Les actus

  • Piliers 2 / Michel Legrand

    • Le 03/06/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Gare ! la mère Chouffe est en route !

    Michel Legrand - mère ChouffeLe 24 et 25 juin prochain, l’ATO présente son nouveau spectacle, Piliers 2 Comptoir. A cette occasion, nous avons demandé aux comédiens de nous parler de leurs personnages et de nous confier quelques anecdotes. Michel Legrand interprète le rôle de la mère Chouffe. Arrivé à l’ATO en février 2018 (promotion 11), Michel a participé à la création de Tranches de Maillard (décembre 2018), Parc Montines (mai 2019) et Piliers de Comptoir (décembre 2019).

    Michel, pourrais-tu nous présenter la mère Chouffe ?

    La mère Chouffe est une femme d’un âge incertain. Elle a un net penchant pour le Martini. Le Martini rouge sur glace pour être précis. Elle a une manière bien à elle de conduire sa voiture : une conduite assez sportive, on va dire.

    Est-ce que là-dessus tu ressembles un peu à ton personnage ?

    Non, je conduis plutôt calmement. Je ne crache pas sur un Martini, mais c’est loin d’être une addiction.

    La mère Chouffe fait bouillonner les bénitiers, selon ses propres dires. Est-ce que c’est ton cas aussi ?

    Je n’ose pas tenter l’expérience. Je ne pense pas que ça bouillonnerait mais ça frémirait peut-être un petit peu.

    La mère Chouffe a un grain de beauté sur la fesse gauche…

    Est-ce que c’est mon cas ? Pas à ma connaissance. Mais pour être honnête, ça fait quelques années que je n’ai plus assez de souplesse pour vérifier. Si quelque chose a poussé entre-temps, je ne suis pas capable de le confirmer.

    Serais-tu capable d’inventer une recette culinaire comme le fait la mère Chouffe ?

    Je ne suis pas très porté sur la cuisine, mais je sais préparer quelques cocktails. J’en ai créé un qui a connu un beau succès : le Bubble Gum, à la saveur des chewing-gums d’autrefois.

    La mère Chouffe s’est prise d’affection pour sœur Trouffette. Au début, c’était inespéré !

    Les choses ont évolué d’elles-mêmes au cours des improvisations. La relation particulière entre le comédien et la comédienne [Justine, sa fille] a sans doute naturellement favorisé cette complicité.

     

    Michel Legrand - mère ChouffeMichel Legrand - mère ChouffeMichel Legrand - mère Chouffe

     

  • Piliers 2 Comptoir

    • Le 01/06/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    ATO et BMM font la tournée des bars

    Piliers2 ComptoirL'Atelier Théâtre des Oiseaux (ATO) compte les jours avec impatience. En partenariat avec le Bétième Montois de Messines (BMM), la troupe s'apprête à retrouver la scène avec Piliers 2 Comptoir, une création collective rassemblant des sketchs déjantés créés au fil des neuf derniers mois par l'équipe.

    Evénement exceptionnel : l'ATO monte un projet en partenariat avec le Bétième Montois de Messines, théâtre de marionnettes pour adultes basé dans la région de Mons depuis maintenant plus de 30 ans. Deux équipes, deux spectacles pour un même événement. Et quel événement ! on emmène les spectateurs faire la tournée des bars. 

    BaBo-Bar - Bétième Montois de MessinesLe Bétième présentera un spectacle de marionnettes en un acte (30 minutes) intitulé BaBo-Bar. Une comédie écrite par Jean-Pierre Brasseur qui se déroule dans un bistrot. On y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil... Au Nul Bar Ailleurs, l’établissement où se déroule Piliers 2 Comptoir, c'est un peu pareil : on y danse, on s'y déguise, on s'y confronte à des animaux de mauvais poil. 

    D'un spectacle à l'autre, le public peut suivre différents fils conducteurs, se laisser surprendre par les changements de perspective et s'amuser des points de convergence. Les représentations se donnent dans les locaux du Patro (au sein de l'Ecole Notre-Dame de Messines) à Mons. Trois représentations sont programmées : le vendredi soir, le samedi en après-midi et en soirée.

    ***

    Piliers 2 Comptoir / Les habitués du Nul Bar Ailleurs forment une sorte de confrérie où chacun rêve de tirer les ficelles. Il faut s’attendre à de belles embrouilles vu que cette clique ne carbure pas à l’eau plate ! Forestinne, fière maîtresse d’école à la retraite, donne des leçons en veux-tu en voilà ; la mère Chouffe, un volant entre les mains, échappe à tout contrôle ; Sœur Trouffette, sous ses dehors de mignonne nonnette, trame des trucs pas très nets ; Bavaro roule sa bosse de canular en entourloupe ; Vedett communique avec les esprits nageant dans la bière. Derrière le zinc, Belle-Vue gère ce repaire de pantins à coups de loque à reloqueter. Quant à Marckloff, le nouveau voisin, même s’il débarque avec ses pantoufles en peau de loup malade, il a vite saisi où il mettait les pieds… 

    Piliers 2 Comptoir, spectacle de l'Atelier Théâtre des Oiseaux / Représentations dans les locaux du Patro de Mons les 24 et 25 juin 2022 en partenariat avec le Bétième Montois de Messines / avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Frédéric Duchêne, Justine Legrand, Michel Legrand, Dominique Trillet, Sandrine Vansnick / création collective mise en œuvre par Jérémie Brasseur / affiche : Frédéric Tomisinec. Vendredi 24 juin, séances à 19h30 et à 20h15 et samedi 25 juin, séances à 15h00 et à 15h45 et séances à 19h30 et 20h15 dans les locaux du Patro (124, rue du Joncquois) à Mons. PAF : 5 euros. Buvette sur place. Réservations obligatoires auprès des comédiens, via Messenger, par email ateliertheatre.mons@outlook.com ou au 0497 125 805

  • Piliers 2 / interview Marckloff

    • Le 23/02/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Marckloff, le voisin

    - Marckloff, qu'est-ce que ça fait de vivre à côté d’un café comme le Nul Bar Ailleurs ?

    - Ça fait beaucoup de bruit. Je suis arrivé ici, j'ai pris ce qu'on m'a donné. Je me suis retrouvé à côté du café. Ma femme et moi, on fait avec. Mais comme le pognon rentre bien, je pense qu'on va bientôt changer.

    - Vous raffolez des Chokotoff. D’où ça vient, cette passion ?

    - Quand je suis venu ici la première fois, il y avait un pot avec des Chokotoff à l'entrée. C'est là que j'ai découvert les spécialités du pays.

    - Vous avez passé toute votre jeunesse en Russie, je crois. Quel souvenir vous en gardez ?

    - La neige !

    - Ah, l’hiver est froid là-bas. Quand vous y repensez, qu’est-ce qui vous manque ici ?

    - Ma mère…

    - Elle est restée au pays ! Vous lui téléphonez parfois ?

    - Elle est morte.

    - Ah.

    - Ça fait vingt ans.

    - Pardon. Vous avez l'habitude de passer au café ?

    - Si je viens, c’est qu’il y a une auto en face de mon garage ; ça arrive tous les jours.

    - Alors, vous buvez une petite bière au passage ?

    - Bah, disons que pour se faire pardonner, la mère Belle-Vue me sert un petit quelque chose.

    - À propos, Marckloff, quelle est la meilleure vodka ?

    - La vodka de ma mère. Vodka maison. Il y a encore du vingt ans d'âge là-bas. La prochaine fois que je retourne, je ramènerai une bouteille.

    - Marckloff, on m’a dit que vous aviez déjà vu des extraterrestres. C’est vrai ?

    - Non. Par contre, j’ai toujours leur véhicule garé devant chez moi.

    - Une dernière question. Peut-être indiscrète. Dans la peau de quelle bête avez-vous taillé ces magnifiques pantoufles que vous avez chaussées là ?

    - Ça se voit quand même. C'est de la peau de loup.

    - De loup malade ?!

    - Oui, je reconnais, je n'ai pas eu à le tuer très fort, il était déjà mort. J’en ai profité.

    D’après un dialogue de Frédéric Duchène (Marckloff) et Jérémie Brasseur, le 15 02 2022

     

  • Piliers2 / La brocante

    La brocante Saint-Armulphe

    Aujourd'hui, sur la place Saint-Armulphe, face au Nul Bar Ailleurs, c'est la brocante Saint-Armulphe, le grand rendez-vous organisé une fois par an par le comité de quartier.

    Belle-Vue. – Ah chouette, la brocante !

    Carapils, à Belle-Vue. – Mon bouchon, ramène tes loques : on va trouver acquéreur !

    Belle-Vue. – Voilà la Vedett du village.

    Vedett. – Belle-Vue, une mousse s’il te plaît, je deviens dingue.

    Belle-Vue. – Une mousse pour l'artiste. Maintenant qu’elle sait draguer, j'espère qu'elle va trouver une chaussure à mettre à ses pieds.

    Carapils. – C’est gentil, ce que tu dis là, mon bouchon.

    Belle-Vue. – D’ailleurs, je me demande pourquoi on dit une chaussure alors qu'on a deux pieds...

    Carapils. – Vedett, tu veux de la bière avec ta mousse ou juste un fond de verre sale pour faire tes divinations ?

    Vedett. – Un peu de bière mais pas trop. Juste un peu tout plein.

    Belle-Vue. – Ça marche !

    Carapils. – Salut Bavaro !

    Bavaro. – Salut. Y a les baffles qui grésillent.

    Belle-Vue. – C’est vrai, ça crachote. On dirait que Trouffette nous ramène son matou mutant.

    Carapils. – J'ai dit à Snoek de régler ça.

    Belle-Vue. – Il est parti chercher un bazar pour resserrer le bidule.

    Carapils. – À la longue, les larsens, ça tape sur les nerfs !

    Bavaro. – « Les Larsens » ? Jamais entendu parler de ce groupe !

    Carapils. – Laisse béton.

    Bavaro. – Ah ça, oui, Renaud ! Laisse béton. J’adore… Et l’autre truc, là : Putain de camion

    Carapils. –Au fait, Bavaro, tu es au courant pour la Mère Chouffe ? Elle est au poste. Elle a encore défoncé un rond-point.

    Bavaro. – Trop de Martini, je présume.

    Carapils. – Pas plus que d'habitude ! deux bouteilles grand max.

    Belle-Vue. – Ouais, mais hier soir, comme je fermais plus tôt, elle est repartie avec une bouteille pour chez elle.

    Carapils. – Ah, ça, on m'avait pas dit. S’il y a celle-là en plus des deux autres...

    Bavaro. –A la troisième bouteille, elle a des trous de mémoire.

    Carapils. – Même quand elle est sobre, il paraît. Mais c’est dur à dire, ça n'arrive quasi jamais...

    Vedett. – Je vais pas pouvoir rester, y a le vieux pervers là-bas qui n’arrête pas de me mater.

    Carapils. – Griboval !? Ah, les cons ; ils l'ont encore laissé filer de l'hospice !

    Vedett. – Il me suit comme un chihuahua.

    Carapils. – Il va me faire fuir la clientèle.

    Bavaro. – Je vais lui dire deux mots...

    Vedett. – La Mère Chouffe n’est pas là ?

    Carapils. – Les flics l'ont collée en cellule de dégrisement !

    Belle-Vue. – Oui, elle a encore ramassé le rond-point des Grands Prés. Chaque fois qu'ils le refont, paf !

    Vedett. – Nom d'une mousse ! La quête du Martini, ça vire à la course d’obstacles.

    Belle-Vue. –Faut vraiment qu’elle aille voir un psych’acariâtre.

    Vedett. – Ouais, elle est rondpointophile. C'est grave !

    Carapils. – J'espère qu'ils vont quand même pas nous la garder trop longtemps. Ça nous ferait un sacré trou dans la caisse !

    Vedett. – Bon, moi je me sauve. Je file à l'abbaye voir s’il reste des fûts de Marre-d-être-saoul.

    Carapils. – Bah, écoute. Moi, les brocantes, ça va bien cinq minutes…

    Vedett. – Allez, Caramel, on se fait la belle.

    Carapils. – Ciao, les breloques et les vieux bidons.

    Carapils, à Belle-Vue. – Tu nous suis, mon bouchon ?

    Vedett. –Si ça tombe, y aura une expo ‘Lavettes de l’abbaye’.

    Belle-Vue. – Non, je vais passer un coup de loque en attendant le client. Soyez sages !

    Carapils. – Vive Saint-Armulphe !

    écriture collective en ligne avec Bernard Ameryckx, Caroline Bachelart, Jérémie Brasseur et Sandrine Vansnick , le 16 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Chouffe

    • Le 26/01/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de la mère Chouffe

    Piliers 2 / interview Chouffe- Bonjour mère Chouffe !

    - Bonjour m’ fille !

    - D’après ce qu’on dit, tant qu’il y a du Martini, vous êtes de bonne humeur…

    - C'est-à-dire que le matin...

    - … vous n'êtes pas d'humeur ?

    - Ce n'est pas que je ne suis pas d'humeur, c'est que je n'ai pas d'humeur.

    - « Vous n'avez pas d'humeur » ? Comment ça ?

    - Si vous voulez, il faut le temps que ça se dégrise. Je ne sais pas trop si c'est le jour ou la nuit, des choses comme ça. Du coup, voilà, je n'ai pas vraiment d'humeur.

    - Vos nuits sont souvent agitées ?

    - Bah, ça arrive. La dernière fois, j’ai fait un affreux cauchemar. Ça se passait en Italie et il y avait une terrible explosion…

    - Dans un champ de romarin ?

    - Pire que ça, hein, m’ fille ! à l'usine de Martini. [frisson d’effroi] Du coup, impossible de produire du Martini pendant des années !

    - Qu’est-ce que vous alliez bien pouvoir faire de votre temps libre ?

    - Dépérir ! Parce que sucer des glaçons, c'est bien, ça rafraîchit… mais sans le Martini, ce n’est quand même pas pareil. Alors, y a de quoi se mettre à fumer des joints.

    - « Des joints », mère Chouffe !? Mais comment vous feriez pour vous ravitailler ?

    - Bah, ici, c’est pas dur avec le fils de Forestinne. Seulement, je peux vous dire, la marchandise elle n’est pas toujours de première qualité !

    - C’est-à-dire ?

    - Il vous refile de la beuh qui provoque des effets secondaires. Après on se retrouve dans des situations… délicates.

    - Vous avez vu des éléphants roses ?

    - Pire que ça !

    - Vous avez vu le loup ?

    - Oh là là ! si je vous disais… Dites, votre interview là, elle remue pas mal de choses en moi.

    - Normal, hein. C'est pour Radio Psychothérapie.

    - C'est ça que je me sens toute psychotée de partout.

    D’après un dialogue de Michel Legrand (Chouffe) et Caroline Bachelart, le 21 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Forestinne

    • Le 19/01/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Forestinne

    Piliers 2 / interview Forestinne- Forestinne, bonjour. Je suis enchantée de vous rencontrer. Nous allons en apprendre un peu plus à votre sujet. Parce qu’on ne sait même pas si vous êtes en couple.

    - Non, je suis seule.

    - Ah, vous êtes célibataire ?

    - Oui, pour tout vous dire, ma plus longue relation a duré six mois. Juste le temps de faire un enfant. Je préfère ne pas m'attacher.

    - Je vois. Vous faites partie des gens qui sont devenus accros à leur téléphone ?

    - Pas vraiment. Tout un temps, je recevais des appels bizarres.

    - « Bizarres » ? comment ça ?

    - Un obsédé appelait chaque jour à la même heure ; il croyait que c’était le téléphone rose.

    - Ça vous dérangeait ?

    - Bah, je n'aimais pas trop ça.

    - On peut comprendre. Forestinne, y a-t-il une chose pour laquelle vous vous sentez prête à tuer ?

    - Le bingo, sans hésitation. C'est ma passion, j'y jouerais jour et nuit. J'adore.

    - Pour clôturer cette interview, pourriez-vous nous avouer un de vos petits secrets ?

    - Oh là là, vous me gênez.

    - Nous sommes entre nous.

    - Alors, je peux bien vous l’avouer, j’utilise mon mucus nasal en complément alimentaire.

    - Vous mangez vos crottes de nez ? Formidable !

    - Il paraît que c'est plein de glycoprotéines et qu’une consommation régulière produit un effet régénérant. D'ailleurs, regardez ma peau, comme elle est belle !

    - En effet. Merci beaucoup, Forestinne. Je suis sûre que tous nos auditeurs sont impatients de tester cette astuce.

    D’après un dialogue de Dominique Trillet (Forestinne) et Justine Legrand, le 21 12 2021

  • Piliers 2 / interview Belle-Vue

    • Le 12/01/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Belle-Vue

    Piliers 2 / interview Belle-Vue- Bonjour Belle-Vue. Nous sommes très heureux de vous recevoir pour cette émission consacrée à nos amis de l’Horeca. Vous vous occupez d'un café, à Monche, Le Nul Bar Ailleurs. Je sais que la propreté, c'est important pour vous.

    - Ah oui, l’hygiène ! moi, je passe la loque à reloqueter cinquante fois par jour. Toujours au même endroit. Comme ça, ça brille.

    - J’imagine ! Est-ce que ça paie bien de travailler comme ça dans un café ?

    - Écoutez, pas assez à mon goût, je ne vais pas vous dire le contraire. Dans un café de village, on n’a pas beaucoup de pourboires. Parfois, il y a un touriste qui passe, il laisse quelque chose. Des pièces bizarres, qu’on ne sait pas trop quoi faire avec.

    - Du coup, vous avez une collection de devises étrangères…

    - … et de petits cailloux. Moi, bon ! je les garde parce que ça fait plaisir.

    - Belle-Vue, quels sont, selon vous, les inconvénients à travailler dans un café ?

    - Bah, des fois, on me vomit dessus. Vedett, par exemple, quand elle se lance dans des expériences de coma tithylique (sic). Ça finit toudis mal.

    - A l’inverse, on vous fait parfois des compliments ?

    - Pas des masses. Un jour, un gars est entré dans le café pour offrir des fleurs. Alors j'étais toute contente. Mais au final, c'était pas pour moi.

    - Ah non ?

    - Le livreur s’était gouré de boutique. Il y avait un message qui disait : « Grisette, je suis ton bel admirateur. Chaque fois que je passe et que c’est toi en vitrine, ça me plaît bien, tout ce que tu fais. »

    - On va se quitter là-dessus. Le mot de la fin, Belle-Vue ?

    - Tant qu'on peut reloqueter, il y a de l’ouvrage.

    - Eh bien, ma foi, reloquetons !

    D’après un dialogue de Sandrine Vansnick (Belle-Vue) et Jérémie Brasseur, le 21 12 2021

     

  • Piliers 2 / interview Bavaro

    • Le 05/01/2022
    • Dans infos

    Piliers 2 Comptoir

    Interview de Bavaro

    Piliers 2 Comptoir - Bavaro- Vous regardez Télé-Monche, bonjour ! Aujourd’hui dans notre émission, nous avons le plaisir d’accueillir un chauffeur poids-lourd d’envergure internationale. Bavaro, bienvenue !

    - Merci, ça me touche beaucoup. Merci de m’avoir invité.

    - Bavaro. Parlez-nous de votre camion…

    - Ah, vous savez, les camions, pour nous les chauffeurs poids-lourds, ça fait partie de la famille. Le mien, je l’ai appelé comme mon chien : Charleston.

    - C’est une bonne idée.

    - La famille, c’est la famille.

    - Vous avez un métier pas banal. On se pose des tas de questions. Et tout d’abord, on se demande : est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire le tour d’un parking sans pouvoir retrouver votre camion ?

    - Vous posez là une question très pertinente parce qu’effectivement sur les parkings le long des autoroutes, il n’y a pas d’indication ‘allée 12, emplacement 43’, ce genre de choses… Mais moi j’ai trouvé une astuce. Je me suis rendu compte que mon chien quand je le siffle, il vient. Et donc mon camion je lui ai installé un système. Dès que je fais : « fi-fi-fi ! Charleston ! », eh bien, les clignotants s’allument. Mon quinze-tonnes, il est aussi fidèle que mon chien. Par contre, ma femme, si je siffle, elle ne vient pas.

    - Vous n’allez quand même pas comparer votre femme avec votre camion ?

    - Ah certainement pas. Bien sûr que non ! Il n’y a pas de comparaison entre mes deux Charleston, le chien et le camion, et ma femme. Les Charleston, eux, ils ne disent jamais rien, ils sont toujours d’accord avec moi.

    - Bon, bref… Vous faites de grands trajets internationaux, vous avez sûrement une anecdote à nous raconter.

    - Ah oui ! à l’époque où j’étais tout jeune camionneur, me voilà un jour parti pour mon premier voyage international. Je roule. Je descends à Édimbourg et je m’arrête à une station essence. Je fais le plein puis je me remets en route, machinalement. D’un coup, je me retrouve avec une bagnole qui arrive en face, je me dis : « Le con ! Il est du mauvais côté de la route ! » Bah non, c’était moi qui roulais à contre-sens. Di douille ! Je ne suis pas très fier.

    - Nous arrivons déjà à la dernière question. La solitude dans les camions, comment ça se passe ?

    - « La solitude » ? La solitude, quand il n’y a que Charleston et moi ?!... Là on entre dans l'intimité de couple ! Je préfère ne pas répondre. Nous les routiers, on a quand même notre petite pudeur.

    D’après un dialogue de Bernard Ameryckx (Bavaro) et Dominique Trillet, le 14 12 2021