Les actus
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2019, de tout cœur !
- Le 11/01/2019
- Dans infos
L’Atelier Théâtre des Oiseaux ne manque pas de projets pour l’année nouvelle. Nos prochains rendez-vous sont déjà fixés. Vous voulez les noter sur votre calendrier ? Les voici.
Le 14 janvier prochain, ce sera la première rencontre de la nouvelle promotion de notre atelier initiation au théâtre. Les demandes de renseignements et d'inscriptions se multiplient. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être tenté par l’aventure, conseillez-lui de ne pas se tâter trop longtemps. Nous clôturons la liste dès que nous avons une vingtaine d'inscriptions pour ne pas former des groupes trop nombreux.
Le weekend des 22, 23 et 24 mars, l’ATO présentera le spectacle de fin d’année de la promotion 12 de notre atelier initiation au théâtre : Des Files & Vous, un café-théâtre explorant à travers une vingtaine de sketchs le thème des files d’attente.
En mai, nous vous donnons rendez-vous pour la nouvelle création de l’ATO. Une vingtaine de comédiens préparent la nouvelle pièce 100 % fait maison que nous présenterons ce printemps. Ça bosse ferme.
Et puis… et puis… on ouvrira en septembre un nouveau groupe d’atelier initiation au théâtre (la promotion 14) ; en octobre, un café-théâtre marquera la fin de l’année d’initiation du groupe 13 et en décembre, l’ATO présentera une nouvelle création. Mais ne précipitons pas les choses. Nous aurons bien l’occasion d’en reparler...
atelier initiation au théâtre - groupe 13 / 2019
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TdM - programme
- Le 07/12/2018
- Dans infos
Tranches de Maillard
Demandez le programme !
Demandez le programme de notre nouveau spectacle Tranches de Maillard... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.
L'accès rapide ? C'est par ici.
Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) / Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / animations : Roland Vilain / affiche : Frédéric Tomisinec
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TdM - Jérémie Brasseur
- Le 30/11/2018
- Dans infos
« Un formidable terrain de jeu »
rencontre avec Jérémie Brasseur
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe du spectacle évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Jérémie Brasseur, animateur et metteur en scène.
Jérémie anime l’Atelier Théâtre des Oiseaux avec la complicité de son épouse Sandrine. Il est arrivé au théâtre amateur guidé par sa passion pour l’écriture : « J'ai toujours aimé écrire des sketchs et des courtes pièces, confie-t-il. À 17 ans, j'ai écrit une première petite comédie en trois actes, qui s'appelait Les noces de glu. Ça racontait l'histoire d'un couple qui fêtait un anniversaire de mariage. Pour marquer le coup, l'épouse invite un couple d'amis et leurs enfants, elle ne dit rien à son mari pour lui laisser la surprise. Or, lui, grand pantouflard devant l'Eternel, n'a qu'une idée en tête : rester seul et pénard.»
Tranches de Maillard, c’est le 11e café-théâtre créé par l'atelier initiation de l’ATO…
Oui, la promotion 11, c’est un groupe uni par une grande complicité. Tout au long du travail de mise en place, le groupe a pris une grande part dans l'exploration, les idées fusaient, les fous rires aussi. C'est un excellent souvenir.
Est-ce que tu partages un point commun avec Colin, le personnage du spectacle ?
Colin et moi on n'est pas vraiment doués pour la danse. Je n'ai pas participé aussi souvent que lui ‘au bal du village’, mais à vingt ans, sur les pistes de danse, j'avais plus de chance de faire rigoler que de faire rêver les jeunes filles.
Qu’est-ce qui est motivant, selon toi, dans le fait de faire du théâtre amateur ?
Le théâtre amateur, tel qu'on le pratique, c’est un formidable terrain de jeu où on peut développer sa créativité, rencontrer de nombreuses personnes, apprendre à se connaître et collaborer ensemble autour de projets communs.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
L'amour avant tout, puisque j'ai rencontré ma femme sur scène. C'était il y a maintenant un peu plus de dix ans. Mais ça m'a apporté beaucoup d'autres choses encore : sur chacun des projets, on développe de nouvelles compétences. Il faut être un peu photographe pour les shootings, un peu diplomate pour la gestion des grands groupes, un peu dramaturge et metteur en scène évidemment, un peu bricoleur, publicitaire, webmaster... à la fois idéaliste pour lancer un projet et pragmatique pour le mener à bien.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Il faut une bonne dose d'énergie et un joyeux désir de jouer avec ses partenaires de scène. Dans le théâtre amateur, un comédien peut avoir un trou de mémoire et retomber sur ses pattes en improvisant ; il peut avoir une diction faiblarde mais se rattraper par des mimiques et des jeux de scène ; il peut rater un déplacement ou un mouvement et rester malgré tout dans son personnage... Mais sur scène, il faut impérativement du tonus et de la complicité entre acteurs. C'est ça qu'on veut, avant tout, partager avec le public.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Ma première année de régendat à l'école normale de Mons. J'étais à la fois le premier de classe, le délégué et... le chef des rebelles. C'est rare de réunir les trois casquettes. Cette année-là, on s'en allait souvent refaire le monde entre copains dans les cafés du coin parce que les profs étaient absents. Après ça, je suis parti poursuivre mes études dans une autre école... Fini la rigolade !
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TdM - Sandrine Vansnick
- Le 28/11/2018
- Dans infos
« Sur scène, je me donne à fond. »
rencontre avec Sandrine Vansnick
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Sandrine Vansnick, co-animatrice de l'atelier théâtre et comédienne dans ce spectacle.
Sandrine est arrivée très jeune au théâtre. « Le théâtre amateur, explique-t-elle, c’est un théâtre qui ne se prend pas la tête, ouvert à tous ; chacun peut y trouver un chemin d’épanouissement. C’est un très bon moyen d’expression. Grâce au jeu théâtral, on expérimente, on se dépasse, on explore toutes les émotions qui nous habitent. »
Sandrine, à quel âge as-tu commencé à participer à un atelier ?
Onze ans environ. On montait des spectacles de danse et de théâtre, avec décors, costumes, musiques, lumières, affiches… Pour une troupe de village, ce n’était pas rien. C’est Yvan Vanaise, notre metteur en scène, qui écrivait tous les textes. On donnait souvent nos représentations au Théâtre de Binche ; on a même eu la chance d’aller interpréter un spectacle au Centre d’Auderghem (Bruxelles), devant la princesse Paola. C’est des souvenirs passionnants !
Qu’est-ce qui te motive aujourd'hui encore à faire du théâtre ?
C’est une façon d’extérioriser des émotions fortes que j’ai en moi et que je ne peux exprimer ni dans ma vie privée ni dans ma vie professionnelle. J’aime aussi le côté un petit peu transgressif du théâtre. Dire des gros mots, par exemple. Le théâtre me donne une raison d’exister. Je n’ai pas peur du ridicule, j’aime bien faire rire les gens et l’atelier théâtre m’offre l’opportunité d’incarner toutes sortes de personnages.
Le spectacle Tranches de Maillard est monté par le 11e groupe d’atelier initiation de l’ATO. Qu’est-ce qui t’a particulièrement marqué dans cette nouvelle aventure ?
La promo 11, c’est un groupe qui a proposé beaucoup d’idées pendant les mises en scène. Jérémie, le metteur en scène, donnait des pistes et les participants n’avaient pas peur de dire: « Oh, ce serait bien si lui, il faisait ça… si elle, elle faisait ça… et ça, et ça… » Je ne compte plus le nombre de fous rires qu’on a eus.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
D’abord, cela exige un peu de disponibilité car il faut être présent aux répétitions et il y a aussi du travail chez soi : étudier son texte et sa mise en scène, chercher ses costumes et ses accessoires, éventuellement se voir avec ses partenaires pour répéter. Et puis, il faut avoir envie de s’amuser, de s’ouvrir aux autres : c’est un sport d’équipe, il ne faut pas tirer la couverture rien qu’à soi. Au contraire, il faut s’entraider sur scène et en coulisses. Au théâtre, on se met vraiment à nu : même si on se cache derrière des personnages, c’est quand même nous.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Mon mariage : être la reine de la journée, être remplie d’espoirs, porter une belle robe… Quand je vois des jeunes qui sont dans la préparation de leur mariage, ça me donne envie de recommencer. Pourtant, la préparation ce n’est pas toujours drôle mais quand on se souvient de son mariage, on ne retient que les bons côtés. Mon mariage, ça reste quand même un des plus beaux jours de ma vie.
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TdM - Christelle Pardon
- Le 23/11/2018
- Dans infos
« Sur scène, il faut de l'autodérision. »
rencontre avec Christelle Pardon
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Christelle Pardon.
Christelle est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Enfant, Christelle a fait de la danse classique à Binche. « Tous les deux ans, raconte-t-elle, on participait à un spectacle avec ceux qui faisaient du théâtre. Je trouvais ces spectacles magnifiques, moitié danse moitié théâtre. Et les dernières créations ont été présentées dans le théâtre de Binche qui venait tout juste d'être restauré. J'étais émerveillée. »
Christelle, est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?
Oui, j'aime mon rôle de kiné en maison de retraite. C'est très proche de ce que je vis chaque semaine quand je donne cours d'aquagym à des personnes qui ont eu un problème cardiaque. J'aime aussi beaucoup quand Coline raconte son rendez-vous amoureux raté à sa meilleure amie. Je suis contente d'être en couple depuis un long moment et de ne plus avoir ce genre de déboires.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
J'ai toujours eu envie d'en faire sans jamais me donner l'occasion et puis un jour je me suis lancée. Faire rire les gens et prendre beaucoup de plaisir, ce sont mes principales envies.
Qu’est-ce que le théâtre t’a appris d’inattendu ?
Je ne pensais pas avoir autant de mal à mémoriser un texte avec exactitude. Je suis trop souvent dans l'impro en solo. Ici, je dois apprendre à donner la réplique à des partenaires et je trouve que c'est un beau challenge pour moi.
Quelle qualité te semble importante pour monter sur scène ?
L'autodérision.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Toutes les étapes ont leurs richesses !
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TdM - Sonia Zeghers
- Le 21/11/2018
- Dans infos
« Un défi relevé à 50 ans »
rencontre avec Sonia Zeghers
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Sonia Zeghers.
Sonia est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit trois sketchs : Coline et Ilda ; À la salle de sport ; Coline grand-mère.
Sonia, avais-tu déjà fait du théâtre avant de participer à l'atelier ?
Oui, en 3e secondaire, nous avons joué une partie du Bourgeois Gentilhomme de Molière, je tenais le rôle du maître d'armes. En 4e secondaire, nous avons présenté une pièce entière, L’Éventail de Goldoni. J’interprétais le fiancé, encore un rôle d'homme ! À l'époque, j’avais un côté garçon manqué. Mon papa - qui était instituteur, directeur d'école et éducateur en fin de carrière - était un passionné de théâtre et de cinéma amateur en Super 8 (il mettait en scène ses fils avec scénario !), jouait des pièces de boulevard telles que J'y suis, j'y reste (de Raymond Vincy et Jean Valmy) ou Du vent dans les branches de Sassafras (de René de Obaldia). Naturellement, j'ai toujours été attirée par les pièces diffusée à la télévision dans l'émission Au théâtre ce soir.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
C’est une envie que je gardais depuis mon expérience à l'école. A l'aube de mes 50 ans (j'ai commencé l'ATO en mars et j'ai eu 50 ans en août), je voulais relever ce défi : jouer en public, passer au-delà de la peur, retenir un texte.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
Je me suis essayée à écrire trois scènes, c’était inattendu pour moi de me lancer dans l'écriture... Le théâtre m’a également apporté de belles rencontres. Et puis, ça m'a donné la possibilité de "jouer quelqu'un d'autre". Et des souvenirs aussi : le plus marquant jusqu'à présent, ce sont les marionnettes créées par Justine. Je les trouve absolument géniales !
Est-ce que tu as des affinités avec Coline, le personnage du spectacle ?
Le point commun que je partage avec elle, c'est son surnom : "Manou". En effet, je suis grand-mère par alliance depuis l'âge de 29 ans et mes petits-enfants m'appellent comme ça.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle...
Cadette d'une famille de six enfants dont 5 garçons, ma préférence irait pour une sœur jumelle. Nous aurions tout fait à deux et à l'heure actuelle nous nous occuperions ensemble de notre vielle maman.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Avant l'accident de voiture de mon frère aîné en 1985, nous avions très souvent des réunions de famille chez l'un ou l'autre qui se terminaient en soirée dansante.
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TdM - Joseph Cau
- Le 16/11/2018
- Dans infos
« Une parenthèse enchantée dans le quotidien »
rencontre avec Joseph Cau
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Joseph Cau.
Joseph est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), puis aux spectacles La Grande Tourterie (mars 2018) et Fête foraine (octobre 2018) avant de rejoindre le groupe de Tranches de Maillard. Pour ce spectacle, Joseph a écrit un grand nombre de sketchs : Colin et Coline à la télé ; Bébé n’est pas content ; Recrutement militaire ; Dernière demeure ; Adolescence difficile ; Vie à la maison de retraite ; Bal de village.
Joseph, toi, tu as eu la chance de travailler dans le monde du spectacle…
Oui, j’ai été machiniste dans les années ’70 : je montais et démontais les décors au Théâtre de Mons. J’ai eu l’occasion de découvrir un monde à part ! J'ai rencontré des acteurs, des chanteurs, des comédiens : je les ai côtoyés de près et avec certains d’entre eux, j’ai partagé un petit moment de rire et de détente. Ah oui, j’ai aimé ça énormément !
Qu'est-ce qui t'a marqué dans la préparation de ce spectacle ?
J’ai été impressionné de voir Justine et Michel se lancer dans l'aventure : un père et sa fille qui viennent faire du théâtre ensemble !...
C'est quoi, pour toi, faire du théâtre ?
C’est une remise à l’heure des pendules de la vie. Ça me va car j’ai un côté enfant et, malgré mon âge, je ne suis pas près de le perdre. Quand on fait du théâtre, rien n’est jamais acquis, tout est possible. Et quand on monte sur scène, il faut s’abandonner soi-même et n’avoir qu’une seule envie : donner !
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre amateur ?
Le défi, l’originalité, l’adrénaline du spectacle, les rencontres… Ce qui est important à mes yeux, c’est le fait de faire groupe… la camaraderie. Quand je regarde le résultat de notre shooting du 6 septembre dernier, je me dis que toutes ces photos sont réussies parce qu’elles montrent l’essentiel : le plaisir que nous avons eu à les prendre.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau...
On a déjà parfois du mal à me suivre : heureusement qu’on n’est pas deux !
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TdM - Michel Legrand
- Le 14/11/2018
- Dans infos
« C’est aussi un retour à l’enfance. »
rencontre avec Michel Legrand
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Michel Legrand.
Michel est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, il s’est lancé dans l’écriture théâtrale, il a produit pas moins de six sketchs : Naissance ; Pot de retraite ; Visite au home ; Colin, syndicaliste ; Rentrée des classes ; Funérailles de Colin.
Michel, qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Incarner un personnage, c’est se l’approprier dans sa globalité. Lui inventer des mimiques, des attitudes… tout en le respectant. C’est, en fait, s’autoriser un changement d’identité, se glisser dans la peau d’un autre et n’être plus soi-même durant le temps d’un spectacle. Et puis, c’est aussi un retour à l’enfance, cette période de la vie où l'on est astronaute avant de se transformer en justicier, en champion cycliste ou en gangster au gré des histoires qu’on s’invente. C’est un moment de magie dans notre vie d’adulte. Une pause bonheur.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
Tellement de choses, en fait ! Mais plutôt une confirmation : j’adoooore ! Ces échanges sont riches et heureux. Toute la période ‘improvisations’ est également révélatrice de la personnalité de chacun. C’est parfois stupéfiant de constater que chacun - à des degrés divers et à son propre rythme - est capable d’un ‘lâcher prise’ tellement agréable et indispensable pour entrer dans le personnage convenu mais tellement peu évident au départ de l’aventure.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Comme je n’avais aucune expérience avant cet atelier théâtre, il m’est bien compliqué de déterminer les qualités essentielles mais de par mon ‘petit’ vécu, je dirais que c’est un savant mélange entre plusieurs choses : la rigueur et la persévérance dans l’étude des textes et le respect de la mise en scène, le plaisir de partager la scène avec les partenaires de jeu, la gestion du stress et donc la capacité de décontraction afin de se libérer et de donner le meilleur.
Quelle est la tranche de vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
La période 'fin d’adolescence / début de vie d’adulte' reste la tranche de vie la plus riche pour moi. Je parlerais même de ‘tranches de cake’ mordue à pleines dents. Beaucoup de joies, de fêtes et d’insouciance, la construction de la vie amoureuse. Les choix de vie et de carrière. Tellement d’événements sérieux et importants…