Les actus
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Montines - Marc Delvigne
- Le 19/04/2019
- Dans infos
« Raphi a toujours quelque chose à vous vendre ! »
rencontre avec Marc Delvigne
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Marc Delvigne interprète le rôle de Raphi Thirion, l’homme qui a toujours un tube de mastic ou une pince à sucre à vous vendre (pas cher).
Marc Delvigne est arrivé à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Il a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investi dans le spectacle Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène dans le rôle d’un honnête commerçant… Enfin, plus dans le côté commerçant que dans le côté honnête !
Marc, parle-nous de Raphi Thirion ?
Raphi, le moteur dans sa vie, c’est de vendre tout ce qui est vendable. Tout ce qui lui tombe sous la main. Au départ, les clients ne sont pas toujours fort intéressés par sa marchandise. Tout son talent, c’est de faire croire qu’ils le seront un jour. Il doit susciter le doute chez eux, l’inquiétude, qu’ils se disent : « Si je n’achète pas, est-ce que je ne suis pas en train de passer à côté d’une occasion en or ? »
Comment Raphi se débrouille-t-il pour faire sa publicité ?
Disons qu’il ne peut pas trop compter sur le bouche-à-oreille ; quand il a vendu quelque chose à quelqu’un, il est rarement recommandé à d’autres clients potentiels. Sa stratégie, c’est donc plutôt de rencontrer des gens qui ne l’ont jamais vu et – surtout ! – qui n’ont jamais entendu parler de lui. En fait, il mise beaucoup sur le capital sympathie au premier contact.
Est-ce que ce personnage te ressemble ?
Non, dans la vraie vie, je serais plutôt du genre à assurer le service après-vente, même pour ce que je n’ai pas vendu. Mais Raphi, c’est un rôle que j’aime bien jouer. Ça ne me dérange pas d’interpréter un personnage que l’on tourne en dérision. Du moment que ce personnage peut faire rire. Et le comique de situation est très efficace pour amuser le grand public, y compris les enfants.
Xavier Daffe / Marc Delvigne (Comptines bancales - mai 2018)
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Montines - Justine Legrand
- Le 17/04/2019
- Dans infos
« Tout-tout-tout avec Roudoudou »
rencontre avec Justine Legrand
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Justine Legrand interprète le rôle de Madorah Trouillon, tendre « petite muqueuse ».
Justine Legrand est arrivée à l’ATO en février 2018. Elle a participé à la création du café-théâtre Tranches de Maillard (décembre 2018). Parc Montines lui donne l’occasion de remonter sur scène avec un personnage qui sait ce que c’est que d’aimer.
Justine, peux-tu nous parler de ton personnage dans cette pièce ?
Madorah aime son Roudoudou, l’amour de sa vie : elle ne vit que par lui, elle mange Roudoudou, elle respire Roudoudou, elle fait tout-tout-tout avec Roudoudou. Elle écrit son nom sur les arbres, elle s’est fait tatouer son visage dans un endroit secret, elle lui dédicace des livres…
Est-ce que toi aussi, Justine, tu es un peu comme ça ?
Ah non, si j’appelais ‘Roudoudou’ mon Roudoudou, il n’apprécierait pas trop. Je ne suis pas très fleur bleue, en fait.
Dans la pièce, Madorah note des dédicaces sur la page de garde des livres qu’elle offre. Est-ce que tu as cette habitude, toi aussi ?
Non, je ne fais jamais ça. Par contre, il m’arrive parfois de prendre la plume. Comme je suis professeur de français, ce n’est pas très surprenant ! Ainsi, pour le spectacle Tranches de Maillard (décembre 2018), j’ai écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin (ce second sketch a été interprété par l’ensemble des comédiens du spectacle).
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Caroline Bachelart / Justine Legrand
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Montines - Joseph Cau
- Le 15/04/2019
- Dans infos
« Je pars toujours dans un délire personnel »
rencontre avec Joseph Cau
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Joseph Cau interprète le rôle d’Antoinel Mouzin, un papa-poule fort soucieux de sa respectabilité.
Joseph Cau est arrivé à l’ATO en janvier 2017 (atelier d’initiation – promotion 9). Il a participé aux spectacles Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018) et Des Files & Vous (mars 2019). Joseph a écrit de nombreux sketchs interprétés au cours des cafés-théâtres de l’ATO.
Joseph, peux-tu nous parler de Mouzin, ton personnage dans cette pièce ?
C’est un homme qui vit seul avec sa fille. Il est très papa-gâteau avec elle, il la protège énormément, il a peur pour elle. Il est un peu brut… il peut même paraître un peu abruti. Mais en fin de compte, c’est quelqu’un qui a le cœur tendre. Mouzin, c’est un personnage qui me plaît bien.
Est-ce que ce personnage t’a très vite inspiré ?
Moi, tous les personnages m’inspirent parce que je pars dans un délire personnel. Et en fin de compte, ça a l’air de plaire. Quelques jours à peine après avoir lu la pièce, je me suis mis à créer le costume que mon personnage doit porter au deuxième acte. Pour moi, ça ne me pose aucun problème de me déguiser.
Tu n’as pas peur du ridicule…
Non, le ridicule ne tue pas. Il faut bannir le mot ‘peur’. Il y a du trac, ça oui ! Et je crois qu’on en a besoin. Mais il faut vivre le personnage. À force d’étudier le texte, on se l’imagine peu à peu et on finit par trouver la bonne interprétation.
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Justine Legrand / Joseph Cau
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Montines - Caroline Bachelart
- Le 13/04/2019
- Dans infos
« Mes collègues m’appellent père Carolin »
rencontre avec Caroline Bachelart
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Caroline Bachelart interprète le rôle de Luce Voituron, une kinésithérapeute atypique !
Caroline Bachelart est arrivée à l’ATO en janvier 2017. Elle a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017) et au spectacle La grande Tourterie (mars 2018) avant de rejoindre l'équipe de Tranches de Maillard (décembre 2018). « Déjà toute petite, j’adorais arpenter les planches, confie-t-elle. La fancy-fair de l’école était toujours un grand événement pour moi. »
Caroline, parle-nous de ton personnage dans cette pièce.
Luce Voituron est kiné de formation. C’est dire si elle est douée pour les massages ! Moi, ce n’est pas tout à fait mon cas.
Luce a aussi une autre caractéristique : elle fume...
Oui, en cachette ! Hélas, moi aussi je fume. C’est une caractéristique que je partage avec mon personnage. Mais j’essaie tout doucement d’arrêter. Cela provoque chez moi un peu de stress. Je m’énerve, je gigote, je commence à bouillir parce que je n’arrive pas à me calmer. Evidemment, les gens qui sont autour de moi le remarquent.
Dans la pièce, les gens aiment venir se confier à Luce Voituron. C’est un peu ton cas, à toi aussi ?
Oui, mon surnom, au boulot, c’est père Carolin. C'est tout dire ! J'ai un autre surnom, c'est Gougoutte : quand je sens que l'ambiance devient électrique ou maussade, si tout le monde est stressé, je diffuse des gouttes, j'ai tout ce qu'il faut dans mon tiroir. (Euh, je précise que ce sont des huiles essentielles, hein !) Alors, tout le monde va mieux, et ça repart. C’est véridique !
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Jean-Pascal Giacometti / Caroline Bachelart
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Montines - Catherine Beerens
- Le 11/04/2019
- Dans infos
« Oui, moi aussi, j’ai tiré à l’arc ! »
rencontre avec Catherine Beerens
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Dans cette pièce, Catherine Beerens interprète le rôle d’Adeleine des Amandiers, une femme de caractère… l’arme au poing !
Catherine Beerens est arrivée à l’ATO en septembre 2017 (atelier d’initiation – promotion 10). Elle a participé au café-théâtre Comptines bancales (mai 2018), puis s’est investie dans l’aventure de Fête foraine (octobre 2018). Parc Montines lui permet de remonter sur scène.
Catherine, peux-tu nous parler de ton personnage dans cette pièce ?
Adeleine des Amandiers, c’est un personnage un peu soupe-au-lait, qui part au quart de tour. D’ailleurs, elle se retrouve en pyjama au milieu du parc pour attraper un animal féroce. Ça montre bien qu’elle ne réfléchit pas, elle est très impulsive. C’est un rôle qui me correspond assez bien. Je suis un peu comme ça, moi aussi, même si avec l’âge j’ai appris à gérer ma réactivité.
Adeleine est très attachée à son caméscope…
Oui, elle adore filmer des scènes d’action dans le quartier. Moi, je ne me sens pas encore prête à tourner des films.
Ton personnage possède aussi un vieil arc-à-flèches…
Oui, un arc-à-flèches qu’elle a hérité de son oncle Séraphin, qui a été missionnaire en Afrique. Or elle n’a qu’une idée en tête : tuer le chat sauvage qui lui a déchiqueté son canapé. Moi aussi, j’ai déjà fait du tir à l’arc. Lors d’un séminaire. Ça se passait dans une tour très haute (d’une cinquantaine de mètres, je crois). Il fallait tirer sur des plumes. C’était assez impressionnant mais je dois dire que je n’étais pas la plus douée.
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Montines - Sandrine Vansnick
- Le 09/04/2019
- Dans infos
« On ressort notre Saint-Calao ! »
rencontre avec Sandrine Vansnick, assistante metteur en scène et comédienne
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Sandrine Vansnick assure l’assistanat à la mise en scène. Dans la pièce, elle interprète le rôle de Delphia Deffuisseau.
Parc Montines est la 19e création originale de l’Atelier Théâtral. « Et on en est très fiers ! », s’exclame d’emblée Sandrine. A propos de son personnage, elle précise : « Delphia Deffuisseau, c’est quelqu'un qui fait des colères comme une petite fille dès qu’on touche à sa boîte à livres. Moi aussi, il m’arrive de me mettre en colère. Devant la souffrance infligée aux animaux, par exemple. »
Sandrine, ce projet théâtral, c'est le dix-neuvième de l'Atelier Théâtre des Oiseaux, c’est un peu devenu la routine ?
La routine ?! Non. Chaque projet est très enthousiasmant avec une nouvelle équipe, un nouveau texte, un nouveau personnage à créer. On ne s’en lasse pas.
Ton personnage inaugure avec ses amis la nouvelle boîte à livres du quartier. C’est quelque chose qui aurait pu t’arriver ?
Malheureusement, je n’aime pas du tout lire. Comme je suis dyslexique, je lis très lentement. Donc, je n’y trouve aucun plaisir. Il y a des tas de livres qui pourraient m’intéresser ; il y en a plein dans ma bibliothèque mais je ne les ai jamais lus.
Delphia Deffuisseau est fort attachée à une statuette…
Oui, le Saint-Calao. Jean-Pascal Giacometti a sculpté le Saint-Calao pour le spectacle La grande Tourterie (mars 2018) où je jouais le personnage de Sarcelle, une sorcière à la recherche de son totem ancestral. En récupérant son totem à la fin de la pièce, elle retrouvait tous ses pouvoirs. C’est un excellent souvenir, ce personnage. J’ai pris mon pied à jouer ça ! La statuette trône depuis dans mon salon. C’est gai de la ressortir pour cette pièce. Un petit clin d’œil sympa pour les spectateurs qui auront vu La grande Tourterie.
Sandrine Vansnick / Catherine s'Heeren
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Montines - Jérémie Brasseur
- Le 07/04/2019
- Dans infos
« J’aime quand ça m’échappe un peu… »
rencontre avec Jérémie Brasseur, auteur et metteur en scène
En mai prochain, l’ATO présente sa nouvelle création, Parc Montines. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. À partir des propositions des acteurs, Jérémie Brasseur a écrit le texte de la pièce et en assure la mise en scène.
Jérémie anime l’Atelier Théâtre des Oiseaux avec la complicité de son épouse, Sandrine. Avec ce nouveau spectacle de l’ATO, il s'est mis en tête de raconter les aventures des riverains du parc Montines, un paisible quartier de la ville de Mons… Enfin, pas si paisible que ça…
Jérémie, d’où vient l’idée de ce chat qui tyrannise tout un quartier ?
Sandrine et moi, on a un chat à la maison… Bien sûr, il n’a pas toutes les caractéristiques du ‘monstre’ qui hante le parc Montines mais il en possède tout de même quelques-unes : quand il veut montrer que c’est lui le boss à la maison, on l’entend bien… et de loin ! Blague à part, quand on a commencé à travailler sur cette pièce, je m’étais fixé comme objectif de planter l’action dans un quartier de la ville de Mons et je me suis souvenu d’une anecdote qui date un peu. Il y a quelques années, le petit jardin derrière l’église de Messines a été squatté par une bande de chats errants qui causaient pas mal de nuisances. Dans notre pièce, on n’a gardé qu’un seul matou, ça me semblait plus théâtral… Ça rejoint, de façon parodique, l’affaire du dragon que Saint-Georges s’en va combattre.
Comment s’est élaborée l’intrigue de la pièce ?
Comme nos spectacles précédents, cette pièce s’est construite à partir des jeux d’improvisation auxquels on s’est livrés au cours des premières rencontres. Même quand on ne retrouve pas distinctement les trames narratives ou les dialogues proposés lors des mises en situation, il reste quelque chose de la dynamique du groupe et de l’inventivité des comédiens.
Les rôles que tu proposes aux comédiens, souvent, les incitent à se dépasser ?
Oui. Mais ce n’est pas moi tout seul, c’est l'ensemble du groupe qui va amener les comédiens à relever des défis, à aller plus loin dans le jeu. L’équipe assiste à l’élaboration de la mise en place et tout à coup quelqu’un propose : ce serait mieux si lui, il faisait ceci ; ce serait drôle si elle, elle parlait comme ça. Tout le groupe prend ainsi part au processus de création et ça, c’est vraiment stimulant. Dans mon rôle de metteur en scène, je ne me vois pas comme un manipulateur qui tire, à lui seul, toutes les ficelles. J’aime quand ça m’échappe un peu, quand je vois les membres de l’équipe prendre possession de leurs personnages et se mettre à partager des idées. Pour moi, cet élan de création collective, c’est une des expériences les plus enthousiasmantes de l'aventure.
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Parc Montines
- Le 29/03/2019
- Dans infos
Parc Montines
la nouvelle création de l'Atelier Théâtre des Oiseaux en mai 2019
À Mons, dans un quartier de la ville où tout semble ordinaire et tranquille, quelque chose se tapit dans l’ombre, toujours prêt à semer grabuge et désarroi… Un chat. — Oui, un chat ! mais attention : pas un de ces gentils minets qui ronronnent douillettement au coin du feu. Oh, que non ! une bête féroce assoiffée de carnages, de sarabandes nocturnes et de sacs poubelles éventrés. Quelques riverains sont sur le pied de guerre. Ils fourbissent déjà leurs armes : la bête doit être exterminée et ça promet d’être un sacré rodéo !
Alors que le comité des fêtes inaugure fièrement la boîte à livres fraîchement installée dans le quartier, tout le monde aspire à retrouver un peu de sérénité. Certains se lancent même dans de grands projets artistiques : un ambitieux concours photo s’organise avec du matériel de pointe, une débauche de costumes, un appel à la participation massive. Mais en ces temps troublés, rien – décidément – ne semble vouloir marcher tout droit : lâches infidélités, trésors dérobés, passions insoupçonnées qui se dévoilent…
En mai 2019, découvrez tout ce qui farfouille et chafouine dans les allées du Parc Montines.
Après Montigny-les-Deux-Platanes (2016), Cappadoce et La Gazette du bon Dieu (2017), La Grande Tourterie et Fête foraine (2018), Parc Montines est la nouvelle comédie de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Un grand spectacle de théâtre amateur épique et malicieux avec une vingtaine de comédiens sur scène. Rendez-vous le weekend des 17, 18 et 19 mai prochain à la Maison de quartier de Mons.
Spectacle écrit et mis en scène par Jérémie Brasseur ; interprété par Caroline Bachelart, Catherine Beerens, Isabelle Blanquet, Elodie Blauwart, Céline Brasseur, Joseph Cau, Jossia Collard, David Courselles, Xavier Daffe, Marc Delvigne, Fanny Duray, Justine Legrand, Michel Legrand, Nathalie Mauroy, Christelle Pardon, Amandine Rzonca, Matthieu Saint, Catherine s’Heeren, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers