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Les actus

  • Tourterie - Jean-Pascal Giacometti

    • Le 23/03/2018
    • Dans infos

    « J'aime le challenge : trouver comment on va faire... »

    Entretien avec Jean-Pascal Giacomettit

    Jean-Pascal Giacometti a tenu le rôle de Lazare dans la comédie Cappadoce que l'ATO a créée en mars 2017. Pour La Grande Tourterie, il a réalisé la plupart des accessoires et des éléments de décor. C'est lui aussi qui assure la régie. Jean-Pascal est responsable de formation au métier de valoriste. Un métier pas banal qui consiste à donner une nouvelle vie aux vieux machins qui traînent.

    Jean-Pascal, un valoriste partage un peu la même philosophie qu'un bon accessoiriste de théâtre, non ?

    CJean-Pascal Giacomettiertainement ! c'est un boulot où on récupère à peu près n'importe quoi pour créer quelque chose de nouveau : par exemple, on peut créer des lustres avec des roues de vélo ou des armoires avec des planches de palettes. Réfléchir sur la transformation des objets, c'est fort utile au théâtre.

    Déjà tout petit, tu aimais bricoler avec des trucs que tu récupérais ?

    Oui, j'ai toujours aimé faire plein de choses « avec deux élastiques et un trombone ». Quand je peins aussi, j'utilise énormément de matériaux, comme le faisaient des artistes beaucoup plus aguerri que moi, comme Braque, Picasso et bien d'autres.

    Tu as un matériau de prédilection ?

    Non, je n'ai pas de préférence. Tous méritent d'être analysés : prendre un objet et se demander ce qu'on pourrait en faire... J'adore chiner et je vais souvent sur les brocantes avec mon épouse. Le plus amusant, c'est la recherche : on a l'idée, comment va-t-on la concrétiser ? Prenons par exemple la statuette de saint-Calao qu'il fallait créer pour la pièce. On a une bouteille, on a une boule de polystyrène et on se dit : comment on va faire tenir tout ça ? et puis, on trouve des astuces et on y arrive.

    Et le fameux tromblon de la scène 6, d'où il sort ?

    Je me suis inspiré de l'univers de la bande-dessinée. C'est un univers où il faut représenter les choses de manière à ce que le lecteur puisse les identifier très facilement. À partir de là, j'ai dessiné le tromblon tel que je l'imaginais et j'ai demandé à un collègue de le réaliser. Je voulais qu'il y ait du bois et du zinc. C'est lui qui a assemblé le tout. Et ce qu'il a réalisé c'est la copie conforme de ce que j'avais dessiné.

    Il y a beaucoup de gens qui t'aident dans tes créations ?

    Pour certaines réalisations, je n'ai pas les outils nécessaires. Alors, je passe par d'autres personnes mais j'essaie d'être présent dans la mesure du possible ou, en tout cas, de dessiner les croquis préparatoires pour que ce soit très clair et que l'on comprenne facilement ce quecroquis saint-Calao j'imagine.

    De tous les accessoires que tu as créés pour ce spectacle, lequel a été le plus amusant à réaliser ?

    Tous. C'était chaque fois un nouveau défi à relever. C'est le challenge qui me plait : arriver à réaliser ce que j'ai en tête... ou ce que d'autres ont envie de mettre en place.

    Le saint-Calao, c'est la toute première statuette que tu sculptes ?

    Oui, je n'avais jamais fait quelque chose comme ça auparavant. Je suis parti d'une photo, il fallait rendre le volume que l'image montre par jeu d'ombres mais qui n'est pas palpable. C'était très amusant !... il n'est pas dit que je n'en ferai pas d'autres.

    Tu as aussi construit un tipi pour le spectacle : ça réveille des souvenirs d'enfance ?

    Mon frère et moi, nous avons eu la chance d'avoir des grands-parents qui avaient un très grand jardin. Alors, on a joué aux cowboys et aux indiens, on a fait des feux de camp, on a construit des cabanes... Quand j'y repense, je me dis qu'il faut rester enfant le plus longtemps possible.

    Dans ce spectacle, tu vas également t'occuper de la régie. La musique, c'est quelque chose qui te branche aussi ?

    J'écoute depuis longtemps Classic 21 : du rock ! J'ai eu l'occasion de faire du piano pendant des années à une époque où tout ce qui n'était pas du classique pur et dur, c'était considéré dans les conservatoires comme moins que rien. Au début des années '70, je rêvais d'aller vers des musiques un peu plus modernes, celles qu'on entendait à la radio. Bien entendu, il y a des morceaux de musique classique qui sont absolument merveilleux : Chopin, Mendelssohn, etc., ce sont des morceaux que j'ai aimé jouer et que j'aime encore entendre. Mais je suis quand même plutôt classique... rock !

    Et la photo ? On a vu que tu n'avais pas peur de prendre des poses et de faire le clown lors des shootings...

    Oui, mais j'aime mieux être derrière l'objectif. Je regrette de ne pas pouvoir faire de la photo autant que je le voudrais. Quand j'étais plus jeune, je faisais partie d'un club. Ceci dit, faire des grimaces ça fait un peu partie de mon métier : quand j'anime des groupes de stagiaires, je me vois mal leur expliquer certaines choses ex cathedra. C'est un public parfois peu scolarisé et il faut savoir les intéresser aux histoires qu'on raconte. Par exemple, si j'aide un groupe à faire une recherche active d'emploi, quand j'aborde l'entretien avec un employeur, je joue les deux rôles – l'employeur désagréable et le stagiaire timoré – pour que les stagiaires réalisent à quoi ils vont parfois devoir faire face. Et donc, des grimaces, j'en fais souvent !

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

    Olivier Vandernoot Jean-Pascal GiacomettiOlivier Vandernoot - Jean-Pascal Giacometti

     

  • rencontre - Caroline Bogaerd

    • Le 16/03/2018
    • Dans infos

    « Le plus important : continuer à s’amuser ! »

    Rencontre avec Caroline Bogaerd

    Le mercredi 7 mars dernier, dans le cadre de la préparation de La Grande Tourterie, l’Atelier Théâtre des Oiseaux a reçu la visite de Caroline Bogaerd, comédienne et metteure en scène professionnelle, agrégée en arts du spectacle de l’UCL et auteur de la pièce Honora présentée au Festival Universatil de Louvain-la-Neuve en février 2017. Elle nous a parlé de trajectoires des sentiments, de scénographie, de respirations, de yoga du rire, et de bien d’autres choses encore… Une rencontre chaleureuse et vivifiante dont les comédiens de l’équipe se souviendront longtemps.

    Caroline bogaerdCaroline Bogaerd, c’est très jeune que vous avez pris goût au théâtre ?

    Oui, à l’école j’ai eu la chance de rencontrer un prof qui nous laissait beaucoup de liberté. J’interprétais les sketchs de Roland Magdane, que je connaissais par cœur et que je présentais en fin d’année sur scène devant les parents. C’est comme ça que j’ai commencé à aimer le théâtre.

    Dans votre parcours de formation, vous êtes passée par l’Ecole Internationale de Théâtre LASSAAD (Bruxelles). Quels souvenirs en gardez-vous ?

    Lassaad est une école de théâtre basée sur le mime et le mouvement. On aborde différents styles théâtraux : notamment le travail avec masques, les techniques de clown, la commedia dell’arte, la tragédie, le mélo-mime. C’est très exigeant, très physique. Psychologiquement aussi, ça peut être éprouvant : parfois on réussit, parfois on se plante. Mais on nous a appris à essayer, quitte à foirer. Il y a deux mérites, nous disait le prof : celui d’avoir essayé et celui d’avoir réussi.

    Quels sont vos projets théâtraux en ce moment ?

    Je travaille sur l’adaptation d’une bande dessinée en spectacle de marionnettes pour un public d’enfants à partir de 8-10 ans. C’est un tout nouveau projet, on n’en est encore qu’aux balbutiements. J’ai une grande passion pour le théâtre jeune public. On fait vraiment des spectacles de très bonne qualité pour les enfants aujourd’hui. Même les adultes devraient venir les voir tellement c’est beau : moi j’ai la larme à l’œil à chaque fois.

    Quel regard portez-vous sur le théâtre amateur ?

    Pour certains, le mot amateur a un sens péjoratif alors que faire du théâtre par amour c’est ce qu’il y a de plus beau. Le théâtre amateur, il ne faut pas en avoir honte. Les professionnels sont payés : pour eux ça devient un travail, qu’il faut faire tous les soirs pour gagner sa vie. Mais donner de son temps libre par amour pour le théâtre, ça a une grande valeur. En Belgique, le théâtre amateur a initialement nourri le théâtre professionnel. Le premier directeur du Théâtre national, c’était un scout qui avait parcouru tout le pays avec une petite camionnette pour animer des ateliers et monter des spectacles. Cet homme aimait tellement le théâtre qu’on lui a confié la gestion du Théâtre national.

    Le coaching de comédiens amateurs, pour vous c’est occasionnel ?

    Oui, c’est occasionnel mais la direction d’acteur et la mise en scène, j’adore faire ça. Essayer de sortir le meilleur des gens, donner des pistes de recherche pour qu’ils puissent s’améliorer. C’est toujours un long travail ! il faut prendre confiance en soi, ne pas avoir peur de l’autre et du public. Être regardé, c’est ce qu’il y a de plus dur dans le théâtre. Regardé par les autres, mais aussi souvent regardé par soi-même : on se juge trop alors que le but c’est de s’oublier, de lâcher prise.

    Le théâtre amateur est-il bien implanté près de chez vous ?

    J’habite près de Waterloo et il y a pas mal de choses qui s’y font. Les troupes jouent dans des centres culturels. La plupart du temps, elles reprennent des pièces à succès du répertoire professionnel, comme les pièces policières d’Agatha Christie ou les vaudevilles de Marc Camoletti : c’est sans doute plus confortable dans la mesure où il y a déjà une base solide. Dans le cas d’une création on est deux fois plus en danger : une pièce qu’on écrit soi-même, on y met une grande part de son âme, l’investissement émotionnel est beaucoup plus intense.

    Selon vous, qu’est-ce qu’un comédien amateur devrait toujours garder en tête ?

    Tout d’abord, il faut continuer à s’amuser : c’est le plus important. Et c’est important aussi de prendre conscience que le théâtre c’est un tout : il n’y a pas que le texte, il y a aussi le travail sur le jeu du personnage, le travail sur l’espace, mais aussi une scénographie adaptée au texte.

    Parlez-nous de la pièce que vous avez écrite et mise en scène, Honora

    À la base, c’est l’adaptation d’un film de Peter Jackson,Créatures célestes. L’histoire est inspirée d’un fait divers dramatique des années ’50 : deux adolescentes de 14 et 15 ans qui ont assassiné leur mère en Nouvelle-Zélande ; la mère s’appelait Honora. J’ai repris l’esthétique du film, j’ai travaillé le texte en intégrant des extraits du journal intime d’une des deux filles - journal intime que j’ai trouvé sur Internet - et j’ai inventé toute une relation entre les personnages.

    La vie théâtrale à Mons vous semble-t-elle intéressante ?

    Ce que j’aime bien à Mons, c’est qu’on ose beaucoup de choses nouvelles. Les créations modernes et contemporaines, ça fait parfois un peu peur mais moi, personnellement, j’adore.

    Comment envisagez-vous l’avenir du théâtre face à la concurrence des nouveaux médias ?

    Le théâtre s’adapte, il devient hybride : quand on va au théâtre maintenant, on voit de plus en plus de la danse, du mouvement, du film, de la marionnette. Au lieu d’avoir du théâtre « à l’ancienne », on a tous les arts sur scène. Le théâtre est le miroir de la société : on joue avec des écrans parce qu’on est toujours devant des écrans ; on joue sur la vitesse et le rythme parce que c’est ce qui caractérise notre époque. Le théâtre ne va jamais mourir, il va continuer à se transformer comme il l’a toujours fait.

    Propos recueillis par Jérémie Brasseur

     

    Ato caroline bogaerd 20180307

    de gauche à droite : Nadège Florin - Caroline Bogaerd - Olivier Vandernoot - Françoise Coton - Jérémie Brasseur - Nathalie Nihoul - Pascale Leroy - Sandrine Vansnick - Marie-Bérengère Etienne - Nathalie Mauroy - Jean-Pascal Giacometti 

     

  • Tourterie - Bernache vs Lori

    • Le 09/03/2018
    • Dans infos

    La grande Tourterie

    La grande Tourterie

    Le weekend des 23, 24 et 25 mars, venez découvrir le monde imaginaire de Montigny-les-Oiseaux. Les habitants du village portent des noms bien étranges : Guifette, Pioui, Sarcelle, Sittelle, Linotte, Sturnelle, Eider, Paruline, Bernache, Lori,… Ici, toutes les passions se déchaînent autour d’un grand concours culinaire annuel qu’on appelle la Grande Tourterie. C’est à qui décrochera la médaille de la meilleure tourte. Voilà justement deux de nos rastaquouères en grande conversation sur la place du village : c’est Bernache le baroudeur (rôle interprété par Olivier Vandernoot) et Lori la noceuse (rôle interprété par Nadège Florin). Ces deux-là sont deux vrais amis, unis par une belle complicité, même si Lori trouve que Bernache passe trop de temps loin du village.

     

    La grande tourterie olivier nadegeLori.

    – Et le Caracara glacé ? Une bonne dose de champagne, du jus d’ananas frais et une pointe de grenadine pour la couleur.

    Bernache.

    – Non jamais. Mais aux Îles Tohi, les femmes fabriquent du vin de papaye qu’elles mélangent avec de l’alcool de canne à sucre.

    Lori.

    – C’est bon ?

    Bernache.

    – Au début ça surprend, mais avec les ukulélés, le djembé et la chaleur tropicale on se prend vite à en redemander un deuxième.

     

    photo: Olivier Vandernoot (Bernache) - Nadège Florin (Lori)

     

    Une fable écrite par Jérémie Brasseur / créations graphiques, accessoires & décors: Jean-Pascal Giacometti et Frédéric Tomisinec

    En première partie : mise en bouche de sketchs et fantaisies collectives

     

    Représentations à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux) en mars 2018 : vendredi 23 (20 h), samedi 24 (20 h), dimanche 25 (17 h) / entrée : 5 euros / réservations nécessaires : jeremie.brasseur@hotmail.com - 0497 125 805

     

  • Tourterie - Eider vs Paruline

    • Le 02/03/2018
    • Dans infos

    La grande Tourterie

    La grande Tourterie

    Le weekend des 23, 24 et 25 mars, venez découvrir le monde imaginaire de Montigny-les-Oiseaux. Les habitants du village portent des noms bien étranges : Guifette, Pioui, Sarcelle, Sittelle, Linotte, Sturnelle, Eider, Paruline, Bernache, Lori,… Ici, toutes les passions se déchaînent autour d’un grand concours culinaire annuel qu’on appelle la Grande Tourterie. C’est à qui décrochera la médaille de la meilleure tourte. Voilà justement deux de nos rastaquouères en grande conversation sur la place du village : c’est Eider l'homme de lettres (rôle interprété par Jérémie Brasseur) et Paruline la baronne (rôle interprété par Nathalie Mauroy). Autant l’un cherche à séduire, autant l’autre n’a de préoccupation que de bien garder son rang… et ses distances.

     

    La grande tourterie jean pascal nathalieParuline.

    – J’ai côtoyé quelques grands écrivains…

    Eider.

    – Oh, je ne suis qu’un modeste troubadour.

    Paruline.

    – Aucun n’avait votre phrasé à couper le souffle.

    Eider.

    – Est-ce possible ?

    Paruline.

    – Les asthmatiques n’ont qu’à bien se tenir.

     

    photo: Jean-Pascal Giacometti - Nathalie Mauroy (Paruline)

     

    Une fable écrite par Jérémie Brasseur / créations graphiques, accessoires & décors: Jean-Pascal Giacometti et Frédéric Tomisinec

    En première partie : mise en bouche de sketchs et fantaisies collectives

     

    Représentations à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux) en mars 2018 : vendredi 23 (20 h), samedi 24 (20 h), dimanche 25 (17 h) / entrée : 5 euros / réservations nécessaires : jeremie.brasseur@hotmail.com - 0497 125 805

     

  • Tourterie - Linotte vs Sturnelle

    • Le 23/02/2018
    • Dans infos

    La grande Tourterie

    La grande Tourterie

    Le weekend des 23, 24 et 25 mars, venez découvrir le monde imaginaire de Montigny-les-Oiseaux. Les habitants du village portent des noms bien étranges : Guifette, Pioui, Sarcelle, Sittelle, Linotte, Sturnelle, Eider, Paruline, Bernache, Lori,… Ici, toutes les passions se déchaînent autour d’un grand concours culinaire annuel qu’on appelle la Grande Tourterie. C’est à qui décrochera la médaille de la meilleure tourte. Voilà justement deux de nos rastaquouères en grande conversation sur la place du village : c’est Sturnelle la magouilleuse (rôle interprété par Céclie Marigot) et Linotte la bigote (rôle interprété par Nathalie Nihoul). Autant l’une est calculatrice, sournoise et passée maître dans l’art de l’intrigue, autant l’autre est crédule et prête à avaler n’importe quelle couleuvre.

     

    La grande tourterie cecileSturnelle. – Pardonnez-moi, Linotte, mais je me demande si la brusquerie n’est pas un péché.

    Linotte. – Un péché ? Oh ! J’en parlerai à l’abbé Guillemot, demain, à confesse.

    Sturnelle. – N’allez surtout pas l’embêter avec ça. Ce n’est pas si grave. 

    Linotte. – Vous croyez ?

    Sturnelle, montrant la statue pour couper court. – Regardez.

    Linotte. – Mais qu’est-ce que c’est que cette chose ?

    Sturnelle. – La statue de saint Calao dont je vous avais parlé. Elle attendait son heure, oubliée au fin fond de la remise.

     

    photo: Cécile Marigot (Sturnelle)

     

    Une fable écrite par Jérémie Brasseur / créations graphiques, accessoires & décors: Jean-Pascal Giacometti et Frédéric Tomisinec

    En première partie : mise en bouche de sketchs et fantaisies collectives

     

    Représentations à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux) en mars 2018 : vendredi 23 (20 h), samedi 24 (20 h), dimanche 25 (17 h) / entrée : 5 euros / réservations nécessaires : jeremie.brasseur@hotmail.com - 0497 125 805

     

  • Tourterie - Sarcelle vs Sittelle

    • Le 16/02/2018
    • Dans infos

    La grande Tourterie

    La grande Tourterie

    Le weekend des 23, 24 et 25 mars, venez découvrir le monde imaginaire de Montigny-les-Oiseaux. Les habitants du village portent des noms bien étranges : Guifette, Pioui, Sarcelle, Sittelle, Linotte, Sturnelle, Eider, Paruline, Bernache, Lori,… Ici, toutes les passions se déchaînent autour d’un grand concours culinaire annuel qu’on appelle la Grande Tourterie. C’est à qui décrochera la médaille de la meilleure tourte. Voilà justement deux de nos rastaquouères en grande conversation sur la place du village : c’est Sarcelle la sorcière (rôle interprété par Sandrine Vansnick) et Sittelle la grande amoureuse (rôle interprété par Marie-Bérengère Etienne). Autant l’une est sombre, sarcastique, tourmentée par de noirs démons, autant l’autre vit dans son univers de roses et de violettes, petits cœurs et duos de violons.

     

    La grande tourterie sandrineSittelle.

    – Sarcelle, tu avais promis de m’aider.

    Sarcelle.

    – Arrête de pleurnicher, petite bécasse. Crois-moi, si j’avais encore mon totem, je n’en serais pas réduite à ces remèdes de grands-mères. (Un oiseau la frôle.) Nom d’une baguette en buis ! regarde ces pigeons qui pullulent. C’est Guifette qui les engraisse. Va-t’en savoir pourquoi. 

    Sittelle.

    – Ça cabriole dans les airs comme des petits anges.

    photo: Sandrine Vansnick (Sarcelle)

     

    Une fable écrite par Jérémie Brasseur / créations graphiques, accessoires & décors: Jean-Pascal Giacometti et Frédéric Tomisinec

    En première partie : mise en bouche de sketchs et fantaisies collectives

     

    Représentations à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux) en mars 2018 : vendredi 23 (20 h), samedi 24 (20 h), dimanche 25 (17 h) / entrée : 5 euros / réservations nécessaires : jeremie.brasseur@hotmail.com - 0497 125 805

     

  • Tourterie - Guifette vs Pioui

    • Le 10/02/2018
    • Dans infos

    La grande Tourterie

    La grande Tourterie

    Le weekend des 23, 24 et 25 mars, venez découvrir le monde imaginaire de Montigny-les-Oiseaux. Les habitants du village portent des noms bien étranges : Guifette, Pioui, Sarcelle, Sittelle, Linotte, Sturnelle, Eider, Paruline, Bernache, Lori,… Ici, toutes les passions se déchaînent autour d’un grand concours culinaire annuel qu’on appelle la Grande Tourterie. C’est à qui décrochera la médaille de la meilleure tourte. Voilà justement deux de nos rastaquouères en grande conversation sur la place du village : c’est Guifette la batailleuse (rôle interprété par Françoise Coton) et Pioui la méditative (rôle interprété par Pascale Leroy) . Autant l’une est agitée, prête à griffer, gifler, mordre et déchirer, autant l’autre cherche la détente et la sérénité.

     

    La grande tourterie pascale francoiseGuifette.

    – Elle me paiera ça. Je vais lui enfoncer la tête dans sa tourte aux choux jusqu’à ce qu’elle étouffe.

    Pioui.

    – Allons, Guifette ! ça n’a pas de sens : les tourtes de Sturnelle sont beaucoup trop fines.

    Guifette.

    – Cette sale peste ! Cette malbouche !

    Pioui.

    Malbouche, je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça ne doit pas être fort aimable.

    photo: Pascale Leroy (Pioui) - Françoise Coton (Guifette)

     

    Une fable écrite par Jérémie Brasseur / créations graphiques, accessoires & décors: Jean-Pascal Giacometti et Frédéric Tomisinec

    En première partie : mise en bouche de sketchs et fantaisies collectives

     

    Représentations à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux) en mars 2018 : vendredi 23 (20 h), samedi 24 (20 h), dimanche 25 (17 h) / entrée : 5 euros / réservations nécessaires : jeremie.brasseur@hotmail.com - 0497 125 805

     

    places disponibles en date du 10-02-2018vendredi 23 mars : 07 places - samedi 24 mars : 17 places - dimanche 25 mars : 20 places

     

  • promo 11 - quatre places

    • Le 28/01/2018
    • Dans infos

    Cela fait quelques semaines déjà que nous avons lancé la publicité pour la 11e promotion de notre atelier d'initiation au théâtre. Le nouveau groupe se réunira tous les jeudis de février à décembre 2018. A l'heure où j'écris, nous nous apprêtons à clôturer la liste d’inscriptions : il ne reste que quatre places disponibles. (Nous ouvrirons une liste d'attente pour les retardataires, au cas où il serait possible de prendre le train en marche dans le courant du mois de mars.) Si l'aventure vous tente, un conseil : ne vous tâtez plus trop longtemps, prenez contact.

    L’atelier théâtre est destiné aux adultes (à partir de 18 ans) qui envisagent le théâtre comme activité de loisir. Bienvenue à vous si vous souhaitez rencontrer de nouveaux amis et développer votre bien-être par le jeu. Le rythme d'un soir par semaine convient à ceux qui ont une vie déjà bien remplie (sur le plan familial et professionnel). Quelles que soient les difficultés à surmonter (timidité, stress, fatigue, difficulté d’élocution, etc.), chacun peut entrer progressivement dans l’univers de l’atelier théâtre et vivre des expériences inoubliables.

    Ato Pascale LeroyPascale Leroy a participé à la 6e promotion de notre atelier (saison 2015-2016). Avec son groupe, elle a présenté le spectacle Le Petit Chaperon rouge (en juin 2016). L’année suivante, elle tenait le rôle de Madame Brocqueroie dans la comédie Cappadoce. Elle prépare maintenant le rôle de Pioui dans La grande Tourterie (la nouvelle création de l’Atelier Théâtre des Oiseaux) qui sera présentée au public au mois de mars prochain. « Quand j’avais quinze ans, raconte-t-elle, j'ai assisté à une représentation des Fourberies de Scapin de Molière. C’était la première pièce que je voyais et j’ai adoré ! Aujourd’hui, le théâtre amateur me permet de côtoyer des personnes de tous horizons, qui ne se prennent pas la tête et qui aiment passer du bon temps ensemble. » 

    Les rencontres de l'atelier théâtre ont lieu à la Maison de quartier de Mons (allée des Oiseaux, n°30). L’inscription se fait par email (à l’adresse ateliertheatre.mons@outlook.com ou directement via ce site). Pour valider l’inscription, il vous suffira de communiquer vos coordonnées: nom, adresse mail et numéro de téléphone. (Le nombre de places est limité pour garantir le confort des participants.)

     

    → plus d'infos pour nous rejoindre

     

     

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