d’être au programme cette année mais mon papa souhaitait commencer le théâtre et je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas me joindre à lui… Je me suis lancée afin de partager ces moments avec lui, de m’amuser tout simplement et d’avoir une belle complicité.
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Ce que j’ai trouvé dans cet atelier théâtre, c’est une belle brochette de personnalités toutes différentes, des personnes que je souhaite retrouver chaque semaine, un metteur en scène que je trouve extrêmement doué, des jeudis durant lesquels je m’éclate. J’ai découvert que se déguiser n’était pas forcément source de ridicule ; ça a toujours été un calvaire pour moi et au final, je commence à apprécier ces transformations.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Je pense qu’en montant sur scène, il est important d’oublier totalement qui nous sommes. Il faut rentrer dans le rôle, imaginer ce que le personnage pourrait voir, entendre, sentir et comment il réagirait. Nos propres réactions doivent s’effacer pour laisser place à celles du personnage. Ce n’est pas forcément facile mais je trouve très enrichissant de pouvoir vivre, l’espace de quelques instants, dans la peau de quelqu’un d’autre.
Quelle étape de la vie suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
C’est très certainement l’enfance. La période où je jouais avec mes Barbies, mes poupées, où je me créais mes propres histoires : tout était beau, tout était rose. Les problèmes d’adultes étaient loin, bien loin. Je ne voyais pas le malheur du monde. L’enfance et l’innocence me manquent donc un peu.
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TdM - Caroline Bachelart
- Le 02/11/2018
- Dans infos
Comédienne depuis les premières fancy-fairs
rencontre avec Caroline Bachelart
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), nous allons évoquer ce spectacle avec les comédiens et découvrir ce qui les motive à faire du théâtre. C'est Caroline Bachelart, notre petit clown, qui ouvre le bal.
Caroline est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017) et au spectacle La Grande Tourterie (ATO – mars 2018), avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (promotion 11/2018). Pour ce spectacle, elle a écrit un sketch, Le délirium de Colin.
Caro, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?
Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. Je me souviens très bien qu'une fois, j’ai mimé un cordonnier sur la chanson Il changeait la vie de Jean-Jacques Goldman : « C'était un cordonnier sans rien d' particulier ». Je me vois encore avec mon tablier, mon petit marteau… et la godasse que j’étais allée emprunter au cordonnier. Comme spectatrice, depuis bientôt 15 ans, j’attends chaque année avec impatience la Revue au Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles). C'est toujours un bon moment de plaisir et de détente. Au programme : satire politique, parodies et chansons sur l’actualité belge.
Est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?
Son rendez-vous amoureux me rappelle mon premier rencart : une vraie catastrophe ! Rien que d'y penser, j'en rigole encore. Mais je me retrouve également dans ce personnage quand Coline apprend qu’elle va devenir grand-mère : je connais ça, moi aussi.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Faire du théâtre, ça me donne plus de détermination, ça enrichit ma créativité par le biais de l'improvisation même si j'ai toujours autant de mal. Pour monter sur scène, il faut être passionné mais il faut aussi de la rigueur, du sérieux et de la persévérance. On doit être à l'écoute et en parfaite harmonie avec son groupe.
Qu'est-ce qui t'a particulièrement marqué dans cette aventure ?
Notre shooting photo, le 6 septembre dernier, nous a permis de mieux nous connaître et de nous laisser aller dans nos délires. J’aime cette photo où on apparaît à trois, avec Justine et Sonia. On pourrait noter en-dessous : Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau.
Ouh là là, c'est dur d'imaginer ça ! J’ai l’impression que nous aurions une relation fusionnelle. Quand je vois Colin et Coline petits vieux sur l’affiche du spectacle, j’imagine qu’ils se disent : « On s'est chamaillés comme chien et chat mais quoi qu'il arrive on passera nos vieux jours ensemble. »
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TdM - l'équipe
- Le 31/10/2018
- Dans infos
Tranches de Maillard
l'équipe
Sandrine Vansnick | Justine Legrand | Sonia Zeghers | Caroline Bachelart | Christelle Pardon
Jérôme Dupont | Joseph Cau | Michel Legrand
Jérémie Brasseur
(photo 06-09-2018 à la Maison de Quartier)
« J'ai juste eu les cinq secondes du retardateur pour sauter sur les genoux de Jérôme, Joseph et Michel. Mais ça va, ils ne semblent pas trop souffrir. C'est peut-être un peu macho les hommes assis (et couché) et les femmes debout derrière mais les grands sourires font tout pardonner. » (Jérémie Brasseur, metteur en scène)
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Tranches de Maillard
- Le 26/10/2018
- Dans infos
7 / 8 / 9 décembre 2018
Tranches de Maillard
le nouveau café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux
Connaissez-vous Colin et Coline Maillard ? Non ? Vous n’avez pas cette chance ?... Ce n’est pas irrémédiable : venez assister à notre prochain spectacle, ça comblera toutes vos lacunes. Les jumeaux Maillard, c’est une naissance retentissante, une enfance récalcitrante, une adolescence turbulente, des vies sentimentales méritantes… et une vieillesse encore bien pétulante.
Accompagnez nos deux héros depuis la salle d’accouchement jusqu’à leur dernière demeure (et même dans l’au-delà, il y fait si beau !) : une épopée en 21 sketchs : 21 tranches de vie cocasses où la raison souvent s’égare mais où fusent çà et là d'impayables traits d’esprit.
Espiègle et joyeusement facétieux, le nouveau spectacle de l’atelier d’initiation au théâtre (promotion 11) vous emportera - au gré de ses divagations anachroniques - d’une étape de la vie à une autre. C’est burlesque, clownesque, fantasque, carnavalesque !… Eh oui, nous revoyons à notre sauce les grandes étapes de la vie pour vous concocter une soirée conviviale et riche en rires complices.
Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) à la Maison de Quartier de Mons / 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec
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Fête foraine - côté coulisses
- Le 24/10/2018
- Dans infos
Quelques souvenirs encore...
L’aventure de notre Fête foraine s’est terminée en feu d’artifice, dimanche dernier dans le grand auditoire des FUCaM. Avant de partir vers d’autres aventures, voici quelques photos encore pour vous montrer les coulisses et raconter deux ou trois anecdotes sur les représentations de ce spectacle.
En coulisses, ça se bouscule parfois, mais toujours en silence... comme ici, lorsque les comédiennes s’apprêtent à surgir sur scène pour leurs "manifestations sauvages" à la fin du spectacle. Catherine s’Heeren a déjà à la main sa pancarte revendicatrice, elle se retourne juste le temps d'un clin d’œil à notre photographe backstage, Jean-Pascal Giacometti.
Marc Delvigne surveille le bon déroulement des opérations en suivant la conduite du spectacle scotchée sur le miroir. On voit à la petite pince noire qu’on en est déjà en début de seconde partie. Sur la feuille collée en-dessous, admirez le superbe tableau excel que Sandrine Vansnick a préparé avec soin pour rappeler aux comédiens quand ils doivent monter sur scène, avec quels partenaires, pour jouer quelles scènes, revêtus de quels costumes et munis de quels accessoires. (C’est écrit un peu rikiki, il ne faut pas avoir égaré ses lunettes.)
Bien sûr, les comédiens observent une rigoureuse discipline ; il leur est interdit de boire avant ou pendant le spectacle. Pour savourer une bonne bière, il faut attendre jusqu’après le salut final. Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s’agit pas ici d’un comédien envoyé au coin pour avoir été pris à s’ouvrir une petite chope. (La bouteille n'est qu'un accessoire de scène.) En fait, je soupçonne David Courselles d’épier les réactions du public par un petit trou du décor.
Un soir, après la représentation, nous avons remarqué qu’une tablée de spectateurs avaient transformé la nappe en papier en livre d’or improvisé. Ici c'est Olivier Vandernoot qui constate l'affaire. Ces petits mots de félicitations drôles et sympas nous ont beaucoup touchés. C'est le genre de belles surprises qui nous donnent envie de remonter très vite sur scène !
Lors de notre reprise à la FUCaM, le dimanche 21 octobre, Frédéric Tomisinec (le dessinateur de l’affiche) est venu avec son épouse Dominique Vandoren nous donner un coup de main pour transporter puis installer le décor. On voit ici Fred ajouter le dessin d’un pistolet à eau dans "le stand de la pêche aux canards de Dorine". Jean-Pascal Giacometti, le créateur du décor, semble satisfait du résultat et Catherine Beerens suit les travaux avec intérêt.
Fin de matinée : le décor est en place, tous les appareils de la régie sont correctement branchés et les comédiens ont pu tester leur volume vocal. Face aux 400 places en gradins, avec les spots, le podium, tout ça, on sent le trac monter. Qu’à cela ne tienne, les comédiens improvisent une petite farandole dans l'auditoire pour décompresser.
Dernière représentation, dernier salut, derniers applaudissements... C’est toujours avec un pincement au cœur qu’on voit s’achever une telle aventure. Sur cette photo, on voit les comédiens réunis sur scène et le régisseur dans son petit coin à gauche. (A noter : Jean-Pascal apparaît ici en peignoir de bain parce que les femmes viennent de lui arracher frénétiquement ses habits. On conserve çà et là, précieusement, des fibres de tissu et des boutons de chemise. Pourvu qu’on n’ait égaré aucune de ces reliques dans les recoins des FUCaM.)
► les photos du spectacle à la Maison de quartier
► les photos du spectacle aux FUCaM
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rencontre - Jean-Pascal Giacometti
- Le 19/10/2018
- Dans infos
Secrets d’un bricoleur
Rencontre avec Jean-Pascal Giacometti
Un stand de pêche aux canards ; une grenade en plastique récupérée d'une improbable panoplie pour enfant ; deux banderoles de soutien de cinq mètres de long ; un guichet avec un volet qui s'ouvre puis se referme. Tout ça, l'auteur de la pièce en a rêvé... et il rêve que le rêve devienne réalité. Heureusement, un homme est là, prêt à relever tous les défis.
Cet homme c'est Jean-Pascal Giacometti. Lui seul sait le temps qu'il aura passé à créer les décors du spectacle, à dénicher certains accessoires de scène, à en fabriquer d'autres sur mesure. À l'approche de l'exceptionnelle reprise de notre spectacle Fête foraine dans les locaux de l'UCL Mons (dimanche 21 octobre), il nous révèle quelques-uns de ses secrets.
Jean-Pascal, sur ce spectacle tu t'es transformé en véritable tailleur de carton...
Oui, quarante-cinq kilos de carton ont été nécessaires pour fabriquer ces décors : j'ai utilisé des boîtes d'emballage pour panneaux solaires. C'était un matériau un peu encombrant à manipuler dans mon petit atelier mais c'est robuste. Pour découper ça, il faut de bonnes lames et un solide cutter.
Tel un cow-boy, tu dégaines ton pistolet à colle plus vite que ton ombre...
Des pistolets à colle, j'en ai utilisé trois. C'est le genre de pistolets qui chauffent à 170° pour que la colle soit bien liquide. Au début, faute de rallonge électrique, je mettais les pistolets en charge l'un après l'autre. Dans un second temps, j'ai trouvé plus simple d'installer carrément une rallonge et un rack et de m'en tenir à un seul (celui qui chauffait le mieux), en gardant les autres en stand-by.
Quelle est la partie du décor qui a été la plus délicate à créer ?
C'est l'arche d'entrée des artistes parce qu'il fallait tenir compte des comédiens de grande taille. Comme j'avais fixé la hauteur générale du décor à 1m97, il ne me restait pas beaucoup d'espace en haut pour faire la découpe. Pour que ça tienne, il a fallu bricoler un renfort à l'intérieur et sur le côté.
Pour réaliser un bon décor, il faut penser aux aspects pratiques...
Oui, c'est pour ça que j'ai placé des petites lampes LED à l'arrière le long du guichet du manège. Quand on enlève la barre de bois pour ouvrir l'abattant, la manœuvre doit être aisée même s'il fait très sombre.
Le décor de Fête foraine a nécessité autant de travail que celui de La Grande Tourterie ?
Plus ! parce qu'ici tout est en trois dimensions. Il fallait construire des renforts pour que les différentes parties tiennent ensemble. Ce n'est pas très difficile mais ça demande du temps pour réaliser les découpes et les mettre en place.
C'était compliqué de peindre les banderoles que les femmes déroulent au cours du spectacle ?
Pas tellement. Pour ça, j'avais une table de 1m80 sur 1m50. Le seul problème c'est que tout est peint au pinceau. Même si l'acrylique sèche assez vite, je devais attendre avant de rouler le papier-peint. Si on est très attentif, on peut voir des petites coulures parce qu'à un moment, j'ai quand même été trop vite. Et puis, il y a aussi des repentirs au crayon que j'ai préféré laisser parce que c'est plus rigolo.
Le costume de ton personnage (Harold) est... escamotable !
Là-dessus, Catherine Beerens m'a donné un sacré coup de main : elle s'est occupée du pantalon parce qu'il fallait être doué en couture, ce qui n'est pas mon cas. Pour la chemise, par contre, je voyais clairement comment je voulais qu'elle se démonte. Pour que ça résiste, j'avais besoin d'une chemise d'excellente qualité. J'ai eu la chance d'en trouver une. Malheureusement, je n'avais pas pensé que ce genre de chemise était plus complexe à démonter qu'une chemise standard... Enfin, grâce à ça, j'ai appris à reconnaître les bonnes chemises !
C'est sur brocantes que tu as déniché un grand nombre d'accessoires de scène...
Oui. Nathalie et moi, on adore chiner sur les brocantes, et là, on s'est bien amusés. On avait en tête la liste de tout ce dont on avait besoin : des canards de foire, une grenade en plastique, un Rubik's cube... Quand on fixe ainsi son attention sur certains objets en particulier, on finit par tomber sur un truc qu'on cherche.
C'est quoi, pour toi, un bon accessoire de scène ?
Le plus important c'est qu'il ne soit pas trop petit. Si on utilise certains objets à taille réelle, les cigarettes par exemple, les spectateurs du fond ne voient rien. Il faut trouver ou fabriquer ce genre d'accessoires en grand format. La grenade en plastique, ça n'a pas été simple parce qu'on trouvait toujours ça en miniatures. Je m'étais dit qu'en désespoir de cause je pourrais en bricoler une moi-même. Et finalement, un jour que Nathalie et moi, on se baladait en scooter en Flandre, on est tombés sur une brocante. On s'est dit : « Tiens ! allons voir : les brocantes flamandes c'est peut-être un peu différent de ce qu'on connaît chez nous, en Wallonie .» Et de fait : quand ils ont des choses sans grande valeur dont ils veulent se débarrasser, les Flamands les mettent à part dans des grands cartons avec le mot gratis. C'est là-dedans que j'ai trouvé la grenade du spectacle. Un sacré coup de bol !
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
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Fête foraine - reprise
- Le 17/10/2018
- Dans infos
FUCaM, nous voilà !
Le dimanche 21 octobre prochain, l’aventure de notre rocambolesque Fête foraine verra son épilogue dans un beau feu d’artifice avec une reprise dans les locaux de l’UCL Mons.
Des vrais spots, de grands rideaux, un podium et quatre cents places en gradin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça va être dépaysant. Pour cette reprise exceptionnelle, l’UCL Mons a accepté de nous ouvrir ses portes. Pour les comédiens, le challenge à relever est important. Il s’agit d’adapter à un lieu inédit les déplacements, la gestuelle et le volume vocal.
Plus de cent spectateurs ont d’ores et déjà réservé leur place. Nous en sommes vraiment ravis ! Mais comme on dispose cette fois de 400 places, on a encore de la marge pour accueillir tous ceux qui veulent voir (ou revoir) ce grand spectacle.
L’entrée se fera par le Chemin des Mourdreux et le parcours sera fléché jusqu’au parking. La représentation commence à 17 heures.
— Non parce que j’avais la priorité de droite, tu es bien d’accord. J’allais un peu vite, je ne dis pas, mais j’avais la priorité de droite. Même ceux qui étaient là, qui regardaient, ils peuvent le dire.
— Viviane…
— Quoi ?
— C’était juste les autos scooters, okay !