Articles de brasseur-vansnick
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TdM - Caroline Bachelart
- Par brasseur-vansnick
- Le 02/11/2018
- Dans infos
Comédienne depuis les premières fancy-fairs
rencontre avec Caroline Bachelart
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), nous allons évoquer ce spectacle avec les comédiens et découvrir ce qui les motive à faire du théâtre. C'est Caroline Bachelart, notre petit clown, qui ouvre le bal.
Caroline est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017) et au spectacle La Grande Tourterie (ATO – mars 2018), avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (promotion 11/2018). Pour ce spectacle, elle a écrit un sketch, Le délirium de Colin.
Caro, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?
Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. Je me souviens très bien qu'une fois, j’ai mimé un cordonnier sur la chanson Il changeait la vie de Jean-Jacques Goldman : « C'était un cordonnier sans rien d' particulier ». Je me vois encore avec mon tablier, mon petit marteau… et la godasse que j’étais allée emprunter au cordonnier. Comme spectatrice, depuis bientôt 15 ans, j’attends chaque année avec impatience la Revue au Théâtre Royal des Galeries (Bruxelles). C'est toujours un bon moment de plaisir et de détente. Au programme : satire politique, parodies et chansons sur l’actualité belge.
Est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?
Son rendez-vous amoureux me rappelle mon premier rencart : une vraie catastrophe ! Rien que d'y penser, j'en rigole encore. Mais je me retrouve également dans ce personnage quand Coline apprend qu’elle va devenir grand-mère : je connais ça, moi aussi.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Faire du théâtre, ça me donne plus de détermination, ça enrichit ma créativité par le biais de l'improvisation même si j'ai toujours autant de mal. Pour monter sur scène, il faut être passionné mais il faut aussi de la rigueur, du sérieux et de la persévérance. On doit être à l'écoute et en parfaite harmonie avec son groupe.
Qu'est-ce qui t'a particulièrement marqué dans cette aventure ?
Notre shooting photo, le 6 septembre dernier, nous a permis de mieux nous connaître et de nous laisser aller dans nos délires. J’aime cette photo où on apparaît à trois, avec Justine et Sonia. On pourrait noter en-dessous : Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau.
Ouh là là, c'est dur d'imaginer ça ! J’ai l’impression que nous aurions une relation fusionnelle. Quand je vois Colin et Coline petits vieux sur l’affiche du spectacle, j’imagine qu’ils se disent : « On s'est chamaillés comme chien et chat mais quoi qu'il arrive on passera nos vieux jours ensemble. »
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TdM - l'équipe
- Par brasseur-vansnick
- Le 31/10/2018
- Dans infos
Tranches de Maillard
l'équipe
Sandrine Vansnick | Justine Legrand | Sonia Zeghers | Caroline Bachelart | Christelle Pardon
Jérôme Dupont | Joseph Cau | Michel Legrand
Jérémie Brasseur
(photo 06-09-2018 à la Maison de Quartier)
« J'ai juste eu les cinq secondes du retardateur pour sauter sur les genoux de Jérôme, Joseph et Michel. Mais ça va, ils ne semblent pas trop souffrir. C'est peut-être un peu macho les hommes assis (et couché) et les femmes debout derrière mais les grands sourires font tout pardonner. » (Jérémie Brasseur, metteur en scène)
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Tranches de Maillard
- Par brasseur-vansnick
- Le 26/10/2018
- Dans infos
7 / 8 / 9 décembre 2018
Tranches de Maillard
le nouveau café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux
Connaissez-vous Colin et Coline Maillard ? Non ? Vous n’avez pas cette chance ?... Ce n’est pas irrémédiable : venez assister à notre prochain spectacle, ça comblera toutes vos lacunes. Les jumeaux Maillard, c’est une naissance retentissante, une enfance récalcitrante, une adolescence turbulente, des vies sentimentales méritantes… et une vieillesse encore bien pétulante.
Accompagnez nos deux héros depuis la salle d’accouchement jusqu’à leur dernière demeure (et même dans l’au-delà, il y fait si beau !) : une épopée en 21 sketchs : 21 tranches de vie cocasses où la raison souvent s’égare mais où fusent çà et là d'impayables traits d’esprit.
Espiègle et joyeusement facétieux, le nouveau spectacle de l’atelier d’initiation au théâtre (promotion 11) vous emportera - au gré de ses divagations anachroniques - d’une étape de la vie à une autre. C’est burlesque, clownesque, fantasque, carnavalesque !… Eh oui, nous revoyons à notre sauce les grandes étapes de la vie pour vous concocter une soirée conviviale et riche en rires complices.
Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) à la Maison de Quartier de Mons / 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec
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Fête foraine - côté coulisses
- Par brasseur-vansnick
- Le 24/10/2018
- Dans infos
Quelques souvenirs encore...
L’aventure de notre Fête foraine s’est terminée en feu d’artifice, dimanche dernier dans le grand auditoire des FUCaM. Avant de partir vers d’autres aventures, voici quelques photos encore pour vous montrer les coulisses et raconter deux ou trois anecdotes sur les représentations de ce spectacle.
En coulisses, ça se bouscule parfois, mais toujours en silence... comme ici, lorsque les comédiennes s’apprêtent à surgir sur scène pour leurs "manifestations sauvages" à la fin du spectacle. Catherine s’Heeren a déjà à la main sa pancarte revendicatrice, elle se retourne juste le temps d'un clin d’œil à notre photographe backstage, Jean-Pascal Giacometti.
Marc Delvigne surveille le bon déroulement des opérations en suivant la conduite du spectacle scotchée sur le miroir. On voit à la petite pince noire qu’on en est déjà en début de seconde partie. Sur la feuille collée en-dessous, admirez le superbe tableau excel que Sandrine Vansnick a préparé avec soin pour rappeler aux comédiens quand ils doivent monter sur scène, avec quels partenaires, pour jouer quelles scènes, revêtus de quels costumes et munis de quels accessoires. (C’est écrit un peu rikiki, il ne faut pas avoir égaré ses lunettes.)
Bien sûr, les comédiens observent une rigoureuse discipline ; il leur est interdit de boire avant ou pendant le spectacle. Pour savourer une bonne bière, il faut attendre jusqu’après le salut final. Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s’agit pas ici d’un comédien envoyé au coin pour avoir été pris à s’ouvrir une petite chope. (La bouteille n'est qu'un accessoire de scène.) En fait, je soupçonne David Courselles d’épier les réactions du public par un petit trou du décor.
Un soir, après la représentation, nous avons remarqué qu’une tablée de spectateurs avaient transformé la nappe en papier en livre d’or improvisé. Ici c'est Olivier Vandernoot qui constate l'affaire. Ces petits mots de félicitations drôles et sympas nous ont beaucoup touchés. C'est le genre de belles surprises qui nous donnent envie de remonter très vite sur scène !
Lors de notre reprise à la FUCaM, le dimanche 21 octobre, Frédéric Tomisinec (le dessinateur de l’affiche) est venu avec son épouse Dominique Vandoren nous donner un coup de main pour transporter puis installer le décor. On voit ici Fred ajouter le dessin d’un pistolet à eau dans "le stand de la pêche aux canards de Dorine". Jean-Pascal Giacometti, le créateur du décor, semble satisfait du résultat et Catherine Beerens suit les travaux avec intérêt.
Fin de matinée : le décor est en place, tous les appareils de la régie sont correctement branchés et les comédiens ont pu tester leur volume vocal. Face aux 400 places en gradins, avec les spots, le podium, tout ça, on sent le trac monter. Qu’à cela ne tienne, les comédiens improvisent une petite farandole dans l'auditoire pour décompresser.
Dernière représentation, dernier salut, derniers applaudissements... C’est toujours avec un pincement au cœur qu’on voit s’achever une telle aventure. Sur cette photo, on voit les comédiens réunis sur scène et le régisseur dans son petit coin à gauche. (A noter : Jean-Pascal apparaît ici en peignoir de bain parce que les femmes viennent de lui arracher frénétiquement ses habits. On conserve çà et là, précieusement, des fibres de tissu et des boutons de chemise. Pourvu qu’on n’ait égaré aucune de ces reliques dans les recoins des FUCaM.)
► les photos du spectacle à la Maison de quartier
► les photos du spectacle aux FUCaM
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rencontre - Jean-Pascal Giacometti
- Par brasseur-vansnick
- Le 19/10/2018
- Dans infos
Secrets d’un bricoleur
Rencontre avec Jean-Pascal Giacometti
Un stand de pêche aux canards ; une grenade en plastique récupérée d'une improbable panoplie pour enfant ; deux banderoles de soutien de cinq mètres de long ; un guichet avec un volet qui s'ouvre puis se referme. Tout ça, l'auteur de la pièce en a rêvé... et il rêve que le rêve devienne réalité. Heureusement, un homme est là, prêt à relever tous les défis.
Cet homme c'est Jean-Pascal Giacometti. Lui seul sait le temps qu'il aura passé à créer les décors du spectacle, à dénicher certains accessoires de scène, à en fabriquer d'autres sur mesure. À l'approche de l'exceptionnelle reprise de notre spectacle Fête foraine dans les locaux de l'UCL Mons (dimanche 21 octobre), il nous révèle quelques-uns de ses secrets.
Jean-Pascal, sur ce spectacle tu t'es transformé en véritable tailleur de carton...
Oui, quarante-cinq kilos de carton ont été nécessaires pour fabriquer ces décors : j'ai utilisé des boîtes d'emballage pour panneaux solaires. C'était un matériau un peu encombrant à manipuler dans mon petit atelier mais c'est robuste. Pour découper ça, il faut de bonnes lames et un solide cutter.
Tel un cow-boy, tu dégaines ton pistolet à colle plus vite que ton ombre...
Des pistolets à colle, j'en ai utilisé trois. C'est le genre de pistolets qui chauffent à 170° pour que la colle soit bien liquide. Au début, faute de rallonge électrique, je mettais les pistolets en charge l'un après l'autre. Dans un second temps, j'ai trouvé plus simple d'installer carrément une rallonge et un rack et de m'en tenir à un seul (celui qui chauffait le mieux), en gardant les autres en stand-by.
Quelle est la partie du décor qui a été la plus délicate à créer ?
C'est l'arche d'entrée des artistes parce qu'il fallait tenir compte des comédiens de grande taille. Comme j'avais fixé la hauteur générale du décor à 1m97, il ne me restait pas beaucoup d'espace en haut pour faire la découpe. Pour que ça tienne, il a fallu bricoler un renfort à l'intérieur et sur le côté.
Pour réaliser un bon décor, il faut penser aux aspects pratiques...
Oui, c'est pour ça que j'ai placé des petites lampes LED à l'arrière le long du guichet du manège. Quand on enlève la barre de bois pour ouvrir l'abattant, la manœuvre doit être aisée même s'il fait très sombre.
Le décor de Fête foraine a nécessité autant de travail que celui de La Grande Tourterie ?
Plus ! parce qu'ici tout est en trois dimensions. Il fallait construire des renforts pour que les différentes parties tiennent ensemble. Ce n'est pas très difficile mais ça demande du temps pour réaliser les découpes et les mettre en place.
C'était compliqué de peindre les banderoles que les femmes déroulent au cours du spectacle ?
Pas tellement. Pour ça, j'avais une table de 1m80 sur 1m50. Le seul problème c'est que tout est peint au pinceau. Même si l'acrylique sèche assez vite, je devais attendre avant de rouler le papier-peint. Si on est très attentif, on peut voir des petites coulures parce qu'à un moment, j'ai quand même été trop vite. Et puis, il y a aussi des repentirs au crayon que j'ai préféré laisser parce que c'est plus rigolo.
Le costume de ton personnage (Harold) est... escamotable !
Là-dessus, Catherine Beerens m'a donné un sacré coup de main : elle s'est occupée du pantalon parce qu'il fallait être doué en couture, ce qui n'est pas mon cas. Pour la chemise, par contre, je voyais clairement comment je voulais qu'elle se démonte. Pour que ça résiste, j'avais besoin d'une chemise d'excellente qualité. J'ai eu la chance d'en trouver une. Malheureusement, je n'avais pas pensé que ce genre de chemise était plus complexe à démonter qu'une chemise standard... Enfin, grâce à ça, j'ai appris à reconnaître les bonnes chemises !
C'est sur brocantes que tu as déniché un grand nombre d'accessoires de scène...
Oui. Nathalie et moi, on adore chiner sur les brocantes, et là, on s'est bien amusés. On avait en tête la liste de tout ce dont on avait besoin : des canards de foire, une grenade en plastique, un Rubik's cube... Quand on fixe ainsi son attention sur certains objets en particulier, on finit par tomber sur un truc qu'on cherche.
C'est quoi, pour toi, un bon accessoire de scène ?
Le plus important c'est qu'il ne soit pas trop petit. Si on utilise certains objets à taille réelle, les cigarettes par exemple, les spectateurs du fond ne voient rien. Il faut trouver ou fabriquer ce genre d'accessoires en grand format. La grenade en plastique, ça n'a pas été simple parce qu'on trouvait toujours ça en miniatures. Je m'étais dit qu'en désespoir de cause je pourrais en bricoler une moi-même. Et finalement, un jour que Nathalie et moi, on se baladait en scooter en Flandre, on est tombés sur une brocante. On s'est dit : « Tiens ! allons voir : les brocantes flamandes c'est peut-être un peu différent de ce qu'on connaît chez nous, en Wallonie .» Et de fait : quand ils ont des choses sans grande valeur dont ils veulent se débarrasser, les Flamands les mettent à part dans des grands cartons avec le mot gratis. C'est là-dedans que j'ai trouvé la grenade du spectacle. Un sacré coup de bol !
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
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Fête foraine - reprise
- Par brasseur-vansnick
- Le 17/10/2018
- Dans infos
FUCaM, nous voilà !
Le dimanche 21 octobre prochain, l’aventure de notre rocambolesque Fête foraine verra son épilogue dans un beau feu d’artifice avec une reprise dans les locaux de l’UCL Mons.
Des vrais spots, de grands rideaux, un podium et quatre cents places en gradin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça va être dépaysant. Pour cette reprise exceptionnelle, l’UCL Mons a accepté de nous ouvrir ses portes. Pour les comédiens, le challenge à relever est important. Il s’agit d’adapter à un lieu inédit les déplacements, la gestuelle et le volume vocal.
Plus de cent spectateurs ont d’ores et déjà réservé leur place. Nous en sommes vraiment ravis ! Mais comme on dispose cette fois de 400 places, on a encore de la marge pour accueillir tous ceux qui veulent voir (ou revoir) ce grand spectacle.
L’entrée se fera par le Chemin des Mourdreux et le parcours sera fléché jusqu’au parking. La représentation commence à 17 heures.
— Non parce que j’avais la priorité de droite, tu es bien d’accord. J’allais un peu vite, je ne dis pas, mais j’avais la priorité de droite. Même ceux qui étaient là, qui regardaient, ils peuvent le dire.
— Viviane…
— Quoi ?
— C’était juste les autos scooters, okay !
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rencontre - Janick Daniels
- Par brasseur-vansnick
- Le 12/10/2018
- Dans infos
« Quand on s’amuse sur scène, le pari est gagné ! »
Rencontre avec Janick Daniels
Le 19 septembre dernier, dans le cadre de la préparation de notre spectacle Fête foraine, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a reçu la visite de Janick Daniels, comédienne et metteure en scène professionnelle. Premier Prix d'Art Dramatique au Conservatoire Royal de Liège, Janick a l’habitude de travailler avec des troupes de théâtre amateur, notamment le Théâtre de l’Hétéroclite et le Théâtre d’Appoint. Elle nous a parlé de carte d’identité du personnage, de charnières, de modulations, de projection affective et de bien d’autres choses… Un coaching intense et stimulant auquel ont participé plus de vingt comédiens de l’ATO.
Janick, quelles sont les rencontres qui t’ont le plus marquée dans ton parcours ?
D’abord Alain-Guy Jacob, mon professeur d’art dramatique au conservatoire de Liège. Et puis deux chargés de cours : Micheline Hardy, une comédienne qui est devenue depuis scénariste, metteure en scène et dramaturge ; et Thierry Salmon, malheureusement aujourd’hui décédé.
En ce moment, quels sont tes projets théâtraux ?
Je mets en scène Le tour du monde en 80 jours avec le Théâtre de l’hétéroclite de Welkenraedt Henri-Chapelle, une compagnie avec laquelle je travaille depuis dix ans. Les représentations sont prévues pour le troisième weekend d’octobre. C’est très chouette, il y a une belle énergie dans le groupe. Et pour novembre, avec le Théâtre d’Appoint (Orp-Jauche, Brabant Wallon), je monte une comédie grinçante, burlesque, cruelle, existentielle : Les funérailles d’hiver d’Hanokh Levin. Hanokh Levin est un auteur que j’adore. C’est un des auteurs les plus connus de Tel-Aviv, décédé à l’âge de 55 ans en 1999. Son écriture théâtrale est assez directe, assez crue et moi je trouve ça très drôle.
Quel regard portes-tu sur le théâtre amateur ?
Le propre du théâtre amateur c’est de permettre à chacun de s’essayer à cet art qu’est le théâtre. Dans le théâtre professionnel, on est censé avoir appris un métier et être engagé pour ce qu’on sait faire. Alors que dans le théâtre amateur, même si on sait pertinemment qu’une personne ne sera jamais comédien ou comédienne, ça n’a pas d’importance ; on travaille avec les différents potentiels. C’est la culture par tous.
Quel est le meilleur conseil à donner à un comédien amateur ?
Si les comédiens n’ont pas de plaisir, le public n’en aura pas. C’est vrai pour les professionnels, mais plus encore pour le théâtre amateur. Malgré toutes les faiblesses du jeu, quand on voit une personne s’amuser en scène (avec les autres, pas tout seul), à ce moment-là, le pari est gagné.
D’une certaine manière, faire du théâtre, c’est une activité exigeante ?
Il faut être assidu. Or on vit dans une société de consommation trop rapide. On perd la notion d’excellence. Les gens s’imaginent qu’en regardant un tuto sur Internet, ils seront violonistes en dix leçons. Ce qui est impossible. Ça se remarque aussi dans le théâtre amateur : il y a un moment où la troupe se décourage. Surtout quand il faut mémoriser. Les comédiens ne s’en rendent pas toujours compte mais tant qu’ils ont une feuille en main, c’est très difficile d’évoluer. Alors, on constate souvent une phase de démobilisation. Après, quand le jour J approche, il y a une pointe d’excitation, puis le plaisir immense des représentations. Et une fois que c’est terminé, on oublie toutes les galères parce qu’on a eu cette fameuse récompense du public.
Aujourd’hui, face au développement des nouveaux médias, le théâtre est-il en déclin ?
Non, il change. C’est normal. Le théâtre sera toujours en mutation permanente. Le brassage des cultures, ça représente un formidable enrichissement. L’interculturalité ! Il y a encore trop peu de gens qui l’acceptent mais il faut pouvoir donner et recevoir… et découvrir ce qui va se créer de nouveau grâce à ce partage. On ne peut jamais rester sur un acquis. On ne se dit pas: "je sais !" mais au contraire: "j’ai de la chance parce qu’il me reste encore du chemin à parcourir… avec des découvertes que je ne peux même pas encore entrevoir". C’est ça qui est passionnant.
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
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Fête foraine - Cécile Biefnot
- Par brasseur-vansnick
- Le 10/10/2018
- Dans infos
« une parenthèse enchantée dans le quotidien »
rencontre avec Cécile Biefnot
A l'occasion de notre spectacle Fête foraine (reprise le 21 octobre prochain - 17 h - à l'UCL Mons), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Cécile Biefnot.
Cécile est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a interprété différents rôles dans les sketchs Banc de hammam ; Banc de cour d’école ; Le Monstre ; Banc de touche. Cécile fait parler les ours en peluche comme personne et n'a pas peur de tenir des rôles extrêmement variés.
Cécile, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Les foires évoquent pour moi un souvenir olfactif : barbe-à-papa, pommes d’amour, croustillons. Se mêlant au bruit de musique tonitruante, d’appels des forains aux micros, etc. Et surtout, mon papa qui tirait au fusil à plombs pour nous gagner des peluches !
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Juste une parenthèse enchantée dans le quotidien !
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Fête foraine - programme
- Par brasseur-vansnick
- Le 05/10/2018
- Dans infos
Fête foraine
Demandez le programme !
Demandez le programme de notre nouveau spectacle Fête foraine... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.
L'accès rapide ? C'est par ici.
Fête foraine, comédie de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / représentations à la Maison de Quartier de Mons les 5, 6 & 7 octobre 2018 / reprise le 21 octobre 2018 à l'UCL Mons / texte de Jérémie Brasseur / mise en scène de Sandrine Vansnick et Jérémie Brasseur / avec Catherine Beerens, Cécile Biefnot, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Roberto Carbone, Joseph Cau, Jossia Collard, Mélissa Copenaut, David Courselles, Chiara Cristelli, Marc Delvigne, Fanny Duray, Marie-Bérengère Etienne, Nadège Florin, Jean-Pascal Giacometti, Nathalie Mauroy, Nathalie Nihoul, Amandine Rzonca, Catherine s’Heeren, Olivier Vandernoot, Sandrine Vansnick / affiche de Frédéric Tomisinec / décors de Jean-Pascal Giacometti
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Fête foraine - Catherine Beerens
- Par brasseur-vansnick
- Le 03/10/2018
- Dans infos
« Essayez, c’est vraiment enrichissant ! »
rencontre avec Catherine Beerens
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Catherine Beerens.
Catherine est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a interprété différents rôles dans les sketchs Ainsi font les petites marionnettes ; Meunier tu dors ; Banc solaire ; Banc de touche. Catherine est aussi très douée dans la fabrication de barbe-à-papa en pure ouate et dans la confection de robes de marionnettes à taille humaine.
Catherine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
J’adorais ! Mais à l’âge de 10 ans, je me suis cassé le nez dans les autos-scooters. J’en garde une bosse sur le nez. Et je ne suis plus jamais allée sur ce manège.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Des rencontres, des défis, de l’enthousiasme, un exutoire d’émotions. Que du positif... Essayez, c’est vraiment enrichissant.Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Un grand groupe, une belle histoire, de beaux textes, un éventail d’humour et d’émotions. J’espère être à la hauteur du défi.
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Fête foraine - Roberto Carbone
- Par brasseur-vansnick
- Le 28/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre peut aussi m'aider à améliorer mon français. »
rencontre avec Roberto Carbone
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et le 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Roberto Carbone.
Roberto est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2015, avec son épouse Chiara. Avec ses camarades de la promotion 5, il a monté le café-théâtre PlayLab (décembre 2015). Quelques mois plus tard, il participe à l’aventure des Valoristes (avril 2016) : l’occasion de jouer encore quelques sketchs, puis il interprète un touriste amoureux de son téléphone portable dans la comédie Cappadoce (mars 2017). Avec Fête foraine, il intègre un nouveau projet.
Roberto, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?
Je me souviens que lorsque j'étais un petit enfant, j'avais très envie de prendre le fusil au stand "tir à pipes", l'année dernière mon épouse a gagné un cadeau avec ça. Jeune étudiant du lycée, je me rappelle un truc comme la Balançoire diabolique qu'il y a dans la pièce... ça m'avait détraqué l'estomac. Globalement, ça me fait toujours plaisir de faire un tour sur une fête foraine.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Faire du théâtre amateur me permet de me détendre, de m'amuser, d'oublier les soucis de la maison et du bureau et, au fur et au mesure, ça peut peut-être devenir une passion.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Pendant la préparation de Fête foraine, j'ai eu l'occasion de retrouver des anciens camarades mais aussi de faire de nouvelles rencontres ; des gens qui ont la même passion que moi, et aussi, comme je suis italien, j'espère que j’améliore un peu mon français.
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Fête foraine - Fanny Duray
- Par brasseur-vansnick
- Le 26/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre amateur offre la possibilité de ne pas être soi-même… »
rencontre avec Fanny Duray
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Fanny Duray.
Fanny est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux l’an dernier. Mais son intérêt pour le théâtre est bien plus ancien : « En 3e secondaire, se souvient-elle, notre professeur de français nous a mis au défi d’apprendre puis d’interpréter, sur scène, le monologue de L’Avare de Molière ainsi que La partie de cartes de Marcel Pagnol. » Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a campé une péniche irrésistible…
Fanny, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?
Lorsque j’étais petite, j’aimais m’appliquer à pêcher les canards et j’étais souvent déçue de constater que les gros canards n’étaient pas toujours ceux qui affichaient le plus de points. Je me rendais également au stand de "bouffe-balles" bien que les visages de ces bonhommes mangeurs de balles me paraissaient effrayants. Les maisons hantées attisaient ma curiosité mais par manque d’audace, ce qu’elles cachaient restait pour moi un grand mystère. Maintenant que je suis une grande fille, les fêtes foraines s’apparentent plus à un rendez-vous gastronomique : pommes d’amour, barbes à papa et autres beignets ont remplacé la pêche aux canards.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Je décrirais le théâtre amateur comme un art aux bienfaits multiples : tantôt thérapeutique pour ceux qui n’aimaient pas prendre la parole en public avant de commencer l’aventure, tantôt libérateur pour d’autres qui cherchaient un exutoire au stress du quotidien. Ce qui est merveilleux, c’est qu’au final chacun en tire une certaine satisfaction. Ce que j’aime particulièrement dans le théâtre amateur, c’est qu’il offre la possibilité de ne pas être soi-même : camper divers rôles, adopter des accents, se retrouver dans des situations plus cocasses les unes que les autres… au théâtre tout est possible !
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Après la magnifique aventure de Comptines bancales, je ne pouvais me résoudre à abandonner les copains et renoncer au projet Fête foraine. Toutefois, les règles du jeu changent : il s’agit cette fois d’une pièce de théâtre qui compte une vingtaine de comédiens. Petit à petit, on finit par s’habituer aux textes collectifs, au grand nombre de comédiens et on partage la scène avec de nouvelles personnes. C’est un nouveau challenge !
Fanny avec Marc Delvigne - Comptines Bancales (mai 2018)
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Fête foraine - Sandrine Vansnick
- Par brasseur-vansnick
- Le 21/09/2018
- Dans infos
Co-animatrice et comédienne
rencontre avec Sandrine Vansnick
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 et le 21 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Et cette semaine, c’est Sandrine Vansnick, co-animatrice de l’atelier, qui a bien voulu répondre à nos questions.
Au mois de mai dernier, alors qu’on préparait ce spectacle, Sandrine a réalisé un véritable reportage-photo à la Foire du Trône à Paris : « C’était immense, on s’y serait perdu. Je n’imaginais pas tout ce qui existait comme manèges. Ça part dans tous les sens : dans l’eau, dans les airs, dans les véhicules les plus improbables et dans des décors très soignés. Il y avait aussi de nombreuses baraques qui proposaient toutes sortes de crasses colorées et appétissantes, je me suis laissée tenter par une glace italienne. »
Sandrine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Au carnaval d’Haine-Saint-Pierre, j’aimais aller sur la chenille et à la pêche aux canards. Dans un parc comme Disneyland par exemple, je me suis toujours contentée des attractions pour enfants. Une fois, il y a très longtemps, j'ai accepté de monter dans le Space Mountain : quelle inconscience ! la photo prise par l’appareil automatique en dit long sur la manière dont j’ai vécu l’expérience... Les tasses qui tournent ou bien le cinéma dont les sièges bougent sont des attractions qui me bousculent déjà trop. À éviter en tout cas après avoir mangé. Il faut dire que j’ai le mal des transports et ça ne s’arrange pas avec l’âge.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Je me souviens d’avoir bien ri lors d’une impro préparatoire : c’était l’histoire d’une rumeur qui circulait : les femmes se croisaient et se passaient une info qui - la onzième fois - était ‘un peu’ déformée. Il y a eu des tas de fous rires, notamment quand Cécile a dit : « Oui, les hommes ont trouvé la fonction de leurs mains. C’est étonnant, hein ? » et ça a continué : « Les hommes ont fait ça… avec leurs mains ?! »… et d’autres fous rires.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Le théâtre en amateur est un formidable moyen d’expression, de détente, de réalisation et de mise en liens, tout en restant un hobby. Dans la façon dont nous le pratiquons à l’ATO, on ne se prend pas la tête : le seul but, c’est de distraire notre public et de partager notre complicité et nos fous rires avec nos amis qui viennent nous voir.
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Fête foraine - Mélissa Copenaut
- Par brasseur-vansnick
- Le 19/09/2018
- Dans infos
« C’est une chouette intrigue ! »
rencontre avec Mélissa Copenaut
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce.Voici Mélissa Copenaut.
Mélissa est arrivée à l’atelier théâtre en 2012. C’était la toute première inscrite dans notre tout premier groupe ! Ensemble nous avons monté le spectacle Les MonsQuetaires, présenté en mai 2013. Mélissa est devenue une de nos amies les plus fidèles et participe régulièrement à la création de nouveaux spectacles : Bibliothèque en juin 2015, Le Petit Chaperon rouge en juin 2016 et Cappadoce en mars 2017.
Mélissa, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants de fêtes foraines ?
Une fois, quand j’étais adolescente, je suis allée à la foire à Mons et je suis montée dans une attraction à sensations fortes. On a été séparés en deux groupes et j’étais assise à côté d’un garçon. Quand l’attraction s’est mise en marche, j’ai commencé à crier et, sans m’en rendre compte, j’ai attrapé le bras du garçon et j’ai serré… serré de plus en plus fort. Le garçon a crié : « Mais elle est folle, celle-là ! » J’étais confuse.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est faire de nouvelles rencontres, apprendre à travailler mon tonus vocal, pouvoir placer correctement mon regard…
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Il y a une séquence, Lynchage, que je trouve très violente ; bien sûr, ce n’est que du théâtre mais ça risque de heurter les gens qui se sentent concernés. Sinon, l’histoire, c’est une bonne intrigue. Les personnages sont marrants et variés. C’est une chouette pièce et je suis impatiente de jouer.
Mélissa avec Nadège Florin, octobre 2017
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Fête foraine - Jean-Pascal Giacometti
- Par brasseur-vansnick
- Le 14/09/2018
- Dans infos
« On se dit que l'humanisme existe encore »
rencontre avec Jean-Pascal Giacometti
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Jean-Pascal Giacometti.
Jean-Pascal a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017, il est monté sur scène pour la première fois en mars 2017 dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Jean-Pascal a assuré la création des accessoires et du décor et la régie pour le spectacle La Grande Tourterie.
Jean-Pascal, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Honnêtement, j'en ai peu, hormis les premiers paquets de frites quand nous étions gamins, mon frère et moi, accompagnés de nos parents. Ces fameux paquets de frites appelés "kangourou" parce qu'il y avait une petite poche pour y mettre la sauce. Grand progrès car avant cela, il fallait plonger les doigts dans la mayonnaise ou le pickles pour attraper la frite ! C'était chaud,et c'était l'essentiel parce que les foires avaient souvent lieu tard dans l'année, vers septembre-octobre, et il faisait déjà humide et froid. Et puis, il y avait les tirs à pipes, avec ces fameuses carabines aux guidons "gentiment" esquintés par le forain, pour que le client ne tire pas trop juste. Quand on avait compris le truc, on tirait trois ou quatre plombs pour ensuite compenser et rafler les jouets pendus hors des lignes de tir. Plus tôt encore - je devais avoir 4 ou 5 ans - c'était le manège avec ses petites voitures, ses motos, ses avions et cette maudite floche, que - soit dit en passant - j'attrapais assez souvent... Et puis, ces "attrape jetons" qui nous laissaient toujours espérer, au dernier moment, que cette montre tant convoitée allait enfin descendre de son piédestal et être à nous.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
Tout d'abord une chouette aventure, que nous avons la chance, mon épouse et moi, de partager ensemble. C'est un espace de rencontres, de partage avec d'autres univers, d'autres perceptions, d'autres visions, et c'est un brassage très riche d'expériences. C'est encore un moment de fou rire, quand on ose dépasser ses propres limites, dans la joie, la bonne humeur et le respect de chacun, car nos camarades de jeu sont dans la même galère. Et puis, c'est se préparer à affronter la scène, sous le regard bienveillant de nos spectateurs, qui sont là aussi pour partager nos émotions, pour rire et sourire surtout. Comme dans toutes les aventures artistiques, c'est un apprentissage de l'autre, de soi ; comprendre qu'il n'y a pas qu'une vision du monde mais que la vie est multiple et que toutes ces vies sont dignes d'intérêt.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Eh bien, c'est encore un de ces rares moments où on se dit que l'humanisme existe encore. En effet, nous avons réussi à construire une pièce en tenant compte des désirs, envies ou limites de chacun, pour que tous nous puissions nous y intégrer, nous y amuser, y apporter notre petit grain de folie ou de fantaisie. C'est une aventure commune, faite de surprises, de grands délires : ah, cette recherche d'accessoires farfelus, les fous rires que cela provoque lorsque nous les découvrons et expérimentons. Bref, une étrange alchimie s'est mise en place, particulièrement avec ce nouveau groupe, issu de la fusion de deux équipes qui, chacune, pouvait apporter quelque chose de différent. Et le plus fou, c'est que ça marche ! Et puis, nous allons essayer un nouveau système de décor, et j'avoue que si c'est stimulant, c'est aussi un peu stressant car il est parfois difficile de construire sans avoir les supports sous la main.
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Fête foraine - Chiara Cristelli
- Par brasseur-vansnick
- Le 12/09/2018
- Dans infos
Une passion née en Italie
rencontre avec Chiara Cristelli
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires et découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Chiara Cristelli.
Chiara est entrée à l’ATO en 2015, avec son mari Roberto Carbone. Avec ses camarades de la promotion 5, elle a monté le café-théâtre PlayLab (décembre 2015). Quelques mois plus tard, elle participe à l’aventure des Valoristes (avril 2016) : l’occasion de jouer encore quelques sketchs, puis elle interprète un étrange fantôme chapardeur dans la comédie Cappadoce (mars 2017). Avec Fête foraine, elle intègre un nouveau projet.
Chiara, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Ces dernières années, j’ai joué plusieurs fois au tir à pipes. Parfois en Italie dans ma ville natale, parfois sur la Grand-Place de Mons. Mais je ne peux pas dire que j’aie eu beaucoup de chance. A chaque fois, je suis repartie avec un lot de consolation. Toujours des peluches ! La première fois, c’était un perroquet ; une autre fois, c’était un ours. Roberto a tenté sa chance au jeu de massacre, mais il n’a pas eu plus de chance. La seule fois où nous avons gagné, c’était aux machines à griffe en Italie. Roberto a réussi à attraper une grande peluche de Scrat, l’écureuil gourmand et maladroit du film L’Âge de Glace.
Qu’est-ce que tu aimes dans le théâtre ?
C’est à l’école en Italie que j’ai découvert le théâtre. J’ai été fascinée par l’atmosphère sur scène et dans la salle. L’émotion quand le rideau s’ouvre. La première fois que je suis montée sur scène, c’est avec une chorale. On a chanté dans de beaux endroits. Faire du théâtre amateur en français, c’est une tout autre aventure !
Chiara Cristelli - PlayLab / décembre 2015 (photo: Johan Dehon)
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Fête foraine - Nadège Florin
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/09/2018
- Dans infos
« Le théâtre : une bulle d’oxygène »
rencontre avec Nadège Florin
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Nadège Florin.
Nadège a rejoint l’Atelier Théâtre des Oiseaux en septembre 2015 (promotion 6). Elle a participé à la création du spectacle Le Petit Chaperon rouge (juin 2016). L’année suivante, elle tenait le rôle d’Helecine dans la deuxième comédie de l’Atelier, Cappadoce. En mars dernier, Nadège interprétait Lori, la joyeuse bambocheuse dans La Grande Tourterie.
Nadège, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
J’adore la foire depuis que je suis toute petite. Je me souviens qu’on allait à celle de Mons avec mes parents. Il y avait une attraction qui tournait dans tous les sens, je devais avoir environ 6 ans et je voulais absolument y aller. Mon père est venu avec moi et finalement ni lui ni moi n’avons passé un bon moment, ça faisait mal à la tête et c’était psychédélique avec les couleurs. Par contre, j’ai toujours adoré les machine à sous : voir les pièces tomber et amasser des points. Encore maintenant, j'y retourne chaque année. On va d’office une fois entre amis et on fait les auto-scooters pour se foncer les uns contre les autres. Et puis, le must de la foire, c’est la barbe à papa. Mais que c’est bon ! je pourrais en manger plein.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est une bulle d’oxygène. C’est toujours un plaisir de venir le mercredi soir. Ça permet de m’évader, d’oublier le stress des journées. On se demande ce que Jérémie nous a réservé mais on sait qu’on va rire, partager de bons moments. Et puis découvrir les nouveaux thèmes, les nouveaux textes, imaginer le décor, les costumes… C’est un challenge aussi : apprendre les textes et se donner à fond pour les spectacles.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Le tout début du projet avec les séances en petit comité, on a fait plus souvent la fête que d’avancer. (Rires.) La grande surprise, c’était le nombre de participants : la première séance avec le groupe complet, je suis arrivée en retard. Voir plus de vingt personnes réunies pour la préparation d’un spectacle, ça impressionne !
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Fête foraine - Catherine s'Heeren
- Par brasseur-vansnick
- Le 05/09/2018
- Dans infos
« Il faut croire en chacun pour que ça avance ! »
rencontre avec Catherine s'Heeren
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Catherine s'Heeren.
Catherine est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle nous a marqués par son énergie et son enthousiasme fédérateur. On se souvient aussi que sur scène, elle a été, avec la complicité de Céline Brasseur, une petite vieille désopilante.
Catherine, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Quand on était gamins, avec mes frères et sœur, on se déguisait, histoire d’avoir plus de points que les autres, et on retournait au même stand pour gagner des poissons rouges... mais notre mère n’a pas trop rigolé quand elle a vu l’aquarium avec une bonne trentaine de petits poissons rouges !
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
Je pense que si on ne faisait pas confiance à l’équipe, ce projet n’aurait jamais pu fonctionner... parce qu’il faut croire en chacun pour que ça avance.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est un truc de fou sur le plan humain. Je trouve qu’on apprend beaucoup sur nous et qu'on reçoit énormément !
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Fête foraine - Olivier Vandernoot
- Par brasseur-vansnick
- Le 31/08/2018
- Dans infos
« Une soupape pour évacuer la pression »
rencontre avec Olivier Vandernoot
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Olivier Vandernoot.
Olivier avait déjà croisé la route de Sandrine et Jérémie, les animateurs de l’ATO, durant l’été 2010, à l’occasion du café-théâtre Coups de gueule et prises de bec. Quelques années s’écoulèrent… et puis, en avril dernier, Olivier venait planter ses racines - tel un arbre solide - dans La grande tourterie, la quatrième comédie créée par l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Il incarnait l’incorruptible Bernache. Avec Fête foraine, il s’apprête à relever un nouveau défi : tenir un rôle plus grave, plus touchant.
Olivier, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Quand j’étais enfant, mes parents m’emmenaient parfois sur la foire. J’adorais faire des tours de chenille. J’ai toujours été "plus grand que la moyenne" et quand arrivait le moment où le forain faisait balancer la floche, ma taille devenait un sérieux avantage. J’arrivais souvent à l’attraper, ce qui me donnait droit à un tour gratuit... et obligeait mes parents à rester au bord du manège à m’attendre. Je me souviens d’un jour où j’ai été particulièrement chanceux, j’ai pu faire quelques tours supplémentaires consécutifs. Mes parents étaient à la limite de me demander de laisser gagner les autres enfants.
C'est quoi, pour toi, faire du théâtre amateur ?
Je voulais devenir comédien, ou du moins travailler dans le milieu du spectacle. Ce monde m’a toujours fasciné. La vie a fait que j’ai enchaîné les études et le travail, laissant la scène, la salle, le public et les lumières de côté. J’essaie régulièrement de les inclure dans mon imagination au quotidien mais ce n’est pas évident si on ne veut pas passer pour un fou. Alors, grâce à l’atelier de théâtre amateur, je vis cette passion pendant quelques heures chaque semaine. Et ces moments sont comme une soupape pour évacuer la pression d’émotions parfois trop forte.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
La découverte d’une scène dans laquelle je joue : Le chagrin de Draculine. J’ai toujours joué des scènes humoristiques et j’avoue qu’un côté plus "dramatique" m’attire beaucoup. Faire rire les gens c’est magique, mais les toucher, les faire réfléchir, ce doit être un autre plaisir tout aussi intense. À la première lecture de cette scène, j’ai compris que je pourrais essayer de faire passer une émotion. Ce texte me parle beaucoup et je tiens à féliciter notre auteur et metteur en scène pour l’avoir écrit et à le remercier pour me l’avoir confié.
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Fête foraine - Elodie Blauwart
- Par brasseur-vansnick
- Le 29/08/2018
- Dans infos
Madame Marlbrough sur les chevaux de bois
rencontre avec Elodie Blauwart
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires… Voici Elodie Blauwart.
Elodie s’est lancée est arrivée à l’ATO l’an dernier. Avec ses camarades de la promotion 10, elle a monté le café-théâtre Comptines bancales (mai 2018). A cette occasion déjà, elle a montré sa poigne à travers le personnage d’un vigoureux personnage : l’épouse du pauvre Marlbrough. Elodie dessine également : elle a réalisé pour le décor de ce spectacle une affiche de fête foraine.
Elodie, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Je me rappelle que j’allais souvent à la foire de Mons quand j’étais petite, surtout avec ma tante. J’aimais surtout aller dans les luna-parks pour jouer aux machines à pièces ou essayer d’attraper des peluches. J’aimais aussi les stands "ficelles" pour gagner des peluches ou la pêche aux canards. Je n’aimais pas les manèges qui allaient trop vite ou les maisons hantées. (Ça reste vrai encore maintenant d’ailleurs.) Je me contentais d’aller dans les carrousels pour attraper la floche ou aller sur les cheveux de bois.
© dessin d'Elodie Blauwart