Les actus
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Piliers 2 / interview Forestinne
- Le 19/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Forestinne
- Forestinne, bonjour. Je suis enchantée de vous rencontrer. Nous allons en apprendre un peu plus à votre sujet. Parce qu’on ne sait même pas si vous êtes en couple.
- Non, je suis seule.
- Ah, vous êtes célibataire ?
- Oui, pour tout vous dire, ma plus longue relation a duré six mois. Juste le temps de faire un enfant. Je préfère ne pas m'attacher.
- Je vois. Vous faites partie des gens qui sont devenus accros à leur téléphone ?
- Pas vraiment. Tout un temps, je recevais des appels bizarres.
- « Bizarres » ? comment ça ?
- Un obsédé appelait chaque jour à la même heure ; il croyait que c’était le téléphone rose.
- Ça vous dérangeait ?
- Bah, je n'aimais pas trop ça.
- On peut comprendre. Forestinne, y a-t-il une chose pour laquelle vous vous sentez prête à tuer ?
- Le bingo, sans hésitation. C'est ma passion, j'y jouerais jour et nuit. J'adore.
- Pour clôturer cette interview, pourriez-vous nous avouer un de vos petits secrets ?
- Oh là là, vous me gênez.
- Nous sommes entre nous.
- Alors, je peux bien vous l’avouer, j’utilise mon mucus nasal en complément alimentaire.
- Vous mangez vos crottes de nez ? Formidable !
- Il paraît que c'est plein de glycoprotéines et qu’une consommation régulière produit un effet régénérant. D'ailleurs, regardez ma peau, comme elle est belle !
- En effet. Merci beaucoup, Forestinne. Je suis sûre que tous nos auditeurs sont impatients de tester cette astuce.
D’après un dialogue de Dominique Trillet (Forestinne) et Justine Legrand, le 21 12 2021
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Piliers 2 / interview Belle-Vue
- Le 12/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Belle-Vue
- Bonjour Belle-Vue. Nous sommes très heureux de vous recevoir pour cette émission consacrée à nos amis de l’Horeca. Vous vous occupez d'un café, à Monche, Le Nul Bar Ailleurs. Je sais que la propreté, c'est important pour vous.
- Ah oui, l’hygiène ! moi, je passe la loque à reloqueter cinquante fois par jour. Toujours au même endroit. Comme ça, ça brille.
- J’imagine ! Est-ce que ça paie bien de travailler comme ça dans un café ?
- Écoutez, pas assez à mon goût, je ne vais pas vous dire le contraire. Dans un café de village, on n’a pas beaucoup de pourboires. Parfois, il y a un touriste qui passe, il laisse quelque chose. Des pièces bizarres, qu’on ne sait pas trop quoi faire avec.
- Du coup, vous avez une collection de devises étrangères…
- … et de petits cailloux. Moi, bon ! je les garde parce que ça fait plaisir.
- Belle-Vue, quels sont, selon vous, les inconvénients à travailler dans un café ?
- Bah, des fois, on me vomit dessus. Vedett, par exemple, quand elle se lance dans des expériences de coma tithylique (sic). Ça finit toudis mal.
- A l’inverse, on vous fait parfois des compliments ?
- Pas des masses. Un jour, un gars est entré dans le café pour offrir des fleurs. Alors j'étais toute contente. Mais au final, c'était pas pour moi.
- Ah non ?
- Le livreur s’était gouré de boutique. Il y avait un message qui disait : « Grisette, je suis ton bel admirateur. Chaque fois que je passe et que c’est toi en vitrine, ça me plaît bien, tout ce que tu fais. »
- On va se quitter là-dessus. Le mot de la fin, Belle-Vue ?
- Tant qu'on peut reloqueter, il y a de l’ouvrage.
- Eh bien, ma foi, reloquetons !
D’après un dialogue de Sandrine Vansnick (Belle-Vue) et Jérémie Brasseur, le 21 12 2021
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Piliers 2 / interview Bavaro
- Le 05/01/2022
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Bavaro
- Vous regardez Télé-Monche, bonjour ! Aujourd’hui dans notre émission, nous avons le plaisir d’accueillir un chauffeur poids-lourd d’envergure internationale. Bavaro, bienvenue !
- Merci, ça me touche beaucoup. Merci de m’avoir invité.
- Bavaro. Parlez-nous de votre camion…
- Ah, vous savez, les camions, pour nous les chauffeurs poids-lourds, ça fait partie de la famille. Le mien, je l’ai appelé comme mon chien : Charleston.
- C’est une bonne idée.
- La famille, c’est la famille.
- Vous avez un métier pas banal. On se pose des tas de questions. Et tout d’abord, on se demande : est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire le tour d’un parking sans pouvoir retrouver votre camion ?
- Vous posez là une question très pertinente parce qu’effectivement sur les parkings le long des autoroutes, il n’y a pas d’indication ‘allée 12, emplacement 43’, ce genre de choses… Mais moi j’ai trouvé une astuce. Je me suis rendu compte que mon chien quand je le siffle, il vient. Et donc mon camion je lui ai installé un système. Dès que je fais : « fi-fi-fi ! Charleston ! », eh bien, les clignotants s’allument. Mon quinze-tonnes, il est aussi fidèle que mon chien. Par contre, ma femme, si je siffle, elle ne vient pas.
- Vous n’allez quand même pas comparer votre femme avec votre camion ?
- Ah certainement pas. Bien sûr que non ! Il n’y a pas de comparaison entre mes deux Charleston, le chien et le camion, et ma femme. Les Charleston, eux, ils ne disent jamais rien, ils sont toujours d’accord avec moi.
- Bon, bref… Vous faites de grands trajets internationaux, vous avez sûrement une anecdote à nous raconter.
- Ah oui ! à l’époque où j’étais tout jeune camionneur, me voilà un jour parti pour mon premier voyage international. Je roule. Je descends à Édimbourg et je m’arrête à une station essence. Je fais le plein puis je me remets en route, machinalement. D’un coup, je me retrouve avec une bagnole qui arrive en face, je me dis : « Le con ! Il est du mauvais côté de la route ! » Bah non, c’était moi qui roulais à contre-sens. Di douille ! Je ne suis pas très fier.
- Nous arrivons déjà à la dernière question. La solitude dans les camions, comment ça se passe ?
- « La solitude » ? La solitude, quand il n’y a que Charleston et moi ?!... Là on entre dans l'intimité de couple ! Je préfère ne pas répondre. Nous les routiers, on a quand même notre petite pudeur.
D’après un dialogue de Bernard Ameryckx (Bavaro) et Dominique Trillet, le 14 12 2021
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Piliers 2 / interview Trouffette
- Le 29/12/2021
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de sœur Trouffette
- Sœur Trouffette, bonjour. Vous êtes sur la radio de la paroisse de Saint-Armulphe. J’ai quelques questions délicates à vous poser. J’espère que vous voudrez bien y répondre sincèrement.
- Je ne mens jamais.
- Est-ce que vous avez déjà prétexté la maladie d’un proche pour éviter d’aller à la messe ?
- Non.
- Ah, c’est très bien…
- Par contre, une fois j’ai corrompu le curé du village et à la messe du dimanche, nous avons annoncé le décès du clodo du coin pour lancer un appel aux dons.
- Mais c’est… inqualifiable !
- Ça a marché du tonnerre, on s’est rempli les poches à mort !
- Je préfère ne pas savoir… Sœur Trouffette, je sais que vous accordez beaucoup d’importance à votre apparence. Avez-vous déjà photocopié votre visage ?
- Mon visage ? Non, hein !
- Ah, ouf !
- … mais mon cul, oui.
- Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
- Je le trouve plus joli.
- Passons, ma sœur. Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de voler des bonbons ?
- Oui, ça m’est arrivé.
- J’imagine que vous étiez gamine. On peut comprendre.
- Oui, enfin non… c’était il y a trois ans. J’ai piqué tous les bonbons des enfants du caté.
- Oh non, pas les enfants du catéchisme. Ma sœur, quand même !
- Si. Pour pas me faire prendre, j’ai tout planqué dans un vieil encensoir. Et après, je m’en suis fait péter.
- Seigneur ! Et le curé n’a rien dit ?
- Bah… Il avait déjà sifflé pas mal de vin de messe ce jour-là…
- Dites donc, on est vraiment bien entourés au niveau ecclésiastique ici.
- Oh pardon, il ne s’agit pas de notre curé. Je vous parle de faits qui remontent à mon passage dans une autre paroisse. Quelle époque ! on a fait les quatre cents coups, l’abbé Gengoulf et moi.
- Allons au bout des choses, soyons fous. Vous dites vraiment la vérité, hein ?
- Oui, là je suis sans filtre.
- Est-ce qu’il vous arrive de parler sur le dos des habitués du café ?
- Alors là, non, jamais ! Ce n’est vraiment pas du tout mon style de critiquer. J’aurais trop peur d’aller en enfer.
- Mon Dieu, sœur Trouffette ! Mais il me semble que votre nez s’allonge. On dirait Pinocchio.
- Ça tombe bien, j’ai toujours adoré les jouets en bois.
- Ouh là ! Nous allons rendre l’antenne.
D’après un dialogue de Justine Legrand (sœur Trouffette) et Michel Legrand, le 14 12 2021
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Piliers 2 / interview Vedett
- Le 22/12/2021
- Dans infos
Piliers 2 Comptoir
Interview de Vedett
- Bonjour Vedett. Il paraît que vous en êtes une, de vedette.
- Il paraît, il paraît.
- Votre réputation vous précède.
- Çà, oui ! On dit souvent : « Vedett, c’est du folklore sur pattes ! » Faut dire que j'ai toujours sur moi ma petite pierre précieuse.
- Oui, votre améthyste…
- Je pensais qu’elle me protégerait contre les effets de la boisson et du coup, une fois, j’ai bu tout un magnum de Bush de Noël.
- En une soirée ?
- Non, comme ça, cul-sec !... Puis j’ai roulé sous la table.
- C’est inhabituel pour vous ?
- Bah oui quand même.
- On m'a dit qu'une fois vous aviez piqué du fric dans les poches d’une veste. C'est vrai ?
- Eh bien, oui. J’avoue. J’ai quand même un petit côté canaille. Je voulais me venger de sœur Trouffette qui m’avait joué un sale tour.
- On veut savoir, on veut savoir… Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Bah, au départ, elle voulait m’aider. Elle s’était mis en tête de m’apprendre à draguer.
- Sœur Trouffette ?
- Oui, sœur Trouffette ! Alors, elle m’a un peu dévergondée.
- « Dévergondée » !?
- On est allées au magasin, elle m’a dit : « mets ça » et quand je suis sortie de la cabine en mini-jupe, elle m’a fait défiler dans toute la boutique. J’étais gênée !
- On imagine.
- Alors, le lendemain au café, dès qu’elle a eu le dos tourné, j’ai fouillé les poches de sa petite veste noire de nonnette. Je savais qu’elle avait vidé le tronc de l’église. Elle avait deux-trois sous. Je les ai pris et je lui ai payé à boire avec.
- Vedett, on sait que vous êtes toujours célibataire. Est-ce qu'il ne vous est jamais arrivé de flirter ici au café ?
- Eh bien, je dois dire qu'en général, j’aime les belles personnes. Les hommes et les femmes, d’ailleurs. Je suis en bi-sexe (sic).
- Ah, ah !
- Là-dedans, j’ai une petite frite qui se balade. Un homme, une femme... ça dépend comment la frite s’en va. Et j’adore leur mater le …
- Je crois qu’on va se quitter là-dessus. Merci beaucoup, Vedett. Je ne suis pas déçue de la rencontre.
- Il va falloir censurer, hein, Madame !
D’après un dialogue de Caroline Bachelart (Vedett) et Sandrine Vansnick, le 14 12 2021
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rencontre - PMeA
- Le 19/12/2021
- Dans infos
Rencontre avec deux passionnés
Petits Meurtres entre Amis
Organiser un crime n’est jamais une mince affaire ! D’autant plus lorsque vous devez, en outre, prévoir la manière dont les enquêteurs parviendront à résoudre l’énigme. C’est toute l’expertise d’un collectif de passionnés réunis au sein de l’association Petits Meurtres entre Amis. Depuis 2017, l’asbl met sur pied des murder parties et des Enquêtes en ville.
L’été dernier, ma femme et moi, nous sommes allés mener une enquête dans un petit village de la province du Luxembourg. Une histoire terrible avec des cisailles plantées dans le dos, des dettes de jeu, des liaisons coupables… Cette Enquête en pleine campagne intitulée Le Bal de L’Ampoule était une création de l’asbl Petits Meurtres entre Amis. Comme l’aventure nous avait séduits, nous avons repris contact pour en savoir plus. Nicolas et Jean-Philippe ont répondu à nos questions.
Nicolas, peux-tu décrire les activités de l’asbl Petits Meurtres entre Amis ?
Nicolas. – L’asbl Petits Meurtres entre Amis organise principalement ce qu'on appelle des murder classiques : on loue un gîte, les gens s'inscrivent ; quelques jours avant la date fixée, chacun reçoit une fiche qui présente son personnage, ainsi qu’un dossier de jeu. L’intrigue rassemble huit à vingt participants et peut durer une soirée ou toute une nuit. Par ailleurs, il y a les Enquêtes en ville (parfois à la campagne). C'est un format ouvert à un plus large public. Les gens vont, par petits groupes, à la rencontre des suspects qui témoignent et répondent aux questions.
Jean-Philippe, qu’est-ce qui te motive dans cette activité ?
Jean-Philippe. – Le gros avantage du jeu de rôle grandeur nature - et de la murder party, en particulier - c'est de permettre, en quelques heures, de se lier d’amitié avec les autres participants : vivre ensemble des situations intenses, cela permet de tisser des liens très forts. Un tissu social qui compte beaucoup pour moi. Ceux qui participent à nos murder, je ne les vois pas souvent. Pas assez, de mon point de vue. Mais je sais qu'on prendra toujours plaisir à se retrouver au moins une ou deux fois par an. En dehors de ça, chacun vit sa vie.
Comment est née l’association ?
Nicolas. – Depuis longtemps, l’univers des murder parties m’attirait. Je connaissais quelqu'un qui disposait d’une salle. Nous avons organisé ensemble une ou deux soirées. Ce qui nous a permis de faire des rencontres. En 2017, on a créé l’asbl. A ce moment-là, on disposait d’un local à Vaux-Borset (province de Liège). D'autres nous ont rejoints ; le rythme s'est accéléré. La salle nous permettait de garder du matériel sur place. Quand on a lancé notre page Facebook, ça a continué à prendre de l'ampleur. Comme nos murder parties étaient prévues pour 10 ou 15 participants, on a été amenés à organiser deux ou trois sessions de chaque intrigue pour accueillir tout le monde.
Comment se répartit le travail de préparation des murder et des Enquêtes en ville ?
Nicolas. – Pour les Enquêtes en ville, c’est un travail collectif. On construit le scénario ensemble. Concrètement, on se retrouve pour boire des chopes, faire des brainstormings, partager des idées. Puis on rentre chez soi, on écrit un peu. Quelques jours plus tard, on se revoit pour mettre en commun, tester les idées, voir ce qui foire. On retravaille, on tente à nouveau… Et à la fin, on a un scénario qui tient la route. Une énigme plausible que l’on peut résoudre. En revanche, pour les murder parties classiques, il existe beaucoup de scénarios ouverts sur le Net. On peut piocher librement là-dedans. De temps en temps, on en invente un nous-mêmes. Forcément, ça prend plus de temps.
Jean-Philippe. – Je ne fais pas partie du comité de l’asbl mais je suis responsable organisateur pour plusieurs murder parties par an. Quatre ou cinq en 2022. Je m'occupe de trouver le gîte, de gérer le budget et de lancer la communication…
Comment entre-t-on dans l’univers des murder parties ?
Nicolas. – Les gens viennent d’horizons différents. Du théâtre par exemple. Du monde de l'impro aussi (comme moi). Et puis des jeux de rôle sur table (comme Jean-Philippe). C'est généralement par une de ces trois disciplines connexes que l’on en vient au jeu de rôle grandeur nature.
Jean-Philippe. – Je m’intéresse aux jeux de rôle sur table (comme Donjons & Dragons) depuis que j'ai 14 ans. J'ai organisé mon premier jeu de rôle grandeur nature à 16 ans et j’ai poursuivi jusqu’à l’âge de 24 ou 25 ans. Après un break d'une dizaine d'années, j'ai recommencé à organiser des jeux de rôle plus courts.
Comment avez-vous vécu le confinement ?
Nicolas. – Le confinement a mis un frein aux événements en présentiel. On a pu se recycler avec des formules en ligne. A présent, on est contents de pouvoir se retrouver. On verra comment les choses évoluent.
Jean-Philippe. – Ces circonstances particulières nous ont permis d’explorer d'autres formes de narration. Nous avons travaillé sur des jeux de rôle narrativistes réunissant seulement quatre ou cinq joueurs. Le jeu de rôle narrativiste se construit à partir de situations sur lesquelles les joueurs improvisent ; les choix opérés dans chaque scène déterminent la suite de l’aventure. Toutes ces techniques expérimentées dans un cadre inhabituel, nous allons pouvoir les réinvestir dans le jeu de rôle grandeur nature.
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
Site Internet: www.petits-meurtres.be
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jeu des experts / la potomanie
- Le 15/12/2021
- Dans infos
Jeu – Les Experts Vous Expliquent
Qu’est-ce que la potomanie ?
Revoici nos experts préférés réunis pour un débat. Le troisième ! La troisième dose ; la dose magique ! Visiblement les plateaux télé se les arrachent toujours autant. Ni les médias ni la population ne leur tiennent rigueur d’affabuler si souvent. N’est pas expert qui veut. Parler avec aplomb en toutes circonstances, ça ne s’improvise pas. Notre brochette de spécialistes va cette fois aborder la question délicate de la potomanie. Serez-vous capable de déterminer lequel de ces beaux parleurs apporte la bonne définition ? C’est le petit quiz du jour !
Jeu créé à partir d’un dialogue improvisé avec Bernard, Caro, Domi, Justine, Michel et Sandy (14 12 2021).
Et sinon, connaissez-vous Philippe Torreton ? Un sacré comédien ! Nous lui avons consacré un quiz il y a quelques années. Même sans connaître vraiment sa biographie, vous devriez deviner les bonnes réponses. Par exemple, dans quelle pièce de théâtre Philippe Torreton s’exclame-t-il en 2016 : ‘C’est un peu court, jeune homme…’ ? Ubu Roi, d’Alfred Jarry ?... La Dame de Chez Maxim, de Georges Feydeau ?... Richard III, de William Shakespeare ?... Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand ?
La réponse se trouve dans les solutions de notre quiz. Allez y faire un petit tour. C’est par ici.
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rencontre - l'happynologue
- Le 12/12/2021
- Dans infos
Rencontre avec une passionnée
Rebecca Laï, happynologue
Aujourd’hui, partons avec Rebecca Laï sur la piste du bonheur. Voilà une affaire bien étrange que le bonheur. Chacun s’en fait sa propre idée. Tout le monde voudrait en voir la couleur. Et ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance d’être conseillé en la matière par une véritable happynologue...
« Et vous, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » Plus d’une fois, Rebecca Laï s’est sentie embarrassée par cette question. Comment se définir en un mot ? Sophrologue ?... kinésiologue ?... spécialiste du recrutement ?... accompagnatrice ?... Un peu tout ça à la fois. En fin de compte, Rebecca a résolu le problème en inventant un terme-concept. Elle est happynologue ; sa vocation est d’aider chacun à développer son potentiel de bonheur.
Rebecca, peux-tu nous raconter comment tu es devenue happynologue ?
J’ai toujours trouvé que se définir en un seul mot était restreint, je n’aime pas les étiquettes. Il y a quelque temps, j’étais en pleine transition professionnelle et j’avais des difficultés à expliquer qui j’étais, ce que je faisais. Je travaillais dans le recrutement mais aussi dans l’accompagnement avec des outils comme le reiki, la sophrologie, la kinésiologie... Je me suis toujours posé cette question : qu’est-ce qui anime chacun ? Et je crois que notre point commun c’est d’être, pour la plupart d’entre nous, en quête de bonheur. J’avais envie de transmettre ma vision de la vie, proposer une autre perspective, ce que j’ai appris, mon vécu de mère, mes expériences professionnelles. Tout ça ne se résumait pas en un mot. J’ai donc créé ce terme d’happynologue, qui correspond parfaitement au domaine qui me passionne : la recherche du bonheur.
Qu’est-ce que le bonheur ?
Pour chacun d’entre nous, le bonheur prend une signification toute personnelle et il s’agit d’en prendre conscience. J’appelle cela le potentiel de bonheur. Chacun le développe à son rythme, avec les personnes qui l’entourent, à travers ses expériences de vie.
Le potentiel de bonheur, cela passe par des tas de choses…
Oui, se ressourcer dans un bois, à la mer, avec le chant des oiseaux ou en savourant les petits instants du quotidien. J’appelle ça les petits bonheurs de la vie ; ceux qui sont là, sous la main et qu’on peut croquer à pleines dents. Être à la recherche du bonheur, c’est aussi prendre conscience de l’importance d’une simple discussion avec un ami, se nourrir du contact avec nos proches. Le rire d’un petit loulou, par exemple, c’est très communicatif. Il faut savoir aller puiser en soi toutes ces expériences heureuses, tous ces bonheurs que l’on emmagasine et qui sont des ressources. C’est à cela que j’invite lors des accompagnements, individuels ou collectifs : se relier à ces petits bonheurs qui nous permettent d’être dans la résilience.
Chacun de nous est en fait unique et en devenir…
En effet. Je fais souvent référence à la nature. La graine qui pousse ne se compare pas avec la graine qui est à côté, ni à l’arbre qui est déjà là. Par ailleurs, en ce moment de l’année, la nature est en veille. Cependant, même s’il paraît mort, l’arbre est toujours là, bien costaud, bien ancré ; il fait face aux tempêtes, au vent, aux gelées. Quoi que la nature lui amène, il tient debout.
Comment ton activité a-t-elle évolué depuis le début de la crise ?
La situation que nous traversons a été un révélateur mais le mal-être était déjà là bien avant. Cela fait quelque temps qu’on parle beaucoup de stress et de burn-out (le mal du siècle ?). On pouvait y percevoir les prémisses de la crise qu’on traverse aujourd’hui. L’humain vit la même chose que la planète. Nous sommes à bout de nos ressources parce qu’on nous en demande toujours plus. Ce que je propose, c’est d’aller rechercher le sens que l’on a en soi pour faire face à toutes les incohérences que nous vivons actuellement. Pour cela, les émotions sont un bon baromètre. Qu’elles soient agréables ou inconfortables, elles ont quelque chose à nous apprendre sur nous-mêmes : « Pourquoi je suis triste, pourquoi je suis en colère ? Pourquoi je ressens une sorte de malaise ? Qu’est-ce que cela vient me dire ? » J’invite à s’observer, s’interroger sur toutes ces émotions pour pouvoir les transmuter.
Cela montre bien que nous sommes acteurs de notre propre développement.
Oui, tout vient de l’intérieur. En séance, je dis souvent que ce n’est pas moi qui peux faire la démarche. Moi, je donne les clés et c’est à chacun d’utiliser les clés au bon moment, à son rythme, en fonction de son cheminement. Mais les clés sont là, il suffit de les sortir de sa poche, d’oser ouvrir la porte. Parfois, toute la question est là : est-ce que j’ose ouvrir la porte ? Ce n’est pas toujours évident de se relier à ses émotions et de les vivre intensément, cela peut être vraiment inconfortable, confrontant même.
Aujourd’hui quels sont les projets que tu continues à développer ?
En septembre dernier, j’ai animé des cercles de paroles en transition intérieure à Louvain-la-Neuve, à l’occasion du festival Maintenant ! J’aimerais en proposer d’autres l’année prochaine. Avec la perspective de rendre ces rendez-vous réguliers. Ce sont des moments où les gens se retrouvent pour faire le point sur ce qu’ils sont, sur l’écologie, sur l’état actuel du monde. Ces cercles de reliance permettent de se connecter les uns aux autres et de s’entraider, de créer ensemble, de se soutenir. Certains deviennent co-responsables d’un magasin, d’autres font de la permaculture ou organisent des événements et bien d'autres choses.
Comme happynologue, tu proposes des accompagnements individuels ?
Je travaille principalement en présentiel. Autant en individuel qu’en collectif. [Rebecca Laï vit à Mons.] Évidemment, si la situation l’exige, je peux basculer sur des contacts en visioconférence mais ce n’est pas ma préférence. D’autant plus qu’en kinésiologie, j’ai besoin d’être en contact avec la personne pour recourir au test musculaire. J’ai une organisation flexible. Pour un premier rendez-vous, il faut compter un délai de quinze jours, trois semaines mais parfois une plage horaire se libère de façon inattendue. Je peux ainsi programmer un rendez-vous de dernière minute
Propos recueillis par Jérémie Brasseur
Le site web de Rebecca Laï: www.rebeccalai.be
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