Les actus
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sketch - Départ en vacances
- Le 17/06/2016
- Dans dialogues
On entend le message enregistré : « Enregistrez votre message après le signal sonore… Bip. »
CLAUDE. – Salut les amis ! Ici, c’est le répondeur de Claude et Elise. Les Coquillard, pour rigoler jamais en retard ! J’espère que vous ne téléphonez pas pour nous plomber l’ambiance.ELISE, à voix basse. – Claude ! Fais ça sérieusement.
CLAUDE, sans écouter sa femme. – Enfin, nous on n’est pas là. Pas vrai, bobonne ?
ELISE, prise au dépourvu. – Hein… Euh… Eh bien…
CLAUDE. – On est partis. M'est avis que ça fera du bien à tout le monde qu’on aille voir ailleurs si on y est. J’ai dit à Elise : « Faut qu’on profite tant qu’on n’est pas trop croulants. Prends ta valise, prends tes maillots, prends ton dentier… »
ELISE, piquée au vif. – Claude !
CLAUDE. – … C’est parti pour le tour du monde ! Bon, si on y pense, on vous enverra des cartes postales. Ma femme adore lécher les timbres.
ELISE, fâchée, à son mari. – Claude ! ça suffit, maintenant ! Tu me passes le téléphone.
CLAUDE, luttant. – Mais je cède la parole à ma petite rainette… Comme quoi, la femme aura toujours le dernier mot. (A sa femme :) Vas-y, bobonne !
ELISE, appliquée, scolaire. – Claude et moi, nous serons de retour dans trois mois.
CLAUDE, les mains en porte-voix. – Sauf si je balance Elise dans les chutes du Niagara.
ELISE. – En attendant, vous pouvez laisser un message après le signal. (A bientôt, au revoir…)
CLAUDE, pour couvrir la voix de sa femme. – Bip, bip, bip…
ELISE, après avoir arrêté l’enregistrement. – Espèce d'andouille ! Tu es content de toi ? On va devoir tout recommencer maintenant. Seigneur Dieu ! Où est le bouton pour effacer ?
CLAUDE. – Laisse tomber, ma rouflaquette. Je ne vois pas qui pourrait appeler, à part les charlatans et les vendeurs de vins de Bordeaux.
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Groupe 6 - Souvenir
- Le 10/06/2016
- Dans infos
Un projet se termine, mais d'autres nous attendent. Après Le Petit Chaperon rouge, notre groupe 6 (septembre 2015 - juin 2016) a célébré dignement le beau succès de ce spectacle. Sur le weekend, un peu plus de 150 spectateurs sont venus suivre les folles aventures de notre Chaperon rouge aux multiples facettes. De quoi faire la fête ! Des fleurs, des gâteaux, du vin, des fruits, des photos, un poème... Cette aventure restera longtemps dans nos mémoires.
« Voilà une époque qui s’achève,
Je l’ai vécue comme dans un rêve,
Une très belle expérience,
Qui a donné à ma vie un sens.Rien que de bons moments,
De rencontres avec des gens charmants,
Des franches rigolades,
Parsemées de douces accolades.Je n’oublierai aucun d’entre vous,
Chacun a sa manière d’être un peu fou,
De belles amitiés sont nées,
Et elles ne font que commencer.
Ce n’est en aucun cas un adieu,
N’ayons pas les larmes aux yeux,
Ceci n’est que le début,
De rencontres entre farfelus.
Un très grand merci à tous,
On se retrouvera je ne sais où,
Je vous garde tous dans mon cœur,
Car pour moi, vous êtes les meilleurs. »
Le groupe 6,
Un vrai feu d’artifice !
Valérie Maquinay, le 7 juin 2016
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PCR - ... et ils vécurent heureux
- Le 05/06/2016
- Dans infos
Eh voilà !
Notre spectacle Le Petit Chaperon rouge est derrière nous. Nous avons vécu de magnifiques soirées. Sur notre site, vous pouvez trouver l’album qui reprend quelques photos prises le jour de la générale par Léandre Waterloo. Sur la page Nos spectacles, vous pouvez télécharger le programme complet. Sur la page Sketches maison, vous pouvez lire ou relire Course et Le Comité.
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sketch - Chez mère-grand
- Le 03/06/2016
- Dans dialogues
Mère-grand ouvre la porte. C’est le loup avec, derrière le dos, une corbeille de fruit et de fleurs.
MÈRE-GRAND. – Allez, encore une fois, chevillette cherra et chopinette suivra ! (Le loup entre.) Mais ce n’est pas vrai. Grand méchant loup, ce n’est pas le moment où vous devez entrer en scène. Je suis occupée.
LE LOUP. – Non mère-grand, ce n’est pas l’heure et ce ne sera plus jamais l’heure : j’ai changé, je vais laisser à d’autres le soin de croquer votre délicieuse chair. Moi maintenant, je ne veux que votre cœur. (Il présente la corbeille.) Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous... (Se tournant vers le public :) J’ai entendu cela quelque part, je sais plus où, mais ce n’est pas du Charles Perrault.
MÈRE-GRAND. – Si je comprends bien, vous aussi, vous avez votre palpitant en émoi. C’est ça ?
LE LOUP. – Oh oui, mon amour ! Vous savez, j’ai bien changé, comme tous les personnages de l’oncle Charles, il paraît. Je ne veux plus être abominable, même pas minable du tout. Non, je veux vous aimer, point barre, à la ligne et c’est tout.
MÈRE-GRAND, vers le public. – Ma petite-fille me l’avait dit : nous allons tous changer. Marre de toujours jouer les mêmes rôles depuis passé trois cents ans ! Et voilà, paf ! (Au loup.) Grand loup, je suis flatulée... Pardon : flattée que vous m’offriez votre cœur en cendres, mais je n’ai pas le temps d’écouter vos simagrées. Je dois me débarrasser de vous et de l’autre éperdu qui se trouve derrière la tenture.
LE LOUP. – Comment ? Il y a ici quelqu'un qui m’a devancé. Et en plus, il se cache comme une lopette !
On voit un rideau qui tremble. Le prince charmant, caché derrière, a peur. Il passe un bras et attrape la chope de bière qui est à sa portée, il boit pour se donner du courage.
LE LOUP. – Sortez de là si vous êtes un homme.
Le prince charmant sort en tremblant.
LE LOUP. – Oh, le prince charmant... (Il rit.) Que vous êtes mignon, que vous me semblez beau...
LE PRINCE CHARMANT. – j’étais là avant vous. J’étais le premier.
MÈRE-GRAND, interrompant et offusquée. – Non, pas le premier, il y en a eu d’autres avant quand même !
LE LOUP. – Vous voyez, vous importunez mère-grand. Retournez voir votre dormeuse.
LE PRINCE CHARMANT. – La belle, elle ne m’intéresse plus, elle ronfle exprès à mon approche... Elle en préfère sûrement un autre.
LE LOUP. – Mère-grand, débarrassez-nous de ce personnage qui pue le parfum à cent lieues... Non, maintenant on dit: des kilomètres. Merde ! faudra m’y faire... Cent kilomètres à la ronde !
MÈRE-GRAND. – Comment ? Je suis chez moi. C’est moi qui décide qui mettre à la porte. Et pas vous, ni l’autre éperdu d’amour. D’ailleurs, vous allez tous les deux prendre vos cliques et vos claques avant que moi, je vous claque. (Elle prend un balai et met en fuite les deux personnages.) Et quand je claque, je claque !
texte d'Yvan Dedieu [extrait] - janvier 2016

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PCR - Qui a peur?
- Le 27/05/2016
- Dans infos
Qui a peur du grand méchant trac ?

Qui a peur de grand méchant trac ? Ce n’est pas nous, ce n’est pas nous…
Quoique… Si, un peu quand même, il faut bien le dire. Ce spectacle, c’est l’occasion pour plusieurs d’entre nous de faire leurs premiers pas sur scène. Sous les projecteurs. Face à un public venu nombreux assister à l’événement. Alors, le trac, oui, certainement.
Mais au fil des séances, depuis notre première rencontre en septembre 2015, nous avons accumulé tout un attirail pour le combattre, ce vilain trac. Nous montons sur scène armés des fous rires qui ont émaillé nos séances d’atelier, de cette belle complicité qui naît entre les comédiens et du désir d'entraîner le public dans nos extravagances. De quoi mettre le trac knock-out : à nous la liberté de gambader dans les théâtres et les sous-bois !

Depuis quelques jours, nous ne prenons plus de réservations: c'est complet les trois soirs ! Une première dans l'histoire de notre atelier-théâtre, qui augure un beau succès ! Allez, plus que quelques fois dormir...

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octobre - ML2P
- Le 25/05/2016
- Dans infos
"Situé à quelques kilomètres au sud de Roqueville, le village de Montigny-les-Deux-Platanes est l’un des plus pittoresques de la région. Depuis plusieurs générations, les habitants rivalisent d’ingéniosité et de savoir-faire pour créer et entretenir des jardins de plaisance qui étonneront et raviront le visiteur venu flâner le long des rues et des ruelles.
Ne manquez pas, au sommet du village, l’ancienne école communale, aujourd’hui réaffectée en habitation. La bâtisse n’est guère remarquable du point de vue architectural mais la cour de récréation qui jouxte le bâtiment abrite les deux vénérables platanes, impressionnants par leur taille et leur ramure, qui ont donné son nom au village. Orme Phlox, un instituteur ayant enseigné au sein de l’établissement laisse le souvenir d’une personnalité haute en couleur.
Le village tout entier est le théâtre de la rivalité qui oppose les Montignois. D’un côté, les chouilles conçoivent des jardins organisés en terrasses planes, parcourus d’allées rectilignes et agrémentés de plantes ornementales disposées à intervalles savamment étudiés. De l’autre, les britons créent des jardins vallonnés s’inspirant des reliefs naturels du terrain ; ils affectionnent les chemins sinueux et veulent témoigner de la surprenante créativité de la végétation."

une fable drôle et tendre
créée et présentée par les anciens de l'atelier
Douze comédiens rassemblés
dans une saga toute en fleur
vendredi 21 et samedi 22 octobre 2016 (20 h)
et dimanche 23 octobre 2016 (17 h)
à la Maison de Quartier de l'allée des Oiseaux à Mons
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PCR - Préparatifs
- Le 16/05/2016
- Dans infos
Nous sommes à trois semaines de notre spectacle Le Petit Chaperon rouge. Toute l’équipe est dans les starting-blocks. On enregistre les dernières réservations, pour le samedi 4 et le dimanche 5. Pour le vendredi, n’appelez plus : c’est complet. On peaufine les mises en scène et on rassemble les costumes. Nous recherchons activement des petites culottes pour marraine la fée, qui n’en a pas encore assez !
Ce weekend, certains ont même troqué leur plume contre un pinceau, le temps de peindre un ou deux petits champignons bien appétissants. La preuve en photo.
« Amanite, c’est notre moment à nous, là ! Amaniiiite ! »
Vivement le 3 juin ! -
PCR - Paroles de comédiens 2
- Le 06/05/2016
- Dans infos
spectacle
Le Petit Chaperon rouge
3 / 4 / 5 juin 2016

« Si j’étais un personnage de conte, j’aimerais être la Bête
dans le film La Belle et la Bête de Jean Cocteau.
Ce serait marrant de réécrire la fin de l’histoire.
Ce serait le prince qui deviendrait une bête. »
Alberto

« Un conte de fée que j’aime beaucoup, c’est celui de
la Princesse au petit pois (Hans Christian Andersen).
Pour vérifier que la jeune fille est bien une princesse,
on la fait dormir sur une vingtaine de matelas empilés
au-dessus d’un petit pois : seule une princesse est assez délicate
pour être gênée par le petit pois. »
Bruna

« J’aimerais être comme Gretel dans le conte des frères Grimm
Hansel & Gretel car elle est ingénieuse et déterminée, elle sauve son frère
et comme elle, j'adore le pain d'épices. »
Isabelle

« Si j’étais un personnage de conte de fée, je serais le Chat botté,
car je suis aussi malicieux que lui. »
Kelian

« J’admire Cendrillon, son courage et sa volonté d'aller de l'avant
malgré les difficultés. Elle est capable de s’émerveiller
devant les choses simples de la vie. Elle sait rester positive,
contourne les obstacles et apprécie les dons de la vie à leur juste valeur. »
Laurence

« J'aurais aimé être Alice et découvrir son pays merveilleux,
certes rempli de folie mais comme le dit si bien Alice au Chapelier,
la plupart des gens biens sont fous !
Petite fille aux allures sages, elle ne l'est pas tant finalement.
Rêveuse, curieuse, attentive aux autres et spontanée,
je me retrouve assez bien dans cette description. »
Nadège

« Si je pouvais, je réécrirais La Belle au Bois Dormant.
Au lieu de dormi cent ans, la Belle ne dormirait que huit heures :
c’est assez si le sommeil est réparateur et c’est bien plus sain. »
Sandrine

« J’aime beaucoup les contes traditionnels en général, et surtout
les contes russes : Alexandre Afanassiev en a rassemblé presque 600.
L’un de mes favoris s’appelle Vassilissa-la-très-belle :
il raconte l’histoire d’une jeune fille qui surmonte toutes sortes d’épreuves
grâce à l’aide d’une poupée aux pouvoirs surnaturels. »
Tamara