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Les actus

  • Septembre 2015 à l’horizon

    • Le 03/07/2015
    • Dans infos

    atelier06 septembre2015

     

    « Sœur Anne, ô ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir par-dedans tes jolies jumelles ?

    - Si, je vois des dizaines de personnes qui se ruent vers la Maison de Quartier. Je crois qu’elles viennent participer à l’atelier théâtre les mardis de 19h30 à 21h à partir du mois de septembre… »

     

    On aimerait y croire. D’autant plus que nous avons hâte, nous aussi, de faire de nouvelles rencontres. Voilà pourquoi, même si le mois de juillet vient à peine de commencer, on prépare déjà la rentrée. Sur la table de travail, des projets de visuel (comme celui-ci) pour faire connaître notre atelier, mais aussi des idées d’activités en préparation et surtout notre grande envie de voir naître de belles complicités, d’encourager l’audace, la fantaisie et la créativité.

    Alors, si vous cherchez pour vous ou pour quelqu’un de votre entourage une activité de loisir où l’on peut oublier les tracas quotidiens, rencontrer des gens épatants et s’éclater librement, pensez à l’atelier théâtre. Même si vous vous dites : « Non, non, non ! le théâtre ce n’est pas pour moi, je ne jouerai jamais, devant un public, et tout… » Passez voir quand même. Promis, on ne vous poussera pas de force sur scène. Mais on parie que les petits jeux qu’on vous proposera vous amuseront ; que cela vous apportera un petit plus de gaieté et de bien-être dans votre vie. Et puis, qui sait ? au fil de l’aventure, vous changerez peut-être d’avis et vous vous sentirez prêt(e) à brûler les planches…

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  • sketch - Geneviève vs Attila

    C’est l’été, la saison des best-of ! L’occasion de ressortir des cartons quelques sketches des temps jadis. Comme celui-ci, Geneviève vs Attila, créé à l’occasion du café-théâtre Ça c’est Paris (sous la direction de Roseline Hogne) le 15 mars 2008 au Café-Théâtre du G à Harveng, avec Jérémie Brasseur (le présentateur), Emmanuel Moonen (Attila) et Alexandra Woldag (sainte Geneviève).


    Geneviève VS Attila

    sketch de Jérémie Brasseur

    Genevieve vs attila 15032008

    Le présentateur. – Les livres d’histoire gardent le souvenir ému de sainte Geneviève et de la manière dont elle défendit la ville de Paris contre l’invasion des Huns. Mais toute cette littérature laissait profondément insatisfait le professeur Edmond Chousse-Mafouille. Dans les sous-sols de la Bibliothèque Nationale de France, loin à l’écart des vaines agitations du monde, il compulsait, Chousse-Mafouille. Il sondait de séculaires énigmes. Oh quelle allégresse fut la sienne, le jour où tomba entre ses mains palpitantes un vieil almanach parisien de l’an de grâce 451 ! Ce soir, nous sommes heureux de vous présenter l’une des pages les plus illustres de l’histoire de France : la confrontation entre sainte Geneviève, la patronne de Paris, et Attila, le roi des Huns. Notre reconstitution se veut un vibrant hommage aux travaux du regretté professeur Chousse-Mafouille. Il va sans dire que les faits sont ici restitués avec la précision historique la plus rigoureuse.

     

    Attila entre en scène, c’est un petit nerveux en armure. – Palpite et pleure, peuple de Paris ! C’est moi, le cruel Attila, roi des Huns. Je suis implacable, impavide, imprévisible. Je décide qui doit achever d’exister et je foule à mes pieds qui prétend résister.

    Entre sainte Geneviève, de l’autre côté de la scène. Elle a la coiffe des nonnettes et un grand chapelet autour du cou ; on sent en elle la bourgeoise pas commode. – Eh bien, en voilà, du raffut ! C’est vous qui faites du chambard ainsi ?

    Attila, roulant des yeux terribles. – Je suis Attila, roi des Huns, fils de Moundzouk, guerrier sanguinaire.

    Geneviève, pas ébranlée pour un sou. – Oui, bon. Moi, c’est sainte Geneviève, patronne de Paris et des gendarmes. C’est à vous l’armée qui est là-derrière ?

    Attila, crânement. – Oui. J’ai avec moi cinq mille hommes prêts à semer carnage, enfer et désolation.

    Geneviève. – Eh bien, il ne faut pas rester là. Le stationnement est interdit.

    Attila, un instant dérouté, comme un petit gosse qu’on engueule. – On en a pour cinq minutes. Juste le temps de mettre la ville à feu et à sang.

    Geneviève. – Je ne veux pas le savoir. Il y a un parking payant là-bas plus loin. Circulez !

    Attila. – Bigre de bougresse, tes palabres me harassent et m’aigrissent. Ce soir, mes cohortes de Huns se répandront dans les rues de Paris, égorgeront les hommes, violenteront les femmes, désosseront les enfants.

    Geneviève. – Le programme est alléchant, mais vous auriez dû envoyer des faire-part d’invitation parce que là, on est tous overbookés. Je ne sais pas si on va pouvoir caser ça dans nos agendas…

    Attila, au comble de la fureur. – Je suis Attila, roi des Huns, fils de Moundzouk,…

    Geneviève. – Oui, je ne dis pas, je ne dis pas. (A parte.) Dis donc, il y tient, à son C.V.

    Attila. – À mon seul nom, l’air s’emplit de gémissements rauques.

    Geneviève, a parte. – Des « gémissements rauques » ? Voilà-t-y pas qu’il va nous servir un petit concert de black metal. Il faut absolument le calmer, cet énergumène. Une rave party au monastère, ça serait très mal vu. (A Attila.) Venez donc voir par ici, mon petit Attila.

    Attila, s’approchant d’elle, l’air menaçant. – Vous ne savez quel bourreau vous laissez venir à vous. Un vent d’épouvante s’élève à chacun de mes pas et la rumeur du monde m’a surnommé le Fléau de Dieu…

    Geneviève, désinvolte. – Allons, allons ! Je suis sûre qu’au fond, vous êtes un brave homme. Tenez, je parie que vous aimez les chiens…

    Attila, sombre. – Quand j’en attrape un, je le dévore tout vif.

    Geneviève. – Ça serait assez mal vu à Paris. Notez que ça allègerait le travail des motocrotteurs(Revenant à son sujet, cherchant à amadouer le roi des Huns.) Enfin, Attila, il y a dans votre poitrine un petit cœur qui bat… Parlez-moi de votre maman.

    Attila. – Elle avait une voix extraordinaire…

    Geneviève. – Ah, voilà.

    Attila. – Quand je l’ai fait crever, accrochée par les mamelles aux rocs de Kharkov, elle a hurlé durant dix jours.

    Geneviève. – Oui, enfin. Je ne devrais pas m’immiscer dans vos petites brouilles familiales. Revenons donc à votre projet qui… consiste à…

    Attila. – Anéantir Paris !

    Geneviève. – Ah oui, c’est ça. Anéantir Paris. Écoutez-moi, mon cher Titi… – Ça ne vous gêne pas, Attila, que je vous appelle Titi ? Je trouve que ça fait plus parisien. – Donc, voilà. Le problème, c’est que vous tombez mal. En ce moment, on est tous très pris…

    Attila. – Que m’importe. Je suis Attila, roi des Huns…

    Geneviève. – Oui, c’est entendu. Mais à Paris, ce n’est pas vendeur, « roi des Huns ». Pas assez glamour, vous saisissez ?… Çà, si vous aviez tourné un spot pour Chanel, je ne dis pas.

    Attila, brandissant son arme. – J’ai mon épée du dieu de la guerre.

    Geneviève. – Restez tranquille avec ça… (Elle lui confisque l’épée.) Il faut vous rendre à l’évidence : ces prochains mois, ça sera vraiment trop serré pour organiser votre… euh… festival interculturel. Ou alors, en été. À condition bien sûr de ne pas tomber en plein Paris-Plage.

    Attila, suffoquant. – Paris-Plage ?

    Geneviève. – Oui, tout le monde met son maillot et on va faire bronzette sur le quai des Tuileries. Vous imaginez la Seine ?… Ah ah, la Seine. Elle est bonne, celle-là, non ? (Attila ne comprend pas. Elle tente d’explique.) La Seine… Le truc plein d’eau qui coule sous le pont Mirabeau… (Attila n’est pas d’humeur à rire. Geneviève reprend.) Remarquez, il y a une autre solution pour votre petite sauterie. Ce serait de décentraliser. Monter ça en périphérie. Disons au bois de Boulogne.

    Attila, au bord de l’apoplexie. – Au bois de Boulogne !

    Geneviève. – Évidemment, à Versailles ç’aurait fait plus stylé. Mais là, mon pauvre Titi, vous arrivez mille ans trop tôt.

    Attila, le souffle coupé. – Au bois de Boulogne !

    Geneviève. – Oui, je vois que vous n’êtes pas très chaud. Ecoutez, moi il va falloir que j’y aille, j’ai encore quelques Ave Maria à expédier. Le mieux c’est que vous y réfléchissiez bien à votre aise. Et puis, après, on se recontacte. Qu’est-ce que vous en dites ?

    Attila, pleurant de rage. – Je hais Paris. Je hais Paris ! Je ! hais ! Paris !

    Geneviève. – On dit toujours ça au début. Et puis, on s’y fait. Allez, venez. Je vous raccompagne. (Elle tend l’épée à Attila.) N’oubliez pas votre petit couteau.

    Attila, gémissant. – Mon épée du dieu de la guerre.

    Geneviève. – Allons, allons ! je vous la rends, faut pas pleurer comme ça. Qu’est-ce qu’il dirait, papa Moundzouk ?

    Attila, en pleine déconfiture, comme pour se persuader lui-même. – Je suis Attila, roi des Huns, guerrier sanguinaire.

    Geneviève. – Vous savez, mon cher Titi, vous devriez aller faire un tour du côté d’Orléans.

    Attila. – Orléans ?

    Geneviève. – Mais oui, Orléans. C’est très joli : il y a la Loire, on dort bien... (Attila sort en traînant les pieds. Geneviève, vers les coulisses.) Allez, grimpez à cheval. Comme on dit par ici : « Monte là-dessus, tu verras Montmartre. »

    Attila, en off, à ses hommes. – Les gars, j’ai changé d’avis. On va plutôt passer par Orléans.

    Geneviève. – Au revoir, Titi. Bon voyage !... Bien le bonjour à madame… (Elle revient vers le public, très parisienne.) « Roi des Huns… roi des Huns… » Je t’en ficherai, du « roi des Huns »… Faudrait voir à pas prendre le petit Parisien pour le roi des hons !

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  • Une sacrée biblio !

    • Le 12/06/2015
    • Dans infos

    Eh voilà !

    Notre spectacle Bibliothèque est derrière nous. Des salles pleines, des rires et des applaudissements chaleureux, des comédiens enthousiastes... « Seigneur, que de souvenirs ! », comme dirait un certain Monsieur Clampain.

     

    Bibliotheque générale

    Sur notre site, vous pouvez retrouver l’album qui reprend quelques photos prises le jour de la générale par Sébastien Descamps. C’est ici.

    Sur la page Nos spectacles, vous pouvez télécharger le programme complet. C’est là.

    Sur la page Sketches maison, vous pouvez relire Onze et Sluggina. C’est de ce côté.

     

    On se retrouve très bientôt pour de nouvelles aventures !

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  • Bibliothèque – extrait 9

    La bibliothécaire. – Madame ?

    La dame. – Oui, je voudrais un livre pour mon fils, Max, qui a neuf ans. Mais alors, pas une niaiserie avec des anges, des lutins, des fées, des animaux qui parlent ou je ne sais quoi. Et pas un bouquin qui va lui mettre en tête des fariboles avec des histoires rocambolesques, où tout s’arrange à la fin. Mais attention : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne vous demande pas non plus un livre plein d’horreur, de violence et de vulgarité. Je cherche juste un livre convenable, qui lui parle du monde tel qu’il est, sans sombrer dans la fantaisie, le sentimentalisme, l’invraisemblable ou le mélo.

    La bibliothécaire. – Je Vois. Le code civil, peut-être ?

    La dame. – Oh, Le code civil… C’est bien, ça. Je prends !

    La bibliothécaire. – Je disais ça pour rire !

    La dame. – Ah, c’est drôle parce que quand vous riez vous tirez la gueule comme d’habitude.

    La bibliothécaire. – C’est le rire des bibliothécaires, ça : tout en-dedans.

    La dame. – « Tout en-dedans… » ?

    La bibliothécaire. – Oui, mais vous : dehors !

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  • Bibliothèque – extrait 8

    La dame. – Mademoiselle, je cherche...

    La bibliothécaire. – Dites-moi.

    La dame. – Un ouvrage traitant des montres à gousset…

    La bibliothécaire. – Tout savoir sur la montre, aux éditions Flammarion.

    La dame. – Attendez ! … des montres à gousset fabriquées dans la seconde moitié du 19e…

    La bibliothécaire. – Histoire de la chronométrie, volume 4, éditions Larousse.

    La dame. – Laissez-moi terminer ! Je disais : … des montres à gousset fabriquées dans la seconde moitié du 19e siècle dans les usines écossaises...

    La bibliothécaire. – Nous avons une très belle Monographie portant sur l’industrie écossaise et son apport dans l’évolution des techniques de fabrication des systèmes horlogers. Editions du livre savant.

    La dame. – Mais écoutez-moi jusqu’au bout. … des montres à gousset fabriquées dans la seconde moitié du 19e siècle dans les usines écossaises par les migrants malgaches.

    La bibliothécaire. – Ah, çà ! Je crois qu’on n’a rien là-dessus.

    La dame. – Bon, tant pis… Alors, je vais prendre le dernier Mary Higgins Clark.

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  • Bibliothèque - les comédiens

    • Le 08/05/2015
    • Dans infos

    Vous les connaissez ?

    Vous allez les découvrir sous un autre jour.

    Vous ne les connaissez pas encore ?

    Ils débarquent sur scène dans quelques semaines.

    Ne manquez pas cette occasion de faire leur connaissance.

    SandyMarieAliciaJohanNattyCécileSophieMélissaBrunaZoéAurélieJean-Paul

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  • Bibliothèque – extrait 7

    La dame. – Je cherche un livre. Le premier mot de la page 39, c’est asymptomatique.

    La bibliothécaire. – Excusez-moi. Je ne connais pas par cœur le premier mot de la page 39 de tous les livres.

    La dame. – Eh bien… Vous les ouvrez, alors.

    La bibliothèque. – C’est ça… Dehors !

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  • Bibliothèque : un thème au top

    • Le 24/04/2015
    • Dans infos

    Comme elles ont bien changé, nos bibliothèques ! Si vous gardez en tête l’image de lieux austères, vaguement monastiques, où chacun rumine sur son grimoire en silence, c’est que vous n’avez plus poussé la porte depuis longtemps. Aujourd’hui, une bibliothèque c’est plein de vie. On y lit des contes, on y organise des conférences, on s’y échange des impressions sur le dernier Musso ou sur un nouveau livre de cuisine, on y surfe, on y rit, on y joue…

    Bref, la bibliothèque, c'est devenu un super thème pour un spectacle de café-théâtre. Au milieu des bouquins, on croise de tout : des zoulous, des culs serrés, des tête-en-l’air, des bobonnes, des lolitas, des pas-tout-à-fait-juste

    C’est tout ce petit monde qui s’est invité il y a quelques mois dans nos jeux d’improvisation. C’était riche, foisonnant, délirant… Il y avait là du cocasse en pagaille et de la fantaisie en abondance.  Le temps de coucher ça par écrit, de caler la mise en scène, de rassembler costumes et accessoires et nous débarquons ! Bloquez le rendez-vous dans vos agendas: 5, 6 et 7 juin 2015 au Café-Théâtre du G à Harveng.

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