Comptines - Cécile / Jossia

Comptines bancales / interviews croisées -3

Cécile - Jossia

Comptines bancales / Jossia et CécileLe weekend des 18, 19 et 20 mai prochain, la dixième promotion de notre atelier d’initiation présentera au public son spectacle Comptines bancales. Contrairement à ce que le titre semble indiquer, ce café-théâtre repose sur deux pieds fièrement campés : l’un repose sur le thème des bancs, l’autre sur le thème des comptines. Sur scène, une douzaine de comédiens présenteront une vingtaine de sketchs écrits et mis en scène au cours de nos séances hebdomadaires. L’occasion pour le public de venir applaudir de nouveaux talents et de s’amuser aux histoires loufoques – voire franchement déjantées – imaginées par ce groupe décidément plein de charme et de personnalité. Durant les mois d’avril et de mai, on vous présente, deux par deux, les protagonistes de cette nouvelle aventure de l’Atelier Théâtre des Oiseaux. Et voici cette semaine Cécile Biefnot et Jossia Collard.

Aviez-vous déjà fait du théâtre auparavant ?

Cécile : J’ai peut-être la mémoire qui flanche mais jamais, aussi loin que je me souvienne ! à part en formation professionnelle des jeux de rôles ‘obligatoires’, filmés avec debriefing.

Jossia : J’ai participé à une comédie musicale (Jésus folk). Nous avons joué à Forest National ! De par mon métier, cela fait trente ans que je réalise de petites saynètes avec mes élèves (là, je ne suis plus actrice mais réalisatrice).

Qu'est-ce que vous avez envie de partager avec le public en montant sur scène?

Jossia : Je voudrais offrir à ce public un petit moment d’évasion loin du train-train quotidien : partager la bonne humeur, la complicité, la gaité que l’on a pris à mettre sur pied ces petits sketchs. Depuis que je participe à l'atelier, je suis impatiente d’arriver au mardi soir, le jour de notre séance hebdomadaire, pour partager des rires, des fous rires, des délires.

Cécile : Oui, la bonne humeur qui caractérise notre groupe… le meilleur groupe, ça va sans dire ! N’en déplaise aux autres… Si des sourires s’affichent le temps de notre représentation, le but sera atteint pour moi. Je ne m'attendais pas à ce que cette aventure soit si incroyable. Pas une ‘simple’ activité, bien au contraire. Nos rencontres du mardi soir riment avec simplicité, évidence, fous-rires, bienveillance, parfois émotions ; des liens se sont naturellement tissés… Le plus magique est d’apprendre, de se dépasser en étant porté par les autres, sans même s’en rendre compte.

Quelle est la comptine traditionnelle qui vous laisse le souvenir le plus marquant ?

Cécile : La pêche aux moules, à cause de mon papy. Qu’est-ce qu’on a pu l’entendre, cette comptine ! Ces horribles gens de la ville qui piquent le panier d’un enfant. Petit clin d’œil à mon frère, ça va le faire sourire !

Jossia : Moi, la comptine qui m’a le plus marqué c’est celle que j’ai inventée pour mon fils lors de son hospitalisation.

Parmi les personnages chantés dans les comptines, lequel mériterait une médaille selon vous ?

Jossia : Au feu les pompiers. Je décerne aux pompiers la médaille d’or car ils mettent leur vie en danger pour sauver la nôtre. Et puis, il faut avouer que j’ai un petit faible pour les hommes en uniforme.

Cécile : Moi, je pense à cette pauvre Alouette et je décerne ici la médaille de la pire comptine de tous les temps ! Un volatile qui ne demande rien à personne ; qui est gentil, en plus, nous dit-on… Et on menace de le plumer, et de partout en prime… Quelle idée ! Qui a pu écrire une comptine pareille ?

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