Articles de brasseur-vansnick
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DF&V - Marie Baclet
- Par brasseur-vansnick
- Le 23/02/2019
- Dans infos
Une bouffée d'oxygène
Marie Baclet
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Marie Baclet participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. On lui a demandé ce qui la motivait.
« C'est une bouffée d'oxygène que d'y aller ! Moi qui n'ai pas un métier créatif, cela me permet de solliciter la modeste partie artistique qui sommeille en moi ! »
« J'ai déjà fait du théâtre pendant mon adolescence, durant huit ans. Je sortais de l'enfance avec une certaine timidité ou, en tout cas, un certain malaise lorsque je devais m'exprimer en public ou prendre position dans une conversation. Le théâtre m'a permis, à l'époque, de prendre confiance en moi, en plus du plaisir que l'on a à mettre en place un projet avec un groupe ! »
Marie Baclet / Alkis Domtchouang (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Alkis Domtchouang
- Par brasseur-vansnick
- Le 20/02/2019
- Dans infos
Psychothérapie du rire ?
Alkis Domtchouang
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Alkis Domtchouang participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. On lui a demandé quel souvenir marquant il gardait de cette aventure débutée il y a quelques mois.
« Le hasard a voulu que je me retrouve dans cet atelier théâtre avec une de mes supérieures hiérarchiques. Nous avons improvisé un grand nombre de sketchs. Un soir, nous avons joué une improvisation que je garde à l’esprit au quotidien tant ça me fait rigoler tout seul. »
« Elle devait jouer la psychologue et moi le patient en détresse : la perte de ma femme avait causé un grand vide affectif. Pour me remonter le moral, la psy devenait coquine et se proposait de prendre la place laissée par ma femme. Imaginez votre supérieure vous tenir par le poignet et jouer le rôle d’une aguicheuse en vous regardant droit dans les yeux. Quand j’y repense, je pleure de rire. C’était tellement prenant de jouer quelqu’un qui n’est pas moi. Que c’est beau, le théâtre ! »
Alkis Domtchouang / Marie Baclet (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Sophie Maes
- Par brasseur-vansnick
- Le 15/02/2019
- Dans infos
"Toi, le frère que je n'ai jamais eu..."
Sophie Maes
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Sophie Maes participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, Chez le docteur (qu'elle interprétera avec la complicité de Marie-Bérengère Étienne et de Joseph Cau). On lui a demandé quel souvenir marquant elle gardait de cette aventure débutée il y a quelques mois.
« Il y a beaucoup de souvenirs ! s'écrie-t-elle. Tous les mardis soirs, il se passe quelque chose... Alors des souvenirs, il y en a beaucoup ! Mais je pense que si je devais en choisir un, ce serait le premier jeu d'impro que j'ai fait avec Alkis. Personne ne se connaissait, tout le monde avait un peu la trouille de passer pour cette première expérience. Et voilà que je me retrouve dans un jeu où Alkis m'annonçait qu'il venait de découvrir que nous étions frère et sœur. C'était très drôle... Le stress est vite parti pour laisser la place à de grands éclats de rire. Ce jour-là, j'ai compris que chaque mardi soir serait un grand moment de rire et de décompression. »
Sophie Maes / Matthieu Saint (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Maria Bongiovanni
- Par brasseur-vansnick
- Le 13/02/2019
- Dans infos
Dernier arrivé, premier servi ?
Maria Bongiovanni
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Maria Bongiovanni participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, Chez le psy (qu'elle interprétera avec la complicité de Véronique Navaux).
« Dès que je prends la route pour me rendre à l'atelier théâtre, tous mes tracas de la vie quotidienne s'envolent. C'est devenu pour moi, mon havre de paix, ma méditation de pleine conscience hebdomadaire. C'est aussi avant tout, une belle aventure humaine, l'occasion de s'amuser, de rire, d'éprouver tous ensemble la fierté de notre travail. »
« Le thème de notre spectacle Des Files & Vous m'a donné matière à réflexion. Je suis tombée sur un article très intéressant selon lequel pour accélérer les files d'attente, il faudrait servir les derniers en premier. C'est ce qu'affirment des chercheurs danois, ils ont montré que le principe du premier arrivé, premier servi allonge le temps d'attente pour tout le monde. Et cela, en résumé, parce que ce principe incite les gens à arriver le plus tôt possible... Ce qui fait qu'ils attendent plus longtemps. »
« Ne tardez quand même pas pour réserver votre place pour notre spectacle, car la joie du système premier arrivé, premier servi n'est pas prêt de s'arrêter ! »
Maria Bongiovanni / Marie Lamotte (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Sébastien Lambert
- Par brasseur-vansnick
- Le 08/02/2019
- Dans infos
"Ouvrir la porte à plusieurs mondes"
Sébastien Lambert
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Sébastien Lambert n'avait jamais écrit le moindre texte avant d'arriver à l'atelier-théâtre. « J'étais même plutôt mauvais dans ce genre d'exercice à l'école, confie-t-il. Pour me lancer dans l’écriture malgré mes difficultés, j’ai eu du mal à me décider mais cela m’apporte bien plus que je ne l’aurais pensé. Le thème choisi par le groupe m’a ravi car l’attente, c’est comme mon autisme : ce n’est pas facile à vivre, c’est frustrant, c’est gênant, ce n’est pas toujours agréable… mais parfois c’est amusant, voire joyeux ! Souvent, les gens n’ont qu’une vision partielle, c’est dommage car il y a un peu de tout ça. »
« En fin de compte, à ma grande surprise, j’ai écrit huit textes, dont six font partie du spectacle [À l'entretien d'embauche ; La soirée ; À la boulangerie ; À la poste ; Un homme pressé ; Au théâtre]. Le théâtre et l’écriture, ça permet d’ouvrir la porte à plusieurs mondes et de les réunir sur scène. Habituellement, ces mondes ne se côtoient pas (sauf dans certains cas comme dans les files d’attente, justement).»
« Dans les sketchs que j’écris, j’aime jouer les rôles qui me correspondent. En général, ce sont des personnages pour lesquels j’ai une certaine affection. En revanche, je préfère nettement voir mes partenaires de scène interpréter d’autres rôles. D’autant plus que c’est un peu pour l’équipe que les sketchs ont été écrits... Finalement, écrire pour les autres, c’est peut-être ce qu’il y a de plus amusant à faire. »
Véronique Navaux / Sébastien Lambert (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Marie Lamotte
- Par brasseur-vansnick
- Le 06/02/2019
- Dans infos
Un mauvais souvenir à effacer
Marie Lamotte
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Marie Lamotte participe à l'atelier théâtre depuis début septembre. Pour ce café-théâtre Des Files & Vous, elle a écrit deux sketchs, Concours de Miss (dans les coulisses d'un concours de beauté régional) et Au parc d'attraction, avec les savoureux Zic et Zac.
« Je suis tombée sur cet atelier au hasard de mes recherches d’activités théâtrales sur internet. Et je ne regrette absolument pas de m’y être inscrite ! Cet atelier me permettra sans doute d’effacer le souvenir désagréable de mes cours de théâtre à l’école. En effet, lors de la représentation finale, l’élève qui jouait à mes côtés a complètement craqué au plein milieu de la pièce et il est sorti de scène en courant pour pleurer dans les coulisses ! Rude souvenir que tous ces regards posés sur moi, attendant une réaction intelligente, peut-être une improvisation… Du haut de mes 14 ans, j’étais tétanisée ! Nous avons pu, tant bien que mal, terminer cette pièce mais cela reste un de mes pires souvenirs du secondaire. Heureusement, je vis une expérience beaucoup plus positive du théâtre depuis que j’ai rejoint l’ATO. »
« Au plaisir de vous croiser lors de notre spectacle Des Files & Vous. »
Marie Lamotte / Sophie Maes (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Véronique Navaux
- Par brasseur-vansnick
- Le 01/02/2019
- Dans infos
Véro & Nick à la banque
Véronique Navaux
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Véronique Navaux évoque ici sous forme de dialogue satirique les files d'attente à la banque :
Véro et Nick attendent dans un hall immense. C’est le cadre froid, austère et sévère de la Banque Nationale Belge. Ils viennent changer d’anciens billets belges en euros. Il y a là une longue rangée de chaises en face de guichets divisés en trois zones (A, B, C). Nous sommes presque au bout, zone C, face à deux guichets.
Nick : Ah ! on sert le 411 et le 412. Et on a le 428. Bon, ça va encore...
Véro : T’as vu tous les mecs qui essaient de rattacher leurs ceintures discrètement ? Ils ont dû l’enlever pour passer le portique de sécurité.
Nick imitant leurs gestes : Oui, c’est pas parce qu’ils prennent l’air de rien qu’on ne voit pas qu’ils se tortillent bizarrement sous leurs vestes.
Véro : Heureusement que je n’ai pas dû enlever la mienne.
Nick : Ah-ah ! Vu ce que tu avais déjà sorti de tes poches comme clous, ficelles, vieux chewing-gums,... l’agent a eu peur que tu perdes ton pantalon.
Véro : Dis plutôt qu'avec ma tête de bel angelot, je lui ai fait les yeux doux.
Nick : C’est beau, à ton âge, de garder ses illusions !
Quelques minutes plus tard :
Nick : Quarante minutes qu’on attend et on n’en est encore qu’aux 414 et 415. On va y passer la nuit. T’as prévu une couette, toi ?
Véro : Ça y est, le 415 s’en va. Non mais je rêve ! l'employée ferme son guichet, elle s’en va carrément, c’est la pause. J’hallucine ! Il n’y a plus qu’un seul guichet. Manquerait plus qu’il ferme lui aussi...
Nick : Tu crois qu’il y a des toilettes ?
Véro : Sûrement mais si tu y vas et que tu rates ton tour, c’est pour ta pomme. Retiens-toi, serre les fesses.
Nick : T’as pas un bonbon ? ça occupe.
Véro : Chouette ! ça avance d’un coup, 420, 421,... 422. Plusieurs ont abandonné, à bout de nerf !
Nick, discrètement, entre ses dents : Allez, guichetier, avance, active... Ne laisse pas trop longtemps le numéro affiché. Celui qui ne réagit pas au quart de tour, hop, éliminé, hors course ! avance, avance plus vite…
Véro : Si personne ne se lève, j’y vais, je bluffe.
Nick : Et s’il te demande ton ticket avec le numéro ?
Véro : Je lui dis que je l’ai perdu.
Nick : Et s'il t'envoie en chercher un autre, t’es bonne pour la case départ. Fais gaffe !... Regarde, ça avance.
Véro : Le 900 ? Mais qu’est-ce qui lui prend, ce plouc ? Il n’a pas mangé mais il a bu !
Nick : Ce sont les numéros d’hier qui n’ont pas eu le temps de passer. Je t’ai dit qu’on en avait pour la nuit.
Véro : Râleur, va. Pense à l’argent qu’on va échanger et au bon resto qu’on va se faire...
Véronique Navaux / Marie-Bérengère Etienne (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Charlotte Quiévy
- Par brasseur-vansnick
- Le 30/01/2019
- Dans infos
Appuyer sur le bouton pause
Charlotte Quiévy
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux.
Charlotte Quiévy nous vient de La Louvière. Pour Des Files & Vous, elle a écrit un sketch, File d’attente pour le Paradis, qui nous emmène au septième ciel. Le thème du spectacle lui a inspiré une réflexion qu'elle nous partage ici :
« Dans un monde où tout va de plus en plus vite (les relations humaines, les modes de communication, la consommation, les transports, etc.), l’attente marque un arrêt brutal dans nos quotidiens plus que frénétiques. L’attente suscite d’emblée un malaise car elle coupe net le rythme effréné de nos existences. La file d'attente devient un haut-lieu de frictions en tout genre car nous devons doucement nous réhabituer à un tempo plus lent. Or très peu de gens sont capables de relativiser, d’appuyer sur le bouton pause et d’utiliser ce temps qui file comme un cadeau plutôt que comme un poids. »
« Notre café-théâtre Des Files & Vous présente avec beaucoup d’humour et d’entrain ces scènes d’accrochages et de tensions, il les tourne en dérision et montre bien l’absurdité de la constante course contre la montre. »
Sophie Maes / Charlotte Quiévy (DF&V-ATO 2019)
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DF&V - Joseph Cau
- Par brasseur-vansnick
- Le 25/01/2019
- Dans infos
Règle n°1 : bien se tenir la main
Joseph Cau
À qui le tour? — Eh bien, c’est au tour de la promotion 12 de notre atelier théâtre de présenter son spectacle. Venez découvrir Des Files & Vous (les 22, 23, 24 mars 2019). Vous ne connaissez pas encore les comédiens qui piaffent d’impatience de monter sur scène ? Normal : ils sont tout nouveaux. Pour la plupart, en tout cas…
Joseph Cau, lui, a déjà pas mal arpenté les planches ces temps-ci. Il a participé à la création des spectacles de l’ATO Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), La Grande Tourterie (mars 2018), Fête foraine (octobre 2018) et Tranches de Maillard (décembre 2018). Désormais, Joseph s'adonne volontiers à l'écriture. Au programme de Des Files & Vous, on compte quatre de ses sketchs : Au bureau de vote ; Devant l’Arche de Noé ; Devant les toilettes des filles ; Le 325.
Si le thème de notre spectacle a tant inspiré Joseph, c’est peut-être qu’il a beaucoup poireauté en attendant son tour. « Ma femme et moi – raconte-t-il – nous étions jeunes mariés et nous étions dans une file d’attente dense et interminable devant le guichet au cinéma. C’était un dimanche d’été, il faisait très chaud. La foule avançait lentement, par à-coups vers la caisse. Tout à coup, je sens qu'on me tire par la main. Je me dis : Bon, ma femme a trouvé un côté qui avance plus vite. Je la rejoins. Et à ma grande surprise, je me rends compte que ‘celle’ qui me tenait la main, ce n’était pas mon épouse mais un type que je n’avais jamais vu de ma vie ! Le gars s'est confondu en excuses : Oh, pardon ! je croyais que c’était ma femme. (Lui aussi !) Et puis, il s’est éclipsé vite fait et je ne l'ai plus revu. On avait tous les deux perdu quelques places, pourtant patiemment gagnées, dans cette file d’attente. »
Matthieu Saint / Joseph Cau (DF&V-ATO 2019)
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Des Files & Vous - mars 2019
- Par brasseur-vansnick
- Le 18/01/2019
- Dans infos
22 / 23 / 24 mars 2019
Des Files & Vous
le nouveau café-théâtre de l'Atelier Théâtre des Oiseaux
Vous n’avez pas l’impression que nous passons notre vie à faire la file sur cette Terre ? Devant les caisses au supermarché, au seuil de l’isoloir au bureau de vote, à la boulangerie, à l’entrée des boîtes de nuit, à la Commune, dans les toilettes des filles, au contrôle technique… Ça ne date pas d’hier, vu les pauvres bestiaux qui attendaient le Déluge, obligés de piétiner en rang deux par deux au pied de l’Arche… Et on est partis comme ça, au moins jusqu’aux Portes du Paradis.
Dans nos files d’attente, il s’en passe des choses : ça rouscaille, ça bataille, ça resquille, ça téléphone aussi, ça chante parfois, ça échange de curieuses confidences… Venez explorer tout cela au mois de mars à travers une vingtaine de sketchs originaux. Des Files & Vous, le nouveau café-théâtre de l’Atelier Théâtre des Oiseaux vous propose un spectacle plein de rebondissements ! Car, comme disait mon père, celui qui est à attendre n’est pas à rien faire.
Des Files & Vous
un café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018-2019) / Représentations à la Maison de Quartier de Mons en mars 2019 : vendredi 22 (20 h), samedi 23 (20 h) et dimanche 24 (17 h) / avec Marie Baclet, Maria Bongiovanni, Roberto Carbone, Joseph Cau, Alkis Domtchouang, Marie-Bérengère Étienne, Sébastien Lambert, Marie Lamotte, Sophie Maes, Véronique Navaux, Charlotte Quiévy, Cindy Rohart, Matthieu Saint, Lola Van Overstraeten, Sandrine Vansnick / textes de Maria Bongiovanni, Jérémie Brasseur, Roberto Carbone, Joseph Cau, Marie Lamotte, Sébastien Lambert, Sophie Maes, Charlotte Quiévy, Vincent Sclamender / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec
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2019, de tout cœur !
- Par brasseur-vansnick
- Le 11/01/2019
- Dans infos
L’Atelier Théâtre des Oiseaux ne manque pas de projets pour l’année nouvelle. Nos prochains rendez-vous sont déjà fixés. Vous voulez les noter sur votre calendrier ? Les voici.
Le 14 janvier prochain, ce sera la première rencontre de la nouvelle promotion de notre atelier initiation au théâtre. Les demandes de renseignements et d'inscriptions se multiplient. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être tenté par l’aventure, conseillez-lui de ne pas se tâter trop longtemps. Nous clôturons la liste dès que nous avons une vingtaine d'inscriptions pour ne pas former des groupes trop nombreux.
Le weekend des 22, 23 et 24 mars, l’ATO présentera le spectacle de fin d’année de la promotion 12 de notre atelier initiation au théâtre : Des Files & Vous, un café-théâtre explorant à travers une vingtaine de sketchs le thème des files d’attente.
En mai, nous vous donnons rendez-vous pour la nouvelle création de l’ATO. Une vingtaine de comédiens préparent la nouvelle pièce 100 % fait maison que nous présenterons ce printemps. Ça bosse ferme.
Et puis… et puis… on ouvrira en septembre un nouveau groupe d’atelier initiation au théâtre (la promotion 14) ; en octobre, un café-théâtre marquera la fin de l’année d’initiation du groupe 13 et en décembre, l’ATO présentera une nouvelle création. Mais ne précipitons pas les choses. Nous aurons bien l’occasion d’en reparler...
atelier initiation au théâtre - groupe 13 / 2019
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TdM - programme
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/12/2018
- Dans infos
Tranches de Maillard
Demandez le programme !
Demandez le programme de notre nouveau spectacle Tranches de Maillard... Ou plutôt servez-vous. Vous pouvez le télécharger - tout en couleur ! - sur notre page Nos spectacles.
L'accès rapide ? C'est par ici.
Tranches de Maillard, café-théâtre de l'atelier initiation au théâtre (promotion 2018) / Représentations à la Maison de Quartier de Mons les 7, 8 et 9 décembre 2018 / avec Caroline Bachelart, Joseph Cau, Jérôme Dupont, Justine Legrand, Michel Legrand, Christelle Pardon, Sandrine Vansnick, Sonia Zeghers / textes de Joseph Cau, Caroline Bachelart, Marc Delvigne, Justine Legrand, Michel Legrand, Sonia Zeghers / adaptation des textes et mise en scène : Jérémie Brasseur / animations : Roland Vilain / affiche : Frédéric Tomisinec
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TdM - Jérémie Brasseur
- Par brasseur-vansnick
- Le 30/11/2018
- Dans infos
« Un formidable terrain de jeu »
rencontre avec Jérémie Brasseur
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe du spectacle évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Jérémie Brasseur, animateur et metteur en scène.
Jérémie anime l’Atelier Théâtre des Oiseaux avec la complicité de son épouse Sandrine. Il est arrivé au théâtre amateur guidé par sa passion pour l’écriture : « J'ai toujours aimé écrire des sketchs et des courtes pièces, confie-t-il. À 17 ans, j'ai écrit une première petite comédie en trois actes, qui s'appelait Les noces de glu. Ça racontait l'histoire d'un couple qui fêtait un anniversaire de mariage. Pour marquer le coup, l'épouse invite un couple d'amis et leurs enfants, elle ne dit rien à son mari pour lui laisser la surprise. Or, lui, grand pantouflard devant l'Eternel, n'a qu'une idée en tête : rester seul et pénard.»
Tranches de Maillard, c’est le 11e café-théâtre créé par l'atelier initiation de l’ATO…
Oui, la promotion 11, c’est un groupe uni par une grande complicité. Tout au long du travail de mise en place, le groupe a pris une grande part dans l'exploration, les idées fusaient, les fous rires aussi. C'est un excellent souvenir.
Est-ce que tu partages un point commun avec Colin, le personnage du spectacle ?
Colin et moi on n'est pas vraiment doués pour la danse. Je n'ai pas participé aussi souvent que lui ‘au bal du village’, mais à vingt ans, sur les pistes de danse, j'avais plus de chance de faire rigoler que de faire rêver les jeunes filles.
Qu’est-ce qui est motivant, selon toi, dans le fait de faire du théâtre amateur ?
Le théâtre amateur, tel qu'on le pratique, c’est un formidable terrain de jeu où on peut développer sa créativité, rencontrer de nombreuses personnes, apprendre à se connaître et collaborer ensemble autour de projets communs.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
L'amour avant tout, puisque j'ai rencontré ma femme sur scène. C'était il y a maintenant un peu plus de dix ans. Mais ça m'a apporté beaucoup d'autres choses encore : sur chacun des projets, on développe de nouvelles compétences. Il faut être un peu photographe pour les shootings, un peu diplomate pour la gestion des grands groupes, un peu dramaturge et metteur en scène évidemment, un peu bricoleur, publicitaire, webmaster... à la fois idéaliste pour lancer un projet et pragmatique pour le mener à bien.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Il faut une bonne dose d'énergie et un joyeux désir de jouer avec ses partenaires de scène. Dans le théâtre amateur, un comédien peut avoir un trou de mémoire et retomber sur ses pattes en improvisant ; il peut avoir une diction faiblarde mais se rattraper par des mimiques et des jeux de scène ; il peut rater un déplacement ou un mouvement et rester malgré tout dans son personnage... Mais sur scène, il faut impérativement du tonus et de la complicité entre acteurs. C'est ça qu'on veut, avant tout, partager avec le public.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Ma première année de régendat à l'école normale de Mons. J'étais à la fois le premier de classe, le délégué et... le chef des rebelles. C'est rare de réunir les trois casquettes. Cette année-là, on s'en allait souvent refaire le monde entre copains dans les cafés du coin parce que les profs étaient absents. Après ça, je suis parti poursuivre mes études dans une autre école... Fini la rigolade !
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TdM - Sandrine Vansnick
- Par brasseur-vansnick
- Le 28/11/2018
- Dans infos
« Sur scène, je me donne à fond. »
rencontre avec Sandrine Vansnick
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), l’équipe évoque ce café-théâtre et explique ce qui amène chacun à faire du théâtre. Voici Sandrine Vansnick, co-animatrice de l'atelier théâtre et comédienne dans ce spectacle.
Sandrine est arrivée très jeune au théâtre. « Le théâtre amateur, explique-t-elle, c’est un théâtre qui ne se prend pas la tête, ouvert à tous ; chacun peut y trouver un chemin d’épanouissement. C’est un très bon moyen d’expression. Grâce au jeu théâtral, on expérimente, on se dépasse, on explore toutes les émotions qui nous habitent. »
Sandrine, à quel âge as-tu commencé à participer à un atelier ?
Onze ans environ. On montait des spectacles de danse et de théâtre, avec décors, costumes, musiques, lumières, affiches… Pour une troupe de village, ce n’était pas rien. C’est Yvan Vanaise, notre metteur en scène, qui écrivait tous les textes. On donnait souvent nos représentations au Théâtre de Binche ; on a même eu la chance d’aller interpréter un spectacle au Centre d’Auderghem (Bruxelles), devant la princesse Paola. C’est des souvenirs passionnants !
Qu’est-ce qui te motive aujourd'hui encore à faire du théâtre ?
C’est une façon d’extérioriser des émotions fortes que j’ai en moi et que je ne peux exprimer ni dans ma vie privée ni dans ma vie professionnelle. J’aime aussi le côté un petit peu transgressif du théâtre. Dire des gros mots, par exemple. Le théâtre me donne une raison d’exister. Je n’ai pas peur du ridicule, j’aime bien faire rire les gens et l’atelier théâtre m’offre l’opportunité d’incarner toutes sortes de personnages.
Le spectacle Tranches de Maillard est monté par le 11e groupe d’atelier initiation de l’ATO. Qu’est-ce qui t’a particulièrement marqué dans cette nouvelle aventure ?
La promo 11, c’est un groupe qui a proposé beaucoup d’idées pendant les mises en scène. Jérémie, le metteur en scène, donnait des pistes et les participants n’avaient pas peur de dire: « Oh, ce serait bien si lui, il faisait ça… si elle, elle faisait ça… et ça, et ça… » Je ne compte plus le nombre de fous rires qu’on a eus.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
D’abord, cela exige un peu de disponibilité car il faut être présent aux répétitions et il y a aussi du travail chez soi : étudier son texte et sa mise en scène, chercher ses costumes et ses accessoires, éventuellement se voir avec ses partenaires pour répéter. Et puis, il faut avoir envie de s’amuser, de s’ouvrir aux autres : c’est un sport d’équipe, il ne faut pas tirer la couverture rien qu’à soi. Au contraire, il faut s’entraider sur scène et en coulisses. Au théâtre, on se met vraiment à nu : même si on se cache derrière des personnages, c’est quand même nous.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Mon mariage : être la reine de la journée, être remplie d’espoirs, porter une belle robe… Quand je vois des jeunes qui sont dans la préparation de leur mariage, ça me donne envie de recommencer. Pourtant, la préparation ce n’est pas toujours drôle mais quand on se souvient de son mariage, on ne retient que les bons côtés. Mon mariage, ça reste quand même un des plus beaux jours de ma vie.
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TdM - Christelle Pardon
- Par brasseur-vansnick
- Le 23/11/2018
- Dans infos
« Sur scène, il faut de l'autodérision. »
rencontre avec Christelle Pardon
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Christelle Pardon.
Christelle est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Enfant, Christelle a fait de la danse classique à Binche. « Tous les deux ans, raconte-t-elle, on participait à un spectacle avec ceux qui faisaient du théâtre. Je trouvais ces spectacles magnifiques, moitié danse moitié théâtre. Et les dernières créations ont été présentées dans le théâtre de Binche qui venait tout juste d'être restauré. J'étais émerveillée. »
Christelle, est-ce que tu partages des points communs avec Coline, le personnage du spectacle ?
Oui, j'aime mon rôle de kiné en maison de retraite. C'est très proche de ce que je vis chaque semaine quand je donne cours d'aquagym à des personnes qui ont eu un problème cardiaque. J'aime aussi beaucoup quand Coline raconte son rendez-vous amoureux raté à sa meilleure amie. Je suis contente d'être en couple depuis un long moment et de ne plus avoir ce genre de déboires.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
J'ai toujours eu envie d'en faire sans jamais me donner l'occasion et puis un jour je me suis lancée. Faire rire les gens et prendre beaucoup de plaisir, ce sont mes principales envies.
Qu’est-ce que le théâtre t’a appris d’inattendu ?
Je ne pensais pas avoir autant de mal à mémoriser un texte avec exactitude. Je suis trop souvent dans l'impro en solo. Ici, je dois apprendre à donner la réplique à des partenaires et je trouve que c'est un beau challenge pour moi.
Quelle qualité te semble importante pour monter sur scène ?
L'autodérision.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Toutes les étapes ont leurs richesses !
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TdM - Sonia Zeghers
- Par brasseur-vansnick
- Le 21/11/2018
- Dans infos
« Un défi relevé à 50 ans »
rencontre avec Sonia Zeghers
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Sonia Zeghers.
Sonia est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en mars dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit trois sketchs : Coline et Ilda ; À la salle de sport ; Coline grand-mère.
Sonia, avais-tu déjà fait du théâtre avant de participer à l'atelier ?
Oui, en 3e secondaire, nous avons joué une partie du Bourgeois Gentilhomme de Molière, je tenais le rôle du maître d'armes. En 4e secondaire, nous avons présenté une pièce entière, L’Éventail de Goldoni. J’interprétais le fiancé, encore un rôle d'homme ! À l'époque, j’avais un côté garçon manqué. Mon papa - qui était instituteur, directeur d'école et éducateur en fin de carrière - était un passionné de théâtre et de cinéma amateur en Super 8 (il mettait en scène ses fils avec scénario !), jouait des pièces de boulevard telles que J'y suis, j'y reste (de Raymond Vincy et Jean Valmy) ou Du vent dans les branches de Sassafras (de René de Obaldia). Naturellement, j'ai toujours été attirée par les pièces diffusée à la télévision dans l'émission Au théâtre ce soir.
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
C’est une envie que je gardais depuis mon expérience à l'école. A l'aube de mes 50 ans (j'ai commencé l'ATO en mars et j'ai eu 50 ans en août), je voulais relever ce défi : jouer en public, passer au-delà de la peur, retenir un texte.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
Je me suis essayée à écrire trois scènes, c’était inattendu pour moi de me lancer dans l'écriture... Le théâtre m’a également apporté de belles rencontres. Et puis, ça m'a donné la possibilité de "jouer quelqu'un d'autre". Et des souvenirs aussi : le plus marquant jusqu'à présent, ce sont les marionnettes créées par Justine. Je les trouve absolument géniales !
Est-ce que tu as des affinités avec Coline, le personnage du spectacle ?
Le point commun que je partage avec elle, c'est son surnom : "Manou". En effet, je suis grand-mère par alliance depuis l'âge de 29 ans et mes petits-enfants m'appellent comme ça.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle...
Cadette d'une famille de six enfants dont 5 garçons, ma préférence irait pour une sœur jumelle. Nous aurions tout fait à deux et à l'heure actuelle nous nous occuperions ensemble de notre vielle maman.
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Avant l'accident de voiture de mon frère aîné en 1985, nous avions très souvent des réunions de famille chez l'un ou l'autre qui se terminaient en soirée dansante.
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TdM - Joseph Cau
- Par brasseur-vansnick
- Le 16/11/2018
- Dans infos
« Une parenthèse enchantée dans le quotidien »
rencontre avec Joseph Cau
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Joseph Cau.
Joseph est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (décembre 2017), puis aux spectacles La Grande Tourterie (mars 2018) et Fête foraine (octobre 2018) avant de rejoindre le groupe de Tranches de Maillard. Pour ce spectacle, Joseph a écrit un grand nombre de sketchs : Colin et Coline à la télé ; Bébé n’est pas content ; Recrutement militaire ; Dernière demeure ; Adolescence difficile ; Vie à la maison de retraite ; Bal de village.
Joseph, toi, tu as eu la chance de travailler dans le monde du spectacle…
Oui, j’ai été machiniste dans les années ’70 : je montais et démontais les décors au Théâtre de Mons. J’ai eu l’occasion de découvrir un monde à part ! J'ai rencontré des acteurs, des chanteurs, des comédiens : je les ai côtoyés de près et avec certains d’entre eux, j’ai partagé un petit moment de rire et de détente. Ah oui, j’ai aimé ça énormément !
Qu'est-ce qui t'a marqué dans la préparation de ce spectacle ?
J’ai été impressionné de voir Justine et Michel se lancer dans l'aventure : un père et sa fille qui viennent faire du théâtre ensemble !...
C'est quoi, pour toi, faire du théâtre ?
C’est une remise à l’heure des pendules de la vie. Ça me va car j’ai un côté enfant et, malgré mon âge, je ne suis pas près de le perdre. Quand on fait du théâtre, rien n’est jamais acquis, tout est possible. Et quand on monte sur scène, il faut s’abandonner soi-même et n’avoir qu’une seule envie : donner !
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre amateur ?
Le défi, l’originalité, l’adrénaline du spectacle, les rencontres… Ce qui est important à mes yeux, c’est le fait de faire groupe… la camaraderie. Quand je regarde le résultat de notre shooting du 6 septembre dernier, je me dis que toutes ces photos sont réussies parce qu’elles montrent l’essentiel : le plaisir que nous avons eu à les prendre.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau...
On a déjà parfois du mal à me suivre : heureusement qu’on n’est pas deux !
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TdM - Michel Legrand
- Par brasseur-vansnick
- Le 14/11/2018
- Dans infos
« C’est aussi un retour à l’enfance. »
rencontre avec Michel Legrand
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Michel Legrand.
Michel est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, il s’est lancé dans l’écriture théâtrale, il a produit pas moins de six sketchs : Naissance ; Pot de retraite ; Visite au home ; Colin, syndicaliste ; Rentrée des classes ; Funérailles de Colin.
Michel, qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Incarner un personnage, c’est se l’approprier dans sa globalité. Lui inventer des mimiques, des attitudes… tout en le respectant. C’est, en fait, s’autoriser un changement d’identité, se glisser dans la peau d’un autre et n’être plus soi-même durant le temps d’un spectacle. Et puis, c’est aussi un retour à l’enfance, cette période de la vie où l'on est astronaute avant de se transformer en justicier, en champion cycliste ou en gangster au gré des histoires qu’on s’invente. C’est un moment de magie dans notre vie d’adulte. Une pause bonheur.
Qu’est-ce que le théâtre t’a apporté d’inattendu ?
Tellement de choses, en fait ! Mais plutôt une confirmation : j’adoooore ! Ces échanges sont riches et heureux. Toute la période ‘improvisations’ est également révélatrice de la personnalité de chacun. C’est parfois stupéfiant de constater que chacun - à des degrés divers et à son propre rythme - est capable d’un ‘lâcher prise’ tellement agréable et indispensable pour entrer dans le personnage convenu mais tellement peu évident au départ de l’aventure.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Comme je n’avais aucune expérience avant cet atelier théâtre, il m’est bien compliqué de déterminer les qualités essentielles mais de par mon ‘petit’ vécu, je dirais que c’est un savant mélange entre plusieurs choses : la rigueur et la persévérance dans l’étude des textes et le respect de la mise en scène, le plaisir de partager la scène avec les partenaires de jeu, la gestion du stress et donc la capacité de décontraction afin de se libérer et de donner le meilleur.
Quelle est la tranche de vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
La période 'fin d’adolescence / début de vie d’adulte' reste la tranche de vie la plus riche pour moi. Je parlerais même de ‘tranches de cake’ mordue à pleines dents. Beaucoup de joies, de fêtes et d’insouciance, la construction de la vie amoureuse. Les choix de vie et de carrière. Tellement d’événements sérieux et importants…
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TdM - Jérôme Dupont
- Par brasseur-vansnick
- Le 09/11/2018
- Dans infos
« Ça m’a plu ; je suis de retour ! »
rencontre avec Jérôme Dupont
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Jérôme Dupont.
Jérôme Dupont est arrivé à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en 2017. Il a participé à la création du café-théâtre Faut te faire un dessin ? (ATO – décembre 2017). Après une courte pause, il a rejoint l’équipe des comédiens qui préparent Tranches de Maillard.
Jérôme, avant de te lancer dans le théâtre amateur, quelles expériences marquantes avais-tu du théâtre ?
Eh bien, quand j’étais en maternelle, j’ai eu l’occasion de faire un rôle très intéressant… celui d’un arbre. Plus sérieusement, c’est la deuxième expérience au sein de cet atelier... Je suis de retour, c’est que ça m’a plu !
Qu’est-ce qui te motive à faire du théâtre ?
Le fait de rencontrer des gens, de pouvoir se libérer de la pression du quotidien en oubliant nos soucis dès que nos pieds sont posés sur scène. La joie et l’excellente entente entre comédiens. Et surtout, les fous rires très, très récurrents !
Quelle qualité te semble nécessaire pour monter sur scène ?
En fait, la seule chose qu’il faut c’est quelques secondes de courage... juste quelques secondes, pas plus ! Pour aller des coulisses jusqu'à la scène... et c’est tout ! Le reste, c’est à la portée de tout le monde... avec le plaisir évidemment.
Imagine ce que pourrait être ta vie si tu avais un frère jumeau, une sœur jumelle.
Tout simple : mon frère jumeau, ma sœur jumelle ferait du théâtre avec moi et on se retrouverait sur scène ensemble, non ?
Quelle est l’étape de la vie qui suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
Ah ça, c’est facile ! Les premières rencontres amoureuses, lorsqu’on est jeune évidemment ! La découverte de l’amour, du désir d’être aimé, des premiers ‘Je t’aime’. Toute cette période est magique et rend parfois nostalgique.
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TdM - Justine Legrand
- Par brasseur-vansnick
- Le 07/11/2018
- Dans infos
« Oublier totalement qui nous sommes »
rencontre avec Justine Legrand
A l’approche de notre café-théâtre Tranches de Maillard (les 7, 8 et 9 décembre 2018), les comédiens se confient sur ce spectacle et ce qui les pousse à faire du théâtre. Voici Justine Legrand.
Justine est arrivée à l’Atelier Théâtre des Oiseaux en février dernier. Pour ce spectacle, elle a écrit deux sketchs : Rendez-vous amoureux et Le mariage de Colin. Justine aime également bricoler et elle est sacrément douée : elle a confectionné quatre marionnettes désopilantes pour le sketch Rentrée des classes.
Justine, comment t’es-tu lancée dans cette aventure ?
J’ai fait du théâtre lorsque j’étais enfant, j’ai toujours dit que je recommencerais un jour. C’était loin d’être au programme cette année mais mon papa souhaitait commencer le théâtre et je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas me joindre à lui… Je me suis lancée afin de partager ces moments avec lui, de m’amuser tout simplement et d’avoir une belle complicité.
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Ce que j’ai trouvé dans cet atelier théâtre, c’est une belle brochette de personnalités toutes différentes, des personnes que je souhaite retrouver chaque semaine, un metteur en scène que je trouve extrêmement doué, des jeudis durant lesquels je m’éclate. J’ai découvert que se déguiser n’était pas forcément source de ridicule ; ça a toujours été un calvaire pour moi et au final, je commence à apprécier ces transformations.
Quelles sont les qualités qui te semblent les plus importantes pour monter sur scène ?
Je pense qu’en montant sur scène, il est important d’oublier totalement qui nous sommes. Il faut rentrer dans le rôle, imaginer ce que le personnage pourrait voir, entendre, sentir et comment il réagirait. Nos propres réactions doivent s’effacer pour laisser place à celles du personnage. Ce n’est pas forcément facile mais je trouve très enrichissant de pouvoir vivre, l’espace de quelques instants, dans la peau de quelqu’un d’autre.
Quelle étape de la vie suscite chez toi la plus grande nostalgie ?
C’est très certainement l’enfance. La période où je jouais avec mes Barbies, mes poupées, où je me créais mes propres histoires : tout était beau, tout était rose. Les problèmes d’adultes étaient loin, bien loin. Je ne voyais pas le malheur du monde. L’enfance et l’innocence me manquent donc un peu.