Fête foraine - Joseph Cau
- Par brasseur-vansnick
- Le 17/08/2018
- Dans infos
« Le théâtre amateur : une occasion de passer dans un autre monde »
rencontre avec Joseph Cau
A l’approche de notre spectacle, Fête foraine (les 5, 6 & 7 octobre prochain), nous publions une série de portraits de comédiens. Allons à leur rencontre pour évoquer leurs souvenirs de foires, découvrir ce qui les pousse à faire du théâtre… et recueillir quelques confidences sur la préparation de cette nouvelle pièce. Voici Joseph Cau.
Joseph s’est lancé dans l’aventure du théâtre amateur à l’ATO en février 2017. Avec ses camarades de la promotion 9, il est monté sur scène lors du café-théâtre Faut te faire un Dessin ? (décembre 2017). A cette occasion déjà, il s’est révélé aussi prolifique dans l’écriture de sketchs qu’ingénieux dans la construction de personnages irrésistiblement déjantés. Il était de nouveau sur scène en mars dernier pour le spectacle La grande tourterie. Son Hubert Loveleur à moumoute noir de jais et pattes d’eph bleu satin restera à tout jamais gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs. Ah que yeah !
Joseph, est-ce que tu gardes des souvenirs marquants des fêtes foraines de ton enfance ?
Oui. Dès l’âge de trois ans et pendant plusieurs années, j’ai assisté à la Ducasse annuelle sur la Place de Wasmuel. Il m’eut été fort difficile de la manquer puisque j’habitais juste devant l’emplacement des autos-scooters qui dominaient les attractions par leur présence et surtout par leur sono. Je me souviens encore aujourd’hui comme l’émotion m’envahissait quand je voyais arriver sur la place les camions et les roulottes.
C'est quoi pour toi faire du théâtre amateur ?
C’est l’occasion de passer dans un autre monde ; avant d’entrer, vous laissez sur le trottoir une valise remplie du stress quotidien. Même s’il est difficile d’abandonner sa valise, c’est une bouffée d’air, de rires et de partages qui vous attendent à chaque rencontre.
Qu’est-ce qui t’a marqué dans l’aventure de cette Fête foraine ?
À la simple vue du nombre des participants [ plus de vingt ! ], j’ai cru qu’un car de touristes s’était arrêté devant la porte. Imaginez le nombre de valises de "stress quotidien" laissées sur le trottoir ! Nous n’avons même pas besoin de jouer la comédie ; rien qu’avec nos personnalités, nous sommes déjà le public de la fête foraine d’un petit village. Un peu comme les irréductibles protagonistes du village gaulois d’Astérix. Oui, oui… beaucoup se reconnaîtront !