Articles de brasseur-vansnick
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Piliers 2 - programme
- Par brasseur-vansnick
- Le 26/06/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Demandez le programme !
Demandez le programme de notre nouveau spectacle Piliers 2 Comptoir... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles. L'accès rapide ? C'est par ici.
L'album photos, c'est par là.
Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec
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Piliers 2 Comptoir / fil rouge
- Par brasseur-vansnick
- Le 24/06/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Fil rouge pour une guignolade
Piliers 2 Comptoir est une création collective composée des sketchs déjantés créés au fil des neuf derniers mois par une équipe de comédiens farceurs. Suivez les délires des habitués de notre bistrot imaginaire, le Nul Bar Ailleurs. Ce spectacle est potache, c’est vrai. En fin de compte, il s’amuse de l’emprise que l’on subit ou que l’on prend sur autrui.
Regardez comme nos personnages sont faciles à manipuler. (Mais, dans le fond, sommes-nous vraiment différents ?) Bien sûr, au Nul Bar Ailleurs, l’abus de boissons alcoolisées n’aide en rien.
Nos piliers de comptoir font des serments qu’ils renieront dès que la porte du bistrot s’ouvrira. Ils sont têtus mais leurs bonnes résolutions ne résistent pas longtemps. Comme les bolomes du Bétième, ce sont des caboches de bois et des biscotos en coton.
Chaque personnage est tour à tour manipulateur et manipulé. Forestinne croit discipliner ceux qu’elle traite comme des gosses mais le rapport de force ne demande qu’à basculer. La mère Chouffe et Bavaro deviennent les pantins d’une nonnette aux ambitions cinéastes. Vedett se laisse envoûter au moindre coup d’œil. Sœur Trouffette elle-même devra marcher à la baguette quand Marckloff aura trouvé son point faible.
Tous les moyens sont bons pour faire d’un compère sa marionnette : Vedett gagne la confiance de sa victime en jouant la bonne copine ; Forestinne met en place d’innovantes démarches pédagogiques ; sœur Trouffette file en douce de la poudre magique à ses proies.
Derrière son comptoir, Belle-Vue semble bien potiche. Mais gare ! elle est prête à tout pour imposer ses talents musicaux !
Jérémie Brasseur
Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 en partenariat avec le Bétième Montois de Messines / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec. Vendredi 24 juin, séances à 19h30 et à 20h15 et samedi 25 juin, séances à 15h00 et à 15h45 et séances à 19h30 et 20h15 dans les locaux du Patro (124, rue du Joncquois) à Mons. PAF : 5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger, par email ateliertheatre.mons@outlook.com ou au 0497 125 805
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Piliers 2 / Dominique Trillet
- Par brasseur-vansnick
- Le 22/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Forestinne, maîtresse Bingo
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Dominique Trillet interprète le rôle de Forestinne.
Dominique est arrivée à l’ATO l’été dernier. Ce spectacle est sa première expérience sur scène mais elle connaissait l’Atelier Théâtre des Oiseaux depuis quelques années, étant amie avec deux des comédiens : « J’ai assisté à plusieurs spectacles. Lorsque Michel m’a dit qu’il y avait des disponibilités dans la troupe, je n’ai pas hésité car j’étais dans une période de ma vie où j’avais besoin de rire et de légèreté. J’ai été accueillie avec beaucoup de bienveillance et je me suis sentie intégrée dans le groupe. »
Dominique, parle-nous de Forestinne.
Forestinne, c’est une institutrice à la retraite. Elle a terminé sa carrière mais elle a encore parfois des bouffées d’autoritarisme. Ce qui n’est absolument pas mon cas, bien que moi aussi j’aie été institutrice… C’était dans une autre vie ! Forestinne a un fils qui a fait quelques bêtises mais on n’en parle pas trop dans le spectacle. Elle a une passion, c’est le jeu. Principalement le bingo. Elle adore jouer. Même si elle ne gagne que de la cacaille. Elle aime aussi prodiguer des petits conseils à ses amis. Malheureusement, elle ne se sent pas vraiment écoutée.
Comme Forestinne, tu serais prête à donner des leçons de conduite automobile ?
Je l’ai fait avec mes enfants, mais je déteste conduire. Par contre, j’aime – tout comme Forestinne – prodiguer des petits conseils santé nature.
Ton personnage adore le karaoké. Toi aussi ?
Je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de participer à une soirée karaoké. C’est plutôt un bon souvenir. Et puis, j’ai chanté à la chorale quand j’étais jeune.
Forestinne est bien au courant des questions de diététique…
Ça me correspond assez bien. Mais avec de nombreux écarts ! C’est vrai qu’en général, à la maison, on mange sainement… mais on n’oublie pas l’apéro quand même.
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Piliers 2 / Frédéric Duchène
- Par brasseur-vansnick
- Le 19/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Marckloff, le voisin pas content
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Frédéric Duchène interprète le rôle de Marckloff. Fred est arrivé à l’ATO il y a quelque mois à peine. C’est la première fois qu’il participe à la création d’une pièce de théâtre amateur mais il est membre d’une troupe d’impro depuis plusieurs années.
Fred, parle-nous de Marckloff.
C’est le voisin du bar. Il est un peu râleur. Au fond, ça l’arrange bien qu’on vienne stationner devant son garage parce que ça lui donne l’occasion de venir demander qu’on lui libère le passage et on lui sert toujours un petit verre gratos pour le dérangement.
Ton personnage adore les Chokotoffs…
Moi, je déteste ça. C’est bizarre d’ailleurs parce que le chocolat, en règle générale, j’aime bien. Mais les Chokotoffs, non merci. Déjà quand j’étais petit, il y en avait à la maison mais je n’aimais pas. Et je ne saurais pas dire pourquoi. J’en ai regoûté quand on préparait ce spectacle et je n’aime toujours pas.
Marckloff a aussi la particularité d’avoir une drôle de dégaine. Et toi, Fred ?
J’ai un point commun avec Marckloff. Moi aussi, j’ai de vieilles pantoufles que je continue à mettre à mes pieds, même si ma compagne m’a souvent demandé de changer.
Marckloff vient de Pologne…
Je n’y suis jamais allé. Par contre, j’ai un ami qui est Polonais. Lui, il parle couramment français mais ses parents gardent l’accent et parlent polonais entre eux. Ça m’a aidé à construire le personnage.
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Piliers 2 / Bernard Ameryckx
- Par brasseur-vansnick
- Le 17/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Bavaro, comique quinze-tonnes
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Bernard Ameryckx interprète le rôle de Bavaro, le camionneur farceur. Bernard est arrivé à l’ATO l’été dernier mais ce n’est pas sa première expérience sur scène puisqu’il a eu l’occasion de participer à plusieurs créations dans la région de Binche.
Bernard, parle-nous de Bavaro, ton personnage. Comment le décrirais-tu ?
C’est un chauffeur routier qui passe de longs moments seul sur la route. Il a son petit objet fétiche qui lui tient compagnie, c’est un œil de verre : quand il part pour de longs trajets, il le dépose sur son tableau de bord.
Et quand il est de retour dans le secteur, Bavaro passe dire bonjour…
Il fréquente le Nul Bar Ailleurs parce que quand il revient, il est un peu seul, alors il aime aller au bistrot, écouter ce qui se passe. C’est une façon de socialiser.
Tu as des points communs avec ce personnage ?
Moi, je conduis très mal ; je déteste ça. Bavaro a parfois un humour un peu lourd, et ça par contre ça me ressemble peut-être un peu. Parfois, je lâche une feinte et je suis tout seul à me marrer. Alors je dis à mes enfants : « Allez, quoi ! Saluez l’effort quand même ! » Et puis, aussi, c’est vrai, comme Bavaro, j’aime bien boire un petit coup.
Et la danse ?
Oui, j’adore danser. Mais je ne suis pas très doué pour ça. J’ai fait des claquettes. J’ai fait du tango. Ce genre de danses, ça fonctionne généralement en huit temps. Mais j’ai du mal à me repérer. Alors, quand je suis à trois ou quatre, je m’emmêle les pinceaux.
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Piliers 2 / Sandrine Vansnick
- Par brasseur-vansnick
- Le 15/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Belle-Vue, la patronne avec sa loque
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Sandrine Vansnick interprète le rôle de Belle-Vue, la patronne du Nul Bar Ailleurs. Rôle qu’elle interprétait déjà en décembre 2019 lors du spectacle Piliers de Comptoir. Sandrine est co-animatrice de l’atelier théâtre et assistante à la mise en scène.
Sandrine, que peux-tu nous dire de Belle-Vue ?
Belle-Vue est limitée au niveau intellectuel mais elle n’en est pas consciente, donc elle est heureuse. Elle a une naïveté et un fond gentil. C’est assez jouissif de jouer quelqu’un comme ça. J’envie sa simplicité. Elle est parfois un peu brusque, un peu vulgaire, et ça, ça m’arrive à moi aussi.
Belle-Vue, c’est elle qui règne en maître sur le Nul Bar Ailleurs…
Elle tient le bar avec son mari qu’on ne voit jamais. Je me retrouve là-dedans puisque dans la vraie vie, avec mon mari, nous nous occupons de l’atelier théâtre.
Belle-Vue est souvent en train de nettoyer…
Belle-Vue ne quitte jamais sa lavette, elle essuie les gouttes sur le bar. C’est une maniaque de la propreté.
Parle-nous des performances vocales de ton personnage.
Belle-Vue aime chanter mais tout le monde n’apprécie pas sa voix. Moi aussi, je me suis essayée par le passé au chant sur scène mais le bonheur n’était pas forcément partagé par le public. Je devrais sûrement prendre des cours si je voulais persévérer dans cette voie.
Est-ce que Belle-Vue a un bon caractère, selon toi ?
Elle a des sautes d’humeur, elle peut être désagréable avec ses clients mais ça ne dure jamais longtemps.
Belle-Vue a parfois des (dé)raisonnements surprenants. Es-tu sur la même longueur d’onde ?
Elle a sa propre logique. Quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs. En ça, je me retrouve assez bien dans le personnage. Quand Belle-Vue parle, il lui arrive de télescoper deux expressions. Ce qui m’arrive de plus en plus souvent ; ça fait bien rire mon mari. Peut-être que le personnage de Belle-Vue déteint sur moi.
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Piliers 2 / Justine Legrand
- Par brasseur-vansnick
- Le 13/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Sœur Trouffette, dos à Dieu
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Justine Legrand interprète le rôle de sœur Trouffette. Arrivée à l’ATO en février 2018 (promotion 11), Justine a participé à la création de Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).
Justine, présente-nous rapidement les caractéristiques de ton personnage.
Sœur Trouffette est une ancienne religieuse. Suite à un accident qui est survenu dans une église, elle a quelques hallucinations. Dieu lui est apparu pour lui révéler… qu’Il n’existait pas ! C’est tout le paradoxe : sœur Troufffette pèche beaucoup - c’est son naturel qui revient toujours au galop - mais en même temps, elle fait gaffe au cas où Dieu existerait quand même en fin de compte.
Sœur Trouffette a sa façon bien à elle de vivre en société…
Oui, c’est une sacrée peste : elle aime bien taquiner les gens. Mais, à sa façon, elle est gentille tout de même.
As-tu des points communs avec ce personnage ?
Oui, ça peut se ressentir au cours des répétitions : il semblerait que j’aie traumatisé quelques comédiens avec mes petites remarques ! Mais j’aime dire les choses en face. Et quand je charrie les gens ce n’est jamais par méchanceté. C’est de l’humour.
Ton personnage est passionné par le film Sister Act…
Moi aussi ! Quand j’étais petite, je voulais devenir bonne sœur pour être comme Whoopi Goldberg.
On se demande pourquoi sœur Trouffette fréquente si assidument le Nul Bar Ailleurs vu qu’elle boit très peu. Qu’est-ce qu’elle fout là ?
Elle vient là parce que les potins circulent très bien. Alors, elle s’y amuse beaucoup. Elle adore jouer des tours espiègles aux autres habitués. Comme ils ont souvent trop bu, ils sont crédules et facilement manipulables.
Sœur Trouffette te ressemble quand elle dorlote Lucifer, son petit chat adoré ?
Absolument pas. Mon frère et moi, on avait un chat quand on était petits. On se battait pour savoir lequel aurait le droit de ne pas aller lui donner à manger. Il faut dire qu’il dormait dans la véranda et qu’on détestait sortir quand il faisait froid. Je ne souhaite aucun mal aux animaux, mais loin de moi l’idée d’avoir un animal de compagnie.
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Piliers 2 / Caroline Bachelart
- Par brasseur-vansnick
- Le 08/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Vedett, un troisième-œil aux aguets
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Caroline Bachelart interprète le rôle de Vedett. Arrivée à l’ATO en janvier 2017 (promotion 9), Caroline a participé à la création de Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La grande Tourterie (mars 2018), Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).
Caro, peux-tu nous présenter ton personnage ?
Vedett est plutôt simplette. Un côté espiègle, rocambolesque. Mais ça ne l’empêche pas de devenir manipulatrice quelquefois. Elle a souvent un verre dans le nez. Du coup, elle fait sa ‘madame Irma’.
Vedett raconte qu’elle a des moyens mammographiques et qu’elle est en bisexe. D’où lui vient cette façon de s’exprimer si personnelle ?
C’est-à-dire que des fois, elle a deux-trois frites qui se baladent dans sa tête, elle fait un bug et puis elle repart normalement.
Elle a une grande passion…
Oui, ce qu’elle adore, c’est tout ce qui touche à l’ésotérisme (l’exotérisque, comme elle dit) : communication avec le surnaturel, divination, magie.
Toi aussi, Caro, tu t’intéresses à ça ?
Oui, c’est vrai. J’ai des intuitions. Nounours, mon conjoint, m’appelle parfois La Sorcière et une amie : Cayosel car je mets toujours du sel dans un petit pot près de ma porte pour évacuer les mauvaises ondes (rire), d´autres : Père Carolin et Gougouttes. À certains moments, mes prédictions se réalisent ; alors, je leur dis : « Vous voyez, je vous l’avais dit. »
Ton personnage, lui, il lit l’avenir dans la mousse de bière…
Je n’ai jamais essayé. Ni même dans le marc de café. Mais il paraît que quand je fais mes incantations, ça fonctionne : la nature refleurit ; quand je vais porter mes œufs à sainte Claire, il ne pleut pas. (rire)
Vedett s’y connaît en champignons…
C’est une longue histoire. L’idée vient d’un fait réel puisqu’un jour, au carnaval, mes copains et moi, nous avons eu quelques démêlés avec des toilettes qui étaient d’une propreté douteuse… Autant dire que ça s’est mal terminé.
Je ne parlais pas de ce genre de champignons…
Ah oui ! les champignons, c'est aussi les cueillettes. Quand j’étais gamine, il fallait se lever à quatre heures du matin. On mettait nos bottes, on prenait notre seau et on allait dans la prairie pour cueillir les champignons. Fallait bien vérifier ce qu’on cueillait. On revenait à la maison et on les mangeait. Une fois, je me souviens que j’en ai eu marre de cueillir les champignons. J’ai laissé les autres continuer sans moi et je me suis liée d’amitié avec une petite vache. D’où mon côté ‘Petite maison dans la prairie’.
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Le Bistro'c
- Par brasseur-vansnick
- Le 05/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Le Bistro’c, un bar photogénique
Il y a tout juste deux mois, le 5 avril dernier, l’équipe de Piliers 2 Comptoir s’était donné rendez-vous au Bistro’c à Naast pour préparer la promo du spectacle. Un décor sur mesure !
À l’Atelier Théâtre des Oiseaux, Le Bistro’c, on connaît bien ! La troupe avait déjà investi les lieux en août 2019. Nous avions découvert là le décor idéal pour photographier l'équipe du spectacle Piliers de Comptoir, premier du nom. Une visite au Bistro'c ce n'est pas le genre de chose qu'on oublie. L'envie nous titillait d'y retourner et la promo de Piliers 2 Comptoir avait bien l'air d'une occasion à ne pas louper.
Sylvie Jaeger, la patronne du Bistro’c, nous a accueillis sans réserve. Elle nous a laissé faire nos pitreries (sous le crépitement des flashs), nous a servi à boire et s’est même improvisée disc-jockey pour nous pousser à la danse. La soirée s’est achevée en farandole tout-terrain. Quelle ambiance ! Certains comédiens en venaient à rêver que les photos soient ratées et qu’on doive remettre ça la semaine suivante !
Si vous êtes un jour de passage à Naast (près de Soignies), on vous conseille vivement d’aller boire un verre au comptoir du Bistro’c (Rue de la Place, 32). Plus de septante bières sont à la carte. Le décor est atypique - à la fois facétieux et empreint d'une tendre nostalgie - avec ces bibelots rétros et ces bidules recyclés en objets déco. Bonne adresse pour les amoureux des véhicules anciens, pour les collectionneurs et les passionnés de tout poil, le Bistro’c est un repaire plein de souvenirs et d'aventures. On peut suivre toutes les activités qui s’y déroulent sur la page Facebook : chezlalsacienne32
Belle-Vue (Sandrine Vansnick) s'entraîne à passer la loque à reloqueter sur le comptoir du Bistro'c (Naast).
Sœur Trouffette (Justine Legrand) s'agrippe au bar pour tramer on ne sait quoi.
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Piliers 2 / Michel Legrand
- Par brasseur-vansnick
- Le 03/06/2022
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Piliers 2 Comptoir
Gare ! la mère Chouffe est en route !
Le 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Michel Legrand interprète le rôle de la mère Chouffe. Arrivé à l’ATO en février 2018 (promotion 11), Michel a participé à la création de Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).
Michel, pourrais-tu nous présenter la mère Chouffe ?
La mère Chouffe est une femme d’un âge incertain. Elle a un net penchant pour le Martini. Le Martini rouge sur glace pour être précis. Elle a une manière bien à elle de conduire sa voiture : une conduite assez sportive, on va dire.
Est-ce que là-dessus tu ressembles un peu à ton personnage ?
Non, je conduis plutôt calmement. Je ne crache pas sur un Martini, mais c’est loin d’être une addiction.
La mère Chouffe fait bouillonner les bénitiers, selon ses propres dires. Est-ce que c’est ton cas aussi ?
Je n’ose pas tenter l’expérience. Je ne pense pas que ça bouillonnerait mais ça frémirait peut-être un petit peu.
La mère Chouffe a un grain de beauté sur la fesse gauche…
Est-ce que c’est mon cas ? Pas à ma connaissance. Mais pour être honnête, ça fait quelques années que je n’ai plus assez de souplesse pour vérifier. Si quelque chose a poussé entre-temps, je ne suis pas capable de le confirmer.
Serais-tu capable d’inventer une recette culinaire comme le fait la mère Chouffe ?
Je ne suis pas très porté sur la cuisine, mais je sais préparer quelques cocktails. J’en ai créé un qui a connu un beau succès : le Bubble Gum, à la saveur des chewing-gums d’autrefois.
La mère Chouffe s’est prise d’affection pour sœur Trouffette. Au début, c’était inespéré !
Les choses ont évolué d’elles-mêmes au cours des improvisations. La relation particulière entre le comédien et la comédienne [Justine, sa fille] a sans doute naturellement favorisé cette complicité.
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Piliers 2 Comptoir
- Par brasseur-vansnick
- Le 01/06/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
ATO et BMM font la tournée des bars
L'Atelier Théâtre des Oiseaux (ATO) compte les jours avec impatience. En partenariat avec le Bétième Montois de Messines (BMM), la troupe s'apprête à retrouver la scène avec Piliers 2 Comptoir, une création collective rassemblant des sketchs déjantés créés au fil des neuf derniers mois par l'équipe.
Evénement exceptionnel : l'ATO monte un projet en partenariat avec le Bétième Montois de Messines, théâtre de marionnettes pour adultes basé dans la région de Mons depuis maintenant plus de 30 ans. Deux équipes, deux spectacles pour un même événement. Et quel événement ! on emmène les spectateurs faire la tournée des bars.
Le Bétième présentera un spectacle de marionnettes en un acte (30 minutes) intitulé BaBo-Bar. Une comédie écrite par Jean-Pierre Brasseur qui se déroule dans un bistrot. On y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil... Au Nul Bar Ailleurs, l’établissement où se déroule Piliers 2 Comptoir, c'est un peu pareil : on y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil.
D'un spectacle à l'autre, le public peut suivre différents fils conducteurs, se laisser surprendre par les changements de perspective et s'amuser des points de convergence. Les représentations se donnent dans les locaux du Patro (au sein de l'Ecole Notre-Dame de Messines) à Mons. Trois représentations sont programmées : le vendredi soir, le samedi en après-midi et en soirée.
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Piliers 2 Comptoir / Les habitués du Nul Bar Ailleurs forment une sorte de confrérie où chacun rêve de tirer les ficelles. Il faut s’attendre à de belles embrouilles vu que cette clique ne carbure pas à l’eau plate ! Forestinne, fière maîtresse d’école à la retraite, donne des leçons en veux-tu en voilà ; la mère Chouffe, un volant entre les mains, échappe à tout contrôle ; Sœur Trouffette, sous ses dehors de mignonne nonnette, trame des trucs pas très nets ; Bavaro roule sa bosse de canular en entourloupe ; Vedett communique avec les esprits nageant dans la bière. Derrière le zinc, Belle-Vue gère ce repaire de pantins à coups de loque à reloqueter. Quant à Marckloff, le nouveau voisin, même s’il débarque avec ses pantoufles en peau de loup malade, il a vite saisi où il mettait les pieds…
Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 en partenariat avec le Bétième Montois de Messines / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec. Vendredi 24 juin, séances à 19h30 et à 20h15 et samedi 25 juin, séances à 15h00 et à 15h45 et séances à 19h30 et 20h15 dans les locaux du Patro (124, rue du Joncquois) à Mons. PAF : 5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger, par email ateliertheatre.mons@outlook.com ou au 0497 125 805
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Piliers 2 / interview Marckloff
- Par brasseur-vansnick
- Le 23/02/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Marckloff, le voisin
- Marckloff, qu'est-ce que ça fait de vivre à côté d’un café comme le Nul Bar Ailleurs ?
- Ça fait beaucoup de bruit. Je suis arrivé ici, j'ai pris ce qu'on m'a donné. Je me suis retrouvé à côté du café. Ma femme et moi, on fait avec. Mais comme le pognon rentre bien, je pense qu'on va bientôt changer.
- Vous raffolez des Chokotoff. D’où ça vient, cette passion ?
- Quand je suis venu ici la première fois, il y avait un pot avec des Chokotoff à l'entrée. C'est là que j'ai découvert les spécialités du pays.
- Vous avez passé toute votre jeunesse en Russie, je crois. Quel souvenir vous en gardez ?
- La neige !
- Ah, l’hiver est froid là-bas. Quand vous y repensez, qu’est-ce qui vous manque ici ?
- Ma mère…
- Elle est restée au pays ! Vous lui téléphonez parfois ?
- Elle est morte.
- Ah.
- Ça fait vingt ans.
- Pardon. Vous avez l'habitude de passer au café ?
- Si je viens, c’est qu’il y a une auto en face de mon garage ; ça arrive tous les jours.
- Alors, vous buvez une petite bière au passage ?
- Bah, disons que pour se faire pardonner, la mère Belle-Vue me sert un petit quelque chose.
- À propos, Marckloff, quelle est la meilleure vodka ?
- La vodka de ma mère. Vodka maison. Il y a encore du vingt ans d'âge là-bas. La prochaine fois que je retourne, je ramènerai une bouteille.
- Marckloff, on m’a dit que vous aviez déjà vu des extraterrestres. C’est vrai ?
- Non. Par contre, j’ai toujours leur véhicule garé devant chez moi.
- Une dernière question. Peut-être indiscrète. Dans la peau de quelle bête avez-vous taillé ces magnifiques pantoufles que vous avez chaussées là ?
- Ça se voit quand même. C'est de la peau de loup.
- De loup malade ?!
- Oui, je reconnais, je n'ai pas eu à le tuer très fort, il était déjà mort. J’en ai profité.
D’après un dialogue de Frédéric Duchène (Marckloff) et Jérémie Brasseur, le 15 02 2022
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Piliers2 / La brocante
- Par brasseur-vansnick
- Le 09/02/2022
- Dans dialogues
La brocante Saint-Armulphe
Aujourd'hui, sur la place Saint-Armulphe, face au Nul Bar Ailleurs, c'est la brocante Saint-Armulphe, le grand rendez-vous organisé une fois par an par le comité de quartier.
Belle-Vue. – Ah chouette, la brocante !
Carapils, à Belle-Vue. – Mon bouchon, ramène tes loques : on va trouver acquéreur !
Belle-Vue. – Voilà la Vedett du village.
Vedett. – Belle-Vue, une mousse s’il te plaît, je deviens dingue.
Belle-Vue. – Une mousse pour l'artiste. Maintenant qu’elle sait draguer, j'espère qu'elle va trouver une chaussure à mettre à ses pieds.
Carapils. – C’est gentil, ce que tu dis là, mon bouchon.
Belle-Vue. – D’ailleurs, je me demande pourquoi on dit une chaussure alors qu'on a deux pieds...
Carapils. – Vedett, tu veux de la bière avec ta mousse ou juste un fond de verre sale pour faire tes divinations ?
Vedett. – Un peu de bière mais pas trop. Juste un peu tout plein.
Belle-Vue. – Ça marche !
Carapils. – Salut Bavaro !
Bavaro. – Salut. Y a les baffles qui grésillent.
Belle-Vue. – C’est vrai, ça crachote. On dirait que Trouffette nous ramène son matou mutant.
Carapils. – J'ai dit à Snoek de régler ça.
Belle-Vue. – Il est parti chercher un bazar pour resserrer le bidule.
Carapils. – À la longue, les larsens, ça tape sur les nerfs !
Bavaro. – « Les Larsens » ? Jamais entendu parler de ce groupe !
Carapils. – Laisse béton.
Bavaro. – Ah ça, oui, Renaud ! Laisse béton. J’adore… Et l’autre truc, là : Putain de camion…
Carapils. –Au fait, Bavaro, tu es au courant pour la Mère Chouffe ? Elle est au poste. Elle a encore défoncé un rond-point.
Bavaro. – Trop de Martini, je présume.
Carapils. – Pas plus que d'habitude ! deux bouteilles grand max.
Belle-Vue. – Ouais, mais hier soir, comme je fermais plus tôt, elle est repartie avec une bouteille pour chez elle.
Carapils. – Ah, ça, on m'avait pas dit. S’il y a celle-là en plus des deux autres...
Bavaro. –A la troisième bouteille, elle a des trous de mémoire.
Carapils. – Même quand elle est sobre, il paraît. Mais c’est dur à dire, ça n'arrive quasi jamais...
Vedett. – Je vais pas pouvoir rester, y a le vieux pervers là-bas qui n’arrête pas de me mater.
Carapils. – Griboval !? Ah, les cons ; ils l'ont encore laissé filer de l'hospice !
Vedett. – Il me suit comme un chihuahua.
Carapils. – Il va me faire fuir la clientèle.
Bavaro. – Je vais lui dire deux mots...
Vedett. – La Mère Chouffe n’est pas là ?
Carapils. – Les flics l'ont collée en cellule de dégrisement !
Belle-Vue. – Oui, elle a encore ramassé le rond-point des Grands Prés. Chaque fois qu'ils le refont, paf !
Vedett. – Nom d'une mousse ! La quête du Martini, ça vire à la course d’obstacles.
Belle-Vue. –Faut vraiment qu’elle aille voir un psych’acariâtre.
Vedett. – Ouais, elle est rondpointophile. C'est grave !
Carapils. – J'espère qu'ils vont quand même pas nous la garder trop longtemps. Ça nous ferait un sacré trou dans la caisse !
Vedett. – Bon, moi je me sauve. Je file à l'abbaye voir s’il reste des fûts de Marre-d-être-saoul.
Carapils. – Bah, écoute. Moi, les brocantes, ça va bien cinq minutes…
Vedett. – Allez, Caramel, on se fait la belle.
Carapils. – Ciao, les breloques et les vieux bidons.
Carapils, à Belle-Vue. – Tu nous suis, mon bouchon ?
Vedett. –Si ça tombe, y aura une expo ‘Lavettes de l’abbaye’.
Belle-Vue. – Non, je vais passer un coup de loque en attendant le client. Soyez sages !
Carapils. – Vive Saint-Armulphe !
écriture collective en ligne avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Jérémie Brasseur et Sandrine Vansnick , le 16 12 2021
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Piliers 2 / interview Chouffe
- Par brasseur-vansnick
- Le 26/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de la mère Chouffe
- Bonjour mère Chouffe !
- Bonjour m’ fille !
- D’après ce qu’on dit, tant qu’il y a du Martini, vous êtes de bonne humeur…
- C'est-à-dire que le matin...
- … vous n'êtes pas d'humeur ?
- Ce n'est pas que je ne suis pas d'humeur, c'est que je n'ai pas d'humeur.
- « Vous n'avez pas d'humeur » ? Comment ça ?
- Si vous voulez, il faut le temps que ça se dégrise. Je ne sais pas trop si c'est le jour ou la nuit, des choses comme ça. Du coup, voilà, je n'ai pas vraiment d'humeur.
- Vos nuits sont souvent agitées ?
- Bah, ça arrive. La dernière fois, j’ai fait un affreux cauchemar. Ça se passait en Italie et il y avait une terrible explosion…
- Dans un champ de romarin ?
- Pire que ça, hein, m’ fille ! à l'usine de Martini. [frisson d’effroi] Du coup, impossible de produire du Martini pendant des années !
- Qu’est-ce que vous alliez bien pouvoir faire de votre temps libre ?
- Dépérir ! Parce que sucer des glaçons, c'est bien, ça rafraîchit… mais sans le Martini, ce n’est quand même pas pareil. Alors, y a de quoi se mettre à fumer des joints.
- « Des joints », mère Chouffe !? Mais comment vous feriez pour vous ravitailler ?
- Bah, ici, c’est pas dur avec le fils de Forestinne. Seulement, je peux vous dire, la marchandise elle n’est pas toujours de première qualité !
- C’est-à-dire ?
- Il vous refile de la beuh qui provoque des effets secondaires. Après on se retrouve dans des situations… délicates.
- Vous avez vu des éléphants roses ?
- Pire que ça !
- Vous avez vu le loup ?
- Oh là là ! si je vous disais… Dites, votre interview là, elle remue pas mal de choses en moi.
- Normal, hein. C'est pour Radio Psychothérapie.
- C'est ça que je me sens toute psychotée de partout.
D’après un dialogue de Michel Legrand (Chouffe) et Caroline Bachelart, le 21 12 2021
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Piliers 2 / interview Forestinne
- Par brasseur-vansnick
- Le 19/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Forestinne
- Forestinne, bonjour. Je suis enchantée de vous rencontrer. Nous allons en apprendre un peu plus à votre sujet. Parce qu’on ne sait même pas si vous êtes en couple.
- Non, je suis seule.
- Ah, vous êtes célibataire ?
- Oui, pour tout vous dire, ma plus longue relation a duré six mois. Juste le temps de faire un enfant. Je préfère ne pas m'attacher.
- Je vois. Vous faites partie des gens qui sont devenus accros à leur téléphone ?
- Pas vraiment. Tout un temps, je recevais des appels bizarres.
- « Bizarres » ? comment ça ?
- Un obsédé appelait chaque jour à la même heure ; il croyait que c’était le téléphone rose.
- Ça vous dérangeait ?
- Bah, je n'aimais pas trop ça.
- On peut comprendre. Forestinne, y a-t-il une chose pour laquelle vous vous sentez prête à tuer ?
- Le bingo, sans hésitation. C'est ma passion, j'y jouerais jour et nuit. J'adore.
- Pour clôturer cette interview, pourriez-vous nous avouer un de vos petits secrets ?
- Oh là là, vous me gênez.
- Nous sommes entre nous.
- Alors, je peux bien vous l’avouer, j’utilise mon mucus nasal en complément alimentaire.
- Vous mangez vos crottes de nez ? Formidable !
- Il paraît que c'est plein de glycoprotéines et qu’une consommation régulière produit un effet régénérant. D'ailleurs, regardez ma peau, comme elle est belle !
- En effet. Merci beaucoup, Forestinne. Je suis sûre que tous nos auditeurs sont impatients de tester cette astuce.
D’après un dialogue de Dominique Trillet (Forestinne) et Justine Legrand, le 21 12 2021
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Piliers 2 / interview Belle-Vue
- Par brasseur-vansnick
- Le 12/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Belle-Vue
- Bonjour Belle-Vue. Nous sommes très heureux de vous recevoir pour cette émission consacrée à nos amis de l’Horeca. Vous vous occupez d'un café, à Monche, Le Nul Bar Ailleurs. Je sais que la propreté, c'est important pour vous.
- Ah oui, l’hygiène ! moi, je passe la loque à reloqueter cinquante fois par jour. Toujours au même endroit. Comme ça, ça brille.
- J’imagine ! Est-ce que ça paie bien de travailler comme ça dans un café ?
- Écoutez, pas assez à mon goût, je ne vais pas vous dire le contraire. Dans un café de village, on n’a pas beaucoup de pourboires. Parfois, il y a un touriste qui passe, il laisse quelque chose. Des pièces bizarres, qu’on ne sait pas trop quoi faire avec.
- Du coup, vous avez une collection de devises étrangères…
- … et de petits cailloux. Moi, bon ! je les garde parce que ça fait plaisir.
- Belle-Vue, quels sont, selon vous, les inconvénients à travailler dans un café ?
- Bah, des fois, on me vomit dessus. Vedett, par exemple, quand elle se lance dans des expériences de coma tithylique (sic). Ça finit toudis mal.
- A l’inverse, on vous fait parfois des compliments ?
- Pas des masses. Un jour, un gars est entré dans le café pour offrir des fleurs. Alors j'étais toute contente. Mais au final, c'était pas pour moi.
- Ah non ?
- Le livreur s’était gouré de boutique. Il y avait un message qui disait : « Grisette, je suis ton bel admirateur. Chaque fois que je passe et que c’est toi en vitrine, ça me plaît bien, tout ce que tu fais. »
- On va se quitter là-dessus. Le mot de la fin, Belle-Vue ?
- Tant qu'on peut reloqueter, il y a de l’ouvrage.
- Eh bien, ma foi, reloquetons !
D’après un dialogue de Sandrine Vansnick (Belle-Vue) et Jérémie Brasseur, le 21 12 2021
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Piliers 2 / interview Bavaro
- Par brasseur-vansnick
- Le 05/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Bavaro
- Vous regardez Télé-Monche, bonjour ! Aujourd’hui dans notre émission, nous avons le plaisir d’accueillir un chauffeur poids-lourd d’envergure internationale. Bavaro, bienvenue !
- Merci, ça me touche beaucoup. Merci de m’avoir invité.
- Bavaro. Parlez-nous de votre camion…
- Ah, vous savez, les camions, pour nous les chauffeurs poids-lourds, ça fait partie de la famille. Le mien, je l’ai appelé comme mon chien : Charleston.
- C’est une bonne idée.
- La famille, c’est la famille.
- Vous avez un métier pas banal. On se pose des tas de questions. Et tout d’abord, on se demande : est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire le tour d’un parking sans pouvoir retrouver votre camion ?
- Vous posez là une question très pertinente parce qu’effectivement sur les parkings le long des autoroutes, il n’y a pas d’indication ‘allée 12, emplacement 43’, ce genre de choses… Mais moi j’ai trouvé une astuce. Je me suis rendu compte que mon chien quand je le siffle, il vient. Et donc mon camion je lui ai installé un système. Dès que je fais : « fi-fi-fi ! Charleston ! », eh bien, les clignotants s’allument. Mon quinze-tonnes, il est aussi fidèle que mon chien. Par contre, ma femme, si je siffle, elle ne vient pas.
- Vous n’allez quand même pas comparer votre femme avec votre camion ?
- Ah certainement pas. Bien sûr que non ! Il n’y a pas de comparaison entre mes deux Charleston, le chien et le camion, et ma femme. Les Charleston, eux, ils ne disent jamais rien, ils sont toujours d’accord avec moi.
- Bon, bref… Vous faites de grands trajets internationaux, vous avez sûrement une anecdote à nous raconter.
- Ah oui ! à l’époque où j’étais tout jeune camionneur, me voilà un jour parti pour mon premier voyage international. Je roule. Je descends à Édimbourg et je m’arrête à une station essence. Je fais le plein puis je me remets en route, machinalement. D’un coup, je me retrouve avec une bagnole qui arrive en face, je me dis : « Le con ! Il est du mauvais côté de la route ! » Bah non, c’était moi qui roulais à contre-sens. Di douille ! Je ne suis pas très fier.
- Nous arrivons déjà à la dernière question. La solitude dans les camions, comment ça se passe ?
- « La solitude » ? La solitude, quand il n’y a que Charleston et moi ?!... Là on entre dans l'intimité de couple ! Je préfère ne pas répondre. Nous les routiers, on a quand même notre petite pudeur.
D’après un dialogue de Bernard Ameryckx (Bavaro) et Dominique Trillet, le 14 12 2021
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Piliers 2 / interview Trouffette
- Par brasseur-vansnick
- Le 29/12/2021
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de sœur Trouffette
- Sœur Trouffette, bonjour. Vous êtes sur la radio de la paroisse de Saint-Armulphe. J’ai quelques questions délicates à vous poser. J’espère que vous voudrez bien y répondre sincèrement.
- Je ne mens jamais.
- Est-ce que vous avez déjà prétexté la maladie d’un proche pour éviter d’aller à la messe ?
- Non.
- Ah, c’est très bien…
- Par contre, une fois j’ai corrompu le curé du village et à la messe du dimanche, nous avons annoncé le décès du clodo du coin pour lancer un appel aux dons.
- Mais c’est… inqualifiable !
- Ça a marché du tonnerre, on s’est rempli les poches à mort !
- Je préfère ne pas savoir… Sœur Trouffette, je sais que vous accordez beaucoup d’importance à votre apparence. Avez-vous déjà photocopié votre visage ?
- Mon visage ? Non, hein !
- Ah, ouf !
- … mais mon cul, oui.
- Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
- Je le trouve plus joli.
- Passons, ma sœur. Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de voler des bonbons ?
- Oui, ça m’est arrivé.
- J’imagine que vous étiez gamine. On peut comprendre.
- Oui, enfin non… c’était il y a trois ans. J’ai piqué tous les bonbons des enfants du caté.
- Oh non, pas les enfants du catéchisme. Ma sœur, quand même !
- Si. Pour pas me faire prendre, j’ai tout planqué dans un vieil encensoir. Et après, je m’en suis fait péter.
- Seigneur ! Et le curé n’a rien dit ?
- Bah… Il avait déjà sifflé pas mal de vin de messe ce jour-là…
- Dites donc, on est vraiment bien entourés au niveau ecclésiastique ici.
- Oh pardon, il ne s’agit pas de notre curé. Je vous parle de faits qui remontent à mon passage dans une autre paroisse. Quelle époque ! on a fait les quatre cents coups, l’abbé Gengoulf et moi.
- Allons au bout des choses, soyons fous. Vous dites vraiment la vérité, hein ?
- Oui, là je suis sans filtre.
- Est-ce qu’il vous arrive de parler sur le dos des habitués du café ?
- Alors là, non, jamais ! Ce n’est vraiment pas du tout mon style de critiquer. J’aurais trop peur d’aller en enfer.
- Mon Dieu, sœur Trouffette ! Mais il me semble que votre nez s’allonge. On dirait Pinocchio.
- Ça tombe bien, j’ai toujours adoré les jouets en bois.
- Ouh là ! Nous allons rendre l’antenne.
D’après un dialogue de Justine Legrand (sœur Trouffette) et Michel Legrand, le 14 12 2021
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Piliers 2 / interview Vedett
- Par brasseur-vansnick
- Le 22/12/2021
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Vedett
- Bonjour Vedett. Il paraît que vous en êtes une, de vedette.
- Il paraît, il paraît.
- Votre réputation vous précède.
- Çà, oui ! On dit souvent : « Vedett, c’est du folklore sur pattes ! » Faut dire que j'ai toujours sur moi ma petite pierre précieuse.
- Oui, votre améthyste…
- Je pensais qu’elle me protégerait contre les effets de la boisson et du coup, une fois, j’ai bu tout un magnum de Bush de Noël.
- En une soirée ?
- Non, comme ça, cul-sec !... Puis j’ai roulé sous la table.
- C’est inhabituel pour vous ?
- Bah oui quand même.
- On m'a dit qu'une fois vous aviez piqué du fric dans les poches d’une veste. C'est vrai ?
- Eh bien, oui. J’avoue. J’ai quand même un petit côté canaille. Je voulais me venger de sœur Trouffette qui m’avait joué un sale tour.
- On veut savoir, on veut savoir… Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Bah, au départ, elle voulait m’aider. Elle s’était mis en tête de m’apprendre à draguer.
- Sœur Trouffette ?
- Oui, sœur Trouffette ! Alors, elle m’a un peu dévergondée.
- « Dévergondée » !?
- On est allées au magasin, elle m’a dit : « mets ça » et quand je suis sortie de la cabine en mini-jupe, elle m’a fait défiler dans toute la boutique. J’étais gênée !
- On imagine.
- Alors, le lendemain au café, dès qu’elle a eu le dos tourné, j’ai fouillé les poches de sa petite veste noire de nonnette. Je savais qu’elle avait vidé le tronc de l’église. Elle avait deux-trois sous. Je les ai pris et je lui ai payé à boire avec.
- Vedett, on sait que vous êtes toujours célibataire. Est-ce qu'il ne vous est jamais arrivé de flirter ici au café ?
- Eh bien, je dois dire qu'en général, j’aime les belles personnes. Les hommes et les femmes, d’ailleurs. Je suis en bi-sexe (sic).
- Ah, ah !
- Là-dedans, j’ai une petite frite qui se balade. Un homme, une femme... ça dépend comment la frite s’en va. Et j’adore leur mater le …
- Je crois qu’on va se quitter là-dessus. Merci beaucoup, Vedett. Je ne suis pas déçue de la rencontre.
- Il va falloir censurer, hein, Madame !
D’après un dialogue de Caroline Bachelart (Vedett) et Sandrine Vansnick, le 14 12 2021
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rencontre - PMeA
- Par brasseur-vansnick
- Le 19/12/2021
- Dans infos
Rencontre avec deux passionnés
Petits Meurtres entre Amis
Organiser un crime n’est jamais une mince affaire ! D’autant plus lorsque vous devez, en outre, prévoir la manière dont les enquêteurs parviendront à résoudre l’énigme. C’est toute l’expertise d’un collectif de passionnés réunis au sein de l’association Petits Meurtres entre Amis. Depuis 2017, l’asbl met sur pied des murder parties et des Enquêtes en ville.
L’été dernier, ma femme et moi, nous sommes allés mener une enquête dans un petit village de la province du Luxembourg. Une histoire terrible avec des cisailles plantées dans le dos, des dettes de jeu, des liaisons coupables… Cette Enquête en pleine campagne intitulée Le Bal de L’Ampoule était une création de l’asbl Petits Meurtres entre Amis. Comme l’aventure nous avait séduits, nous avons repris contact pour en savoir plus. Nicolas et Jean-Philippe ont répondu à nos questions.
Nicolas, peux-tu décrire les activités de l’asbl Petits Meurtres entre Amis ?
Nicolas. – L’asbl Petits Meurtres entre Amis organise principalement ce qu'on appelle des murder classiques : on loue un gîte, les gens s'inscrivent ; quelques jours avant la date fixée, chacun reçoit une fiche qui présente son personnage, ainsi qu’un dossier de jeu. L’intrigue rassemble huit à vingt participants et peut durer une soirée ou toute une nuit. Par ailleurs, il y a les Enquêtes en ville (parfois à la campagne). C'est un format ouvert à un plus large public. Les gens vont, par petits groupes, à la rencontre des suspects qui témoignent et répondent aux questions.
Jean-Philippe, qu’est-ce qui te motive dans cette activité ?
Jean-Philippe. – Le gros avantage du jeu de rôle grandeur nature - et de la murder party, en particulier - c'est de permettre, en quelques heures, de se lier d’amitié avec les autres participants : vivre ensemble des situations intenses, cela permet de tisser des liens très forts. Un tissu social qui compte beaucoup pour moi. Ceux qui participent à nos murder, je ne les vois pas souvent. Pas assez, de mon point de vue. Mais je sais qu'on prendra toujours plaisir à se retrouver au moins une ou deux fois par an. En dehors de ça, chacun vit sa vie.
Comment est née l’association ?
Nicolas. – Depuis longtemps, l’univers des murder parties m’attirait. Je connaissais quelqu'un qui disposait d’une salle. Nous avons organisé ensemble une ou deux soirées. Ce qui nous a permis de faire des rencontres. En 2017, on a créé l’asbl. A ce moment-là, on disposait d’un local à Vaux-Borset (province de Liège). D'autres nous ont rejoints ; le rythme s'est accéléré. La salle nous permettait de garder du matériel sur place. Quand on a lancé notre page Facebook, ça a continué à prendre de l'ampleur. Comme nos murder parties étaient prévues pour 10 ou 15 participants, on a été amenés à organiser deux ou trois sessions de chaque intrigue pour accueillir tout le monde.
Comment se répartit le travail de préparation des murder et des Enquêtes en ville ?
Nicolas. – Pour les Enquêtes en ville, c’est un travail collectif. On construit le scénario ensemble. Concrètement, on se retrouve pour boire des chopes, faire des brainstormings, partager des idées. Puis on rentre chez soi, on écrit un peu. Quelques jours plus tard, on se revoit pour mettre en commun, tester les idées, voir ce qui foire. On retravaille, on tente à nouveau… Et à la fin, on a un scénario qui tient la route. Une énigme plausible que l’on peut résoudre. En revanche, pour les murder parties classiques, il existe beaucoup de scénarios ouverts sur le Net. On peut piocher librement là-dedans. De temps en temps, on en invente un nous-mêmes. Forcément, ça prend plus de temps.
Jean-Philippe. – Je ne fais pas partie du comité de l’asbl mais je suis responsable organisateur pour plusieurs murder parties par an. Quatre ou cinq en 2022. Je m'occupe de trouver le gîte, de gérer le budget et de lancer la communication…
Comment entre-t-on dans l’univers des murder parties ?
Nicolas. – Les gens viennent d’horizons différents. Du théâtre par exemple. Du monde de l'impro aussi (comme moi). Et puis des jeux de rôle sur table (comme Jean-Philippe). C'est généralement par une de ces trois disciplines connexes que l’on en vient au jeu de rôle grandeur nature.
Jean-Philippe. – Je m’intéresse aux jeux de rôle sur table (comme Donjons & Dragons) depuis que j'ai 14 ans. J'ai organisé mon premier jeu de rôle grandeur nature à 16 ans et j’ai poursuivi jusqu’à l’âge de 24 ou 25 ans. Après un break d'une dizaine d'années, j'ai recommencé à organiser des jeux de rôle plus courts.
Comment avez-vous vécu le confinement ?
Nicolas. – Le confinement a mis un frein aux événements en présentiel. On a pu se recycler avec des formules en ligne. A présent, on est contents de pouvoir se retrouver. On verra comment les choses évoluent.
Jean-Philippe. – Ces circonstances particulières nous ont permis d’explorer d'autres formes de narration. Nous avons travaillé sur des jeux de rôle narrativistes réunissant seulement quatre ou cinq joueurs. Le jeu de rôle narrativiste se construit à partir de situations sur lesquelles les joueurs improvisent ; les choix opérés dans chaque scène déterminent la suite de l’aventure. Toutes ces techniques expérimentées dans un cadre inhabituel, nous allons pouvoir les réinvestir dans le jeu de rôle grandeur nature.
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
Site Internet: www.petits-meurtres.be
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